Totas las (/eras) personas que vaden libras e egaus en dignitat e en dret. Que son dotadas d'arrason e de consciéncia e que las cau hèr l'ua dab l'auta dab esperit de fraternitat.
Norme fébusienne
Toutes las (/eras) persounes que nachen libres e egaus en dinnitat e en dret. Que soun doutades de rasoû e de counscienci e qu'ous cau ayi entre eres dap û esperit de fraternitat.
Le terme «gascon» a aussi servi à désigner l'ensemble de l’occitan du XVIIesiècle[22] au début du XIXesiècle[23],[24],[25]. Il a parfois été appelé aquitain[26],[27]. La Gascogne n'existant plus comme entité politique ou administrative depuis le XIesiècle, on la définit parfois de nos jours comme la région où l'on parle le gascon[28].
Les mots gascon et basque ont la même origine étymologique: l'ethnonymevascon prononcé /uaskon/. L'initiale /u/ a subi des évolutions diverses suivant le contexte en /v/, /w/, /b/ ou /g/. La forme gascon est une adaptation romane du mot vascon qu'on attribue parfois à une prononciationgermanique (peut-être wisigothique), bien que les divergences puissent s'expliquer dans le cadre phonologique aquitain.
Les linguistes Gerhard Rohlfs[29] et Joan Coromines[30] désignent par gascon l'ensemble des parlers occitans entre la Garonne et les Pyrénées qui connaissent le passage du f latin au h. La frontière du gascon, lorsqu'elle correspond à celle de la langue d'oc et de la langue d'oïl, a été décrite par Tourtoulon et Bringuier[31], Jules Ronjat[32], Pierre Bec[33] ou François Fontan[34]. Celle avec le languedocien a été abordée localement par Pierre Bec[35]. Philippe Lartigue a établi la limite précise, commune par commune, après l'étude, en 1997-1998, d'après les textes issus de l'enquête d'Edouard Bourciez (1894-1895)[36].
Autrement dit, dans les Pyrénées, les domaines de dialectes gascons s’étendent (d’est en ouest) du Couserans (partie occidentale du département Ariège) au Béarn (partie orientale du département Pyrénées-Atlantiques).
Carte des dialectes du diasystème occitano-roman incluant la subdivision du gascon.
Un dialecte ou une langue spécifique?
L'ancien gascon, et donc le gascon sont considérés comme un dialecte de l'occitan[4],[6],[7],[5]. Pour Ronjat, qui le nomme aquitain, il constitue même le seul dialecte clairement différencié, les limites entre les autres dialectes restant floues[48]. Pour Rohlfs, à cause de ses spécificités mêmes, il constitue une langue à mettre sur le même plan que le catalan. Les travaux récents de Jean-Pierre Chambon et Yan Greub montrent que l’individuation du protogascon était entièrement acquise en 600 au plus tard; à la date où les traits définitoires de l'idiome sont fixés, le reste du domaine occitan ne présentait qu'une seule innovation (groupes -TR-, -DR- > -air)[49]. Il y a eu par la suite un rapprochement plus récent du languedocien et du gascon. Néanmoins, si l’on veut bien tenir compte de l’antériorité génétique des traits définitoires du gascon, cette unité ne peut être que «négativo-passive» et faite à partir d’un fonds «de ressemblances romanes ou diaromanes»[18].
Des mouvements culturels gascons (aussi appelés occitanistes) revendiquent leur appartenance à l'occitan. C'est le cas des sections locales de l'Institut d'études occitanes, du Félibrige, des maisons d'édition comme Per Noste ou le CAP'Òc, mais également du CFP'Òc, de l'Ostau Biarnés, l'Ostau Girondin, le Festvial Mascaret, la fédération Òc Bi, des fédérations Calendreta, Hestiv'Òc, Menestrèrs Gascons, Lo Pimtemps de l'Arribèra, los Sauvetons, le Groupe Nadau, les Pagalhós...[réf.nécessaire]
Le poète gascon Bernard Manciet déclarait: «Je suis occitan et mon dialecte est le gascon negre car je suis des Landes». Il faisait ainsi référence au localisme dialectal du "parler negue" de la langue gasconne, au sein d'un vaste ensemble culturel d'Oc.[réf.nécessaire]
D'autres associations, l’Institut béarnais et gascon, Esprit Gascon, et Région Gascogne Prospective[50] prônent la reconnaissance du gascon comme une langue[51] et soutiennent ainsi l'idée de "langues d'Oc" au pluriel.[sourceinsuffisante]
Spécificités
En ce qui concerne la phonétique, on explique en partie les traits spécifiques du gascon par le substrat de l'aquitanien[52], une langue proto-basque, parlée en Aquitaine antique ou Aquitaine préromaine.
Toutefois, l'évolution phonétique des emprunts latins dans l'histoire du basque semble indiquer que la plupart des évolutions qui marquent le passage du protobasque au basque ont eu lieu alors que le domaine actuel du gascon était déjà romanisé depuis des siècles. Ces évolutions auraient pu alors avoir lieu en même temps en basque et en gascon[53].
Le protogascon (ou aquitano-roman) serait apparu au VIesiècle[54]: l’étude de documents (monnaies) de cette époque montre la présence de traits caractéristiques du gascon.
L’ancien gascon, mots gascons présents dans les textes rédigés en Gascogne médiévale depuis le XIIesiècle, y compris ceux (surtout jusqu’au XIIIesiècle) dans des textes en latin, a été étudié et répertorié dans le Dictionnaire onomasiologique de l’ancien gascon (DAG) conçu et dirigé par Kurt Baldinger.
Au milieu du XIIesiècle, le premier échantillon d'une strophe troubadouresque entièrement en gascon est fourni par Raimbaut de Vaqueiras dans le «Descort»[55] soit trois siècles avant la floraison littéraire du gascon. Il a été désigné du nom de gascon dans son domaine linguistique depuis au moins 1313et l'usage de ce nom n'a pas cessé jusqu'à nos jours[réf.nécessaire]. L'école littéraire toulousaine du Gay Saber le considérait dans sa grammaire appelée Las Leys d'Amors (rédigée avant 1341, version finale en 1356) comme une langue «étrange» ou «étrangère» à la langue «romane» utilisée dans les concours de poésie à Toulouse[56].
À partir du XVIesiècle, le français commença à s'imposer dans de nouveaux domaines, de la philosophie aux sciences, tandis que le gascon demeurait la langue du peuple. Le français fut imposé à tout le territoire, et le gascon ne se transmet en général plus naturellement depuis au moins deux générations.
En France, le gascon ne dispose d'aucun statut officiel. Il est inclus dans l'occitan qui devient langue d'enseignement facultatif au titre de la loi Deixonne, puis individualisé dans le cadre de l'appellation plus consensuelle d'occitan-langue d'oc sous le nom d'occitan-langue d'oc gascon[57].
En Espagne, dans la communauté autonome de Catalogne, la loi sur le régime spécial du Val d'Aran du 13 juillet 1990 fait de l'occitan aranais la troisième langue officielle du Val d'Aran: «L'aranais, variété de la langue occitane propre au val d'Aran, est officiel dans le val d'Aran»[58]. Depuis le 9 août 2006[59], le nouveau statut d'autonomie de la Catalogne fait de l'occitan la troisième langue coofficielle de la communauté autonome, ainsi que la cinquième langue constitutionnelle de l'Espagne. Ce statut est confirmé en septembre 2010 par l'adoption, par le parlement de Catalogne, de la loi de l'aranais, occitan en Val d'Aran, qui réaffirme l'officialité de l'occitan dans l'ensemble de la communauté autonome.
Variétés du gascon
Le gascon est divisé en trois variétés ou sous-groupes dialectaux[60]:
le gascon oriental ou intérieur, dit parlar clar (Auch)
le gascon pyrénéen ou méridional, qui inclut l'aranais
Le béarnais, langue officielle lorsque le Béarn était un État indépendant, ne correspond pas à un parler unifié: les trois formes de gascon sont parlées en Béarn (au sud, le gascon pyrénéen; au centre et à l'est, le gascon oriental; au nord-ouest, le gascon occidental).
Davantage d’informations maritime, béarnais ...
Différences entre les variétés du gascon
maritime
béarnais
bigourdan
aranais
commingois
et couseranais
gascon intérieur
bazadais et grand-landais
bordelais
phrase affirmative: Il y va
Qu' i va.
Que i va.
Que i va.
I va.
Que i va.
Que i va.
(Qu’) i va/vai.
I vai.
négation: il ne l’écoutait pas
ne l’escotèva pas
non / ne l’escotava pas
non / ne l’escotava pas
non la escotaua
non l’escotava cap
ne l’escotava pas
(ne) l’escotèva pas
ne l'escotava pas/briga
formation du pluriel: les jeunes hommes - les jeunes filles
los gojats - las gojatas
eths / los gojats - eras / las gojatas
eths / los gojats - eras / las gojatas
es gojats - es gojates
eths gojats - eras gojatas
los gojats - las gojatas
los gojats - las gojatas
los gojats - las dònas/gojas
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La classification d'Achille Luchaire[61], historien et philologue du XIXesiècle, reprend la division départementale et provinciale. Elle est considérée comme dépassée[60]:
Le commingeois, divisé en quatre sous-dialectes: du haut Comminges, Barousse et Nébouzan, du bas Couserans, du haut Couserans et le sous-dialecte de la Gascogne toulousaine.
Une variété spécifique de gascon maritime comprenant des traits phonétiques et lexicaux distinctifs, notamment des emprunts à l'hébreu, au portugais et à l'espagnol, a été parlée par les Israélites de Bayonne et de Bordeaux jusqu'au début du XXesiècle[62].
Dialectologie
Le gascon, comme tout l'espace roman traditionnel, forme un ensemble linguistique complexe, différencié intérieurement par un grand nombre d’isoglosses qui s’entrecroisent.
La carte ci-contre[63] présente ainsi 11 isoglosses significatives de l'espace gascon. Chaque définition donnée dans le tableau ci-dessous correspond à un changement linguistique (par rapport au latin) ayant affecté les variétés parlées au sud de la ligne correspondante.
1
-II- > -r- entre voyelles (anhèra ‘agnelle’ < lat.agnella) -ll- > -th en fin de mot (anhèth ‘agneau’ < lat. agnellum)
2
f > h (haria ‘farine’ < lat. farina)
3
r- > arr- (arren ‘rien’ < lat. rem)
4
amuïssement de -n- entre voyelles (lua ‘lune’ < lat. luna)
Les écrivains en gascon ont essentiellement utilisé au XXesiècle deux systèmes graphiques:
la graphie de l’Escole Gastou Fèbus (fébusienne), inspirée de la graphie mistralienne, elle s'en distingue en particulier par l'emploi des lettres «û» et «y» ou encore des digrammes «oû» et «gn» à l'initiale mais, jusqu'en mai 1899, «nh» à l'intérieur des mots. Diffusée à partir de février 1897 par la revue Reclams de Biarn e Gascounhe, sa codification a été finalisée au début du XXesiècle[64].
La graphie classique est aujourd'hui employée par les institutions (Conseil Général d'Aran et Généralité de Catalogne, Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine) ainsi que dans l'enseignement (enseignement public en Espagne et en France, Calandreta), l'édition et la presse en gascon, dont le journal en ligne Jornalet et les périodiques País Gascons et Reclams. Pour sa part, l'Institut béarnais et gascon maintient surtout la graphie fébusienne et ses évolutions ou la graphie d'origine des auteurs.
Numération
La numération en gascon peut utiliser la base dix, la base vingt et même la base six[66]:
Les points de la boussole en gascon sont déterminées par deux facteurs. L'axe de montagne - plaine et l'orientation de la maison: le nord est devath (dessous, sous) ou capvath (vers la vallée): le sud est dessús (dessus, sur) ou capsús (vers la montagne): l'est est davant (en face) ou l'endavant ou cap abans ou davant (en face ou devant la maison - cap signifie «tête» ou «vers»): l'ouest est darrèr (derrière) ou lo darrèr ou caparrèr ou cap darrèr (vers l'arrière) .
D'autres termes pour l'est et l'ouest sont só lhevant ou au lhevant (lever du soleil ) et só co(u)c ou au só darrèr (coucher du soleil) respectivement.
La langue française désigne souvent le gascon comme typé, truculent, sonore, propre à produire des «gasconnades», même au prix d'inexactitudes ou approximations. Cyrano de Bergerac n'était pas gascon car Bergerac désigne, dans son cas, le nom d'un domaine près de Paris et acquis par sa famille, et cela même si beaucoup de mousquetaires étaient gascons, comme le véritable d'Artagnan[67].
Le français a bénéficié de nombreux apports de l'occitan, et parmi ceux-ci on peut distinguer des mots spécifiquement gascons:
alios, terme géologique international désignant une roche[68].
baïne ou bayne (Landes)[69], dépression locale dans le sable du littoral.
«Variété propre au 'triangle aquitain', Pyrénées-Garonne-Océan, avec une extension au SE où la limite court à l'E de la Garonne jusqu'au col de Port, englobant le Couserans ariégeois, le gascon constitue un ensemble très original de parlers qui au cours des siècles s'est rapproché du modèle languedocien alors qu'aux origines on perçoit une spécificité suffisante pour que les Leys d'Amors le qualifient encore au XIVesiècle de “lengatge estranh”. Ses caractéristiques, qui le lient étroitement, au niveau phonétique tout au moins, à l'ibéroroman (essentiellement castillan), couvrent dans leur majorité le domaine tout entier; mais cette personnalité se détache tout aussi nettement en matière de morphologie verbale.» Jacques Allières, Manuel de linguistique romane, Honoré Champion, Paris, 2001, p.230, § 3.3.1.4
La langue se divise en trois grandes aires dialectales: le nord-occitan (limousin, auvergnat, vivaro-alpin), l'occitan moyen, qui est le plus proche de la langue médiévale (languedocien et provençal au sens restreint), et le gascon (à l'ouest de la Garonne). in Encyclopédie Larousse
«Qu’un dictionnaire de l’occitan médiéval inclut le gascon, c’est là une option qui de nos
jours n’a plus besoin de se justifier, malgré le témoignage des Leys d’Amors et du
fameux Descort de Raimbaut de Vaqueiras qui, comme on sait, comptent le gascon à
l’égal du français, de l’italien, etc. parmi les langues étrangères. C’est que, malgré tout ce
qu’on a pu avancer, la composante occitane du gascon semble être trop manifeste pour
qu’on la sacrifie à ses idiosyncrasies.», Introduction au Dictionnaire de l'occitan médiéval (DOM), Fascicule 1, éd. W.D. Stempel, Tübingen 1996, p. VIX
Achille Luchaire, Étude sur les idiomes pyrénéens de la région française, 1879, p.193.: «Si, à l'exemple de l'un de nos meilleurs romanistes, M. Chabaneau, nous qualifions le gascon de langue, ce n’est pas que nous méconnaissions le lien qui le rattache à la langue d'oc; c'est en raison du grand nombre de caractères originaux qui lui font une place tout à fait à part parmi nos dialectes du Midi.»
Édouard Bourciez, La langue gasconne, La Revue méridionale, t. III, no6, 15 décembre 1922, p.477. — «[…]. Si nous donnons au gascon ce nom de «langue» qui lui a souvent été dénié, c’est que, tout en se rattachant de près à la langue d'oc parlée dans la moitié méridionale de l’ancienne Gaule, il s’en est cependant séparé par des caractères originaux et distinctifs.»
Gerhard Rohlfs, Le Gascon: Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer; Marrimpouey Jeune, coll.«Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie», , 2eéd. (1reéd. 1935), 252p. (ISBN9783484520257 et 3484520256, OCLC3345494, lire en ligne), p. 1. — «Si l’on s’est habitué à considérer le catalan comme une langue à part, il faudra, certes, rendre le même honneur au gascon.».
Pierre Bec, Manuel pratique d’occitan moderne, 1973, p.26.: Le gascon, «une langue très proche [de l’occitan], certes, mais spécifique (et ce dès les origines), au moins autant que le catalan.»
Certains citent aussi Jean-Pierre Chambon et Greub, Y., "Note sur l’âge du proto-gascon", Revue de linguistique romane, juillet-août 2003, p.477-493, mais Chambon précise qu'ensuite le protogascon a convergé vers l'occitan
Pierre Bec, La Langue occitane (PUF, Que sais-je? no1059, 128 pages (1963, 5eédition 1986, 6eédition corrigée janvier 1995, épuisé), (ISBN2-13-039639-9)
Pey de Garros, dans le prologue en français "au lecteur" de ses poésies gasconnes: «Noz deux langages principaux, sont le François celtique, et lé Gascon. Ie parleray du nostre. Il y a quelque diuersité de langage, terminaison de motz, & pronuntiation, entre ceulx d'Agenois, Quercy, autres peuples de deça, & nous: non pas tele que nous n'entendions l'vn l'autre: aussi nostre langage par vn mot general est appelé Gascon.»
Alain Viaut cite le dictionnaire languedocien de l'Abbé de Sauvages (1785): D'où il résulte que non seulement le provençal, mais tous les idiomes gascons des provinces méridionales sont du ressort de notre dictionnaire. Alain Viaut, «Pratiques et représentations de l'occitan en Aquitaine», in Variable territoriale et promotion des langues minoritaires, MSHA, 2007, p.146[lire en ligne]
Le célèbre imposteur George Psalmanazar, originaire de la basse vallée du Rhône est décrit comme parlant français «avec un fort accent gascon» par Charles-Athanase Walckenaer, Vies de plusieurs personnages célèbres: des temps anciens et modernes, Laon, 1830, [lire en ligne]
Gerhard Rohlfs, Le Gascon: Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer; Marrimpouey Jeune, coll.«Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie», , 2eéd. (1reéd. 1935), 252p. (ISBN9783484520257 et 3484520256, OCLC3345494, lire en ligne).
Charles de Tourtoulon Octavien Bringuier, Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl (avec une carte), Paris, 1876, Imprimerie Nationale [lire en ligne] - rééd. 2004, Masseret-Meuzac: Institut d’Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume
Pour l'est de la limite: Les Interférences linguistiques entre gascon et languedocien dans les parlers du Comminges et du Couserans: Essai d'aréologie systématique, PUF, 1968
Philippe Lartigue, Le vocalisme du gascon maritime, D.E.A. de Sciences du Langage, Université de Toulouse-Le Mirail, juin 2004. Travail repris dans Gasconha, lenga e identitat, Per Noste, 2010.
J'aurai le plaisir tout à l'heure de vous offrir le dictionnaire toponymique de la Gironde qui révèle les racines occitanes de nombreux noms et patronymes liés à l'histoire de notre département., discours du président du conseil général Philippe Madrelle le 20 mai 2009 En ligne
Institut béarnais et gascon. Voir par exemple l'article de J. Lafitte et G. Pépin, «Les domaines d'oc, si et oïl, selon Dante», en ligne, qui entend prouver que le gascon ne fait pas partie de la langue d'oc et qui affirme: «Et plus encore, Internet conditionne l'opinion mondiale avec Wikipédia, l'“Encyclopédie libre”»
Philippe Lartigue, «Origine et limites de la langue gasconne», sur le site du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne (consulté le ) : «La phonétique, le lexique et parfois même la syntaxe propres au gascon possèdent un fort substrat vasco-aquitain […]»
Par exemple en ce qui concerne la chute du n intervocalique (latin lunam > gascon lua (lune): «Las denominaciones romances de los pueblos vascos presentan hoy, por lo general, la forma vasca arcaica, la más conservadora. La razón se debe a que romance y vascuence han evolucionado de diferente forma. En efecto, en su evolución, en castellano no ha caído la -n- intervocálica latina, a diferencia del euskera, gascón, gallego y portugués. El proceso de caída de -n- intervocálica y de nasalización vocálica, comenzó hace casi un milenio. Los siguientes topónimos nos sirven para conocer la evolución que ha seguido el euskera en los últimos 1000 años», xarnege.com, paragraphe Aproximación a la evolución de los topónimos vascos
Version des Leys antérieure à 1341: «car nous ne nous servons des langages étrangers dans nos compositions [poétiques] en roman que de la manière que nous avons énoncées plus haut, et nous appelons langages étrangers les langues comme le français, l'anglais, l'espagnol, le gascon, le lombard. Et puisque nous regardons comme étrangère la langue de Gascogne, nous ne devons pas nous servir de pareils mots, quoiqu'ils soient d'usage en Gascogne; car les Gascons emploient souvent de mauvais mots, comme lorsqu'ils disent nagalhard et naguiraude, pay, fray et ainsi de beaucoup d'autres». cf. A.-F. Gatien-Arnoult, Monumens de la littérature romane. - Las Flors del Gay Saber estier dichas Las Leys d'Amors, t.II, Toulouse, 1842, pages 388-389: «quar nos no prendem en nostre dictatz en romans lunh lengatge estranh so no en la maniera dessus pauzada, et appelam lengatge estranh coma frances, engles, espanhol, gasco, lombard. E quar la lenga de Gascuenha reputam per estranha per so nos no devem dir aytals motz si be hom los ditz en Gascuenha. Quar trop mal pauzo li gasco alqus motz et alqunas paraulas que dizo segun quom port vezer en so que dizo nagalhard, naguiraude, pay, fray et enayssi de trop autres».
Ainsi le Bulletin officiel de l'Éducation Nationale du 14 avril 2011 donne la Liste des académies et des collectivités d'outre-mer dans lesquelles peuvent être subies les épreuves obligatoires de langues vivantes autres qu'allemand, anglais, espagnol et italien - session 2011: pour le gascon-langue d'oc, il s'agit des académies de Bordeaux, Toulouse, Créteil, Versailles, Paris.
Classification de X. Ravier d'après l’Atlas linguistique de Gascogne. Reprise notamment par D. Sumien, «Classificacion dei dialèctes occitans», Linguistica occitana, 7, septembre 2009, en ligne
Présentation des "Règles orthographiques du gascon moderne" dans la revue Reclams de Biarn e Gascougne, édité à Pau le 1er juin 1906, pages 114 à 124, numéro 6 de l'année 10 accessible depuis Gallica ou Occitanica.
Département d'études régionales de l'Institut universitaire de recherche scientifique, L'image littéraire du Gascon: 2e Colloque de littérature régionale, FeniXX réédition numérique, (ISBN978-2-307-15801-1, lire en ligne)
Thomas Field, «Présent et passé de la langue de Gascogne» in Guy Latry, ed. La Voix occitane: Actes du VIIIe Congrès de l'Association Internationale d’Études Occitanes, 2.745-775. Pessac: Presses de l’université de Bordeaux, 2009. en ligne
Robert Darrigrand, Initiation au gascon, 1971. 4eédition, Per Noste, Orthez, 2012.
Gerhard Rohlfs, Le gascon: Études de philologie pyrénéenne, 3e édition augmentée, Tübingen: Max Niemeyer et Pau: Marrimpouey Jeune, 1977, E-book: (ISBN978-3-11-133096-9), DeGruyter.
Jean-Marc Leclercq, Diccionari de rimas, Per Noste, Orthez, 2012.
Collectif, Diccionari elementari occitan-francés francés-occitan (gascon), Per Noste, Orthez, 2005.
Grosclaude, Narioo & Guilhemjoan. -- Dictionnaire français-occitan (gascon) (Per Noste Edicions, 2 t. AK et LZ, 2004 et 2007). 45 000 entrées, nombreuses expressions gasconnes.
Michel Grosclaude, Lo gascon lèu e plan, Collection de l'Institut d'Études Occitanes, S.I.R.S. Omnivox, Paris, 1977. Méthode d'initiation au gascon comprenant un manuel, accompagné d'un livret "Traduction des textes enregistrés et corrigé des exercices", et d'un coffret de deux cassettes audio.
Patric Guilhemjoan, A Hum De Calhau, le gascon en 25 leçons, Tome 1, Per Noste, Ortès (Orthez), 2007, 200 pages. Méthode d'initiation au gascon composée d'un manuel et d'un CD audio.
Patric Guilhemjoan, A Hum De Calhau, le gascon en 25 leçons, Tome 2, Per Noste, Ortès (Orthez), 2008, 200 pages. Méthode d'initiation au gascon, seconde partie de l'ouvrage précédent, également composée d'un manuel et d'un CD audio.
Michel Grosclaude, Répertoire des conjugaisons occitanes de Gascogne (Per Noste — La Civada, Utís, 1998).
Alcée Durrieux, Dictionnaire étymologique de la langue gasconne avec la racine celte ou grecque de chaque mot gascon suivi du mot latin et français, Auch, G. Foix, 1899-1901, 371p. (lire en ligne)
André Hourcade, Dictionnaire bilingue des expressions gasconnes, Édition Los Caminaires, 1990
André Hourcade, Dictionnaire bilingue des proverbes gascons, Éditions Monhélios. 2008
André Hourcade, Des histoires de mots - Du latin au gascon, IEO Edicions, 2016
Jean-Louis Massourre, Le gascon haut-pyrénéen, Langues et civilisations romanes, 2003, 2007
Jean-Louis Massourre, Le gascon, les mots et le système, Honoré Champion, 2012
Jean-Louis Massourre, " Dictionnaire du gascon des vallées de Luz, de Barèges et de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) en regard avec les données de l'Atlas linguistique et ethnographique de la Gascogne, Langues et civilisations romanes, 2016
Peter Nahon, Gascon et français chez les Israélites d'Aquitaine. Documents et inventaire lexical. Paris, Classiques Garnier, 2018.
René Cuzacq, Généralités sur la langue gasconne et le gascon des Landes (1950)