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journal en ligne basé en Israël De Wikipédia, l'encyclopédie libre
The Times of Israël (en anglais : The Times of Israel) est un quotidien en ligne israélien lancé en 2012 et disponible en langues anglaise, française, arabe et chinoise, et depuis 2019 en hébreu. Il publie des articles, des reportages et des analyses sur l’actualité en Israël, au Moyen-Orient et dans le monde juif.
Adresse | https://www.timesofisrael.com/ |
---|---|
Commercial | Oui |
Type de site | Quotidien en ligne |
Langue | Anglais, arabe, persan et français |
Propriétaire | Seth Klarman |
Créé par | David Horovitz |
Lancement | 2012 |
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Le quotidien a été lancé en par le journaliste David Horovitz, anciennement rédacteur en chef du Jerusalem Post. Le site reçoit rapidement le soutien financier de Seth Klarman (en), un homme d'affaires de Boston qui a des liens avec la droite politique, a soutenu un certain nombre d’organisations caritatives pro-colons - ainsi que des causes juives plus mainstream -[1] et qui devient le principal bailleur de fonds du journal[2]. Le but déclaré est de pratiquer le reportage et de favoriser conjointement la « promotion d'une image positive d'Israël »[3]. Dans une interview dans Forward en 2012, Seth Klarman se déclare opposé à la colonisation[4], cependant en 2016, Haaretz révèle que Seth Klarman a octroyé des dons à des colonies illégales de Cisjordanie[5],[6]. Seth Klarman est par ailleurs un contributeur actif du The Israel Project (en), un groupe d'influence pro-israélien[6] parfois considéré comme islamophobe[7],[8] ; il est le président d'un groupe classé à droite, The David Project (en)[9], et un donateur de la fondation Birthright-Taglit[6].
Le , le journal lance une édition en arabe[10] et le , une édition en français — dont le titre est The Times of Israël[11] — sous la direction de Stéphanie Bitan[12], en chinois le sous la direction de Jingjing Li, ancien rédacteur en chef de Beijing’s China Economic Net[13].
En , est lancée la version en hébreu du journal, זמן ישראל (zman Israel)[14].
The Times of Israel est classé à droite, selon Sarah Marusek, spécialiste de droit public ; le journal entretiendrait des relations chaleureuses avec des conservateurs américains selon Nathan C. Lean[15].
Une étude de 2021 dans International Journal de la Communication portant sur la question de l'ethnocentrisme dans la couverture médiatique des manifestations à Gaza en 2018, dans The Times of Israel et Al Jazeera, montre que ces deux journaux souffrent l'un et l'autre d'un biais ethnocentrique[16]. The Times of Israel tend à déshumaniser les manifestants palestiniens et à les présenter comme responsables des violences commises à leur encontre par les soldats israéliens (tandis que Al Jazeera au contraire tend à déshumaniser les soldats israéliens)[16]. Ainsi par exemple, The Times of Israel se limite à des bilans chiffrés des pertes palestiniennes comme « 15 Gazaouis auraient été tués et 1 100 blessés lors d'affrontements lors d'une manifestation massive à la frontière », sans conférer une dimension émotionnelle et humaine à ce type d'événements ; au contraire Al Jazeera accorde une place à des témoignages individuels qui rendent émouvante l'histoire palestinienne[16]. De même, le choix des photos, qui privilégie les grands groupes palestiniens, sans visages identifiables, plutôt que les gros plans sur de petits groupes, avec des figures individualisées, cette sélection des images instaure une relation plus distante avec le sujet évoqué, diminue l'empathie envers les Palestiniens[16].
Le , pendant la guerre de Gaza, Yochanan Gordon, blogueur sur le Times of Israel, publie « When genocide is permissible », un article où il justifie le principe de tuer tout Palestinien[17]. L'article est condamné et retiré par les éditeurs, qui l'ont qualifié d'abus inadmissible et de violation de leurs conditions d'utilisation, et ont interrompu la participation de ce blogueur au Times of Israel[18],[17],[19].
En 2016, le journal Haaretz révèle que le cofondateur du Times of Israel, Seth Klarman avait donné, par le biais de sa fondation, 200 000 dollars en 2012 à CAMERA, Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America, une organisation classée à droite, destinée à la « surveillance des médias », qui s'en prend régulièrement à des organes d'information et à des journalistes pour leur couverture du conflit israélo-palestinien[6]. Au total la fondation Seth Klarman a versé 1,5 million de dollars à CAMERA, avant et après 2012, année de lancement de The Times of Israel (entre 2006 et 2014)[6]. La tactique de CAMERA, basée à Boston, consiste par exemple à faire paraître des « publicités pleine page exhortant les donateurs à retirer leur soutien financier à des médias tels que la National Public Radio ; à publier des panneaux d'affichage critiques des médias perçus comme ayant un parti pris anti-israélien »[6]. Parmi les donateurs de CAMERA figure Sheldon Adelson, propriétaire de Israel Hayom, souvent critiqué comme un média voué à la défense de la politique de Benjamin Netanyahou[6].
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