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peintre et graveur français (1838-1910) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Étienne Berne-Bellecour ou Étienne Prosper Berne-Bellecour, né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Paris, est un photographe, peintre, graveur et illustrateur français.
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Nom de naissance |
Étienne Prosper Berne |
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Enfant |
Étienne Prosper Berne[1] est le fils de Louise Éléonore Jouard et d'Étienne Berne, artiste dramatique[2].
Il entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1856, où il est élève d'Émile Signol, de François-Édouard Picot et de Félix-Joseph Barrias. Il concourt, sans succès, pour le prix de Rome en 1859. Il collabore aux journaux illustrés, puis se tourne, dans les années 1864 à 1870, vers la photographie en s'associant à Michel Berthaud, sous l'enseigne « Helios »[3], sans pour autant renoncer à la peinture.
Il épouse Jeanne Victorine Alice Vibert[4], fille de Théodore Vibert et sœur du peintre et dramaturge Jean-Georges Vibert, le à Paris. Le couple a neuf enfants : Félix, Juliette (mère de Jean Debucourt), Georges, Lucienne, Étienne, Jean-Jacques, Rosine (mère d'Alice Boutaric qui épousera Émile Durin), Marie-Paule et Louis.
Il s'engage lors de la guerre de 1870 dans le corps franc des tirailleurs de la Seine et est décoré de la médaille militaire. Compagnon d'Édouard Detaille et d'Alphonse de Neuville, il peint durant le conflit de nombreux tableaux de bataille dont les plus célèbres restent Les Tirailleurs de la Seine au combat de Malmaison (1874), Le Prisonnier et Défense d'un pont[5].
Il compose avec Jean-Georges Vibert un divertissement, La Tribune mécanique, cours d'éloquence parlementaire qui sera jouée par Jules Brasseur au théâtre du Palais-Royal en 1872.
Un de ses fils, Jean-Jacques Berne-Bellecour (1874-1939), est également un peintre militaire.
On peut rattacher à son école des peintres comme Eugène Berthelon (1829–1914) et Marie-Désiré Bourgoin (1839-1912).
Berne-Bellecour achète en 1867 le château d'Égreville, alors en état de ruine. Il le restaure et s'y installe à la fin de sa vie[6]. En 1899, il vend cette propriété à son ami Jules Massenet[7].
Il meurt le à son domicile du 24, rue Ampère, dans le 17e arrondissement de Paris[8].
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