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pratique consistant à entailler une surface dans un but artistique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le terme de gravure désigne l'ensemble des techniques artistiques, artisanales ou industrielles qui utilisent l’incision ou le creusement pour produire une image, un texte ou toute autre inscription dans la matière.
Cet art graphique consiste à inciser ou à creuser à l'aide d'un outil ou d'un mordant une matrice. Après encrage, celle-ci est imprimée sur du papier ou sur un autre support. L'œuvre finale ainsi obtenue s'appelle une estampe. Par abus de langage, « gravure », « estampe » et « tirage » sont souvent confondus.
Le terme « estampe » est utilisé pour désigner l'œuvre résultant d'un procédé de gravure. Le tirage papier est généralement multiple.
Le terme « illustration » est utilisé quand la gravure sert à mettre en valeur un texte (le tirage peut parfois utiliser un procédé d'imprimerie et le nombre d'exemplaires est alors important).
La gravure est un terme générique. On peut graver pour réaliser une plaque (nom sur une boîte aux lettres), un timbre, un exlibris, une illustration et une estampe.
La lithographie (du grec lithos, « pierre », et graphein, « écrire ») ou la sérigraphie (estampes par écrans de soie) ne devraient strictement pas être considérées comme techniques de gravure mais plutôt comme d’autres moyens de reproduire en multiple des dessins.
La première technique identifiée est la xylographie (du grec xylo, « bois », et graphein, « écrire »), apparue en Chine au VIIe siècle. Parallèlement à l'invention de l'imprimerie en Europe, ces techniques connaîtront un développement considérable à partir de la Renaissance.
Durant la Préhistoire (pétroglyphes), l'Antiquité (gravure lapidaires), l'œuvre finale est l'objet gravé. Cependant, dès le Moyen Âge, la gravure va être largement utilisée comme technique d'impression et de reproduction des images. Après avoir gravé le dessin sur un support dur et plat, l'artiste procède à l'encrage de la gravure et la transpose sur un nouveau support, en général une feuille de papier. Il existe trois grands procédés de gravure de reproduction, qui recouvrent des techniques diverses.
On parle de taille d'épargne, ou de gravure en relief lorsque « la planche est creusée partout où l'impression ne doit pas avoir d'effet ; le dessin seul est conservé au niveau initial de la surface de la planche, il est épargné »[1]. L'impression d'une gravure en taille d'épargne peut se faire à la main, ou sur une presse typographique. C'est la technique employée pour la gravure sur bois et la linogravure.
La gravure sur bois ou xylogravure[2], est un procédé de gravure en taille d'épargne sur un support en bois. Il s'agit peut-être de la plus ancienne technique permettant l'impression de motifs sur un support.
La linogravure est une technique de gravure en taille d'épargne proche de la gravure sur bois, et se pratique sur un matériau particulier, le linoleum.
La gravure en taille-douce, ou gravure en creux, se pratique le plus souvent sur du cuivre, en particulier du cuivre rouge, mais aussi sur de l'acier ou du zinc[3]. Contrairement à la taille d'épargne, l'encre va se déposer dans les creux gravés par l'artiste. L'impression de la plaque se fait sur une presse à taille-douce.
La lithogravure, étymologiquement, désigne l'art et la technique de « graver » dans la « pierre », autrement dit de dessiner en creusant des traits au moyen d'un outil de taille (burin, ciseau, etc.).
L’eau-forte est un procédé de gravure en taille-douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant[4] chimique (un acide). L’artiste utilisant l’eau-forte est appelé aquafortiste. À l’origine, l’eau-forte était le nom donné à l’acide nitrique. « Cette appellation elle-même est celle de l’acide nitrique étendu d’eau : l’aqua fortis des anciens alchimistes[5]. » Aujourd’hui, l’acide nitrique est remplacé par des mordants moins toxiques, tels le perchlorure de fer.
Le tireté-sec est un procédé de gravure en pointillé. Sur une matrice, le graveur réalise une série d'encoches alignées, créées par les rebonds successifs d'une lame de métal. Ce type de gravure peut s'effectuer sur tout type de métaux (cuivre, acier) ou de matériaux plastiques (Plexiglas, Rhénalon).
Cette technique a été mise au point par le graveur Jean-Michel Mathieux-Marie[6] .
Certains auteurs[7] ajoutent la gravure à plat (ou impression à plat, ou planographie)[8] aux deux précédentes catégories. C'est le cas de la lithographie, du monotype ou de la sérigraphie qui ne nécessitent pas de reliefs, et ne sont donc pas des « gravures » au sens strict du terme mais assimilés comme tels. Cependant, la première forme de la lithographie, inventée et lentement mise au point par Aloys Senefelder, à partir de 1796, était une technique d’impression basée sur un très faible relief.
La gravure sur verre et cristal s'exécute suivant différentes manières. Cette technique verrière de l'atelier à froid permet de créer un décor sur la surface du verre.
Ces trois procédés recouvrent des techniques diverses, qui peuvent être catégorisées de la façon suivante.
La gravure sur pierre est présente depuis l'Antiquité. Les graveurs sur pierre sont appelés « lapicides ».
La gravure sur bois est connue depuis au moins le VIIe siècle en Chine, les plus anciennes traces sont vers les portes occidentales chinoises de la Route de la soie, aux grottes de Mogao, à Dunhuang. Elles étaient utilisées à l'origine pour les sutras, livres des canons bouddhiques. Les Chinois inventèrent également le papier (en -206, sous la dynastie des Han occidentaux), ce qui permit, avec l'imprimerie, de diffuser rapidement et à moindre coût des ouvrages en tout genre, puis à partir du XIe siècle, sous la dynastie Song du Nord, pour imprimer les billets de banque ou des publicités, des cartes à jouer ou divers autres objets du quotidien commencèrent à être imprimés[pas clair].
On sait que les Arabes se sont approprié cette technique lors d'une bataille avec les Chinois dans l'actuel Xinjiang.
Les Mongols qui ont conquis et dirigé la Chine sous la Dynastie Yuan, fondée par Kubilai Khan, au XIIIe siècle ont également eu accès à cette technique et avaient l'habitude de déplacer techniciens et techniques d'un bout à l'autre de leur empire, le plus vaste jamais créé, étendu jusqu'en Europe de l'Est et en Afrique du Nord à l'ouest, et en Corée et Sibérie à l'est.
Bien que de nombreuses techniques venues d'Orient, parmi lesquelles de nombreuses découvertes en mathématiques (chiffres dits arabes, l'algèbre), les armes (trébuchet, armes à feu, arbalète), le papier, le moulin à vent et autres techniques orientales soient arrivées en Europe à l'époque des croisades et des échanges qui ont suivi, il n'y a pas de preuve formelle que cette technique ait été introduite en Occident par la route de la soie. Certains spécialistes supposent que la technique de la xylographie a été réinventée dans la vallée du Rhin, soit en Europe du Nord, la localiser plus finement est impossible[réf. nécessaire].
Le bois Protat[9], la plus ancienne matrice occidentale en bois, est datée autour de 1380 : plus précisément, il s'agit du fragment d'une planche en bois de noyer (0,60 × 0,23 cm), qui fut exécutée à Laives, canton de Sennecey (Saône-et-Loire), en Bourgogne, et qui représente, sur une face, Le Centurion et les deux soldats et sur l'autre, L'Ange de l'Annonciation[10]. Signalons aussi le Saint Christophe retrouvé dans la bibliothèque de Buxheim collé sur un manuscrit de 1423[11].
La xylographie précède l'imprimerie. Les techniques de gravure sont très liées au support, car celui-ci doit être peu onéreux pour que l'utilisation d'un original recopiable soit intéressante, d'où l'importance de l'introduction du papier. L'évolution de la production xylographique va donc suivre le développement de l'imprimerie.
La gravure sur bois se développe parallèlement à l'utilisation du papier, vers 1400. Elle permet de reproduire des estampes populaires en grande quantité et touche un public populaire. La gravure sur cuivre, permettant des reproductions plus détaillées, est plus onéreuse et s'adresse à des commanditaires cultivés. Elle se généralise à partir de 1430 dans la vallée du Rhin et profite des techniques de l'orfèvrerie : Schongauer et Dürer sont orfèvres de formation.
Il est difficile avant Schongauer d'attribuer les œuvres : on désigne ces graveurs anonymes le plus souvent « par le nom de leur manière »[11] :
La Vénétie, la Dalmatie, l'Émilie et la Lombardie voient la xylographie et la gravure sur cuivre se développer dans la première moitié du XVe siècle : voir à ce propos la collection d'images de dévotion du notaire Jacopo Rubieri (né à Parme en 1430).
Au cours de cette période, la gravure oscille entre la reproduction et le genre autonome qui puise l'essentiel de son inspiration dans le libertinage et les fêtes.
Deux précurseurs du mouvement baroque :
Avec les artistes suivants, le baroque s'affirme tant dans les sujets que dans la technique :
Anvers et les Flandres sont de véritables pépinières d'artistes ; ces derniers feront, presque tous, le voyage en Italie afin de parfaire leur technique.
Parmi eux, retenons :
L'engouement des collectionneurs du XVIIIe siècle pour les vues de paysages italiens oriente la production des graveurs tels Vanvitelli (1653-1736), Giuseppe Vasi (1710-1782), Luca Carlevarijs (1663-1730), Marco Ricci (1617-1730). Ce dernier, dans ses eaux-fortes, introduira les traits minuscules et dentelés afin de traduire les effets de lumière et le mouvement des frondaisons.
Les illustrations de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert montrent combien cet art contribua à populariser la culture.
Au XVIIIe siècle, la gravure sur cuivre sous ses diverses formes (taille-douce, eau-forte, etc) prédomine. La gravure sur bois se cantonne à l'imagerie populaire.
La lithographie, inventée par Aloys Senefelder (1771-1834), est basée sur un principe totalement nouveau (l'antagonisme eau-encre grasse, et non plus le relief). Elle permet de dessiner directement, sans avoir à apprendre une technique de gravure ardue. De nombreux peintres et illustrateurs vont ainsi accéder à l'estampe, largement diffusée en Allemagne, en Italie, en France et en Grande-Bretagne.
Parallèlement, le Britannique Thomas Bewick (1753-1828) met au goût du jour la gravure sur bois, en mettant au point la gravure sur « bois de bout » (ou « debout »)[22]. Le bois est gravé au burin, comme le cuivre, ce qui permet toutes les finesses, et qui présente l'avantage d'être une technique en relief : on peut donc imprimer les gravures sur une presse typographique, en même temps que le texte.
Introduite en France par Charles Thompson, vers 1818, cette technique est utilisée de manière universelle par l'édition et la presse. Des centaines de graveurs, desquels se détachent de grands noms, comme Héliodore Pisan, François Pannemaker et fils, Hippolyte Lavoignat, travaillent quotidiennement pour interpréter les œuvres des grands illustrateurs comme Honoré Daumier, Gustave Doré, Grandville, entre autres. Avec la croissance de la presse, la gravure sur bois tend à devenir une industrie de reproduction, servie par des techniciens virtuoses, mais souvent dépourvue de créativité.
Les tentatives de retour à une gravure sur bois originale, avec des graveurs comme Auguste Lepère, arrive trop tard à la fin du XIXe siècle, la gravure étant supplantée par les techniques basées sur la photographie (similigravure).
La création de sociétés regroupant les graveurs est un des événements importants de la seconde moitié du XIXe siècle : Société des aquafortistes en 1862, Société des peintres-graveurs français en 1889. Le modèle en est la Society of Engravers, fondée à Londres en 1802.
L'école de Barbizon est à l'initiative de la revue Eau-forte, et expérimente de nouvelles techniques comme le cliché-verre[23]. Millet et Corot vont adopter cette nouvelle technique (Le Petit Berger, Corot, Milan, 1855, A. Bertarelli). Antonio Fontanesi redécouvre l'eau-forte d'invention : il a recours à la morsure à répétition (effets de lumière). Il utilise aussi le cliché-verre.
Giovanni Fattori (1825-1908) est un des grands maîtres de l'eau-forte, ce qui fera dire à Baudelaire : « Parmi les expressions de l'art plastique, l'eau-forte est celle qui se rapproche le plus de l'expression littéraire et qui est la mieux faite pour l'homme spontané[24]. »
Rodolphe Ackermann ( à Stollberg, Électorat de Saxe- à Finchley, Londres) est un libraire, lithographe, éditeur et l'un des pionniers de l'illustration des livres d'art. Il a notamment contribué à démocratiser la technique de l'aquatinte ou aquateinte, procédé de gravure à l'eau-forte.
Whistler (1834-1903) est initié à la gravure avec Fantin-Latour, Courbet, et Legros. Il débutera par l'eau-forte pour ensuite travailler la pointe sèche en 1871 (Portrait de la famille Leyland). Francis Hayden (1818-1910), mixera les techniques pour traduire les effets d'atmosphère : pointe sèche, brunissoir, morsure, aquatinte.
Malo-Renault (1870-1938) se spécialise dans la gravure en couleur, d'abord à l'eau-forte, au vernis mou, puis à la pointe sèche. En 1912, il aborde la gravure sur bois sur le conseil de Stéphane Pannemaker, mais c’est surtout par la suite qu’il adopte le procédé du bois au canif pour l'illustration de La Rapsode foraine et Le Pardon de Sainte-Anne (1920) d'après ce poème de Tristan Corbière.A l’occasion de la sortie en 1922 du Jardin de Bérénice [25]de Maurice Barrès, il grave sur bois l'estampe du menu pour les Cent bibliophiles, en utilisant quatre planches pour les 4 couleurs.
Les impressionnistes, comme Manet vont utiliser gravure et lithographie afin de traduire une atmosphère (La danseuse Lola de Valence, Paris, Bibliothèque nationale). Degas fera de même en y ajoutant le monotype (Femme à sa toilette, 1885, Paris, bibliothèque d'Art et d'Archéologie). Pissarro est plus amateur de gravure sur bois (Femmes faisant de l'herbe, 1895). Il ne faut pas oublier Pierre Renoir, Paul Cézanne, Vincent van Gogh. Quant à Paul Gauguin (1848-1903), il a une prédilection pour la gravure sur bois (Te Faruru, 1893, Chicago, Art Institute).
Débarrassée de ses contraintes utilitaires, la gravure revient à un pur domaine artistique, retrouvant et modernisant les techniques traditionnelles. Le XXe siècle redécouvre le bois de fil, sa simplicité et sa valeur expressive, avec des artistes comme Félix Vallotton (La Manifestation, Lausanne, galerie Vallotton) et Edvard Munch.
Les artistes des mouvements Die Brücke et du Blaue Reiter sont attirés par la gravure sur bois où ils peuvent jouer avec la simplification des formes.
Matisse expérimente toutes les techniques : xylogravure, eau-forte, pointe sèche (Henri Matisse gravant, 1900), lithographie (Grande odalisque avec pantalon à bayadère, 1925, Berne, E. W. K. collection), aquatinte et linogravure.
Giorgio Morandi (1890-1964) « parvient à fusionner une lumière génératrice de la forme, un volume qui la construit plastiquement et une couleur qui permet de la distinguer en se plaçant comme ton ou "couleur position" »[11]. Maîtrise du trait, morsure unique grâce au mordant hollandais lui permettent de transcrire les flots de lumière.
Picasso (1881-1973) a énormément gravé : pas moins de 2 000 œuvres connues. Initié par Roger Lacourière en 1933 au burin et à l'aquatinte avec du sucre, il créera la Suite Vollard. Il essaie tous les procédés et les renouvelle : les différents états nous montrent un artiste perfectionniste. L'utilisation de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés[17], notamment dans les œuvres de Jean Fautrier, Raoul Ubac, Johnny Friedlaender, Stanley Hayter, Henri-Georges Adam, George Ball, Roger Vieillard, Marcel Fiorini, Louttre.B ou Pierre Courtin, libère la gravure de toute subordination au dessin ou à la peinture et, l'engageant dans la reconnaissance de ses moyens spécifiques, assure l'entière autonomie de son expression.
La gravure de reproduction au XIXe siècle : procédure d'impression d'une page illustrée pour un livre ou un journal. L'illustrateur réalise le dessin directement sur une planche de bois ou sur une feuille de papier qui est ensuite décalquée sur le bois. Ce dessin est éventuellement une copie d'une peinture ou d'une photographie, ou est éventuellement réalisé à partir d'un croquis envoyé par un correspondant. Le bois utilisé est très dur (le plus souvent du buis) et est coupé perpendiculairement aux fibres (bois « de bout »). Le graveur se charge alors de graver le dessin. Il utilise un burin pour enlever les parties qui ne devront pas être imprimées (les blancs) et « épargne » les parties qui devront être imprimées (les noirs). Il s'agit d'une gravure en relief (taille d'épargne) qui possède le très grand avantage de permettre une impression « typographique », c'est-à-dire que l'on peut placer le bloc de bois gravé en relief avec les blocs de texte composés de caractères en plomb, eux aussi en relief. On pouvait ainsi imprimer en une seule passe le texte et les illustrations contenus sur une page. On remarque que l'impression inverse l'image (effet miroir).
Les ateliers de gravure, comme celui de Stanley William Hayter (Atelier 17), de Joëlle Serve (atelier 63), de tirage comme l'atelier Lacourière-Frélaut vont participer au renouveau de la gravure. Philippe Mohlitz, George Ball ou Érik Desmazières remettent à l'honneur le burin, Mario Avati la manière noire, Philippe Favier la pointe sèche, et de nombreux artistes, jeunes et moins jeunes, s'intéressent à la gravure pour la variété des techniques et leurs multiples combinaisons. Un débouché existe dans la gravure en taille-douce de certains timbres-poste avec les anciens élèves issus de l'École Estienne groupés dans l'association Art du timbre gravé.
Dans les années 1960, il y a un autre type de gravure qui a fait son apparition en France pour l'industrie de l'Art funéraire. Cette gravure venant vraisemblablement des pays de l’Est, à Paris il y avait deux Yougoslaves et un Russe.
Cette technique de gravure se réalise sur du granit noir fin, poli comme un miroir, à l'aide de pointes à tracer au diamant. En principe, c'est du Marlin, du Zimbabwe, de Chine, il existe également un granit noir fin venant de Suède qui est le plus onéreux des granits.
Cette gravure a deux désignations, du fait qu'elle se réalise sur du granit, c'est une lithogravure, la technique est dite à la pointe sèche.
C'est une gravure lapidaire unique où la maîtrise du dessin et de la connaissance de la matière à graver est obligatoire, ainsi qu'avoir une bonne sensibilité artistique. Dans les interstice de cette gravure il faut mettre de la peinture pour donner tout son éclat à cette gravure et qu'elle résiste aux intempéries puisqu'elle est réalisé pour l'Art funéraire (Voir la Vierge aux Lys, ci-contre, de Michel Robardet, signature en bas à gauche).
Avec les techniques modernes, il existe de la gravure au sablage, à la fraise électrique, au laser et dont les opérateurs se servent d'ordinateurs, ce qui enlève le côté artistique de la gravure à main levée.
Gravure couleur sur granit noir fin par Michel Robardet
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