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peintre français de l'École de Barbizon De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Ferdinand Chaigneau, né le à Bordeaux, de Victorine Goethals et Jean-Frédéric Marius Chaigneau, et mort le à Barbizon, est un peintre et graveur français de l'École de Barbizon.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jean-Ferdinand Chaigneau |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître | |
Mouvement | |
Influencé par | |
Enfant |
Suzanne Chaigneau (en) |
Parentèle |
Irène Joachim (petite-fille) |
Distinction |
Mention honorable au prix de Rome du paysage historique de 1854 |
Il est le neveu du peintre Raymond Eugène Goethals (1804-1864), peintre paysagiste et de marine.
Ferdinand Chaigneau est l'élève de Jean-Paul Alaux dit Gentil (1788-1858) à Bordeaux. Il entre ensuite à l'École des beaux-arts de Paris en 1849 pour étudier dans les ateliers de François-Édouard Picot, Jacques Raymond Brascassat et Jules Coignet.
Il expose pour la première fois lors du Salon de 1848, où il présente son paysage Souvenir des environs de Bordeaux. Vainement candidat au prix de Rome de paysage historique en 1849 avec La Mort de Milon de Crotone (son tableau est classé 6e)[1], il obtient cependant le 3e prix de paysage historique de l'Académie des beaux-arts au concours de 1854 avec Lysidas et Mœris[2], ce qui lui permet de devenir pensionnaire de la ville de Paris.
Chaigneau se détourne ensuite de la peinture d'Histoire pour se consacrer aux sujets paysagistes et animaliers, et à la composition de scènes de la vie des champs. Il participe à l'Exposition universelle de 1855 en y envoyant une toile représentant un Marais dans les Landes. Il continue à exposer régulièrement aux Salons, d'abord avec des paysages de la Gironde et des Landes, sa région d'origine, puis en puisant son inspiration, à partir de 1858, dans le spectacle verdoyant de la forêt de Fontainebleau. Il devient ainsi, avec Théodore Rousseau et Jean-François Millet, un des membres de l'École de Barbizon, lieu où il s'installe en 1858 dans sa maison qu'il nomme La Bergerie, où naîtra son fils Charles-Paul Chaigneaux (1879-1938) qui produira, comme son père, des scènes pastorales de la même veine.
Il est particulièrement réputé de son vivant pour son art de la peinture animalière, caractérisé par son talent à jalonner de troupeaux de moutons de la plaine de Chailly, dans les sites qu'il peint, procédé qui constitue en quelque sorte sa marque de fabrique. Il est également un graveur apprécié, auteur d'un album de six planches, Paysages et moutons (1862), puis de douze eaux-fortes originales intitulé Voyage autour de Barbizon, tirées respectivement par Auguste Delâtre et Alfred Cadart[3]. Par ailleurs, il publie en 1880 un Projet de réorganisation des expositions annuelles des beaux-arts.
De son mariage avec Louise Deger, il a quatre filles et un garçon. Trois de ses filles, Marguerite (violoncelliste, 1875-1943), Suzanne (violoniste, 1875-1946) et Thérèse (pianiste, 1876-1968) forment un trio de musique de chambre dit « Trio Chaigneau ». Suzanne est la mère de la cantatrice Irène Joachim (1913-2001), elle-même, petite fille du violoniste Joseph Joachim. Son fils, Charles-Paul Chaigneau sera lui aussi peintre.
Ferdinand Chaigneau meurt le à Barbizon, village où il habitait, et y repose avec sa fille Suzanne. Outre dans les musées français, ses toiles sont conservées dans des collections publiques nord-américaines ainsi qu'au Brésil et au Japon.
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