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Le 68e régiment d'infanterie (68e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Beauce, un régiment français d'Ancien Régime.
68e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du 68e régiment d'infanterie de forteresse (1939). | |
Création | 1673 |
---|---|
Dissolution | 1945 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'infanterie |
Rôle | infanterie |
Devise | Valeur et discipline |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Jemmapes 1792 Nimègue 1794 (en) Le Wahal 1795 Kabylie 1857 Ypres 1914 Verdun 1916 Soissonnais 1918 |
Guerres | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Conquête de l'Algérie Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes une étoile de vermeil |
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En , le 2e bataillon du 68e embarqua à Brest pour aller en Louisiane. Il se révolta à bord et se fit conduire à la Martinique. Le gouverneur refusa de le recevoir, le renvoya en France où il arriva le à Cherbourg[1].
Le 68e régiment d'infanterie de ligne est recréé par une ordonnance royale du 29 septembre 1840.
En 1849, il fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée envoyé combattre la République romaine et participe au siège de Rome.
Le , le 68e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin puis, à partir du 17, de l'armée de Châlons. Avec le 30e régiment d'infanterie de ligne du colonel Wirbel, ils forment la 2e brigade du général de Fontanges.
Cette 2e brigade, associée à celle du général Abatucci, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses ainsi qu'une compagnie du génie constituent la 3e division d'infanterie (général Guyot de Lerspart) du 5e corps d'armée des généraux de Failly et Wimpfen.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, le 68e de ligne participe notamment :
Le 17 novembre 1870 eut lieu le combat de Torçay où fut engagée une compagnie de marche du 68e de ligne qui composait le 36e régiment de marche[réf. nécessaire]. Le , la compagnie de marche du 68e de ligne qui composait le 36e régiment de marche est engagé dans l'affaire du Gué-du-Loir[réf. nécessaire].
Formé à l'armée du Nord pendant la guerre puis engagé à Paris contre les Communards, le 68e régiment de marche fusionne le dans le 68e régiment d'infanterie de ligne[2]. Le nouveau 68e de ligne est ensuite engagé dans les combats de la Semaine sanglante.
Le 68e RI casernement: Le Blanc ; Issoudun ; 33e Brigade d'Infanterie; 17e Division d'Infanterie ; 9e Corps d'Armée.(constitution trois Bataillons)
Portion centrale et 3e Bataillon : Le Blanc.
Portion principale: Issoudun.
- Houdremont, Berthoncourt,
- Loos, Fosse Calonne, Neuville-St-Vaast, Vailly, Loos.
- Bois-en-Hâche, Cote 140, Verdun : Cote 304, Champagne: Bois F., Somme : Sailly-Saillisel, Mesnil-en-Arrouaise.
- Offensive du , ferme d'Hurtebise, Moulin-Roge, caverne du Dragon, Lorraine.
- Picardie, Ferme Anchin, Cote 104, Chauvoncourt, Les Paroches, La Vesle, Montécouvé, L'Ailette, La Souche, La Serre, La Brune, Le Thon.
Dissolution en 1920.
« Par la circulaire ministérielle no 14707 1/11 du , le 68e régiment d'infanterie est dissout. Le 90e régiment d'infanterie de Châteauroux est chargé de supporter l'apurement des dettes et des créances du 68e » Sources Instruction ministérielle du .
Le 68e RI est formé le sous le nom de 68e régiment d'Infanterie de Forteresse. Il appartient au secteur fortifié de Haguenau. De réserve A, RIF type Metz-Lauter ; il est mis sur pied par le CMI 202.
unité combattante du au
Le 68e RI est recréé le au sein des forces françaises de l'intérieur de l'Indre[3]. Ses trois bataillons sont formés par les bataillons Dubreuil, Dupleix et Dupas du groupe Indre-Est, du Corps-franc de Châteauroux et du bataillon Raymond (commandant Riouallon) d’Argenton-sur-Creuse[réf. souhaitée]. Ce numéro n'est que provisoire et l'unité est régularisée comme 5e BCP[4], mis sur pied le à Châteauroux et au Blanc, aux ordres du commandant Stabler[réf. souhaitée].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'Armée puis à l'ordre du Corps d'Armée.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs au ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
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