François Édouard Picot
peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Édouard Picot né à Paris le et mort dans la même ville le , est un peintre néo-classique français.
François Édouard Picot
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Augustin-André Picot (d) |
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Distinction |
2d prix de Rome en peinture de 1811 |
L'Amour et Psyché (1817), Paris, musée du Louvre |
Biographie
Résumé
Contexte
Il est le fils de Augustin André Picot (1756-1822), brodeur officiel de l'empereur Napoléon Ier[1].
Élève de François-André Vincent et de Jacques-Louis David à l'École des beaux-arts de Paris, François Édouard Picot reçoit le second grand prix de Rome en 1811, puis le prix d'honneur en 1813. De retour à Paris après son séjour romain à la villa Médicis, il expose L'Amour et Psyché[2] au Salon de 1819 et peint la même année La Mort de Saphire pour l'église Saint-Séverin de Paris. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1836[3] et continue à exposer ses peintures au Salon jusqu'en 1839. Il décore avec Hippolyte Flandrin l'église Saint-Vincent-de-Paul de Paris et peint à la cire le panneau figurant Les Pèlerins d'Emmaüs pour l'église parisienne de Saint-Denys-du-Saint-Sacrement. Il réalise également des tableaux et des peintures murales pour le musée du Louvre, le château de Versailles et le palais du Luxembourg.
À la fois peintre d'histoire, peintre de genre et portraitiste, François-Édouard Picot a été apprécié pour la qualité de son enseignement.
Il meurt, célibataire, en son domicile sis 34 rue La Rochefoucauld, le 15 mars 1868[4]. Il est inhumé le 17 au cimetière du Père-Lachaise (7e division)[5],[6].
Élèves
Résumé
Contexte
Picot a eu de très nombreux élèves, parmi lesquels (dans l'ordre alphabétique) :
- Paul Léon Aclocque[7],
- Louis Adan,
- Theodor Aman,
- Jean-Louis-Pierre Arachequesne,
- Édouard Baille,
- Charles Jules Nestor Bavoux,
- Achille Béguin,
- Eugène Bellangé,
- Charles Bellay,
- Léon Belly,
- François-Léon Benouville,
- Jean-Achille Benouville,
- Étienne-Prosper Berne-Bellecour,
- Francis Blin,
- William Bouguereau,
- Guillaume-Charles Brun,
- Ulysse Butin,
- Alexandre Cabanel,
- Philip Hermogenes Calderon,
- Modeste Carlier[8],
- Ferdinand Chaigneau,
- Charles Frédéric Chassériau,
- Théophile-Narcisse Chauvel,
- Charles-Camille Chazal,
- Édouard Cibot,
- Georges Clairin,
- Félix-Auguste Clément,
- Charles-Alexandre Coëssin de la Fosse[9],
- Jules Collinet,
- Auguste-Aristide-Fernand Constantin,
- Henri Coroënne,
- Victor-Gustave Cousin,
- Charles Alexandre Crauk,
- André-Henri Dargelas,
- Gustave Droz,
- Antoine-Jean-Étienne Faivre,
- Pierre-Hippolyte Fillet,
- Charles-Antoine Flajoulot,
- Antoine Xavier Gabriel de Gazeau,
- Félix Giacomotti,
- Claude Jules Grenier,
- Gustave Guillaumet,
- Léon Albert Hayon,
- Jean-Jacques Henner,
- Jozef Israëls,
- Alexandre Juliard[10],
- Auguste Leloir,
- Jacques-Edmond Leman,
- Jules Eugène Lenepveu,
- Louis Hector Leroux,
- Eugène Le Roux,
- Étienne Leroy,
- Henri Le Sidaner,
- Émile Lévy,
- Henri-Léopold Lévy,
- Louis Marie Jules Lhote,
- Timoléon Lobrichon,
- Henry Stacy Marks,
- Gustave-Lucien Marquerie,
- Emmanuel Massé,
- Jean-Baptiste Messager,
- Constantin Mils,
- Gustave Moreau,
- Alexis Mossa,
- Victor Mottez,
- Alphonse de Neuville,
- Juan León Pallière[11],
- Camille Adrien Paris,
- Léon Perrault,
- Isidore Pils,
- Henry Pluchart,
- Claudius Popelin,
- Henri Pottin,
- Antoine Rivoulon,
- Édouard Sain,
- Amédée Servin,
- Adrien Tournachon,
- Elihu Vedder,
- Jean-Georges Vibert,
- Paul Alphonse Viry,
- Fritz Zuber-Bühler.
- Œuvres de François-Édouard Picot
- Cybèle protège contre le Vésuve les villes de Stabiae, Herculanum, Pompéi et Résina (1832), Paris, musée du Louvre.
- Les Pélerins d'Emmaüs, (1840), Paris, église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement.
Iconographie

- Jean Alaux, L'Atelier de Picot à la villa Médicis, 1817, huile sur toile, collection particulière[12]
Notes et références
Annexes
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