Mérignac (Gironde)
commune française du département de la Gironde De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Mérignac (prononcé /me.ʁi.ɲak/ ; en occitan : Merinhac[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Limitrophe de Bordeaux, elle est la plus peuplée des communes de la banlieue bordelaise. Elle accueille également l'aéroport de l'agglomération.
Mérignac | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Alain Anziani (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 33700 | ||||
Code commune | 33281 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mérignacais | ||||
Population municipale |
75 729 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 572 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 35″ nord, 0° 38′ 41″ ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 53 m |
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Superficie | 48,17 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Bureau centralisateur des cantons de Mérignac-1 et de Mérignac-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.merignac.com | ||||
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Commune de la banlieue ouest de Bordeaux, incluse dans son aire d'attraction et son unité urbaine, Mérignac est située à 45 km de la côte Atlantique et, par sa population, représente la deuxième plus grande ville de Gironde après Bordeaux.
Les communes limitrophes sont Le Haillan, Bordeaux, Eysines, Saint-Médard-en-Jalles, Martignas-sur-Jalle, Saint-Jean-d'Illac et Pessac.
La nature du sous-sol se compose d'une stratification complexe de matériaux sédimentaires du Jurassique, Crétacé et Tertiaire[2]. Les forages révèlent d'abord une formation lithologique de sables et galets du Quaternaire sur 10 mètres de profondeur, puis de sables et calcaires coquilliers du Miocène jusqu'à 40 mètres, et de calcaires plus grossiers de l'Oligocène jusqu'à 100 mètres. Entre 110 et 650 mètres de profondeur, une superposition de couches de l'Éocène propose des molasses argilo-sableuses, une alternance de calcaires et d'argiles grisâtres, des grès grossiers entre 400 et 470 mètres, puis à nouveau sables et argiles. Vient ensuite une profonde série de calcaires à partir de 650 mètres, allant des blancs aux crayeux, jusqu'aux bioclastiques blancs à 1 000 mètres de profondeur. Au-delà commencent à apparaître des dolomies cristallines du Cénomanien, puis des grès, sables et argiles ligniteuses jusqu'à 1 200 mètres. À partir de cette limite, les forages rencontrent une formation du Jurassique supérieur avec parfois présence de la dolomie de Mano, un aquifère d'eau chaude (jusqu'à 60 °C) pouvant alimenter une centrale géothermique.
Le territoire de Mérignac connaît deux ruisseaux majeurs, la Devèze et les Ontines, d'autres ruisseaux plus discrets et différents niveaux d'aquifères[3] en sous-sol. Les eaux qui ruissellent de la plate-forme imperméable de l'aéroport sont acheminées vers cinq bassins versants, avant d'être traitées dans des bassins de régulation équipés d'un séparateur à hydrocarbure.
Ce ruisseau prend sa source à l'est de l'aéroport, où il draine une nappe du Plio-Quaternaire. La Devèze alimente un bassin de stockage avant d'être entièrement canalisée sous terre jusqu'au Peugue, un ruisseau parallèle du territoire de Pessac, pour déboucher sur la Garonne après la station de traitement. Elle rencontre entre-temps deux affluents successifs, le Devaux et le Caudéran, eux aussi entièrement canalisés, et contourne les eaux du Parc de Bourran. L'analyse chimique révèle une eau bicarbonatée calcique et ferrugineuse, de couleur jaunâtre. L'eau possède une charge organique importante qui lui confère une mauvaise qualité hydrobiologique et présente un fort taux d'ammonium, d'orthophosphates et de cuivre[4].
Prenant sa source à Mérignac-Beutre entre l'Ermitage et la Fontaine, il draine les eaux pluviales et s'écoule, canalisé par endroits, sur un lit de végétation. Son niveau est régulé par le bassin de rétention La Fontaine, le long de la rocade. Il alimente ensuite le bassin d'étalement Lucatet à Chemin Long, puis celui du Chêne Vert sur le domaine de Fantaisie. L'analyse chimique révèle une eau polluée mais claire.
Ce ruisseau, issu des eaux de ruissellement de la zone aéroportuaire de Mérignac, prend sa source au nord-est avant de pénétrer Saint-Médard-en-Jalles.
Parfois orthographié Estigeac, il prend forme au nord-ouest de l'aéroport par les eaux de ruissellement, puis délimite un temps la frontière avec Martignas avant d'affluer dans la Jalle de Martignas ; jalle signifiant ruisseau en landais. Son eau s'imprègne encore des pollutions de l'ancienne décharge, notamment en ammoniaque, en nitrates et phosphates, et présente des traces de plomb et d'arsenic en faible quantité[5].
Apparaît à l'ouest de l'aéroport par la concentration des eaux de ruissellement. Son nom évoque un fossé d'écoulement des eaux (craste) le long d'un champ (cerne)[6].
Issu de Pessac, il délimite la frontière au sud de Mérignac sur les quartiers Chemin Long, le Burck et Arlac, avant d'alimenter le bassin d'étalement de Carmaux aux abords de la voie ferrée. Ses eaux présentent des concentrations importantes en ammonium et orthophosphates, selon les saisons.
Affluent de la Devèze depuis l'ancien domaine château du même nom.
Les forages rencontrent sept aquifères à différents niveaux de profondeur, sur une répartition hétérogène. Jusqu'à 10 mètres il s'agit d'alluvions plio-quaternaires, une couche rarement profonde drainée entre autres par la Devèze vers la Garonne. Cette eau filtre également jusqu'à 40 mètres dans les sables argileux et les marnes sableuses du Miocène. Viennent ensuite des formations de calcaires à astéries de l'Oligocène, qui s'enfoncent jusqu'à 110 mètres et contiennent une eau à 15 °C captée pour l'alimentation hydrique de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Entre -240 et -460 mètres se trouve une nappe phréatique imprégnée dans des calcaires et sables de l'Éocène, dont les eaux de 25 °C sont largement exploitées pour l'alimentation de la CUB. L'exploitation intensive de ce quatrième aquifère ayant engendré une dépression géologique, elle est fortement règlementée sur tout le département depuis un décret du . Le cinquième aquifère est formé de sables et calcaires du Crétacé supérieur, entre 650 et 990 mètres de profondeur. Il contient des eaux proches de 35 °C, au renouvellement assez lent. Entre 990 et 1 200 mètres apparaît un aquifère de calcaires et de dolomies du Crétacé supérieur, imbibé d'une eau atteignant 55 °C. Le septième aquifère correspond à la dolomie de Mano et se rencontre inégalement sur le territoire à partir de 1 200 mètres de profondeur ; il recèle une eau faiblement minéralisée qui peut atteindre une température de 60 °C. Depuis le , le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ajoute une spécificité aux règles précédentes dans la gestion des aquifères du département de la Gironde[7].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »0[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,7 | 3,6 | 5,8 | 8 | 11,4 | 14,6 | 16,2 | 16,3 | 13,3 | 10,7 | 6,7 | 4,4 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 7,1 | 7,8 | 10,7 | 13 | 16,6 | 19,8 | 21,7 | 21,9 | 18,8 | 15,2 | 10,4 | 7,7 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,5 | 12 | 15,5 | 18 | 21,7 | 25 | 27,1 | 27,6 | 24,2 | 19,6 | 14,1 | 11 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,4 16.01.1985 |
−14,8 15.02.1956 |
−9,9 06.03.1971 |
−5,3 07.04.1929 |
−1,8 01.05.1938 |
2,5 03.06.1938 |
5,2 11.07.1938 |
4,7 31.08.1938 |
−1,8 24.09.1928 |
−5,3 08.10.1936 |
−7,3 20.11.1985 |
−13,4 21.12.1938 |
−16,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,8 01.01.22 |
26,2 21.02.1926 |
27,7 25.03.1981 |
31,1 30.04.05 |
35,4 29.05.1922 |
40,5 18.06.22 |
41,2 23.07.19 |
40,7 04.08.03 |
37,5 12.09.22 |
33,2 02.10.23 |
26,7 08.11.15 |
22,5 16.12.1989 |
41,2 2019 |
Ensoleillement (h) | 89,8 | 117,4 | 170,2 | 186 | 220,8 | 237,7 | 256 | 248,8 | 208,8 | 150,3 | 100 | 84,1 | 2 069,8 |
Précipitations (mm) | 86,9 | 66,9 | 63,3 | 75,6 | 71,1 | 70,4 | 48,6 | 56,7 | 81,2 | 83,3 | 114,5 | 106,4 | 924,9 |
Au , Mérignac est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (32,6 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), prairies (2,3 %), cultures permanentes (1,2 %), terres arables (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est desservie par la rocade de Bordeaux A630, accès no 9 (Mérignac-Capeyron), no 10 (Mérignac-Centre | Mérignac-Pichey), no 11a (sens extérieur, sortie seulement : Parc Cadéra) et no 11b (Mérignac Aéroport | Mérignac-Chemin Long), par voie ferrée via la gare de Bordeaux-Saint-Jean ou par voie aérienne via l'aéroport de Bordeaux - Mérignac. La ville est également desservie par la ligne 412 des bus TransGironde et la ligne A du tramway de Bordeaux
La ville est desservie par deux gares, situées sur la ligne de ceinture de Bordeaux, desservies par les TER assurant la liaison entre Bordeaux-Saint-Jean et le Médoc :
Mérignac est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:
NB. L'extension de la ligne A vers l'aéroport de Mérignac est en service depuis avril 2023[20].
Mérignac sera desservie par les lignes TBM suivantes:
Les lignes 601 (Bordeaux-Saint-Jean-d'Illac-Lège-Cap-Ferret), 701 (Bordeaux-Sainte-Hélène-Le Porge) et 702 (Bordeaux-Lacanau) traversent la commune, la 702 y faisant parfois terminus.
Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont celle de Mérignac-Arlac. Avec cinq bornes de recharge, cette dernière établit la liaison avec la gare de Mérignac-Arlac, la ligne A du tramway, le réseau de vélopartage VCub et un parking-relais.
Faute de succès, par manque d'efficacité et de praticité, ce système d'auto-partage a été supprimé dans toute l'agglomération Bordelaise.
La ville de Mérignac accueille sur son territoire l'aéroport de Bordeaux - Mérignac, 5e aéroport régional de France (4,95 millions de voyageurs en 2014), situé à l'ouest de la commune ainsi que la base aérienne BA 106. Ces sites sont accessibles via la sortie 11 de la rocade bordelaise et actuellement par la Lianes 1 depuis le centre-ville de Mérignac (correspondance avec la ligne A du tramway de Bordeaux). D'ici mai 2023, l'aéroport sera relié, par l'extension du tramway A de Bordeaux, au reste de l'agglomération pour permettre 35min de trajet vers le Palais de Justice.
Le territoire de la commune de Mérignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1986, 1987, 1992, 1993, 1999, 2009 et 2013[25],[23].
Mérignac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[26]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[27],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 14 287 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 14 287 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 2002, 2010, 2012, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le nom est attesté sous la forme Mairinaco en 1102[32].
Le second élément est le suffixe gallo-roman *-ACU. Le premier élément semble être le nom de personne gallo-roman Matrinius, comme l'indiquent clairement les formes anciennes des autres Mérignac (cf. Charente, Matriniaco 1405), avec une graphie occitane Mayrinhac-Lentour (Lot, Madriniacum 930) et les formes d'oïl comme Margny-lès-Compiègne (Oise, Matriniacus 917) et Margny-sur-Matz (Oise, Matriniaco 917)[33].
Évolution phonétique parallèle à celle du latin mater « mère », à la base du surnom Matrinius, attesté en français sous les formes medre au Xe siècle et madre au XIe siècle, etc. Occitan maire [maʲre].
Si les fouilles archéologiques attestent une présence humaine entre 2000 et 1500 av. J.-C., la création de la ville semble remonter à l'époque de l'occupation romaine de la Gaule[34]. Le domaine d'une villa rustica gallo-romaine du Ier siècle, Matriniacus, centré à l'emplacement actuel de la vieille église romane, aurait peu à peu évolué en village autour du ruisseau de la Devèze aujourd'hui souterrain. On y pratiquait déjà, entre autres, la viticulture sur graves, et le ruisseau, plus large, servait de voie de transport jusqu'à l'embouchure.
Le christianisme catholique romain marque ensuite sa présence par la création, dès le VIe siècle, de la paroisse Saint-Vincent, dont les traces archéologiques les plus anciennes évoquent un cloître mérovingien de la première moitié du XIIe siècle, et la présence d'une nécropole au même endroit. Seule en subsiste l'actuelle église romane édifiée entre 1122 et 1131, elle-même plusieurs fois détruite et reconstruite. À partir du haut Moyen Âge, Mayrinac connaît alternativement les dominations française, normando-angevine et anglaise. Encore sous la régence du duché d'Aquitaine au XIIe siècle, le territoire est ensuite investi par deux seigneuries sous le chapitre de Saint-Seurin ; Veyrines et la maison noble d'Espagne. Fidèle au roi de France, Veyrines est assaillie par les Anglais en 1242. En dépit du soutien de Bertrand de Blanquefort, les seigneuries sont définitivement vaincues en 1274 et prêtent allégeance à Édouard Ier d'Angleterre. Puis le territoire tombe sous l'influence de Philippe Le Bel au XIVe siècle, période durant laquelle Veyrines devient propriété du pape Clément V et de sa famille qui compte les maisons Durfort, Budos et Montferrand. À nouveau sous domination anglaise le , en application du traité de Brétigny, le territoire redevient plus ou moins français dès le XVe siècle peu après la bataille de Castillon (1453), puis définitivement à la mort du duc de Guyenne Charles de Valois en 1472.
La vigne, renforcée par les Anglais, constitue la principale activité du village, désormais orthographié Meyrinac. La jurade de Bordeaux achète, en 1526, les terres détenues par Veyrines, contre 9 500 écus d'or. Durant la Fronde, Meyrinac subit de graves dommages à la suite des pillages répressifs des troupes du duc d'Épernon en 1649.
En 1790, Meyrinac devient la commune de Mérignac en englobant les hameaux alentour d'Arlac, Beutre, Beaudésert, Bourranville, le Burck, Capeyron, Chemin-Long, les Eyquems, pour s'inscrire au sein du nouveau district de Bordeaux. La bourgeoisie bordelaise y installe chartreuses et châteaux. La production de vin de Graves reste importante, avec les châteaux Luchey-Picquecaillou, Bourran, Beauséjour, Fourchateau ou Chêne-Vert, tout en assistant dès le XIXe siècle au développement progressif de l'élevage bovin ainsi qu'à l'apparition d'une ère industrielle. L'installation de l'aérodrome de Marcel-Issartier[35], dès 1910, et sa base aérienne contiguë dans les années 1920, marque les prémices de l'industrie aéronautique mérignacaise. Quelques décennies plus tard en effet, un autre Marcel y fera installer l'annexe de l'une de ses usines, la Société Talence Avions Marcel Dassault, qui deviendra Mérignac Avions Marcel Dassault puis l'actuelle Dassault Aviation à côté de ce qui est désormais un aéroport international. Charles de Gaulle rejoignit, de cet aéroport, la Grande-Bretagne en 1940.
Installé en 1939 comme annexe du Fort du Hâ[36], il servit d'abord aux réfugiés de la guerre d'Espagne avant de devenir en 1940 l'un des nombreux centres de séjour surveillé (CSS) installés par le régime de Vichy[37]. Le , après la transmission par la Kommandantur de Bordeaux de l'avis d'internement de tous les nomades des territoires occupés, le camp recevra de nombreuses familles tziganes[38]. Puis la police de sûreté allemande ordonne, le , l'internement des juifs de 16 à 45 ans ; 459 d'entre eux seront transférés à Drancy la même année.
Après la Seconde Guerre mondiale, le camp sert à l'internement des collaborateurs en attente de jugement, puis, à partir de 1946, à celui des clandestins étrangers, en particulier espagnols. Il est fermé en 1948 en tant que camp d'internement, mais héberge temporairement des personnes sans domicile jusqu'en 1956 avant d'être définitivement détruit. Une stèle de marbre datée de novembre 1985 marque l'emplacement de l'entrée, à l'angle de la rue des Châtaigniers et de l'avenue Jean Perrin.
Trois estampes monochromes réalisées par Sonia Steinsapir témoignent encore de la vie du camp.
Après la Seconde Guerre mondiale, Mérignac connaît comme le reste de la France un pressant besoin de logements et de nouveaux édifices de services. Dès les années cinquante, le maire Robert Brettes entame un programme d'urbanisation intensive. Champs, chartreuses et parcs disparaissent sous les engins de chantier au profit de bâtiments géométriques. Les bois Pont-de-Madame et Pin Galant, entre autres, s'évanouissent ainsi au profit d'habitations. Les ruisseaux sont canalisés dans des buses et les étangs asséchés. Le vaste château du Parc est rasé au début des années soixante, ainsi que le manoir lui faisant face, remplacés par des barres et des tours d'habitation de part et d'autre de l'avenue de l'Yser. À cette période surgissent le bureau de poste actuel, collèges et lycée, le stade, des logements sociaux comme celui des « Fauvettes », une zone commerciale nommée aujourd'hui Mérignac Soleil, et quelques bureaux dont le bâtiment très singulier des anciens laboratoires pharmaceutiques Sarget, au bord de l'avenue Kennedy, dessiné en 1966 par Marcel Breuer[39]. Il héberge actuellement le laboratoire Méda Pharma. Guillaume Gillet apporte sa contribution en dessinant la tour de la résidence Parc du Château. L'aéroport s'agrandit en conséquence, est équipé d'un radôme impressionnant et l'on assiste à la naissance d'une zone hôtelière. La population passe ainsi de 20 000 (1946) à 50 000 habitants (1975), avec le développement d'une industrie très dynamique autour, entre autres, de l'aéronautique et de l'armement.
Mérignac bénéficie d'une seconde vague d'urbanisation intense à partir du XXIe siècle. Si la campagne est amorcée dès les années quatre-vingt, avec l'émergence de la salle de spectacle du Pin Galant, avec la quasi-disparition, au quartier d'Arlac, du parc du château Peychotte (dit Maison Carrée d'Arlac) pour l'édification de tours résidentielles, et avec la transformation d'une partie du parc de Bourran en lotissements, le remodelage le plus important démarre avec l'aménagement du tramway. Le centre-ville subit une transformation et un embellissement architectural, avec la destruction d'échoppes et de pavillons. En 2007, l'ancienne mairie de 1903 (et son école élémentaire) adopte une greffe contemporaine et devient médiathèque ; Mérignac bénéficie la même année de l'arrivée du tramway avec le prolongement de la ligne A jusqu'au centre-ville. En 2015, la ligne A est prolongée vers le Pin galant, la Mairie, les cités Yser, Ardillos et des Pins et franchit la rocade jusqu'au Haillan. La vieille église s'entoure dès 2013 de bâtiments de 4 à 5 étages surplombant des commerces. Le quartier Mondésir s'étoffe de nouveaux lotissements au design étudié, à l'image du « Parc Divona » de l'avenue de la Marne (le nom Romain de Divona signifie cours d'eau, certainement la Devèze)[40], très minéralisé créé par l'architecte Rudy Ricciotti. Le paysage est redéfini par endroits sous une composition végétale comme sur l'avenue de l'Yser. La zone commerciale subit également une mutation, des Quatre-Chemins à Chemin-Long, jusqu'à l'aéroport. Ce dernier changera de visage dès 1995, avec la contribution de Philippe Starck qui en dessinera la tour de contrôle. Les derniers champs et coins de nature sont ainsi promis à l'imagination des urbanistes. En ce sens, la commune de Mérignac se dirige vers le visage d'une ville, pour un futur dépassant 80 000 habitants. Incluse depuis le dans l'ensemble Bordeaux Métropole, Mérignac est aujourd'hui la deuxième ville de Gironde et la troisième d'Aquitaine (Bordeaux, Pau et Mérignac).
sources[41]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1826 | 1829 | Étienne de Chavaille | Président du tribunal des douanes de Bordeaux | |
1831 | 1836 | Taussac | ||
1837 | 1841 | Caillavet | ||
1842 | 1848 | Marc-Antoine Deliège | ||
1848 | 1850 | Louis Marcotte de Quivières | Conseiller général de la Gironde de 1848 à 1863 | |
décembre 1851 | octobre 1853 | Marc-Antoine Deliège | ||
1853 | 1854 | Louis Marcotte de Quivières | Conseiller général de la Gironde de 1848 à 1863 | |
1854 | 1859 | Gustave Tornezy | notaire à Bordeaux | |
mars 1860 | 1881 | Émile Mareilhac | propriétaire du Domaine du Pavillon | |
1881 | 1917 (décès) |
Henri Ranié | Républicain | Négociant et propriétaire du château de Campagnac ; conseiller général du canton de Pessac de 1878 à 1907 ; Albert Decrais est conseiller municipal |
1917 | 1926 (décès) |
Charles Campana | Professeur | |
1927 | 29 août 1944 | Benjamin Saufrignon | AD | Verrier ; conseiller général du canton de Pessac de 1928 à 1940, puis cons. dép. en 1943 |
1er septembre 1944 | 1974 | Robert Brettes | SFIO puis PS | Horticulteur Sénateur (1946-1959) - Député (1968-1973) |
1974 | mars 2014 | Michel Sainte-Marie | PS | Professeur Député (1973-1993 / 1997-2012) Président de la CUB (1977-1983) |
mars 2014 | En cours | Alain Anziani | PS | Avocat Sénateur 2008 - 2017 |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[42].
Mérignac est divisée en deux cantons:
Les habitants de la commune sont les Mérignacais[45]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 75 729 habitants[Note 5], en évolution de +7,99 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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75 729 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Mérignac est une commune viticole française du vignoble des Graves. Elle fait partie des communes viticoles de Bordeaux autorisées à produire les vins : AOC Pessac-Léognan, AOC Crémant de Bordeaux, AOC Bordeaux supérieur, AOC Bordeaux, AOC Graves et AOC Graves supérieures[56].
C'est grâce aux frères Cassigni, géographes italiens mandatés par Louis XIV, que la Tour est toujours debout. En effet ils la choisirent comme borne au moment de la réalisation des cartes géographiques du royaume de France.
En dépit d'une urbanisation vigoureuse, quelques surfaces verdoyantes subsistent sur la commune d'où se distinguent huit parcs aménagés. Sept des huit parcs de la ville ont reçu le label EVE (Espace vert écologique) délivré par Ecocert. Pour obtenir ce label, le service des espaces verts a dû respecter dix critères stricts autour de la biodiversité, parmi lesquels une limitation de la consommation d'eau, l'interdiction des pesticides et la présence d'un tri sélectif dans les parcs :
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[69].
Le Pin Galant constitue une vaste salle de spectacle de 1 410 places, située à proximité du stade Robert-Brettes et de la mairie. Elle propose une programmation de concerts, de pièces de théâtre, de spectacles et conférences divers, ainsi qu'un pavillon de restauration et/ou d'exposition de 1 300 m2. La salle de spectacle a été entièrement remise aux normes en 2011.
La Médiathèque de Mérignac, qui siège à côté de l'église du centre, offre en plus de la consultation d'ouvrages et d'œuvres sur tout support une « cyberbase » permettant l'accès à l'internet, une salle d'exposition thématique et une salle de conférence, qui accueille entre autres chaque mois un cycle sur l'architecture. Elle s'appelle Médiathèque Michel Sainte-Marie depuis une décision du conseil municipal en avril 2019[70].
Mérignac-Ciné, qui fait face à l'église du centre, dispose de quatre salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Le Krakatoa est une salle de concert de 250 à 1 200 places, essentiellement pop/rock, proposant également l'enregistrement en direct, en pré-production ou pour maquettes, ainsi qu'un accompagnement technique pour les groupes.
Le Conservatoire municipal, qui siège à Capeyron, dispense des cours de danse, musique, théâtre et arts plastiques grâce à une équipe de 41 professeurs, de la base jusqu'au troisième cycle.
La vieille église Saint-Vincent : ce lieu d'exposition a rouvert ses portes en mai 2005 après avoir été ravagé par un incendie en août 2001. La rénovation, réalisée par les architectes Caroline Dupuis-Maréchal et Évelyne Ballion, a été distinguée par un « Ruban du patrimoine ». La Vieille Église Saint-Vincent a accueilli les œuvres de nombreux artistes: Robert Combas, Carole Benzaken, Jacques Villeglé, Gérard Garouste, Jean Dieuzaide...
Groupe d'utilisateurs de logiciels libres : Unbee[71],[72].
Le festival Hypermondes est un festival consacré aux mondes de l'imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). Il se déroule courant octobre, à Mérignac, depuis l'année 2021[73],[74]. Il a été co-fondé par Natacha Vas-Deyres, Fabrice Carré, Franck Selsis, l'éditeur André-François Ruaud[75], et un collectif d'auteurs, de libraires, de professionnels de la communication et de chercheurs[75]. Porté par l'association éponyme, il tire son nom de la collection française de romans de science-fiction Les Hypermondes, aux éditions La Fenêtre ouverte (LFO), première collection de science-fiction en France mise en place et dirigée par Régis Messac[76].
Environ 5 500 enfants sont inscrits dans les 16 écoles maternelles et les 14 écoles primaires réparties dans les différents quartiers de Mérignac. La ville gère le bon état des locaux et du matériel scolaire et met à la disposition des élèves et enseignants des moyens de fonctionnement tels que l'équipement des écoles, la restauration scolaire, les TAP, l'accueil périscolaire, l'accès aux installations sportives et l'intervention d'éducateurs sportifs municipaux, les transports scolaires, les classes de découvertes. Mérignac soutient également l'accès des jeunes aux nouvelles technologies.
Plus de 4 700 enfants fréquentent chaque jour les restaurants scolaires de Mérignac. Le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique)[77] se charge de la préparation des repas. Cuisinés selon le procédé de « basse température », ils sont acheminés vers les différents restaurants scolaires par « liaison froide » avant d'être servis aux enfants par les équipes de restauration scolaire municipale, selon les normes de sécurité en matière d'alimentation. La qualité des repas et la satisfaction des enfants sont suivies par l'intervention d'une commission de restauration et de diététiciens. Pendant cette période d'interclasse, les enfants restent sous la responsabilité d'une équipe d'animateurs qui veille à leur bonne alimentation, et qui en plus d'une fonction d'encadrement et de surveillance, leur propose des activités.
Les TAP (Temps d'Activités Pédagogiques) sont proposés gratuitement aux enfants scolarisés dans les écoles de Mérignac. Ces activités de découverte et d’éveil, sont optionnelles et organisées au sein des écoles ou à l’accueil de loisirs de proximité. Sur inscription auprès de chaque coordinateur périscolaire, elles sont adaptées aux différentes tranches d'âge. Trois parcours au choix sont proposés aux élèves du CP au CM2 :
Pour les maternelles, des « temps détente » sont mis en place afin de tenir compte de leurs besoins spécifiques.
Les accueils périscolaires prennent en charge (avant et après la classe) les enfants scolarisés dans les différents établissements que compte la ville. Ils représentent un lieu de transition entre les familles et l'école ainsi qu'un espace de jeux et de convivialité ; un goûter y est gratuitement servi. Les activités et la surveillance des enfants sont encadrées par une équipe d'animateurs qualifiés. Ce service s'adresse en priorité aux enfants dont les deux parents exercent une activité professionnelle.
L'accueil de loisirs du mercredi après-midi accueille les enfants inscrits dans l’école ou dans le centre de loisirs de proximité. Le mercredi après-midi est un temps propice au jeu, au divertissement, et contribue à la socialisation et à l’apprentissage de la vie en collectivité. Il encourage la découverte et l’ouverture d’esprit des enfants par une proposition d’activités variées (grands jeux, ateliers ludiques, sportifs, manuels, sorties de proximité) et s'inscrit pleinement dans le projet pédagogique.
Pendant les vacances scolaires, Mérignac met également à la disposition des familles 5 centres de loisirs, répartis dans plusieurs quartiers : Beaudésert, Beutre, Le Burck, Capeyron et Le Parc. Ils accueillent les enfants de 3 à 12 ans répartis sur différents groupes selon leur catégorie d'âge. Ils prennent en charge les enfants pendant les vacances scolaires. Les enfants sont accueillis à la journée (de 9 h à 17 h) ou à la demi-journée (de 9 h à 13 h/13 h 30 ou de 13 h/13 h 30 à 17 h : départs et arrivées des enfants entre 13 h et 13 h 30 après la restauration). Un encadrement de professionnels de l'animation assure des activités et des sorties ludiques à but pédagogique en rapport avec le projet éducatif de la ville. Un service d'accueil de centre de loisirs est également mis en place de 7 h à 9 h le matin (avant la journée de centre) et de 17 h à 19 h le soir (après la journée de centre). Les enfants sont alors sous la surveillance d'une équipe d'animateurs d'accueil (avant l'arrivée ou après le départ de leurs animateurs de la journée). Le déjeuner et le goûter, fournis par la ville, sont servis par les animateurs et compris dans le tarif de la journée de centre de loisirs. La ville propose aussi plusieurs séjours de vacances encadrés par une équipe d'animation, en période de vacances. L'ensemble de ces activités emploie un grand nombre d'agents territoriaux, entre autres 250 animateurs périscolaires, 85 Atsem[78], 120 agents de restauration et d'entretien.
Depuis quelques années, un compte en ligne permet aux familles de gérer les réservations et le paiement des prestations périscolaires.
La ville gère aussi plusieurs crèches collectives et haltes-garderies ainsi qu'un service d'accueil familial qui permet l'accueil des enfants au domicile de plus de 60 assistantes maternelles municipales. La commune compte aussi quelques crèches associatives.
Environ 4 500 collégiens et lycéens se répartissent sur 4 collèges (le collège de Bourran, le collège de Capeyron, le collège des Eyquems et le collège Jules-Ferry) et 2 lycées (le lycée Fernand-Daguin et le lycée professionnel Marcel-Dassault).
Enfin, la commune compte une douzaine de centres socio-culturels.
Principaux clubs :
Le principal club de sport de Mérignac est le Sport Athlétique Mérignacais (SAM), avec une trentaine de sections.
La commune met à disposition 4 stades pour le SAM dont le stade Robert-Brettes (5 600 places dont 3 558 assises[79]) et le stade du Jard, 4 salles omnisports, 4 gymnases, 2 complexes de tennis couverts et ouverts, 4 salles de squash et un jeu de paume, un circuit de compétition auto-moto, un stade nautique à deux bassins et une fosse à plongeons, ainsi que divers parcours santé au sein des parcs.
Mérignac dispose également d'un second club de football, le Football Club des Écureuils de Mérignac-Arlac, club issu d'un patronage du quartier d'Arlac. L'équipe fanion du club évolue en Championnat de France de football de National 3 au stade Joseph-Antoine Cruchon. Rio Mavuba, ancien joueur professionnel du Lille OSC et du Football Club des Girondins de Bordeaux, y termine actuellement sa carrière de footballeur.
La commune possède également son club de Bowling, qui a été récompensé en septembre 2017 par l'actuel Maire de Mérignac, Alain Anziani. Ce bowling a été rasé, dans les années suivantes (2019/2020), pour laisser place à des immeubles sociaux.
La ville de Mérignac est présente depuis 1998 sur internet. En plus de merignac.com, porte d’entrée institutionnelle de la ville sur la toile, la commune mène depuis début 2009 une stratégie de communication d’ampleur sur l'internet et les principaux réseaux sociaux, notamment par une présence sur Twitter et Facebook. En , un portail d’informations pratiques (se loger, se divertir…) sur Netvibes a été lancé pour compléter les sources d’informations à l’attention des Mérignacais et des nombreux voyageurs qui arrivent à Mérignac par son aéroport. Des outils tels que les réseaux sociaux ou Netvibes permettent à la ville d’informer régulièrement les habitants et visiteurs sur les évènements culturels, sportifs ou économiques et de multiplier sa visibilité et ses portes d’entrées sur internet.
En complément la ville a créé des blogs d’information pour son Agenda 21 ou encore pour des manifestations telles que le centenaire de l’aéronautique à Bordeaux-Mérignac.
Depuis 2010, la commune de Mérignac a été récompensée plusieurs fois par le label « Ville Internet @@@@@ »[80].
Dès 1910, Marcel Issartier aménage un morceau de terrain de Beaudésert, à Mérignac, pour en faire le rendez-vous des premiers pilotes de l’agglomération bordelaise. C’est ensuite en 1917 que le site est transformé en aérodrome « d’État », quand le ministère de la Guerre décide d’y implanter un « camp d’aviation » d’une quarantaine d’hectares. Cent ans plus tard, cet aérodrome est devenu un aéroport international de plus de 800 ha, centre d’un pôle industriel et commercial de plus de 10 000 emplois. Il a permis de développer dans son sillage un tissu économique dense et dynamique, en termes d’activités et d’emplois.
En 2010, l’agglomération bordelaise s'est mobilisée pour fêter 100 ans d’aéronautique. L’association « 100 ans d’aviation à Bordeaux-Mérignac », cheville ouvrière de l'évènement, a réuni des représentants de l’État et des collectivités locales, l’aéroport, les industriels (Baas en particulier), les associations de promotion scientifique, historique, économique et sociale, l’Armée et l’Éducation nationale, les médias régionaux, des personnalités qualifiées.
L’année a été jalonnée de manifestations telles que des meetings aériens, des spectacles sons et lumières, des expositions.
Par ordre alphabétique :
Blason | D'azur à la tour d'argent ouverte de gueules, à la barre du même brochant sur le tout. |
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Détails | Créé par le conseil municipal de 1978, le blason représente la tour médiévale de Veyrines, seule rescapée — grâce à sa fonction de jalon cartographique — de la destruction du château du XIIIe siècle. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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