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Le 11e régiment d'infanterie (11e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de la Marine, un régiment français d'Ancien Régime.
11e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du 11e régiment d’infanterie. | |
Création | 1622 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | Compagnie Franches d'Infanterie de Marine Régiment de la Marine |
Devise | His fulta manebunt |
Inscriptions sur l’emblème |
Castiglione 1796 Lonato 1796 Wagram 1809 Constantine 1837 Verdun 1916 Les Monts 1917 L'Ourcq 1918 Guise 1918 |
Anniversaire | Saint-Maurice Fête le 6 juillet (1809, Wagram). |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 trois palmes une étoile de vermeil Médaille d'or de la Ville de Milan |
Commandant historique | Le cardinal de Richelieu a été son premier colonel. Le cardinal Mazarin, le second. |
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Guerre de Trente-Ans 1635-1648 - Fronde 1649-1652 - Espagne 1653-1659 - Guerre de Dévolution 1667-1668 - Hollande 1672-1678 - Ligue d'Augsbourg 1688-1697 - Succession d'Espagne 1701-1713 - Succession d'Autriche 1740-1748 -Guerre de Sept-Ans 1756-1763 - Corse 1768-1769 - Italie 1796-1800 - Allemagne 1805 - Dalmatie 1806-1809 - Espagne 1811-1813 - Allemagne 1813 - France 1814 - Belgique 1815 - Espagne 1823 - Algérie 1835-1839 - Crimée 1854-1855 - Italie 1859 - France 1870-1871 - Tunisie 1880-1886 - Grande Guerre 1914-1918 - France 1939-1940.
L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 11e régiment d'infanterie ci-devant La Marine.
Chaque régiment n'eut plus qu'un drapeau aux couleurs rouge, blanc et bleu, ayant d'un côté cette inscription : Obéissance à la Loi et de l'autre le numéro du régiment et les noms des actions éclatantes où il s'était trouvé.
Le 14 janvier 1791, il arrive à Toulon et reste dans cette ville jusqu'au commencement de la guerre.
Le 29 septembre 1792, l'armée du Midi envahit le comté de Nice[2].
Alors que le 2e bataillon est jeté dans Monaco[3], le 1er bataillon rallie l'armée du général Anselme, qui, avec une poignée de soldats, soumet en quelques jours le comté de Nice et se distingue d'une manière toute particulière, le 19 novembre, au combat de Sospello. Lorsque la rigueur de la saison força le général à mettre ses troupes en quartiers d'hiver, il entre dans Nice, où il réprime, le 9 décembre, une révolte des habitants.
C'est le 1er bataillon qui, au mois de mai 1793, alors que la Convention perdait son temps et ses forces dans les disputes qui se terminèrent par l'assassinat des Girondins, lui envoya une adresse énergique qui se terminait par ces mots : « Du pain et des armes, législateurs, et nous mourrons libres ».
Au début de 1793, le 2e bataillon du « régiment de La Marine » était en garnison Toulon, et s'y trouvait lorsque les habitants la livrèrent aux Anglais et aux Espagnols. Une partie de ce bataillon, qui n'avait pu s'échapper de Toulon au moment de cette trahison, fut, dit-on, contraint de prendre part a la défense, pendant que le reste da corps était dans l'armée assiégeante.
Après la soumission de Toulon, les deux bataillons sont envoyés à l'armée des Alpes, et, le 1er brumaire an III () les 2 bataillons sont amalgamés :
le 1er bataillon forme le noyau de la 21e demi-brigade de première formation avec le 2e bataillon de volontaires du Var et le 1er bataillon de volontaires de la Haute-Garonne.
le 2e bataillon forme le noyau de la 22e demi-brigade de première formation avec le bataillon de volontaires de Martigues et le 2e bataillon de volontaires de Marseille également appelé Phalange Marseillaise
En 1793, lors du premier amalgame la réorganisation des corps d'infanterie français le 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie (ci-devant Armagnac) qui devait former le noyau de cette demi-brigade, ayant été fait prisonnier à Condé le , la 11e demi-brigade n'a pas été formée.
La 11e demi-brigade de deuxième formation est formée le 1er vendémiaire an V () par l'amalgame des :
En l'an IV (1796), la 11e demi-brigade de deuxième formation était à l'armée d'Italie, sous les ordres du général Bonaparte. Elle prend une part aux batailles de Lonato et de Castiglione, qui figurent en lettres d'or sur son drapeau, ainsi qu'au combat de Salo et à l'attaque du château de la Corona à Rivolta[4]. Elle fait également partie de l'expédition du Tyrol, prend part ensuite au blocus de Mantoue et aux sanglantes actions livrées sous les murs de cette ville.
En 1797 elle se distingue à la bataille de La Favorite.
En 1798, elle suit le général Berthier dans son expédition sur Rome, et avec le général Championnet elle entre dans Naples. La 11e demi-brigade participe durant cette période au combat de Civita-Castellana le 4 décembre 1798[5], le combat d'Otricoli, livré le 9 décembre[6], et la reprise de Rome le 15 du même mois[6].
Le 3 janvier 1799, la 11e demi-brigade se trouve au siège de Capoue[7]. Lors de la funeste bataille de la Trebbia, elle fait des efforts héroïques pour résister aux soldats victorieux du général russe Souvorov, puis elle prend part à la défense d'Ancône, sous les ordres du général Monnier, et se distingue surtout pendant la retraite de cette garnison sur la Savoie en particulier lors du combat de la Taggia le (17 floréal de l'an VIII)[8].
« Le 11e de ligne soutient le choc avec sang froid et la fermeté des vieilles troupes. » Maréchal Clauzel, 1836.
Au , le 11e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin.
Avec le 4e bataillon de chasseurs du commandant Foncegrives et le 46e régiment d'infanterie du colonel Pichon, le 11e forme la 1re brigade aux ordres du général Grenier (puis Saurin). Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général baron Nicolas-Nicolas, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 1re division d'infanterie commandée par le général de division Goze. Cette division d'infanterie évolue au sein du 5e corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de division de Failly.
Le 17 novembre 1870 eut lieu, le combat de Torçay ou fut engagé une compagnie de marche du 11e RI qui composait le 36e régiment de marche.
Le , les 8e compagnies des 2e et 3e bataillons du « 11e régiment d'infanterie de ligne » qui composaient le 29e régiment de marche furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret.
Le , la compagnie de marche du 11e RI qui composait le 36e régiment de marche est engagé dans l'affaire du Gué-du-Loir.
Sous la Troisième République, le régiment stationne en Algérie et en Tunisie entre 1880 et 1886.
Affectation : 33e DI d' à .
« Régiment superbe d'élan et d'audace, aussi ardent à l'attaque qu'endurant et tenace dans la défense. » Général Anthoine, 1917.
Il est dissous le [11].
Le 11e RI est formé le ; il est sous les ordres du lieutenant-colonel Pamponneau puis commandant Nicolaï le , il appartient à la 35e division d'infanterie. Régiment d'infanterie type Nord-Est de réserve A, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie no 171 de Toulouse. Parti aux armées le , arrivée aux armées le , du au en position de soutien sur la ligne maginot plateau de Rorhbach, du 1er novembre au en ligne secteur N de Bitche, du 9 au combats d'avant-postes au N de Bitche, du au en 2e position secteur de Vissembourg, du au combat défensif sur la ligne canal des ardennes bois de Sy (ardennes), combat retardateur de Boult du Bois germont, du 13 au combat retardateur de Sainte Menehould les Islettes, combat de Triaucourt, combat de Rosnes, Villotte, Gimecourt, Beaufremont, du 16 au combats partiels dans la région de Veaucouleurs, capture au bois du Feys près de Germiny le (source chef de bataillon Soumet ex chef de l'EM du 11e RI)
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12] :
Sa cravate est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec 3 citations à l'ordre de l'armée (3 palmes), puis une citation à l'ordre du corps d'armée (étoile de vermeil) . La Médaille d'or de la Ville de Milan . Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
His fulta manebunt
(Nous resterons dans la lumière)
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