Bully-les-Mines
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Bully-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bullygeois.
Bully-les-Mines | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
François Lemaire 2020-2026 |
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Code postal | 62160 | ||||
Code commune | 62186 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
12 221 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 595 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 26′ 33″ nord, 2° 43′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 92 m |
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Superficie | 7,66 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bully-les-Mines (bureau centralisateur) |
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Législatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | bullylesmines.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.
La commune, traversée, à l'ouest, par l'autoroute A21 et, au sud, par l'autoroute A26, est située à 10 kilomètres, à l'ouest de Lens (chef-lieu d'arrondissement) et limitrophe de Liévin. Elle est située en Gohelle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
La superficie de la commune est de 7,66 km2 ; son altitude varie de 38 à 92 m[1].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par le Surgeon, un cours d'eau naturel de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy[3]. Le fossé des quatre Hallots, cours d'eau naturel de 3 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles, se jette dans le Surgeon au niveau de la commune de Bully-les-Mines[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 22 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Bully-les-Mines est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,4 %), terres arables (29,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est desservie par les routes départementales D 58, D 165 et D 166, et par les autoroutes A21 et l'A26 via la sortie no 6.2[17].
Sur la commune se trouve la gare de Bully - Grenay, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.
La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, depuis 1862 (une petite partie de la ligne est toujours en exploitation), la commune de Bully-les-Mines à La Bassée (Nord), ainsi que sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bulgi en 1135 ; Bugi en 1152 ; Builli en 1154 ; Bulli en 1266 ; Builly en 1295 ; Buylly en 1410 ; Builly-lez-Grenay en 1513 ; Builli-en-Gohelle au XVIIIe siècle ; Bully-en-Gohelle en 1847[18], Bully en 1793 et 1801.
Bully-les-Mines depuis 1925, en raison de la vigueur de l'activité minière de l'époque[1].
Le nom, selon plusieurs sources, serait d’origine gauloise[réf. souhaitée].
Bully-les-Mines est issue de la scission de Bully-Grenay[18].
La gare, située à cheval sur la commune de Bully-les-Mines et la commune de Grenay, a gardé le nom de Bully-Grenay, ce qui entraîne parfois des confusions.
Bien que la région ait été habitée dès la préhistoire, on ne trouve rien à Bully-les-Mines. La plus ancienne découverte est un bracelet celte. Les découvertes gallo-romaines sont en revanche nombreuses. Bully-les-Mines appartient au Pagus Silvinus, région administrative des Atrébates, la future Gohelle. En 2006, des fouilles effectuées lors de la construction d'un lotissement ont mis au jour une nécropole gallo-romaine[19].
Au VIe siècle, Bully est rattaché spirituellement à l'évêque de Cambrai-Arras en résidence à Cambrai et civilement à l'Artois primitif, chef-lieu Arras.
Bully fait partie intégrante de l'Artois. Le village appartient au comté de Flandre. Il n'est rattaché au domaine royal qu'avec l'annexion des Pays-Bas bourguignons par le roi de France en 1477. En 1492, la région est cédée aux Habsbourg qui la conserve jusqu'en 1659, où elle est cédée à la France dans le traité des Pyrénées.
Bully est une commune située à proximité des cités et place fortes d'Arras, Béthune et de Lens. Les sièges et attaques contre ces villes font que Bully est régulièrement le théâtre de combats et subit le passage des armées.
En 1213, lors de la campagne de Philippe II Auguste contre les flamands, le village est ravagé par les armées de l'ost royal.
En 1303, lors de la guerre de Flandre menée par Philippe IV contre les flamands révoltés, Bully est attaquée par l'ost royal et détruit. Les destructions y sont notamment plus importantes, les bois constituant une des ressources de la paroisse sont coupés par les armées royales françaises, possiblement afin de construire des machines de siège ou des lignes de circonvalations.
En 1348, un tiers de la population meurt de la peste noire. La peste sévit encore quatre fois durant le siècle, alternant avec des disettes et les guerres opposant Français, Anglais et Bourguignons.
En 1537, Bully est ravagée par les troupes du roi de France qui emportent tout et les malheurs continuèrent jusqu'à la prise de Lens par les Français en 1556-1557. Le receveur ne peut prélever aucun impôt à Bully, tant la population est éprouvée. En 1648, le village supporte la présence des armées pour la bataille de Lens.
De 1709 à 1712, Bully subit les marches et contremarches des armées lors de la guerre de succession d’Espagne. La situation est aggravée par une épidémie qui fit vingt-quatre morts. En 1796, un incendie détruit la moitié du village (en souvenir un lieu-dit est nommé ‘’Chemin brûlé’’).
Quelques propriétaires encaissant des revenus de terres à Bully en 1792 (hors seigneurs et particuliers) :
La ville se développe avec l'exploitation des mines de charbon.
Le , une machine et sa chaudière déclenchent un incendie dans la fosse n°1 de Bully-Grenay appartenant à la compagnie des mines de Béthune. La catastrophe fait 19 morts[20],[21].
Lors de la grève de 1948, le maire et un mineur jaunes sont tabassés par des grévistes[22].
La salle des fêtes de la compagnie des mines de Béthune (toujours existante aujourd'hui sous le nom de salle Jean Vasseur) sert d'hôpital militaire pour les troupes françaises puis pour les troupes britanniques[23]. La ville se situe à proximité de la ligne de front, et subit d'importantes destructions. Les combats pour la préservation des mines, vitales pour le complexe militaro-industriel français, éprouvent la région.
Lors de la bataille de France, les troupes allemandes atteignent la ville le 29 mai 1940, prenant le maire Pierre Baillot et 10 autres personnes en otage pendant une journée[24].
Lors de la rafle du 11 septembre 1942, la famille Schwarz, composée d'Israël (né le 12 janvier 1899) et de son épouse Gitla (née Dzialoszynska le 14 décembre 1901), sont arrêtés à Bully-les-Mines parce que juifs, puis déportés le 15 septembre 1942 depuis le camp de rassemblement de Malines en Belgique à Auschwitz. Israël sera le seul à rentrer de déportation[25],[26].
La ville est libérée par les troupes britanniques et canadiennes les 2 et 3 septembre 1944[27]. Le 2 septembre, un adolescent de 13 ans, Pierre Carton, est accidentellement tué par le ricochet d'une balle, tirée par un membre des FFI qui cherchait à ouvrir la voie à un convoi[28].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune de 1801 à 1961, et, depuis 1962, dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[1].
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
La commune est rattachée au canton de Lens de 1801 à 1903, au canton de Lens-Nord-Ouest de 1904 à 1961, au canton de Liévin-Nord-Ouest de 1962[1] à 2014, puis au canton de Bully-les-Mines depuis 2015.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | ||||||
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Voix | % | CM | CC | ||||||
François Lemaire[Note 5],[29] | PS | 2 506 | 69,16 | 29 | 4 | ||||
Caroline Meloni[réf. nécessaire] | RN | 916 | 25,28 | 4 | 0 | ||||
Jean-Michel Padot | DVG-PRCF | 201 | 5,54 | 0 | 0 | ||||
Votes valides | 3 623 | 99,03 | |||||||
Votes blancs | 45 | 0,48 | |||||||
Votes nuls | 46 | 0,49 | |||||||
Total | 3 714 | 100 | 33 | 4 | |||||
Abstention | 5 675 | 60,44 | |||||||
Inscrits / participation | 9 389 | 39,56 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | ? | Charles Wattebled | ||
? | 1794 | Sixte Tahon | Suspendu de ses fonctions en 1794 | |
1794 | 1795 | Maclou-Joseph Dourge | ||
1795 | 1806 | Jacques Boulinguez | ||
1806 | 1817 | Duquesne | ||
1817 | 1820 | Jean-Baptiste Guilbert | ||
1821 | 1825 | H. Robilliard | ||
1825 | 1835 | Jean-Baptiste Guilbert | ||
1835 | 1848 | Charles Carlier | ||
1848 | 1850 | Jean-Baptiste Duquesne | ||
1850 | 1852 | Charles-Louis Robilliard | ||
1852 | 1877 | Pierre Brasme | ||
1877 | 1888 | Étienne Bonnaud | ||
1888 | 1893 | Paul Brasme | ||
1893 | 1900 | Ferdinand Delattre | ||
1900 | 1906 | Victor Cardon | ||
1906 | 1912 | Charles Robilliard | ||
1912 | 1919 | Edmond Debeaumont | ||
1919 | 1928 | Jean-Baptiste Dupuich | ||
1928 | 1929 | Narcisse Beauvais | ||
1929 | 1944 | Pierre Baillot | Pharmacien | |
septembre 1944 | mai 1945 | Alcide Dubois |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mai 1945 | octobre 1947 | Casimir Tourbet | ||
octobre 1947 | 1951 | Alcide Dubois | Ancien résistant Décédé en fonction | |
1951 | mars 1983 | Jean-Wilfrid Mallet | SFIO puis PS | Ouvrier mineur Premier adjoint au maire (1947 → 1951) Conseiller général de Liévin-Nord-Ouest 3e vice-président de l'Agglomération de Lens-Liévin (1968 → ?) Suppléant du député Henri Darras (1958 → 1973) |
mars 1983 | janvier 2002 | Michel Vancaille | PS | Contrôleur PTT retraité Conseiller général de Bully-les-Mines (1994 → 2014) 1er vice-président du conseil général (2004 → 2014) Président de la CA Lens-Liévin (2001 → 2010) Démissionnaire |
janvier 2002 | En cours (au 3 février 2022) |
François Lemaire | PS | Cadre supérieur Conseiller départemental de Bully-les-Mines (2021 → ) 2e vice-président de la Communaupole de Lens-Liévin (2014 → ) Réélu pour le mandat 2014-2020[31],[32],[33] Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35] |
Lors de l'élection présidentielle de 2022, les électeurs de la commune se sont exprimés à 65,51 % pour Marine Le Pen et à 34,49 % pour Emmanuel Macron[36], puis aux élections européennes du 9 juin 2024 à 57,11 % pour la liste du Rassemblement national[37].
La commune est jumelée avec :
La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris[40].
La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[41].
Les habitants de la commune sont appelés les Bullygeois[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 6].
En 2021, la commune comptait 12 221 habitants[Note 7], en évolution de −2,33 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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12 221 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit égal à la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 695 hommes pour 6 422 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,3 | 1,7 | |
5,9 | 10,4 | |
14,4 | 16,6 | |
20,9 | 19,3 | |
19,4 | 17,6 | |
17,6 | 16,8 | |
21,4 | 17,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
L'économie de commune était issue, pour l'essentiel, des houillères du Nord-Pas-de-Calais et de la Compagnie des mines de Béthune.
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 82 est composé à Bully-les-Mines et Mazingarbe de la cité no 2, à Mazingarbe de l'école de la cité no 2 et du dispensaire de la Société de Secours Minière de cette même cité, à Bully-les-Mines de la salle des fêtes, de maisons d'ingénieurs, et de la clinique Sainte-Barbe ; le site no 83 est constitué par le monument aux morts de la Compagnie des mines de Béthune, avec la liste des morts, sur les murs de l'école, et la grille de la cité des Brebis ; le site no 86 est formé par le monument au soldat Fernand-Joseph-Édouard Marche, près de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune[47],[48].
Blason | Chevronné d'argent et de gueules de douze pièces[57].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[58] :
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