Guerre des Six Jours
guerre de 1967 au Moyen-Orient / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Guerre des Six Jours?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Guerre des Six Jours (homonymie).
La guerre des Six Jours s'est déroulée du lundi 5 au samedi et a opposé Israël à l'Égypte, la Jordanie et la Syrie.
Date | 5 - |
---|---|
Lieu | Israël, Égypte, Sinaï, Cisjordanie, Golan |
Issue |
Victoire israélienne • Occupation par Israël du Sinaï, du plateau du Golan, de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza |
Israël | Égypte Syrie Jordanie Irak Liban |
264 000 hommes 300 avions militaires 800 chars de combat |
547 000 hommes 957 avions militaires 2 504 chars de combat |
779 morts 2 593 blessés 15 prisonniers 400 chars de combat détruits[1] 46 avions détruits |
10 000 à 15 000 tués ou portés disparus et 4 338 capturés
|
Batailles
- Émeutes de Jérusalem (1920)
- Émeutes de Jaffa (1921)
- Massacre d'Hébron (1929)
- Grande Révolte arabe (1936-1939)
- Guerre civile (1947-1948)
- Guerre israélo-arabe de 1948
- Guerre israélo-arabe (1948-1949)
- Guerre des Six Jours (1967)
- Opération Colère de Dieu (1972-1992)
- Crise du canal de Suez (1956-1957)
- Guerre d'usure (1967-1970)
- Guerre du Kippour (1973)
- Attaque contre un poste-frontière (2012)
- Première guerre du Liban (1975-1990)
- Opération Litani (1978)
- Intervention militaire israélienne au Liban (1982)
- Opération Raisins de la colère (1996)
- Deuxième guerre du Liban (2006)
- Première intifada (1987-1993)
- Seconde intifada (2000-2005)
- Opération Arc-en-ciel (2004)
- Opération Jours de pénitence (2004)
- Opération Pluies d'été (2006)
- Blocus de la bande de Gaza (2007-)
- Guerre de Gaza (2008-2009)
- Abordage de la flottille pour Gaza (2010)
- Confrontation israélo-palestinienne (2011)
- Opération Pilier de défense (2012)
- Guerre de Gaza (2014)
- Regain de violence (2015-2017)
- Marche du retour (2018-2019)
- Crise israélo-palestinienne (2021)
- Guerre entre Israël et le Hamas (2023)
- Massacre de Munich (1972)
- Massacre de Sabra et Chatila (1982)
La crise débuta le 7 avril 1967, lorsqu'une intervention de l'aviation israélienne aboutit à la destruction de sept avions syriens. La montée des tensions fut exacerbée par les actions des commandos palestiniens opérant sur le territoire israélien. Yitzhak Rabin, alors chef d'état-major israélien, prononça, le 13 mai, la déclaration suivante : « Tant que les ardents révolutionnaires de Damas n’auront pas été renversés, aucun gouvernement ne pourra se sentir en sécurité au Moyen-Orient »[2].
Le chef d'État égyptien, Gamal Abdel Nasser, répondit en fermant le détroit de Tiran dans le dessein de préserver sa réputation au sein du monde arabe, tout en orchestrant des déploiements militaires aux frontières.
Par suite, la guerre fut déclenchée par Israël (les Israéliens avaient préalablement annoncé qu'ils considéreraient le blocage du détroit de Tiran comme un casus belli)[3]. Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite au sol, le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites[4]. Les chars de l'armée israélienne prirent l'ascendant sur leurs adversaires. En moins d'une semaine, l'Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau du Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Israël prit le contrôle de la vieille ville de Jérusalem.
La victoire d'Israël l'a placé au rang de puissance militaire au Moyen-Orient.
Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région[5]. Si Israël s'est depuis retiré de l'un de ces territoires occupés, à savoir le Sinaï, deux autres ont été annexés, Jérusalem-Est et le plateau du Golan, — deux actes non reconnus par la communauté internationale — une grande partie de la Cisjordanie est toujours occupée, et la bande de Gaza reste depuis 2005 sous embargo maritime, terrestre et aérien. Ces territoires annexés sont considérés comme une occupation illégale selon le droit international.