Saint-Médard-en-Jalles
commune française du département de la Gironde De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Médard-en-Jalles (Sent Medard de Jalas en langue d'oc) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Médard-en-Jalles | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Delpeyrat 2020-2026 |
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Code postal | 33160 | ||||
Code commune | 33449 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Médardais | ||||
Population municipale |
32 538 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 382 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 47″ nord, 0° 42′ 59″ ouest | ||||
Altitude | Min. 9 m Max. 48 m |
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Superficie | 85,28 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Médard-en-Jalles (bureau centralisateur) |
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Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | saint-medard-en-jalles.fr | ||||
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Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine à 13 km du centre de Bordeaux sur la Jalle noire.
Très étendue, la commune n'est urbanisée que sur sa moitié est, autour du site « St Médard » d'ArianeGroup. Si les forêts occupent une bonne partie de la superficie non habitée, les activités militaires ont également une forte emprise.
Les communes limitrophes sont Saint-Aubin-de-Médoc, Salaunes, Le Temple, Saint-Jean-d'Illac, Martignas-sur-Jalle, Mérignac, Le Haillan et Le Taillan-Médoc.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Saint-Médard-en-Jalles est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), forêts (33,9 %), zones urbanisées (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), terres arables (2,5 %), prairies (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les quartiers de Saint-Médard sont disposés en couronne autour de la « zone interdite » que constitue la Société nationale des poudres et des explosifs (SNPE).
Saint-Médard-en-Jalles est accessible par les sorties 8 et 9 de la rocade de Bordeaux (nommée ).
La commune se situe sur la (route de Bordeaux-Lacanau) et proche de la (route de Bordeaux-Le Verdon). La route contourne le centre-ville de la commune en traversant les quartiers de Magudas, Hastignan et Picot, et se dirige vers Martignas-sur-Jalle ou Saint-Aubin-de-Médoc. La route permet de relier la commune à l'océan via Le Temple et Le Porge.
Saint-Médard-en-Jalles est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:
Un prolongement de la ligne a été envisagé en fin des années 2010 pour desservir le centre de Saint-Médard (Carré des Jalles) depuis Bordeaux via la Boétie et le Taillan, initialement prévue pour 2022[15]. La réalisation de cette extension n'est pas actée, l'agglomération et la Métropole de Bordeaux préférant la remplacer au profit du BHNS[16]. Les premières rames de ce dernier circuleront à partir de 2024.
Ainsi, Saint-Médard-en-Jalles sera desservie à partir du 4 septembre 2023 par les lignes TBM suivantes:
Les lignes TransGironde 4210 et 421 relient Bordeaux à Sainte-Hélène, Le Porge et Lacanau.
Plus de 49 km de voies cyclables sillonnent la commune mais, à l'exception notable de l'ancienne ligne de chemin de fer Bordeaux-Lacanau traversant la commune et reconvertie en piste-cyclable, certaines pistes sont d'une utilisation malaisée par manque de continuité entre pistes et bandes (parfois partagées avec les piétons), obligeant les cyclistes à mettre le pied à terre.
Le territoire de la commune de Saint-Médard-en-Jalles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle, le ruisseau du Monastère et la craste Courbin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2006, 2008, 2009 et 2020[19],[17].
Saint-Médard-en-Jalles est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[20]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[21]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 10 672 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 10 652 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 2002, 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[25].
Le nom de la commune est attesté[26], dès 1099 sous la forme Saint-Médard de Jalès[Note 4] : Sanctus Medardus de Jales (forme romane) ou in Jalesio (forme relatinisée)[Note 5]. Sur la carte de Cassini, la commune est nommée St Médard en Jalez. Le nom de la commune indique donc qu'il s'agit d'une paroisse vouée à Saint Médard située en pays de Jalès, c'est-à-dire le « pays de la jale (Jalle) », nom donné aux rivières dans le Médoc[27].
Le nom en gascon est Sent-Medart-en-Jalés [sem.me.ˈdart][26].
La commune présente les microtoponymes : Berdus 'petite barthe', Berlincamp (1480[28] ; Berlin[29], Berlincan), Bialade (latin via lata 'voie large'), Bos ou Bosc 'bois', Cagarèou ou Cagaraou, Candale transféré de l'anglais Kendal[Note 6], Caupian, Cérillan, Corbiac (1322) ou Courbiac, Cramat, Gajac (ou Gaïac, 'domaine de Caius'), les Escarrets, Hastignan (Hastinhan, Astignan), Issac (domaine d'Iccios), Larros, Alégnan ou Lignan (Alenhan en 1361, domaine de Helenius[30]), Lumagne (lande aride sur la rive gauche de la Jalle), Magudas, Monteillon (Montelhon), Péricot, Piche-Lèbre, Picot, Piquès, chêne de Tanèou, Tilh (pendum de Thilia, 1275 ; l'hostau du Tilh, 1420 ; senhor de Tilh, 1441)[28], Tiran ou Tyran. À côté des domaines de Gorre, de la Pargau 'parc à bestiaux', Cantelaude (Cante-Alaoude) ou Cante-Coucut, de nombreuses maisons tiraient leur nom de leur propriétaire (le charpentier Berri (1684), Gabachot surnom de Jean Boileau (1741), Balanguey, Feydit, Guitard, etc.)
Les plus anciennes traces d’habitat à Saint-Médard-en-Jalles remontent aux vestiges des camps romains, affirmant ainsi la vocation militaire de la commune. L'actuelle commune, traversée par la Jalle, se trouve partagée entre Médoc (côté bourg) et Graves (au sud de la rivière). Elle fut le siège de plusieurs seigneuries :
En 1295 la charte philippine accorda aux jurats de Bordeaux le droit de haute, moyenne et basse justice jusqu'à la Jalle. Néanmoins c'est le seigneur de Veyrines qui l'exercera sur le Sud de la commune jusqu'au où le prévôt d'Eysines sera désigné par le maire et les jurats de Bordeaux pour assurer cette fonction. Au nord de la Jalle, il y avait deux juridictions, celle de saint-Médard et celle de Belfort[28].
Le , Jeanne de Caupenne épouse de Gassion de La Marque endetté et sans enfant, cède les deux seigneuries de Tiran et de Bussac en Cernès, sur lesquelles elle a des droits hérités de son grand-père maternel, Gombaud de Tiran, à Bérard Ier de Vayres, cadet de la famille d'Albret. Ce dernier meurt avant d'avoir pu faire valoir ses droits sur ces seigneuries, mais son fils Bérard II les récupère plus tard[32].
En 1660, le sieur Jéhan Dupérier, négociant, achète un terrain à Henri de Montaigne sur lequel il construit six moulins à poudre situés entre les moulins à grains de Gajac et de Caupian. Jehan Dupérier trouva la mort trois ans plus tard dans une des nombreuses explosions qui émaillèrent le début de cette activité, hasardeuse à cette époque[Note 7]. Une ordonnance du autorise le fermier général Berthelot, « commissaire général des poudres et salpestres », à racheter à Marie Reculé, veuve de Jéhan Dupérier, le site et les moulins endommagés. L'affaire sera conclue le . Sise initialement à l'emplacement de l’allée Dordins, la « Ferme générale des poudres et salpêtres »[Note 8] (1665) sera déclarée en 1679 « Poudrerie Royale »[33], puis Nationale après la révolution. Elle devient très vite un établissement de première importance dans la production de poudre pour les armées justifiant la présence de camps militaires. Un orage, le , détruit la poudrerie en provoquant l'explosion du grenier des moulins à poudre (où étaient entreposées 22 tonnes de poudre noire).
La seconde moitié du XVIIIe siècle est marquée par les essais de défrichements encouragés par la politique royale et les recherches des physiocrates, pour faire face au problème de ravitaillement en grains provoqué par les plantations croissantes de vignes entre 1725 et 1754. Les communautés locales, pour lesquelles les padouens sont indispensables au pacage de leur bétail et la production de fumure, seul moyen d'enrichir le sol, s'y opposent souvent avec violence. Les défrichements bénéficient même d'une exemption fiscale de vingt ans[34].
Le marque la naissance officielle de la commune de Saint-Médard-en-Jalles (effective au 1er mars 1790). Le 28 prairial II, un Saint-Médardais écrit « Nous avons notre église en Temple de la Reson et nous avons le club le quintidi et le décady. »[28]. Le curé Linars qui avait prêté serment à la Constitution civile du clergé — « pour rester parmi vous », expliqua-t-il — reprendra le culte en fructidor III. Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a adopté le nom révolutionnaire de Fulminante-sur-Jalles[35]. Il n'a pas survécu à la Terreur.
Le le Duc d'Aumale prit le commandement de 25 000 hommes stationnés sur la commune : la cavalerie sur la Lumagne, depuis connue sous le nom de « camp des lanciers », l'infanterie sur la rive gauche de la Jalle de Caupian à l'actuelle poudrerie. Il résida avec son frère le Duc de Nemours au château de Belfort. Le dispositif sera levé le [35] mais le camp de Caupian perdurera jusqu'au XXe siècle.
En 1811, la poudrerie comporte 2 moulins et 40 pilons. En 1876, les moulins sont remplacés par des machines à vapeur. En 1884, elles sont à leur tour remplacées par une centrale à vapeur « télédynamique ». L'activité poudrière prendra un grand essor avec la mise en production vers 1886 de la poudre B sans fumée[28]. La nouvelle poudrerie s'installe sur la rive droite. La commune se développe avec l’installation d’une main d’œuvre nombreuse autour de l’usine. La poudrerie emploie au début du XXe siècle environ 300 personnes (et jusqu'à 18 000 pendant les deux conflits mondiaux)[36].
On cultivait à Saint-Médard le seigle, le millet et le chanvre ; les moutons paissaient dans les « brousteys ». Beaucoup de personnes vivaient du bois (résiniers, menuisiers, tonnelier, sabotier, production de carassons). Au début du XXe siècle, on recense 150 laitiers et 110 maraichers en bordure de Jalle[37]. De nombreuses Saint-Médardaises vivaient de l'activité de « blanchisseuse » à Gajac ou Magudas[Note 9] principalement au service de grands hôtels ou de particuliers bordelais[35]. L'activité aura été florissante jusque dans les années 1920 ; la dernière lavandière est recensée en 1965.
Après la défaite de 1940, le camp de Souge devient, avec plus de 300 morts, le deuxième lieu d’exécution nazi en France après le Mont Valérien. La nuit du 29 au , la commune est ébranlée par le bombardement allié sur la poudrerie[Note 10].
Dès 1961, se crée autour de la poudrerie un pole spécialisé dans la propulsion solide avec des centres d'essais et des sociétés d'aéronautique qui formeront le CAEPE (DGA Essais de missiles) le [Note 11] puis la SNIAS (Airbus) le [Note 12]. Le , la Poudrerie devient la SNPE. Le Groupe SNPE regroupe sur le site les sociétés Roxel et SNPE matériaux énergétiques (SME) spécialisées dans le domaine des systèmes de propulsion à poudre pour les secteurs civils et militaires et dans la sécurité automobile (air bag). En 2012, la SME fusionne avec l'ancienne SEP du Haillan pour former la société Herakles.
Envisagé depuis longtemps, le regroupement des activités complémentaires que sont la propulsion et les lanceurs devient effectif le dans le cadre de la coentreprise Airbus Safran Launchers, renommée ArianeGroup un an après. D’une manière générale, cet héritage industriel permet aujourd’hui à Saint-Médard-en-Jalles de s’afficher comme une ville de pointe en matière de haute technologie, notamment dans les secteurs aéronautique et spatial.
En octobre 2022, une campagne de fouilles archéologiques, sous la direction du Centre d'archéologie préventive de Bordeaux Métropole, met au jour 660 sépultures entre l'hôtel de ville et l'église.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790[28] | 1795 | Jean Laporte | Laboureur | |
10 pluviôse III | 24 messidor III | Louis Eyquem[28] | Commerçant | |
1795 | Pierre Boisset | |||
1800 | Charles François Leclerq | |||
1814 | 1815 | Louis Eyquem | ||
1815 | 1815 | Pierre Berninet | Notaire | |
Louis Eyquem[28] | ||||
1817 | 1820 | Jean Eyquem | ||
1820 | 1821 | Jean Peychaud | Forgeron | |
1821 | 1830 | Pierre Berninet | Notaire | |
1830 | 1831 | Jacques Thévenard | Notaire | |
1831 | 1834 | François Fourcade | ||
1834 | 1836 | Arnaud Denigès | ||
1836 | 1848 | Gérôme Justin Delmestre | ||
1848 | 1851 | François Peychaud | ||
1851 | 1852 | Frédéric Thévenard | ||
1852 | 1852 | Gustave Castaing | ||
1852 | 1866 | Frédéric Thévenard | ||
1866 | 1870 | Gérôme Justin Delmestre | ||
1870 | 1870 | Fabien Maizonnobe | ||
1870 | 1871 | Toussaint Balestic | ||
1871 | 1871 | Frédéric Delmestre | ||
1871 | 1878 | Fabien Maizonnobe | Commerçant | |
1878 | 1888 | Charles Chaumel | ||
1888 | 1908 | Frédéric Delmestre | ||
1908 | 1925 | Henri Martin[38] | ||
1925 | 1941 | Antonin Larroque | SFIO | Ouvrier à la poudrerie, syndicaliste CGT |
1941 | 1944 | Damien Rivière | ||
1944 | 1946 | Antonin Larroque | SFIO | |
1946 | 1947 | Albert Menaut | ||
1947 | 1953 | Pierre Ramond | ||
1953 | 1977 | Christian Dussédat[39] | UDR | Conseiller général |
1977 | 1979 | Paul Berniard | DVD | |
1979 | 1983 | Charles Viala | DVD | |
1983 | 2014 | Serge Lamaison | PS | Directeur-adjoint de France-Télécom Conseiller général du canton de Saint-Médard-en-Jalles (1988-2015) |
2014 | 2020 | Jacques Mangon | MoDem | Pharmacien Vice-président de Bordeaux Métropole chargé de l'urbanisme P-DG de la SPL « La Fab »[40] Président de la SEM « Bordeaux Métropole Energie »[41] |
2020 | En cours | Stéphane Delpeyrat-Vincent | Génération.s (exclu en 2022) puis PS |
Attaché territorial Conseiller régional Nouvelle Aquitaine (depuis 2004) Vice-président de Bordeaux Métropole (depuis 2020) Maire de Saint-Aubin (Landes) (2001-2019) et Président de la Communauté de communes du Pays de Mugron (2006-2017) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le centre Pierre-Mendès-France a remplacé les anciens bains-douches (1938-1984). La caserne des pompiers s'est installée dans l'ancien casino, propriété de M. Larroque. Les bals qu'y donnaient l'orchestre de Maxime Julien attiraient de nombreux Saint-Médardais. Il était aussi doté d'une salle de cinéma.
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[48].
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Médardais[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 18].
En 2021, la commune comptait 32 538 habitants[Note 19], en évolution de +6,52 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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32 538 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[53] | 1975[53] | 1982[53] | 1990[53] | 1999[53] | 2006[54] | 2009[55] | 2013[56] |
Rang de la commune dans le département | 14 | 13 | 12 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
La commune compte sept établissements d'enseignement pré-élémentaire, sept établissements d'enseignement élémentaire et trois établissements d'enseignement secondaire (deux collèges et un lycée professionnel). Deux autres collèges et un lycée d'enseignement général se situent sur les communes limitrophes (Le Haillan et Saint-Aubin-de-Médoc).
Le Carré des Jalles est un pôle culturel regroupant un théâtre, un espace d'exposition, une médiathèque, une école de musique, une école de danse et un cinéma avec 3 salles de projection (750 places, 238 places et 120 places).
Depuis 2010, le théâtre Le Carré (Saint-Médard-en-Jalles) et Les Colonnes (Blanquefort) ne font plus qu’un, ou plutôt les deux espaces sont désormais animés par une seule et même équipe. Un projet culturel commun unit donc 2 salles de la métropole et leurs territoires.
En 2011, la commune de Saint-Médard-en-Jalles a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »[58].
La première édition du festival CinéDrones est organisée le au cinéma de Saint-Médard-en-Jalles. C’est la technopole Bordeaux Technowest, très impliquée dans le développement de la filière drones en Aquitaine, qui organise ce festival international de films intégrant des prises de vue de basse et moyenne altitude par drones. Le président d'honneur est Christophe Lambert. La Chine est le pays invité[59].
Le festival Big Bang, dédié à l'air et à l'espace, a lieu tous les ans depuis 2016. Pendant quelques jours, de nombreux ateliers, conférences, expositions et concerts sont organisés dans le centre-ville.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 249 €, ce qui plaçait Saint-Ménard-en-Jalles au 3 568e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[60].
Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 10 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)[61].
Saint-Médard-en-Jalles est au centre de l'industrie des lanceurs spatiaux, accueillant trois des quatre établissements girondins du secteur :
Un autre site (ex-Snecma Propulsion Solide, dont une antenne se trouve à Saint-Médard-en-Jalles), est situé sur la commune voisine du Haillan.
Bordeaux Aéroparc : pôle de compétitivité voué au développement aéronautique, issu d’un partenariat public-privé et localisé sur trois communes (Mérignac, Le Haillan et Saint-Médard-en-Jalles), marque la volonté du territoire de développer un parc technologique d’envergure européenne voué aux industries aéronautiques.
Sur le territoire de la commune se trouve le site du Thil où est effectué le captage des résurgences d'eaux souterraines[62], exploitées dans le domaine de Gamarde par la Lyonnaise des eaux, dans le cadre d'une délégation de service public de la communauté urbaine de Bordeaux.
Saint-Médard-en-Jalles est une commune viticole française du vignoble du Médoc ayant l'autorisation de produire les vins AOC : haut-médoc, médoc, crémant de Bordeaux, bordeaux-supérieur et bordeaux[63].
Blason | D'or à la barre de sable chargée de trois coquilles d'argent à plomb, accompagnée, en chef, d'un léopard de gueules allumé, lampassé et viléné aussi de sable, et, en pointe, d'une salamandre du champ dans sa patience aussi de gueules, au chef d'azur chargé de cinq annelets aussi d'argent entrelacés 3 et 2. |
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Détails | Officiel, présent sur le site internet de la commune[27] |
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