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écrivain et universitaire ivoirienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Suzanne Tanella Boni, née en Côte d'ivoire à Abidjan en , est une écrivain (philosophe, poétesse, romancière, nouvelliste, essayiste, critique littéraire, critique d'art, autrice de livres pour enfants) et universitaire ivoirienne[1].
Naissance |
Abidjan, Côte d'Ivoire |
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Activité principale |
écrivain, critique, professeur de philosophie |
Distinctions |
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Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Compléments
Tanella Boni naît en 1954 à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Elle a plusieurs sœurs[2].
Tanella Boni effectue sa scolarité dans le nord de la Côte d'Ivoire[3], puis des études supérieures[3],[4] à Toulouse et à Paris (Université Paris IV).
Elle soutient une première thèse sur « L’objet, le statut et la place de la théologie chez Platon et Aristote » en 1979 pour laquelle elle obtient un doctorat de troisième cycle en philosophie[5] et une seconde sur « L’idée de vie chez Aristote » en 1987[6] grâce à laquelle elle obtient un doctorat d'État[5].
Elle est directrice du département de philosophie de l'université de Cocody de 1982 à 1984[5], puis rédactrice en chef des Annales de Lettres de 1986 à 1993[5].
De 1991 à 1997, Tanella Boni enseigne la philosophie à l'université de Cocody à Abidjan, comme maîtresse de conférences d'abord, puis comme professeur titulaire[6],[7]. Parallèlement, elle est présidente de l'Association des écrivains de Côte d'Ivoire[6],[8],[7] de 1991 à 1997, et responsable de l'organisation du Festival international de poésie d’Abidjan jusqu'en 2002[9]. Elle est en résidence à la Maison des auteurs des Francophonies en 1992[10],[11], puis à l'Institut d'études avancées de Paris du 1er décembre 2010 au 30 juin 2011[5].
Elle est directrice de programme au Collège international de philosophie (Paris) de 1992 à 1998[12]. De 2000 à 2002, elle est directrice de la francophonie au ministère ivoirien de la Culture[5].
Elle est élue au comité directeur de la Fédération internationale des sociétés de philosophie en 2008, puis vice-présidente en [réf. nécessaire]. Elle est membre de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines depuis , où elle succède à l'historien et anthropologue Yaya Savané, décédé en 2014[13].
Durant sa carrière, Tanella Boni fut présidente de l'Association des Écrivains de Côte d'Ivoire de 1991 à 1997, elle s'est distinguée pour sa contribution à la littérature ivoirienne ainsi que pour son engagement en faveur du dialogue interculturel et de la tolérance[1].
Ambassadrice de la littérature africaine et des arts, Tanella Boni a œuvré pour promouvoir un renouveau africain fondé sur ces valeurs[1]. Son travail explore souvent des thèmes liés à l'identité, à la société et à la condition humaine en Afrique, tout en mettant en lumière les richesses culturelles et la diversité du continent[14].
Son influence s'étend également à travers ses nombreux écrits destinés aux enfants, contribuant ainsi à l'éducation et à la transmission des valeurs auprès des jeunes générations[15].
Au-delà de son rôle d'écrivaine et d'universitaire, Suzanne Tanella Boni incarne un modèle d'intellectuelle engagée, œuvrant pour un monde plus ouvert et compréhensif, où les différences culturelles sont célébrées et respectées[16].
Ses poèmes et ses essais philosophiques portent notamment sur la manière dont les femmes et les hommes peuvent vivre « en humains » et conserver leur dignité face à la violence. Son ouvrage Que vivent les femmes d’Afrique ? s'intéresse à la place des femmes en Afrique, au féminisme et aux stratégies de résistance et de révolte féminines[19].
Les conflits et la violence au Rwanda et en Afrique ont inspiré deux de ses poèmes intitulés Le silence est venu à reculons et Où trouver le mot juste publiés en 1997 dans le recueil Il n'y a pas de paroles heureuses[7].
Fragments
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