Bergerac (Dordogne)
commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Bergerac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Classée ville d'art et d'histoire, elle est la deuxième ville du département en population, légèrement moins peuplée que la préfecture Périgueux. Chef-lieu de l'arrondissement de Bergerac et bureau centralisateur de deux cantons : Bergerac-1 et Bergerac-2, elle est l'une des trois sous-préfectures du département.
La ville est située dans le Périgord pourpre, sur la Dordogne. Elle est également arrosée par ses affluents le Caudeau et la Conne.
La ville se trouve entre Bordeaux (93 km à l'ouest), Périgueux (48 km au nord), Agen (90 km au sud), et Cahors (110 km au sud-est). Libourne est à 66 km à l'ouest.
Le parc naturel régional des Causses du Quercy est à 110 km à l'est, celui du Périgord-Limousin à 82 km au nord[1].
Avec 56,10 km2, c'est la onzième commune la plus étendue de la Dordogne.
Bergerac est limitrophe de dix autres communes, dont Colombier au sud-est sur 750 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Bergerac est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | ||||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 12 m et 146 m[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 56,10 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 56,6 km2[4].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, le Caudeau, la Conne, la Gouyne, le Marmelet, le ruisseau de Lespinassat, la Tortefeyssole, le Gaillardet, le ruisseau de Gabanelle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 80 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18],[19]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur plus de huit kilomètres dont un kilomètre, en deux tronçons, en limite de Cours-de-Pile et de Prigonrieux.
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite, sur la commune, juste en aval du barrage de Bergerac[20]. Il baigne le territoire communal du nord-est à l'ouest sur huit kilomètres et demi.
La Conne, d'une longueur totale de 22,96 km, prend sa source dans la commune de Faux et se jette dans la Dordogne en rive gauche, sur la commune[21]. Elle arrose le territoire communal sur plus de quatre kilomètres et demi dont deux kilomètres et demi face à Cours-de-Pile.
La Gouyne, d'une longueur totale de 10,21 km, prend sa source dans la commune de Ginestet et se jette dans la Dordogne en rive droite à Prigonrieux, face à Lamonzie-Saint-Martin[22],[23]. Elle marque la limite territoriale sur quatre kilomètres au nord-ouest et à l'ouest entre Bergerac et Ginestet puis Prigonrieux.
Le Marmelet, ou ruisseau de Ladoux dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette dans le Caudeau en rive droite sur la commune, 200 mètres en amont de la confluence Caudeau-Dordogne[24]. Il baigne le nord-ouest de la commune sur six kilomètres.
Affluent de rive droite du ruisseau de Ladoux, le Gaillardet borde le nord-est du territoire communal sur 800 mètres face à Eyraud-Crempse-Maurens.
Autre affluent de rive droite du Caudeau, le Tortefeyssole arrose le nord de la commune sur plus de deux kilomètres dont 350 mètres en limite de Lembras.
Deux autres affluents de rive gauche de la Dordogne baignent le territoire communal au sud : le ruisseau de Lespinassat sur cinq kilomètres et, plus à l'ouest, le ruisseau de Gabanelle sur quatre kilomètres dont un kilomètre et demi en limite de Saint-Laurent-des-Vignes.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[25]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [26].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[27]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[28].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[29]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[30],[31]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[32].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 1,3 | 3,7 | 6 | 9,6 | 13,1 | 14,6 | 14,3 | 10,8 | 8,6 | 4,7 | 2,2 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,5 | 9,7 | 12,1 | 15,8 | 19,3 | 21,1 | 21,1 | 17,6 | 14,2 | 9,2 | 6,3 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11,7 | 15,7 | 18,2 | 22 | 25,5 | 27,7 | 27,9 | 24,4 | 19,8 | 13,7 | 10,4 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,5 13.01.03 |
−17,1 09.02.12 |
−12 01.03.05 |
−5,1 03.04.22 |
−1,5 06.05.19 |
2,9 01.06.06 |
6,4 15.07.16 |
4,8 29.08.1989 |
1,2 25.09.02 |
−5,5 30.10.1997 |
−9,8 18.11.07 |
−12,4 17.12.01 |
−17,1 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 02.01.03 |
25,9 27.02.19 |
26,6 20.03.05 |
29,7 24.04.07 |
33,2 30.05.01 |
39,5 18.06.22 |
40,5 23.07.19 |
41,1 04.08.03 |
37,5 03.09.05 |
32,7 01.10.23 |
24,8 07.11.15 |
20 08.12.10 |
41,1 2003 |
Ensoleillement (h) | 82,8 | 113,6 | 167,9 | 183,2 | 211,2 | 235,7 | 256,2 | 247,1 | 204,2 | 144 | 93,4 | 82,1 | 2 021,3 |
Précipitations (mm) | 67 | 53,2 | 53,7 | 76,1 | 77,4 | 63,2 | 57 | 61,5 | 66,2 | 65,2 | 76,2 | 76,2 | 792,9 |
La gare de Bergerac est située sur la ligne Libourne - Le Buisson qui permet la liaison entre Bordeaux et Sarlat par le TER Nouvelle-Aquitaine. En 2020 près de 200 000 voyageurs ont fréquenté la gare[33].
L’aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord est relié actuellement à plusieurs villes du Royaume-Uni, à Rotterdam, à Bruxelles-Charleroi et à Porto, essentiellement grâce à des compagnies à bas prix.
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bergerac[34],[35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].
Bergerac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[37],[38], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[39].
Au , Bergerac est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[40]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale dont elle est ville-centre[41],[42]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est la commune-centre[Note 3],[42]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[43],[44].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), cultures permanentes (13,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,4 %), prairies (10,1 %), terres arables (9,1 %), forêts (7,9 %), eaux continentales[Note 4] (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[45]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre la ville de Bergerac proprement dite, le territoire se compose de quartiers, de villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[46] :
Le territoire de la commune de Bergerac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses, le risque industriel et la rupture d'un barrage[47]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[48].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[49]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[50]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1996, 1999, 2006, 2018 et 2020[51],[47]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne - Bergeracois », couvrant 5 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[52],[53] et du PPRI « vallée du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[52] ,[54].
Bergerac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[55]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[56],[57].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[58]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[59]. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[60].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2001[47].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire de deux entreprises soumises à la directive européenne SEVESO, classées seuil haut : Eurenco, dont les activités sont soumises à autorisation pour le stockage et la manipulation d'explosifs et le stockage d'acides (acide nitrique, acide sulfurique), et Manuco, achetée par le groupe Eurenco[61] et leader mondial pour la fourniture de nitrocellulose énergétique pour les industries de la défense, de la sécurité, de la pyrotechnie et des explosifs civils[62],[47]. Le , quatre déflagrations soufflent un hangar de stockage de nitrocellulose de l'entreprise Eurenco, faisant huit blessés, dont un gravement. Un accident similaire avait eu lieu le où neuf cents tonnes de nitrocellulose avaient pris feu dans plusieurs bâtiments, en faisant un blessé[63]. Le règlement du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la plate forme industrielle de Bergerac, regroupant les sociétés Eurenco SA, SAS Manuco et Chromadurlin, a été approuvé le [64],[65]. Une commission de suivi de site se réunit périodiquement pour en assurer le suivi[66],[67],[68].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 6] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[70].
La localité a été successivement mentionnée sous les formes suivantes[71] Brageyrack (1100)[72], Braiaracum (1116)[72], Brajeracum (1122), Bragaac (1198), Brageyriacum (1207)[72], Bragiaracum (1233), Bragayriacum (1238), Brageriacum (1254), Brivairiacum (1254), Berguerac (1379), Braggeriacum et Bragerac (1388), Bragueyrac (1455), Brigrake ou Brygerake (Eulogium)[73], Brageyrac (Froissart), Bregerat en 1608.
Il peut s'agir du dérivé d'un nom de personnage gallo-roman Bracarius accompagné du suffixe -acum[72] indiquant le « domaine de Bracarius ». Le bracarius est à l'origine un nom de métier gaulois, correspondant à un fabricant de braies[72]. Selon Léo Fayolle, Bergerac pourrait être issu du latin berbicaria (bergerie) mais la première syllabe du nom « Bra- » que l'on retrouve dans les différentes appellations du lieu du XIIe au XIVe siècle rend cette hypothèse peu plausible[72]. Une autre possibilité serait que Bergerac a pour origine un nom de personnage germanique « Berger » signifiant montagnard[72].
En occitan, la ville porte le nom de Brageirac[74]. Le linguiste et toponymiste Yves Lavalade cite également la forme Brajairac, conforme à l’étymologie ainsi qu'à la prononciation [brɒtsɒj'ra] pratiquée, entre autres, dans les alentours du village de Domme. Cette seconde graphie est d'ailleurs attestée dans des documents anciens, notamment chez le troubadour périgordin Salh d'Escola[75].
Bergerac est situé le long de la Dordogne et son développement est historiquement lié au transport fluvial. En effet, les fleuves ont longtemps été grâce aux gabares le moyen le plus rapide et le plus sûr de faire circuler des marchandises. À la descente, la production viticole de la région est transportée vers Bordeaux et, à la remonte, grâce aux chemins de halage, diverses denrées et des matériaux de construction. Cette activité est conséquente : par exemple, au premier semestre 1859, 60 450 tonneaux de vin partent pour la capitale aquitaine depuis Bergerac et 35 688 au second. Cette tradition de la batellerie décline avec l'apparition du chemin de fer et disparaît dans la première moitié du XXe siècle. Lui succèdent les bateaux-sabliers au milieu du siècle puis le tourisme fluvial depuis la fin du siècle, représenté notamment à Bergerac par des balades à bord de gabares[76].
Le vignoble compte 12 600 hectares pour treize appellations AOC, et une production annuelle de l'ordre de 560 000 hectolitres. Le prix négociant est de 730 euros le tonneau de 900 litres en rouge, un peu plus pour les blancs et le Monbazillac.
Les treize appellations d’origine contrôlée sont les suivantes :
Dès 1790, la commune de Bergerac est rattachée au canton de Bergerac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Bergerac[7]. En 1973, le canton de Bergerac disparaît et est remplacé par deux autres : Bergerac-1 et Bergerac-2[7]. La commune est alors répartie entre ceux-ci : Bergerac-1 au nord de la Dordogne et Bergerac-2 au sud.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, les deux cantons sont conservés lors des élections départementales de mars 2015[100]. La commune est toujours partagée entre les deux cantons mais la nouvelle répartition prévoit que la commune s'étend, pour chacun d'entre eux, sur les deux rives de la Dordogne.
Fin 2001, Bergerac intègre dès sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Pour les élections municipales de mars 2014, cinq listes s'affrontent au premier tour : celle de gauche du maire sortant socialiste Dominique Rousseau, deux listes à droite, d'une part pour l'ancien maire et député Daniel Garrigue (DVD) et de l'autre celle de Carmel Fontana (UMP), une du Front national pour Robert Dubois, et une d'EELV pour Lionel Frel[101].
Au premier tour, Dominique Rousseau arrive en tête avec plus de 34 % des voix exprimées, devant Daniel Garrigue (30 %) et Robert Dubois (près de 17,5 %). Les deux autres listes recueillent 11 % des suffrages exprimés pour l'UMP et 7 % pour EELV[101]. Pour le second tour, Carmel Fontana, qui envisageait dans un premier temps de se maintenir[102], se retire sans donner de consigne de vote[103].
Au second tour, Daniel Garrigue l'emporte avec 46,09 % des suffrages, devant Dominique Rousseau (41,30 %), le Front national faisant moins bien (12, 59 %) qu'au premier tour[101].
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | |||||||||
Municipales 2014 | PS | 34,41 | DVD | 29,99 | FN | 17,51 | UMP | 11,09 | DVD | 46,09 | PS | 41,30 | FN | 12,59 | Pas de 4e | |||||||||
Européennes 2014[104] | FN | 25,32 | UMP | 21,13 | PS | 14,69 | EELV | 9,87 | Tour unique | |||||||||||||||
Régionales 2015[105] | PS | 30,44 | FN | 27,28 | LR | 24,93 | EELV | 5,63 | PS | 43,89 | LR | 30,51 | FN | 25,60 | Pas de 4e | |||||||||
Présidentielle 2017[106] | EM | 23,80 | LFI | 21,53 | FN | 20,24 | LR | 19,24 | EM | 66,68 | FN | 33,32 | Pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Législatives 2017[107] | LREM | 35,87 | LR | 15,30 | FN | 13,90 | EELV | 13,25 | LREM | 68,10 | FN | 31,90 | Pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Européennes 2019[108] | RN | 24,50 | LREM | 21,73 | EELV | 13,28 | LR | 7,86 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020 | DVD | 25,85 | PS | 24,74 | DVG | 14,84 | RN | 12,94 | DVD | 39,06 | PS | 34,67 | DVG | 15,45 | RN | 10,80 |
La population de la commune étant comprise entre 20 000 et 29 999 habitants au recensement de 2017, trente-cinq conseillers municipaux ont été élus en 2020[109],[110].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 1967 | Henri Sicard[Note 7] | UNR | Député (1958-1962) |
1967 | 1975 | Louis Pimont | SFIO | Député (1962-1968 et 1973-1975) |
1975 | 1995 | Michel Manet | PS | Député (1978-1980) Sénateur (1980-1998) |
1995 | mars 2008 | Daniel Garrigue | RPR[111] puis UMP | Député (1993-1997 et 2002-2012) |
mars 2008 | avril 2014 | Dominique Rousseau | PS[112] | Directeur d’établissement social Conseiller général du canton de Bergerac-1 (1998-2011) Président de la CC de Bergerac Pourpre (2008-2012) Président de la communauté d'agglomération bergeracoise (2013-2016) |
avril 2014[113] | juillet 2020 | Daniel Garrigue | DVD | Conseiller général du canton de Bergerac-1 (2011-2015) |
juillet 2020[114] | En cours | Jonathan Prioleaud | DVD[115] | Comptable Conseiller régional (2021-)[116] |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[117].
Bergerac possède de nombreux établissements éducatifs : 15 écoles (maternelles et élémentaires), 4 collèges, 2 lycées et 9 établissements professionnels. En revanche, aucun établissement éducatif d'enseignement supérieur ne se situe à Bergerac.
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022 concernant le baccalauréat 2021, les résultats des lycées de Bergerac sont les suivants[123] :
Au sein de la commune, les habitants peuvent bénéficier de deux centres médicaux principaux : le centre hospitalier Samuel-Pozzi et la clinique Pasteur.
La capacité d'accueil de l'établissement est de 222 lits en hospitalisation complète et 13 places en hospitalisation de jour. Les activités principales sont[124] :
Les activités spécifiques sont :
La capacité d'accueil de l'établissement est de 96 lits en hospitalisation complète et 41 places en hospitalisation de jour.
Les activités principales sont[125] :
Les activités spécifiques sont :
Dans le domaine judiciaire, Bergerac relève[126] :
Les habitants de Bergerac se nomment les Bergeracois[127].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[128],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 26 323 habitants[Note 9], en évolution de −4 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
26 323 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2010, l'unité urbaine de Bergerac (l'agglomération) regroupe 22 communes[130] : Bergerac, Cours-de-Pile, Creysse, Le Fleix, La Force, Gardonne, Ginestet, Lamonzie-Saint-Martin, Lembras, Mouleydier, Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, Prigonrieux, Saint-Antoine-de-Breuilh, Saint-Germain-et-Mons, Saint-Laurent-des-Vignes, Saint-Nexans, Saint-Pierre-d'Eyraud, Saint-Sauveur, Pineuilh, Saint-Avit-Saint-Nazaire, Sainte-Foy-la-Grande et Saint-Philippe-du-Seignal. Ces quatre dernières communes font partie du département de la Gironde. Elle s'étend d'est en ouest sur près de 35 kilomètres, le long de la Dordogne depuis Mouleydier jusqu'à Saint-Antoine-de-Breuilh. Avec 64 681 habitants en 2014[131] dont 56 072 en Dordogne, c'est la deuxième agglomération du département après celle de Périgueux.
L'aire urbaine de Bergerac plus étendue, regroupe au total 67 communes[132] et 81 322 habitants en 2014[133], dont 71 485 en Dordogne.
Les habitants de Bergerac peuvent écouter plusieurs radios locales :
Ils peuvent également écouter les radios nationales suivantes :
France 3 Périgords propose un journal local traitant de l'actualité du Périgord dans le 19/20 depuis le Centre départemental de la Communication, sur le quai Saint-Georges à Périgueux. À Bergerac, elle est captée depuis le site d'émission TDF de la Baronnie à Audrix[160].
Les catholiques de Bergerac relèvent principalement de la paroisse Saint-Jacques-en-Bergeracois, qui s'étend également sur les territoires de quarante communes environnantes, et donc du diocèse de Périgueux et Sarlat.
Bergerac possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne. Le développement touristique constitue depuis plus de 10 ans une priorité avec l’émergence d’une véritable destination : le Pays de Bergerac. La première spécificité en est le tourisme viticole dont le vin de Monbazillac est le plus réputé. Le patrimoine, la rivière Dordogne et les activités de pleine nature complètent une offre touristique très riche. Les touristes étrangers sont en majorité des Anglais, des Hollandais et des Belges notamment grâce au développement de l'aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord qui propose des liaisons quotidiennes vers la Grande-Bretagne, la Belgique et les Pays-Bas.
Une monnaie locale, l'Aqui, a été lancée en avril 2018[167],[168].
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Bergerac ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
En 2018, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[169], les actifs représentent 10 434 personnes, soit 38,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (2 034) a diminué par rapport à 2013 (2 335) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,5 %.
En 2018, la commune offre 14 621 emplois pour une population de 26 823 habitants[170]. Le secteur tertiaire prédomine avec 44,3 % des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 38,6 %.
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 312 | 1 430 | 759 | 6 482 | 5 639 | |
Pourcentage | 2,1 % | 9,8 % | 5,2 % | 44,3 % | 38,6 % | |
Source des données[170]. |
Répartition des emplois par domaines d'activité
Fin 2018, la commune compte 1 251 établissements actifs employeurs[171], dont 897 au niveau des commerces, transports ou services, 180 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 79 dans l'industrie, 74 dans la construction, et 21 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[172].
Une marque d'automobiles bergeracoises a existé de 1901 à 1907, d'abord nommée L'Automotrice (1901–1904), puis Radia (1904–1905) et enfin Baudouin-Radia (1905–1907). Voir en allemand L'Automotrice (de).
Créées en 1874[173], les pépinières Desmartis sont à l'origine du développement de la diffusion du Lagerstroemia comme arbre d'ornement en France à partir des années 1950[174]. L'actionnaire majoritaire, Jardiland, souhaitait se débarrasser de l'entreprise qui a été reprise par deux de ses cadres en août 2014[175]. Un plan social doit réduire les effectifs d'une quarantaine d'emplois par rapport aux 30 saisonniers et 127 salariés[175].
Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Bergerac autos » (commerce de voitures et de véhicules automobiles légers) située à Bergerac se classe 42e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 25 849 k€[176].
Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Bergerac :
Tous secteurs confondus, cinq entreprises de Bergerac figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation[182],
Bergerac dispose de plusieurs cimetières[185] ; les deux plus importants sont ceux de Beauferrier et la Beylive qui s'étendent chacun sur plus de quatre hectares ; trois autres se situent au pont Saint-Jean, à la Conne et aux Marquets, ce dernier datant de 1783 étant le plus ancien. La ville a également deux columbariums (à Beauferrier et la Beylive) et un jardin cinéraire dans ce dernier site[186].
Bergerac compte deux grandes lignées familiales d'horticulteurs, les Desmartis et surtout les Perdoux, ces derniers s'établissant dans la ville à la fin du XVIIIe siècle. Ils acclimatèrent le Lagerstroemia japonica, créèrent des parcs et des jardins et participèrent à la sauvegarde des vieux cépages régionaux après la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Fondateur de la Société française d'ampélographie, Gabriel Perdoux, accompagné de son fils Léopold, implanta en 1914 en Argentine le vignoble du Mendoza[189].
En 1929 est créé le jardin Perdoux, maintenant rebaptisé parc municipal Jean-Jaurès[189].
Après avoir obtenu pendant plusieurs années quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris[190], ainsi que la « fleur d'or » en 2014[191], Bergerac suspend sa participation au concours en 2017[192]. En 2013, la ville est classée ville d'art et d'histoire[193].
En mai 2016, la préfecture accorde à Bergerac la dénomination de commune touristique pour une période de cinq ans[194].
La commune de Bergerac a entrepris d'aménager progressivement les berges du Caudeau depuis le parc de Pombonne — qui s'étend sur 55 hectares[195] — jusqu'à sa confluence avec la Dordogne. Commencée en 1995 avec l'aménagement du parc de Pombonne, l'opération foncière consiste à acheter des parcelles aux riverains pour permettre à terme une coulée verte longue de six kilomètres qui se grefferait sur la véloroute 91, projet de 240 kilomètres de long envisagé pour relier Souillac à Libourne, le long de la Dordogne[196].
Par année de naissance :
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :
Blason | Parti, au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or mises en pal, au 2d de gueules au dragon d'or volant mis en pal[210]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
Parti d'azur semé de fleurs de lys d'or et de gueules à un dragon volant d'or lampassé de gueules posé en pal[211]. azur semé de fleurs de lys d'or ("de France ancien") a été remplacé peut-être abusivement en 1995 par azur à trois fleurs de lys d'or en pal("qui n'est pas de france moderne") |
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