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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Daniel Garrigue, né le à Talence (Gironde), est un homme politique français.
Daniel Garrigue | |
Daniel Garrigue en 2010. | |
Fonctions | |
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Maire de Bergerac | |
– (6 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Dominique Rousseau |
Successeur | Jonathan Prioleaud |
– (12 ans, 8 mois et 27 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Michel Manet |
Successeur | Dominique Rousseau |
Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | 16 juin 2002 |
Réélection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 2e de la Dordogne |
Législature | XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2002-2008) NI (2008-2012) |
Prédécesseur | Michel Suchod |
Successeur | Brigitte Allain |
– (4 ans et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 2e de la Dordogne |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Michel Suchod |
Successeur | Michel Suchod |
Conseiller général de la Dordogne | |
– (4 ans et 4 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Canton de Bergerac-1 |
Prédécesseur | Dominique Rousseau |
– (3 ans, 2 mois et 22 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Canton de Bergerac-2 |
Prédécesseur | Jean Chagneau |
Successeur | Jean Chagneau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Talence, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | AN (1969) RPR (1993-1997) UMP (2002-2008) RS (2010-2011) |
Diplômé de | IEP de Paris |
Profession | Administrateur de l'Assemblée nationale |
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Étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris, il fait partie des étudiants qui refusent les mouvements de rue de Mai 68 mais qui souhaitent les réformes[réf. nécessaire]. Il participe ainsi[Comment ?] aux réflexions et aux débats qui préparent la loi Faure sur l'Université. Pour contrecarrer les tentatives de boycott des élections universitaires, il participe au groupe d'extrême droite Action nationaliste aux élections de Sciences Po en 1969 et il milite au Cercle Pareto[1], disant avoir alors été « bagarreur »[2]. Il fait campagne pour le « oui » au référendum de 1969, puis se reconnaît dans la Nouvelle société de Jacques Chaban-Delmas. Après l'éviction du Premier ministre en juillet 1972, il se rapproche du Front progressiste de Dominique Gallet. Soutien de Chaban-Delmas à l'élection présidentielle de 1974, il participe, après l'échec de ce dernier, à la fondation du Club de l'horloge[2] le [3], et en rédige les premiers statuts[4]. Il s'en sépare en janvier 1975[5], rejoint l'Union des démocrates pour la République, et contribue à la rédaction de L'Enjeu dans l'équipe du secrétaire général Yves Guéna. Il appartient au Rassemblement pour la République[2] mais s'en sépare en 1978 pour rejoindre la Fédération des républicains de progrès de Jean Charbonnel.
Diplômé de Sciences Po en 1969, il devient administrateur à l'Assemblée nationale en 1973, notamment dans les Commissions des Lois, des Finances, de la Production et des Échanges, de la Défense nationale.
Originaire de Dordogne, il est élu pour la première fois conseiller général RPR de la Dordogne, lors des cantonales de 1992, puis élu député de la 2e circonscription de la Dordogne en 1993. Il est élu maire de Bergerac de 1995 à 2008. Ayant perdu son siège de député aux législatives de 1997, il le retrouve en 2002, et est réélu député de la Dordogne en 2007. Il remporte les cantonales le 28 mars 2011 et devient conseiller général de Bergerac.
Issu du courant des gaullistes sociaux du RPR, il démissionne, le 5 décembre 2008, de l'UMP et du groupe parlementaire pour protester contre ce qu'il estime être un manque de débat au sein du parti majoritaire, en particulier sur les questions du bouclier fiscal et du retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, sur lesquels il est opposé à la ligne de l'UMP[6]. Il devient alors député non-inscrit.
Il rejoint en juin 2010 le mouvement de Dominique de Villepin, République solidaire, dont il devient le porte-parole le , en remplacement de Marie-Anne Montchamp devenue secrétaire d'État dans le troisième gouvernement François Fillon[7],[8]. Il adresse sa lettre de démission le 12 avril 2011[9] à la suite de désaccords sur le programme qui sera présenté par Dominique de Villepin deux jours plus tard, le 14 avril[10] en dénonçant le manque de cohérence et de concertation d'un certain nombre de mesures, en particulier le projet de revenu citoyen[11].
Il choisit de soutenir la candidature du président du MoDem François Bayrou à l'élection présidentielle de 2012. L'UMP investit alors contre lui l'ancien sénateur Dominique Mortemousque en vue des élections législatives de 2012[12]. Le 10 juin 2012, Daniel Garrigue échoue au premier tour, terminant sixième avec 13,89 %[13].
Lors de l'élection présidentielle de 2017, il vote pour le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, au premier tour et indique qu'il votera « sans aucun enthousiasme » pour le candidat En marche, Emmanuel Macron, au second tour[14].
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