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culture d'une zone géographique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La culture de la Côte d'Ivoire, l'un des pays de l'Afrique de l'Ouest, désigne l'ensemble des connaissances, des pratiques et traditions des différents groupes ethniques que compose sa population. La culture ivoirienne est riche et diversifiée, reflétant la mosaïque des Ivoiriens dans une variété ethnique[1].
La langue officielle est le français, également dans sa variante, français de Côte d'Ivoire[2], constituée du « français des élites (variété acrolectale), le français des lettrés (variété mésolectale) et le français des peu ou non lettrés (variété basilectale) »[3]. La population ivoirienne, multilingue, se répartit en une soixantaine d'ethnies dans une diversité linguistique[4]. Les langues les plus parlées sont : la langue mandingue (70 %), le sénoufo (langue gour), le baoulé (langue akan), le bété (langue krou/kru). Les langues locales ivoiriennes sont :
Il existe plusieurs groupes ethniques en Côte d'Ivoire regroupés en quatre grands ensembles :
Les pratiques sociales, rituels et événements festifs relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
La pâque
De nombreuses disciplines sportives sont pratiquées dans le pays. Diverses possibilités de pratique du golf existent avec les terrains de golf d’Abidjan, de Yamoussoukro et de San-Pédro qui offrent quatre parcours de 9 à 18 trous. Chaque année, un open international, doté du prix Félix Houphouët-Boigny, est organisé et enregistre des participants de notoriété.
Les plans d’eau lagunaires et la mer offrent aussi de véritables possibilités sportives dont notamment la pêche sportive, la plongée et la chasse sous-marine, le surf, la voile, la planche à voile, le canoë-kayak ou encore le beach-volley. L’équitation ainsi que les sports mécaniques (rallye du Bandama, moto-cross) sont également pratiqués dans le pays. Le handball, le basket-ball, le volley-ball, le rugby, l'athlétisme et le tennis figurent parmi les disciplines sportives également pratiquées en Côte d’Ivoire.
Cependant, le football reste le sport roi en Côte d’Ivoire. Il attire de nombreuses foules et déchaîne les passions. Ce sport populaire jusque dans les contrées les plus reculées du pays est largement pratiqué par tous comme un sport de cohésion sociale. Chaque ville, et même chaque quartier, organise ses propres tournois de maracana (Il faut souligner au passage que la Côte d'Ivoire a une équipe nationale de Maracana qui a été championne à la Coupe d'Afrique des Nations de Maracana en 2012 et 2013).
La Fédération ivoirienne de football organise et encadre la discipline, dominée à l'échelon national par les équipes de l'Africa Sports National et l'ASEC Mimosas dans le temps. Mais depuis deux ans, le Séwé Sport de San Pédro règne sur le championnat national. De nombreux footballeurs évoluent hors du pays dans des formations sportives prestigieuses. Ils sont, pour la plupart, sélectionnés dans l'équipe nationale — les Éléphants — lors des compétitions sportives internationales. Autrefois emmenés par des joueurs comme Ben Badi, Gadji Celi et Alain Gouaméné, les Éléphants connaissent également un franc succès avec la génération Didier Drogba qui a notamment été la première à avoir été qualifiée pour la Coupe du monde de football de la FIFA en 2006.
Télécommunications en Côte d'Ivoire
Le paysage médiatique est animé par les organes audiovisuels, la presse écrite, les organes de régulation de la profession, en l'occurrence, la Commission nationale de la presse, remplacée en 2004 par le conseil national de la presse (CNP), le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) et un organe d'autorégulation : l'Observatoire de la liberté de la presse, l'éthique et de la déontologie (OLPED). Depuis 1991, les médias en Côte d’Ivoire sont régis par la loi[13],[14],[15]. La Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) est l'organisme de diffusion radiophonique et audiovisuel de l'État ivoirien. Elle est financée par la redevance, la publicité et des subventions. Elle comporte trois chaînes de télévision et deux stations de radio : La Première, chaîne généraliste ; RTI 2, chaîne thématique consacrée au divertissement en majorité et émettant dans un rayon limité à 200 km autour d'Abidjan, et la troisième chaîne RTI 3 (février 2020), consacrée au sport et à la musique ; Radio Côte d'Ivoire, généraliste ; Fréquence 2, chaîne de divertissement ; Radio Jam, première radio privée du pays ; Africahit Music TV.
À la faveur de la libéralisation du paysage audiovisuel, la Côte d'Ivoire s'est enrichie de deux nouvelles chaînes de télévision privées : NCI[16] et Life TV.
En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse, établi chaque année par Reporters sans frontières situe la Côte d'Ivoire au 86e rang sur 180 pays[17]. À l'issue de la crise politico-militaire, la liberté de la presse se porte mieux et on observe une véritable diversité, même s'il n'y a pas de réelle indépendance des médias à l’égard des partis et des hommes politiques[18].
Des journaux de diverses audiences paraissent également principalement à Abidjan. Hormis les journaux du Groupe Fraternité Matin (Presse d'État, 25 000 exemplaires, quotidien), la quinzaine d'autres titres est détenue par des entreprises privées.
La Côte d’Ivoire présente une littérature abondante avec une grande diversité de styles et de ses proverbes, soutenue par des infrastructures éditoriales relativement solides et des auteurs de différentes notoriétés.
Les plus célèbres de ces auteurs sont Bernard Dadié, journaliste, conteur, dramaturge, romancier et poète qui domine la littérature ivoirienne, dès les années trente, Aké Loba (L'Étudiant noir, 1960) et Ahmadou Kourouma (Les Soleils des indépendances, 1968) qui a obtenu le Prix du Livre Inter en 1998 pour son ouvrage devenu un grand classique du continent africain, En attendant le vote des bêtes sauvages[19]. À ceux-ci s'ajoute une deuxième génération d'auteurs de plus en plus lus dont Véronique Tadjo, Tanella Boni, Isaie Biton Koulibaly, Maurice Bandaman, Camara Nangala... Une troisième génération se signale déjà avec des auteurs tels que Sylvain Kean Zoh (La voie de ma rue, 2002 et Le printemps de la fleur fanée, 2009) ou Josué Guébo (L'or n'a jamais été un métal, 2009 et Mon pays, ce soir, 2011).
L'art ivoirien se caractérise par de nombreux objets usuels ou culturels (ustensiles, statues, masques…) réalisés dans diverses matières et dans diverses parties du pays par chacun des groupes culturels qui témoigne de son art de vivre par ses réalisations. Ainsi, des matériaux tels le bois ou le bronze, le raphia ou le rotin ou encore le bambou permettent la réalisation de vanneries, sculptures, meubles d’art, statues et masques.
Les civilisations africaines, en particulier celles de la Côte d’Ivoire, ont toujours accordé la primauté à la fonction sur la forme. La beauté n’est jamais recherchée pour elle-même. Elle est atteinte lorsqu’il existe un accord fondamental entre la pensée religieuse et l’objet chargé de l’exprimer ou de la servir (ustensiles, statues, masques, etc.). Ce que les collectionneurs appellent « l’art africain » est en fait des objets usuels ou culturels qui, désacralisés ou inutilisés aujourd’hui, sont vendus comme pièces de collections.
La principale différence entre statue et masque réside dans le fait que la première reste immobile pendant les cérémonies, tandis que le second participe à toutes les phases du rite puisque attaché autour du visage d’un participant, souvent un initié, dont l’incognito est préservé. La statuaire en pays Baoulé (avec le siège Baoulé du chef) et Sénoufo (représentant le premier couple) est la plus célèbre. Les masques Dans, Baoulés, Gouro, Guérés, Bétés… sont les plus côtés chez les connaisseurs.
Le neuvième art ivoirien est caractérisé par plusieurs genres : réaliste, semi-réaliste, humoristique, science-fiction, etc. L'humour est le plus prisé par les Ivoiriens. Les thèmes abordés par les auteurs ont trait à leur vécu quotidien. Les faits comme le chômage, le banditisme, la pauvreté, le système D (débrouillardise), l’infidélité sont traités sur un ton léger. Les auteurs qui animent cet univers culturel ivoirien sont nombreux : Gilbert G. Groud, Marguerite Abouet (scénariste), Benjamin Kouadio, Lassane Zohoré, Lacombe, Bertin Amanvi, Hilary Simplice, Kan Souffle, Jess Sah Bi, Atsin Désiré... Les personnages ivoiriens de bande dessinée sont Cauphy Gombo, John Koutoukou, Tommy Lapoasse, Zézé, Dago, Sergent Deutogo, Jo Bleck, Les sorcières, Petit Papou... Le journal satirique Gbich est pour beaucoup dans la vulgarisation de ce médium qu'est la bande dessinée en Côte d'Ivoire.
Ils sont associés aux différentes formes de cultes. Les tam-tams, dont la base rythmique est souvent soutenue par des calebasses recouvertes de perles ou de cauris, sont les plus célèbres. Ils émettent un son grave et vibrant. Le balafon (ou Xylophone) particulièrement utilisé dans le Nord du pays, est aussi apprécié par les Baoulés, les Dans et les Guérés.
Faya Flow est le plus grand concours de hip hop de Côte d'Ivoire. Il est organisé depuis 2005 par l’association Jeunesse Active de la Culture Hip hop (JACH, lu « jack »). Consacrant l’usage de la parole, du corps, et de la scène ; notamment à travers les chants et textes poétiques, la danse et la chorégraphie, ce concours révèle le potentiel artistique des talents en herbe qui sont par la suite récompensés et encouragés.
La plupart des danses ont des significations religieuses. La région de l’Ouest est une des plus riches de Côte d’Ivoire en ce qui concerne les danses traditionnelles. Environ 300 font partie des traditions.
Parmi les plus connues :
Le genre théâtral est dominé par le groupe panafricain Ki-Yi Mbock de Werewere Liking et de nombreux humoristes dont Digbeu Cravate, Zoumana, Adjé Daniel, Gbi de Fer, Jimmy Danger, Doh Kanon, Adrienne Koutouan, Marie Louise Asseu, Adama Dahico, Bamba Bakary et le duo Zongo et Tao qui, tous, se produisent à la fois dans les salles de spectacles, à la télévision et dans des films.
Sylvie Ndomé Ngilla fait un diagnostic positif pour tout le théâtre africain francophone dans son ouvrage Nouvelles dramaturgies africaines francophones du chaos (2014)[36].
Depuis 2004, le numérique permet au cinéma ivoirien de réaliser des films comme Coupé-décalé de Fadiga de Milano, Le Bijou du sergent Digbeu[37] d'Alex Kouassi, Signature d'Alain Guikou, Un homme pour deux sœurs de Marie-Louise Asseu.
Pour la seconde fois en 30 ans, un film ivoirien, Run, est présenté au festival de Cannes 2014 ; le ministre de la Culture et celui de la Communication assistent à la première projection du film, le 17 mai[38].
Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit pour ce pays dans son registre international Mémoire du monde (au 15 janvier 2016).
Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12 janvier 2016) : Liste du patrimoine mondial en Côte d'Ivoire[39].
Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, une liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Côte d'Ivoire :
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