Masque
objet destiné à dissimuler, représenter ou imiter un visage, assure de nombreuses fonctions, variables selon les lieux et l'époque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
objet destiné à dissimuler, représenter ou imiter un visage, assure de nombreuses fonctions, variables selon les lieux et l'époque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le masque, destiné à protéger, dissimuler, représenter ou imiter un visage, assure de nombreuses fonctions, variables selon les lieux et l'époque. Simple protection, simple divertissement ou associé à un rite, œuvre d'art ou produit normalisé, il se retrouve sur tous les continents. Il est tantôt associé à des festivités (Halloween, Mardi gras), tantôt à une fonction (chamanisme, relique funéraire). Il peut aussi représenter des animaux tels que le chat représentant dans certains pays l'indépendance.
Le masque, même lorsqu'il n'y exerce pas son rôle principal, constitue lui-même une œuvre d'art en tant qu'il est fait de recherches formelles. Des artistes comme Auguste Rodin ou Jean Carriès en sculptent ainsi sans leur impartir une autre fonction. Des masques originellement dévolus à des pratiques magiques ou mystiques inspirent également des peintres comme Georges Braque et Pablo Picasso au début du XXe siècle[1]. Néanmoins, le masque apparaît souvent comme l'élément d'un costume, un accessoire destiné à changer l'allure de son porteur. Sa signification se précise alors à la lumière d'événements particuliers, comme le théâtre ou la fête.
Il est à noter qu'en Europe, il fut à la mode du XVIe au XVIIe siècle pour les dames de condition de sortir masquées[2], par exemple en portant un visard pour se protéger du soleil.
En architecture, masque se dit aussi des représentations de visages d'homme ou de femme, dont on se sert dans les ornements de sculpture et de peinture. Le mascaron, de même racine, désigne plutôt les visages grimaçants ou menaçants, à valeur supposée apotropaïque.
Le masque peut être utilisé lors de cérémonies rituelles.
Le masque sert non seulement à cacher le visage mais aussi à représenter un autre être, différent de celui qui le porte. Cet être peut représenter tour à tour une force naturelle d'origine divine, un guérisseur ou un esprit, un ancêtre qui revient pour bénir ou pour punir, un esprit de la mort ou de la forêt.
Le continent africain est réputé comme « le continent des masques[4] », particulièrement en référence à ceux de Côte d'Ivoire, du Gabon et du Mali.
Le masque africain se présente comme un auxiliaire liturgique ayant pour mission essentielle d’actualiser les événements du mythe de la création et d’en figurer les principales déités, c'est-à-dire faciliter les contacts de communion de l’homme avec les sacré[5].
Le Sénégal n'est pas producteur de masques anciens, mais il faut tout de même noter l'existence de masques semainiers[6] dont l'origine est mal connue.
La plupart des pays européens maintiennent une tradition carnavalesque, de festivités variées. Les rituels de déguisements des humains en animaux (en) semblent liés à des traditions alpines préchrétiennes.
Ainsi, la Bulgarie préserve Kukeri et surova, festival populaire dans la région de Pernik, parade masquée, à l'occasion du nouvel an [7].
D'autres pratiques de travestissement renouvelées sont : Berchta, Busójárás...
Ainsi, par exemple, les déguisements de carnaval par région en Italie (it).
Un masque funéraire est un masque déposé de manière définitive sur le visage d'une personne décédée.
Un masque mortuaire est un moulage du visage de la personne morte.
En chamanisme, l'officiant revêt une tenue cérémonielle, souvent accompagnée d'un masque.
Certaines sociétés font porter un masque d'infamie à ceux qu'elles veulent discréditer, comme une sorte de peine afflictive et infamante, au même titre que le pilori.
Il est compliqué de distinguer les masques pour le théâtre, ceux pour la danse et ceux du carnaval ou de toute fête participative, ou cérémonie de type culte à mystères, rite de passage, initiation.
Les masques de carnaval sont très répandus :
Les articles Character mask (en) et Charaktermaske (de) proposent une analyse marxiste du masque en tant que médiateur des contradictions sociales, dont Augusto Boal et le Théâtre de l'opprimé est une réalisation, et que Dario Fo a pratiqué[pas clair].
The Mask (film) (1994) est une bonne approche du rôle du masque au cinéma.
Apparence trompeuse, et par extension celui qui porte un masque. Pour se protéger contre un danger, pour transgresser en toute impunité ou involontairement, pour dissimuler ses sentiments, etc. Emploi appartenant souvent au domaine psychologique[16].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.