Gaillon
commune française du département de l'Eure De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Gaillon est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Gaillon | |
La ville vue du château. | |
Blason |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Odile Hantz 2020-2026 |
Code postal | 27600 |
Code commune | 27275 |
Démographie | |
Gentilé | Gaillonnais |
Population municipale |
6 801 hab. (2021 ) |
Densité | 667 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 38″ nord, 1° 20′ 01″ est |
Altitude | Min. 8 m Max. 144 m |
Superficie | 10,19 km2 |
Type | Centre urbain intermédiaire |
Unité urbaine | Gaillon (ville-centre) |
Aire d'attraction | Gaillon (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gaillon (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont les Gaillonnais.
La commune de Gaillon est située en vallée de Seine, qui borde ses zones d'activités industrielles vers Aubevoye, puis elle s'étend jusqu'aux coteaux boisés.
Gaillon est à 13 km des Andelys, à 14 km de Vernon, à 16 km de Louviers, à 18 km de Val-de-Reuil, à 23 km d'Évreux et à 41 km de Rouen.
La commune est traversée par le « ru du Canal » ou « ravine du Hazey », affluent de la Seine dont elle est riveraine.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Muids à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 609,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Gaillon est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillon[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillon, dont elle est la commune-centre[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (40,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (30,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), forêts (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), terres arables (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), eaux continentales[Note 4] (6,7 %), mines, décharges et chantiers (6,5 %), prairies (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité[Note 5] est attesté sous les formes Gaillo (Guill. le Breton, Philippidos lib. V), Gallyo, Guaillon, Gaillonium, Gaillum, Gwailium (Deville, Comptes de Gaillon) ; Guaillum[1] ; Fortalitia Gaillonis (Rigord, Rec. des Hist. de France), Castrum Gaallonii (traité entre Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion) et Gaallonii en 1195 ; Gaillonem en 1196[1] ; Guaillum 1198 (Roger de Hoveden) ; S. Antonius de Gallon en 1208 (archives de l’Eure) ; Wallio au XIIe siècle(charte d’Eustache d’Habloville) ; Gaillum en 1215 (cartulaire de Fécamp) ; Gallio en 1216 (charte de Philippe Auguste) ; Gallyo en 1232 (charte de St Louis) ; Gaillun en 1235 (cartulaire de Saint-Taurin) ; Gallon en 1262 (échange de St Louis avec l’arch. de Rouen) ; Wallanium, Waillonium en 1409 (charte de la Noë) ; Gailhon en 1508 (inventaire des meubles de Georges d’Amboise) ; Gayllon en 1622 (lettres de l’archevêque François de Harlay) ; Gaillon-l’Archevêque en 1817 (Le Couturier, Dictionnaire des communes)[17].
Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent qu'il s'agit du nom de personne germanique *Wadal[18]. Ernst Förstemann cite l'anthroponyme Wadilus, suivi du suffixe -o /-one de localisation[19]. Ernest Nègre suggère l'emploi d'un autre nom de personne germanique Gailo pris absolument[20].
Cependant, la forme Wallio pour Gaillon et de Wallonio pour son homonyme Gaillon-sur-Montcient dans les Yvelines, ainsi que l'existence du hameau Gailloncel dérivé de Gaillon, désigné Waillonchel en 1231, implique le rejet de cette explication, en effet, elle ne peut pas rendre compte du W- initial. Le passage de [w] à [g] est un phénomène phonétique régulier en français (voir l'étymologie de gagner, garder, guetter, gué, etc.), elle n'a cependant pas affecté les dialectes d'oïl septentrionaux dans lesquels [w] est resté tel quel, avec cependant une évolution postérieure en [v] en normand septentrional. L'isoglosse [v] / [g(u)] passe légèrement au nord de Gaillon (parallèlement à la ligne Joret), ainsi les communes de l'Eure situées plus au nord ont-elles conservé le W- initial devenu V-, comme dans Verclives (Eure, Warcliva vers 1025) ou Vascœuil (Wascoilus 876, Guascolium XIIe siècle).
François de Beaurepaire indique en outre que le mode de composition avec le suffixe -o / -one de la proposition d'Albert Dauzat est tout à fait inusuel avec un nom de personne germanique[1].
Il suggère donc un rapprochement avec Wail (Pas-de-Calais, Wadhil 1066), Gaël (Ille-et-Vilaine, Wadel 816) que Maurits Gysseling considère comme issus de wadellu(m) « passage à gué ». Il est lui-même dérivé du vieux bas francique *wad que certains spécialistes considèrent aussi comme probable étymologie du terme gué[21].
Il serait dans ce cas suivi du suffixe -o / -one et signifierait « lieu du gué ». D'ailleurs, Gaillon est traversé par le ruisseau du Hazey en provenance de Sainte-Barbe-sur-Gaillon[1].
Toponyme signifiant « endroit guéable »[21], (Gué sur le ru du Canal).
Antérieurement à la Révolution française, on rencontre l'appellation de Gaillon-l'Archevêque, ce qui entraîne peu après 1789 le changement (provisoire) de nom en Montagne-sur-Gaillon[22].
L'histoire de la commune est fort liée à celle du château.
La Préhistoire laisse quelques traces dans la contrée[24]. Puis c’est au cours de l’époque romaine que l'on peut apprécier un regroupement de populations dans la vallée et surtout sur les hauteurs : en effet, Saint-Aubin-sur-Gaillon est peut-être la ville gallo-romaine des origines.
Alphonse-Georges Poulain y a exhumé des bains publics et des petits temples gallo-romains[25],[26]. D'ailleurs, avec l'avènement du christianisme, Saint-Aubin fut longtemps paroisse mère de Gaillon. Par contre, l'archéologie moderne n'a pas révélé de trace d'un oppidum celtique à l'endroit du château local. En outre, on ne trouve aucun vestige archéologique qui ait pu être documenté relatif à la présence d'un castrum du Bas-Empire romain sur les sites de Saint-Aubin ou du château de Gaillon.
Un château ducal destiné à défendre la frontière de Normandie contre le roi de France est édifié vers le XIe siècle et il fait alors partie de tout un système de fortifications majoritairement construites le long de l'Epte côté normand (Malassis, Gasny, Baudemont, Écos, Château-sur-Epte, Gamaches, etc.), mais aussi entre Eure et Seine (rive gauche) parmi lesquelles Gaillon.
En 1192, au terme d'un accord conclu entre Philippe Auguste, le roi de France, et Jean sans Terre, le roi d'Angleterre et duc de Normandie, Gaillon passe sous la domination du roi de France, au même titre que le Vexin normand et quelques autres places fortes, dont Évreux. Jean sans Terre n'est qu'un roi suppléant pendant la captivité de son frère Richard Cœur de Lion mais, dès sa libération et son retour en terre normande en 1194, ce dernier récupère quelques-unes de ses possessions après avoir défait le Capétien à Fréteval, mais pas Gaillon ni Vernon, ni Gisors que Richard perd à la fin de l'année 1195 au terme du traité de Gaillon conclu avec Philippe. C'est pourquoi il consolide ses positions en faisant construire Château-Gaillard aux Andelys sur l'autre rive de la Seine. Ce n'est cependant qu'en 1204, après la chute de la place forte et la conquête de toute la Normandie qui s'ensuit, que Gaillon est définitivement rattachée au domaine royal français.
En 1194, Philippe Auguste confie la défense du château de Gaillon au chef mercenaire Lambert Cadoc et à ses troupes. Il lui en fait don en 1197 pour le remercier de ses faits de guerre. Lambert Cadoc est seigneur de Gaillon de 1197 à 1219[27]. Il est à l'origine des armes de Gaillon.
En 1207 et 1208, Philippe Auguste rend visite à Lambert Cadoc dans la forteresse qui contient à cette époque de nombreuses machines de guerre : trois balistes à tourniquet, treize balistes à deux pieds, et huit balistes à étriers[28].
En 1219 ou 1220, Philippe Auguste reprend le château par la force et jette Lambert Cadoc en prison[29].
Un virage patrimonial va engendrer la célébrité de Gaillon avec Louis IX, roi de France, qui recueille l'héritage philippien du manoir féodal. Le roi ne s'intéressant guère à cette propriété, il cède à Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, tours et murailles médiévales moyennant finances et en échange de viviers et des moulins de Rouen (1262)[29].
Les archevêques se succèdent sur le siège épiscopal de Rouen. En 1453, l'un d’eux, Guillaume d'Estouteville entreprend la construction de ce qu'il devient convenable de nommer un château.
En 1494, son successeur, Georges d'Amboise, futur légat du pape et premier ministre de Louis XII, grand mécène des arts, féru d'Italie, est la chance de Gaillon. Charles II d'Amboise de Chaumont, son neveu, accueille souvent le prélat en sa qualité de vice-roi de Lombardie, et notamment à Gaglianico, où une fresque a pour décor le château normand.
Le cardinal d'Amboise entreprend, dès 1500 jusque vers 1509, la réalisation d’un palais qui devient le premier château de la Renaissance en France : vastes bâtiments accompagnés de galeries et de jardins, dont le Lydieu est alors la perle. Il dépense 50 000 livres pour la réalisation du château. Il reçoit en 1508 la visite du roi Louis XII et de son épouse Anne de Bretagne. Gaillon fonctionne comme une cour en miniature.
Les successeurs du cardinal d'Amboise s’efforcent de maintenir le château dans le meilleur état possible, y apportant même des embellissements.
En 1563, le cardinal de Bourbon fonde la chartreuse Notre-Dame-de-Bonne-Espérance dans la plaine d'Aubevoye, en complément logique de son palais.
Pendant ces temps, les visiteurs célèbres se succèdent à Gaillon : Charles IX et sa mère Catherine de Médicis, Henri III, le fils de cette dernière, Margot, prétendante d'Henri IV[30], Henri IV, plus tard Louis XIV, Pierre Séguier, François de Harlay (1643-1644), mécène des lettres, auteur du Mercure de Gaillon[31], y sont reçus, accompagnés de la fine fleur des gentilshommes du moment.
Quant à l'archevêque fils du ministre Colbert, Jacques Nicolas, il fait adjoindre aux lieux une orangerie par les soins qualifiés de Jules Hardouin-Mansart et remodeler les jardins par Le Nôtre, tandis que le dernier résidant (contemporain de la Révolution), le cardinal de La Rochefoucauld, y reçoit, le , Benjamin Franklin en chemin vers Le Havre d'où il doit s'embarquer pour définitivement s'en retourner, malade et âgé, vers son pays et, le , le roi Louis XVI, de retour de Cherbourg.
À la Révolution, le château, bien de l'Église, devient bien national. Il est mis en vente en 1792. Son nouveau propriétaire le dépèce et met en vente les éléments sculptés. À la suite d'une mission ordonnée par le ministre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal entre les et [32], Alexandre Lenoir, conservateur du musée des Petits Augustins de Paris, fait remonter les éléments de la Porte de Gênes dans la cour des Beaux-Arts et place le reste à l'abri. Le château vidé devient sous Napoléon Ier un pénitencier, tandis que le , on rend hommage aux cendres de l’Empereur glissant par la Seine vers Paris.
Le XIXe siècle voit la région bouleversée par des affaires retentissantes secouant la bourgeoisie locale : affaire Tournebut, relative à la chouannerie normande (1809), ou le drame du château de Jeufosse (1856-1857)[33] qui a défrayé la presse régionale dans ses chroniques judiciaires[34].
On accueille Louis-Philippe en voisin de Bizy à partir de 1830 ; bientôt, de décembre 1870 à mars 1871, Gaillon subit la botte prussienne.
La ville est occupée le à 16 h par des éléments de la 58. Infanterie-Division qui faisait partie de la 6e division d'infanterie et du XXXVIII. Armeekorps, commandé par le Generalfeldmarschall Erich von Manstein. Les Allemands ont traversé la Seine à la nage et en canots pneumatiques en dépit du pétardage du pont de Courcelles-sur-Seine. Gaillon est ainsi la première ville occupée par les Allemands sur la rive gauche de la Seine[35],[36],[37], au même titre qu'Aubevoye ou Villers-sur-le-Roule.
Le château délaissé voit l'installation d'un camp pour les internés politiques et de droit commun, et camp de transit pour les juifs raflés.
Envoyé dans ce camp en , Pierre Villon parvient à s'en évader le [38].
Au début 1942, Pierre Semard[39] est transféré au camp d'internement de Gaillon puis à Évreux où, comme otage des autorités allemandes, il est fusillé le 7 mars.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1789 | Pierre Bisson de La Roque | seigneur des Rotoirs | ||
ca 07/1799 | 1809 | Antoine Félix Baroche | maire sous le consulat, notaire[45] | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
ca 1829 | Magloire Delamotte | a visé le cadastre de septembre 1829 | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
ca 1830 | - | Victor Rusé | filateur | |
1832 | - | Magloire Delamotte | notaire | |
- | - | |||
1838 | 1851 | Jean Jacques Christophe Carville | médecin | |
ca 1852 | ||||
1856 | François Prosper Anquetin | comm. spéciale - ancien notaire | ||
- | François Prosper Anquetin | comm. spéciale | ||
13/12/1862 | François Prosper Anquetin | comm. spéciale | ||
16/12/1862 | 10/02/1871 (†) | Félix Marie Leblanc | directeur de la maison centrale | |
11/02/1871 | 06/1871 | Pierre Eugène Lefebvre | interim | |
20/06/1871 | 04/02/1874 | Pierre Eugène Lefebvre | ||
02/1874 | 04/1874 | Jacques Riberpray | interim | |
17/04/1874 | 17/02/1878 | Armand Augustin Huet[46] | ancien notaire, conseiller général | |
04/03/1878 | 19/06/1879 | Adolphe Théophile Léopold Percepied | nommé par décret - notaire | |
06/1879 | 08/1879 | Étienne Parfait Bourdon | intérim | |
09/08/1879 | 07/02/1881 | Étienne Parfait Bourdon[47] | ||
24/03/1881 | 17/02/1882 | Henri Alexandre Cartier | ||
02/1882 | 11/1882 | Louis Ferdinand Renard | intérim | |
30/11/1882 | 06/09/1883 | François Anselme Berthon | ||
09/1883 | 05/1884 | Louis Ferdinand Renard | intérim (°28/08/1824-†30/12/1912) | |
22/05/1884 | 31/05/1900 (†) | Jacques Riberpray | Républicain | |
05/1900 | 29/03/1912 | Léon Monnier | Républicain | |
22/05/1912 | ... | Jean-Charles Pareau | ||
1914 | après 1923[48] | Camille Rouen | mobilisé | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
ca 1934 | Paul Michel | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1947 | Georges Gondre | RPF | nommé à la Libération |
1947 | 1953 | Constant Valentin René Jeffriau | RPF | |
mai 1953 | Fernand Blangille | |||
mars 1959 | ||||
mars 1965 | mars 1971 | Adrienne Gondre-Caron | RPF | |
Maurice Maire[49] | PSU puis PS | Médecin généraliste Conseiller général du canton de Gaillon (1967 → 1973 puis 1979 → 1992) | ||
Serge Champey | UMP | |||
juillet 2020 | Bernard Le Dilavrec | PS | Retraité de l'enseignement | |
mars 2020 | En cours | Odile Hantz | SE |
Gaillon est chef-lieu du canton de Gaillon, suivant la réforme territoriale de 2015.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].
En 2021, la commune comptait 6 801 habitants[Note 6], en évolution de −3,22 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 059 | 6 860 | 6 801 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 393 hommes pour 3 499 femmes, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 0,9 | |
5,2 | 7,7 | |
14,9 | 17,3 | |
17,1 | 17,4 | |
19,8 | 18,8 | |
22,5 | 18,1 | |
20,1 | 19,8 |
La commune dans son ensemble est classée depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire (2e vague), avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[56] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[56], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Gaillon est située dans l’académie de Normandie.
Lycée public André-Malraux (1990)
Collèges :
Écoles :
Les objectifs de l'ADAGGE[58] (Association pour la Diffusion des Arts Graphiques à Gaillon et ses Environs), organisatrice du festival, sont multiples. D’une part, pour les artistes :
Et d’autre part, pour le public :
L'imprimerie-papeterie Jules Sery (par suite sa veuve) laisse sa trace au travers d'une collection de cartes postales locales mais et aussi d'ouvrages d'instruction.
Le film Ressources humaines de Laurent Cantet sorti en 1999 a été tourné à Gaillon.
La commune déplore trois sites pollués sur son territoire :
Un détachement du 74e régiment d’infanterie caserné à Rouen occupe les lieux en 1901 (quartier Pélissier).
Les hommes de la 8e compagnie du 28e régiment d'infanterie, stationnés dans l'ancienne maison centrale, assurent le défilé du 14 juillet 1903 dans un uniforme « prototype » proposé pour supplanter la tenue comportant le pantalon « Garance »[79].
À partir de 1915, un centre d’instruction d’officiers sous-lieutenants auxiliaires, infanterie (CISLA I)[80] y est organisé, ayant pour objet la réorganisation de l’armée belge, de la rééquiper et de former les cadres, après les ravages provoqués par les premiers mois de la Première Guerre mondiale.
Le comte Pierre Ryckmans fait un passage par Gaillon. En juillet 1917, René Glatigny sollicite et obtient son passage à l'infanterie. Le premier octobre 1917, il est envoyé à Bayeux (Calvados) pour y suivre les cours du centre d'instruction des sous-officiers d'infanterie (CISOI) de l'armée belge. Le 24 février 1918, il est nommé sous-officier et est envoyé au CISLA. La session de Gaillon se termine le 31 juillet. Sorti breveté, René Glatigny retourne au front où il meurt des suites de blessures les jours suivant le 28 septembre 1918.
Une plaque commémorative témoigne de ce centre de formation militaire historique ; elle est visible à l'entrée du château. Par ailleurs, la tombe d'un soldat belge est incorporée au carré militaire du cimetière communal.
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