À la Bourse de Charleroi (Belgique), première exposition de René Magritte où Paul Nougé prononce une conférence accompagné par la musique d'André Souris[1].
André Breton envoie une lettre à de nombreuses personnalités plus ou moins proches du surréalisme dans laquelle il demande «compte [à chacun] de leur position idéologique, […] en vue d'une action individuelle ou collective qu'il s'agit de déterminer.»[réf.nécessaire]
1er avril Lettre d'Antonin Artaud à Yvonne Allendy: «Amélioration très sensible obtenue à la suite de quelques piqûres. Dans l'espace de 24 heures le gros de mes douleurs a cédé et la vie m'est devenue plus supportable. Il n'était que temps car j'étais décidé à en finir.»[7]
Antonin Artaud, L'Art et la mort, recueil de textes publiés en revue entre 1925 et 1927, orné d'une eau-forte de Jean de Bosschère, édité par la librairie des Trois Magots de Robert Denoël à la suite de la brouille avec Jean Paulhan[8]
Suite à la fermeture de la Galerie Surréaliste, Camille Goemans en ouvre une autre au 49 rue de Seine. L'aménagement intérieur est confié à Sophie Taeuber[14].
Le Surréalisme en 1929, numéro spécial de la revue belge Variétés[15].
Jacques Rigaut se suicide d'une balle de revolver tirée en plein cœur[13].
Lettre d'Antonin Artaud à Jean Paulhan dans laquelle il exprime «regrets et remords» à propos de la «sinistre affaire du Songe.»[20]
Première exposition parisienne de Salvador Dalí à la Galerie Goemans. Le catalogue est préfacé par André Breton: «De l'autre côté, il y a l'espoir, l'espoir que tout ne sombrera pas quand même, que l'admirable voix qui est celle de Dalí ne se brisera pas pour commencer à son oreille, du fait que certains «matérialistes» sont intéressés à la lui faire confondre avec le craquement de ses souliers vernis.»[21]
Après la visite d'Eluard à L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), René Char se rend à Paris[19].
Max Ernst, La Femme 100 têtes précédé d'un «Avis au lecteur» d'André Breton[24].
Prenant le parti de Breton, Dalí refuse à Georges Bataille de lui donner des photographies de quelques unes de ses œuvres pour la revue Documents: «les idées de cette revue et surtout celles de Georges Bataille sont exactement à l'opposé des miennes.»[25].
1929, petit ouvrage parodique obscène avec des photos de Kiki de Montparnasse par Man Ray. Péret: «Je suis fouteur voilà ma gloire / Mon espérance est dans ma main / Je suis le plus grand fouteur de l'Histoire / Je décharge sur ton chien.»[29]
Le Théâtre Alfred Jarry et l'hostilité publique, brochure de 48 pages avec des photomontages à partir de photos réalisées par Éli Lotar: «Le Théâtre Alfred Jarry, conscient de la défaite du théâtre devant le développement envahissant de la technique internationale du cinéma, se propose par des moyens spécifiquement théâtraux de contribuer à la ruine du théâtre tel qu'il existe actuellement en France, en entraînant dans cette destruction toutes les idées littéraires ou artistiques […], tous les artifices plastiques sur lesquels ce théâtre est bâti.»[33]
Le compositeur américain George Antheil (1900-1959) réalisera pour cette œuvre 50 préludes, dans Biro & Passeron, p.24. Trois des collages sont reproduit dans Alexandrian, p.93 et Jean-Louis Bédouin, André Breton, 1950, édition de 1993, éditions Seghers, collection Poètes d'aujourd'hui(ISBN2-232-10444-3), p.184. Cinq dessins sont reproduits dans Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN978-2-84426-988-1), p.50.
24 × 43 × 13,5 cm. Washington, DC. Description dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013 (ISBN978-2-07-014181-4), p.309. Reproduction dans Art actuel no52, p.31.