1871: en garnison à Montbéliard dans l'ancien château des ducs de Würtemberg.
1913: le bataillon arrive à pied par la route de Saint-Dié, au milieu d'une population en liesse dans une ville décorée, le à Raon-l'Étape. Après réception par les autorités, il va occuper la caserne Dutertre[3], qui n'est d'ailleurs pas tout à fait terminée. Il y restera jusqu'au date de son départ pour ses positions de couverture: la haute vallée de La Plaine
1940: , le reste des chasseurs (environ 150) du 21ebataillon de chasseurs à pied est intégré au 152e RI à Clermont-Ferrand
1959: recréation à Granville dans la Manche (centre d'instruction d'appelés pour l'Algérie à la suite de la 3edemi-brigade de chasseurs stationnée là depuis 1955) dont les recrues sont dirigées ensuite en Kabylie sur le 28ebataillon de chasseurs alpins (Sidi Aïch) et le 29eBCP (El Kseur) et sur le 31eBCP (Tiaret).
Le 21ebataillon de chasseurs à pied est dirigé vers l'Algérie dans la province de Constantine. Il participe avec les 23e et 27ebataillons aux combats contre l'insurrection.
Il s'illustre sur l'Oued Ghir, au col des Beni-Äicha, à Ain el Arba, à Flisset el Bahar, chez les Beni Fraoulen, à Souk el Khemis, à Aguemoun, chez les Beni Raten, à Bougie au col de Tirourda.
: Offensive de la Xe Armée. Bois de Givenchy, Givenchy-en-Gohelle, Souchez, Bois en Hache. La nuit du 27 au le commandant Marquézy est blessé mortellement[7](citation à l'ordre de la Xe Armée no114 du [8])
: Note de service: «Le 21e BCP, en raison de sa brillante conduite à l'attaque de la chapelle de Notre-dame-de-Lorette en mai dernier, est désigné pour assurer le service de garde d'honneur au G.Q.G., du au »
Les chiffres (colonnes a, b, c, ) indiqués dans le tableau suivant proviennent des relevés consignés au jour le jour dans les 5 Journaux de marche et opérations du bataillon (J.M.O. cotes 26 N 832/5, 26 N 832/6, 26 N 832/7, 26 N 832/8, 26 N 832/9). La liste des tués (a) ne comprend que ceux qui ont été constatés morts sur le champ de bataille. S'ajouteront par la suite ceux décédés des «suites de blessures de guerre», et, surtout à la fin de la guerre, ceux déclarés«disparus»
Les chiffres de la colonne h proviennent de la liste des tués[10] publiés dans l'«Historique du bataillon», ainsi que du site «SGA/Mémoire des hommes» (colonnes d, e, f, g,).
Ces chiffres ne sont pas exhaustifs. Le recoupement entre les différentes sources présente des écarts notables et des erreurs manifestes.
Le relèvement des différentes tombes individuelles et fosses communes sur les champs de bataille, essentiellement celles étant restées dans les territoires occupés par l'ennemi a permis de compléter les premiers chiffres. Également les listes des soldats morts en captivité.
Le site MémorialGenweb totalise 2 064 tués pour 1914 à 1918 dans sa page «Recoupement par régiment». On peut considérer que le chiffre des tués pour ce bataillon est de plus de 2 300 hommes, dont 64 officiers.
ordre d'aller occuper[11] le territoire[12] de Memel (Prusse orientale, aujourd'hui Klaipėda en Lituanie). Départ du bataillon (700 hommes) par voie ferrée, les 7, 8 & .
-: les 1re et 2ecompagnies partent renforcer le 10e BCP avec la division navale alliée allant à Dantzig.
1921 :relève de la classe 1919. Le bataillon est fortement réduit (250 hommes).
: le Haut-commissaire, au nom de la conférence des Ambassadeurs[13] ordonne la cessation des combats. La tension demeurera vive jusqu'à la fin de l'occupation française.
En 1956 recréation du Bataillon à Granville, Centre d'instruction caserne du Roc. En 1963 la dissolution du 21e Bataillon de chasseurs à pied.
À sa dissolution, le 28 février, le Fanion du Bataillon est confié à la Mairie de Granville, où étaient ses quartiers. Le fanion restera visible, exposé dans le bureau du maire.
Ce geste traduit l'entente qu'il y avait entre le 21ème Bataillon et la ville de Granville.
En 1974, le 8ème Groupe de Chasseurs Mécanisés, stationné à Wittlich, Allemagne, FFA, en reçoit la garde et en assure les traditions.
Caserne du Roc Granville.
Bâtiment de la caserne du Roc Granville.
Entrée de la caserne du Roc à Granville.
Vue de l'entrée de la caserne du roc à Granville.
Les bâtiments de la caserne du roc.
L'ébauche de l'insigne du 21e BCP date de 1916 où dans le secteur de Verdun. Elle est due au chasseur Thominot, (1recompagnie et décorateur dans le civil. Afin de bien repérer les véhicules du bataillon lors des relèves, il eut l'idée de peindre sur ceux-ci un motif distinctif. Il choisit un "Diable bleu" avec une branche de houx passé dans un cor de chasse. Le Houx rappelant la devise «Qui s'y frotte, s'y pique»
Héraldique
Un cor de chasse, à l'intérieur de la boucle le château de Montbéliard, un diable chargeant, la fourche croisée, un sapin symbolisant les Vosges. Le numéro du bataillon est apposé, en relief, sur le pavillon de l'instrument.
Signification
Le Château de Montbéliard rappelle la première ville de garnison du Bataillon, le sapin des Vosges fait souvenir à sa deuxième ville de garnison: Raon l'Étape, à sa zone de couverture, lieu de ses premiers combats à la frontière. Le Diable Bleu, allusion au surnom donné par les soldats allemands aux chasseurs dans les Vosges: schwärze Teufel, signifiant diable noir, par référence à leur tactique de combat, mais également à leur tenue bleu foncé, paraissant noire en forêt. Le tout sur un cor de chasse, le numéro du bataillon étant apposé sur le pavillon.
Cet insigne fut initialement commun aux 21e et 61e BCP bataillon de réserve du 21e BCP (le 61e BCP, étant également issu de Montbéliard). Les deux numéros étaient apposés sur le pavillon).
En voulez-vous des kilomètres? en voilà En voulez-vous des kilomètres? en voilà…
également:
Le vingt et unième bataillon n'a pas peur Le vingt et unième bataillon n'a pas peur!
autre:
Toutes les fois que j'tai baisée, j'tai payée! Toutes les fois que j'tai baisée, j'tai payée!
Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les Bataillons de Chasseurs à Pied, et de Chasseurs Alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918. En revanche chaque bataillon possède son propre Fanion.
Le Fanion du Bataillon:
Carré d'étamine de 0,50 m de côté, coupé diagonalement à partir du haut du bâton, triangle inférieur bleu foncé, triangle supérieur jonquille. Le Cor de chasse encadre le numéro du bataillon.
René Chavannes: l'un des plus jeunes soldats de la guerre. Orphelin, rejoint le 21e BCP à l'âge de 14 ans avec le consentement de sa tante et l'autorisation de l'autorité militaire. Citations, Croix de Guerre.
Capitaine au 7eBCA capturé, puis décapité sur l'ordre d'Abd el-Kader face au Kouba du Marabout de la Sidi-Brahim, là où se trouve le reste du 7ebataillon, refusant de se rendre, le .
Troupe de choc et d'avant-garde de premier ordre qui a fait preuve dans les combats livrés sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette et devant Souchez, de l'esprit offensif le plus brillant. Dans les combats de mai, sous les ordres du commandant Rauch, a pris d'assaut un réduit de l'ennemi fortement organisé et énergiquement défendu. Le 25 septembre, sous les ordres du Commandant Marquézy, a enlevé d'un seul élan cinq lignes successives de tranchées, malgré des feux d'une violence extrême
«…elle vous prie de remercier en son nom les troupes d'occupation qui ont accompli leur devoir avec une valeur exceptionnelle. référence, citation ou lien».
À la suite des combats très meurtriers du Donon les 20 & 21 août 1914
Historique du 21ebataillon de chasseurs à pied: campagne 1914-1918, Paris, Librairie Chapelot, 57p., lire en ligne sur Gallica.
Bézégher (général), Historique du 21e Bataillon de chasseurs à pied - (1855 - 1940), Imprimerie administrative, 1952, 74 p.
Yvick Herniou & Éric Labayle, Répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la grande guerre, Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14x24 (ISBN978-2-9519001-2-7)
Revue historique de l'armée française, Numéro spécial no2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p.
JMO - Journal de Marche et des Opérations du 21e BCP, document du Service Historique de l'Armée de Terre (S.H.A.T.), cotes 26 N 823/5, 26 N 823/6, 26 N 823/7, 26 N 823/8, 26 N 823/9.
Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de Troupe de l'armée française 1569-1900, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, Paris, 1900, relié cuir 28,5 × 18,5 cm, 782 p.
Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, 2eédition 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31,5 × 23,5 cm, 413 p.