Thouars
commune française du département des Deux-Sèvres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Thouars est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Thouarsais.
Thouars | |||||
Le château des ducs de La Trémoille. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Bressuire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Thouarsais (siège) |
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Maire Mandat |
Bernard Paineau 2020-2026 |
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Code postal | 79100 | ||||
Code commune | 79329 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thouarsais | ||||
Population municipale |
14 000 hab. (2021) | ||||
Densité | 172 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
17 181 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 33″ nord, 0° 12′ 51″ ouest | ||||
Altitude | 100 m Min. 47 m Max. 117 m |
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Superficie | 81,48 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Thouars (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Thouars (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thouars (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | |||||
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À partir du , après avoir étendu son périmètre à Mauzé-Thouarsais, Missé et Sainte-Radegonde, la commune de Thouars acquiert juridiquement le statut de commune nouvelle.
Thouars a été labellisée ville fleurie 4 fleurs et ville d'art et d'histoire.
La commune de Thouars se situe au nord du département des Deux-Sèvres sur un plateau qui domine la rivière nommée le Thouet, un affluent de la Loire. Elle est la capitale du Thouarsais une région naturelle constituée par la plus grande partie de la plaine de Thouars et la partie moncontouroise du Loudunais.
Les villes les plus proches[1] sont Bressuire, Parthenay, Saumur et Loudun.
Thouars est située à 50 minutes par la route de grandes agglomérations de l'Ouest : Niort, Poitiers, Angers. L'accès à Niort (passant par Parthenay) est réalisé via une route à trois voies.
Thouars est desservie via sa gare SNCF (trains et cars TER Nouvelle Aquitaine). La ville possède un aérodrome. La commune est aussi desservie par le réseau de cars RDS (Réseau des Deux-Sèvres) du conseil général des Deux-Sèvres.
Thouars est arrosée par le Thouet, affluent de rive gauche de la Loire.
Ligne | Caractéristiques | ||||||||
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10 | BRESSUIRE ↔ Thouars ↔ SAUMUR | ||||||||
Longueur 155,8 km |
Durée 0 h 55 |
Nb. arrêts 4 |
Soirée / Dimanche - Férié / |
Horaires 5 h 57 - 20 h 45 |
Réseau TER Nouvelle-Aquitaine |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1975 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 2,1 | 4 | 5,6 | 9,3 | 12,3 | 14,2 | 14 | 11,3 | 9 | 5 | 2,8 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6 | 8,8 | 11,1 | 15 | 18,4 | 20,5 | 20,4 | 17,2 | 13,4 | 8,5 | 5,7 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,8 | 13,6 | 16,5 | 20,6 | 24,5 | 26,9 | 26,8 | 23,2 | 17,9 | 12,1 | 8,7 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,6 17.01.1985 |
−12,6 12.02.12 |
−10,7 01.03.05 |
−3,8 04.04.1996 |
0,4 03.05.1979 |
2,5 01.06.06 |
5,6 02.07.1979 |
5,1 31.08.1986 |
1,1 19.09.1977 |
−4,6 30.10.1997 |
−8,2 23.11.1993 |
−11,2 31.12.1985 |
−14,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 27.01.03 |
22,3 27.02.19 |
27 19.03.05 |
31,3 30.04.05 |
35,1 29.05.01 |
40,3 29.06.19 |
40,9 25.07.19 |
43 06.08.03 |
35,8 14.09.20 |
30,8 03.10.11 |
23,1 07.11.15 |
19,4 07.12.00 |
43 2003 |
Précipitations (mm) | 51,9 | 40,3 | 40,2 | 49 | 49,7 | 38,2 | 42,2 | 38,8 | 48,7 | 66,6 | 56,6 | 56,5 | 578,7 |
Au , Thouars est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Thouars[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est la commune-centre[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Le territoire de la commune de Thouars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouet, le Pressoir, le ruisseau de l'étang de Juigny et l'Argenton. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée du Thouet », approuvé le , dont le périmètre regroupe 22 communes[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 56,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[20]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2003, 2004, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010 et 2013[14].
La commune est en outre située en aval du barrage du Puy Terrier, un ouvrage de classe A[Note 8] mis en service en 1982 sur le territoire des communes de Saint-Loup-Lamairé, Louin et Gourgé, sur le cours d’eau le Cébron, affluent du Thouet. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Thouars est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Attesté sous les formes latinisées Toareca (pièce mérovingienne), Toarcis en 762.
Nom dérivé de celui de la rivière selon un processus fréquent en toponymie : le Thouet (Toare VIIe siècle, Toarum vers 866) avec le suffixe d'origine celtique -ica (< *-ika)[25],[26].
L'élément *tobar ou *toar qui entre en composition dans certains noms de rivières (Cf. le Thoré affluent de l'Agout à Castres) de sens inconnu est sans doute préceltique[26].
La commune s'est autrefois appelée Thouars-sur-le-Thouet[réf. nécessaire].
Les premières communautés vinrent s'installer à Thouars il y a plus de 5 000 ans, leurs lieux d'habitation se situaient au bord du Thouet entre le château actuel et la vieille ville.
Les traces d'une voie romaine découvertes dans la vieille ville semblent confirmer l'hypothèse d'une présence dans l'Antiquité. Mais c'est surtout grâce à la découverte d'une pièce mérovingienne sur laquelle figure la mention Toareca que l'on a confirmation de l'existence de la ville dans l'Antiquité et de son nom[réf. nécessaire].
C'est seulement au VIIIe siècle que la ville entre dans l'histoire. Dans les années 760, Thouars se trouve en Aquitaine. C'est la forteresse la plus solide de toute la région selon les chroniqueurs de l'époque. Époque guerrière puisque le duc Waïfre se bat pour l'indépendance de l'Aquitaine contre le roi des Francs Pépin le Bref qui compte bien s'en emparer. En 762, accompagné de son fils le futur Charlemagne, Pépin le Bref arrive devant Thouars, il détruit la cité d'origine gallo-romaine et incendie le château.
À partir du IXe siècle, une lignée de vicomtes va s'imposer et administrer ce fief pendant plus de cinq siècles. Le premier vicomte connu à ce jour est Geoffroy Ier. Il fonde la dynastie de Thouars qui régnera sur le Thouarsais jusqu'à la fin du XIVe siècle.
Située au sud de l'Anjou et à l'entrée de l'Aquitaine, la vicomté de Thouars est un fief stratégique et très riche qui s'étend du Haut-Poitou jusqu'à la mer.
À Thouars, une première cité se trouvait entre le château actuel et l'orangerie. On pense également qu'une deuxième citadelle pouvait se trouver entre l'église Saint-Médard et le pôle Anne Desray. Au XIIe siècle, on remplace la citadelle de bois par une forteresse en pierre comparable au donjon de Moncontour et on entoure la ville de fortifications en bois.
On construit également les premiers édifices religieux : Saint-Pierre du Châtelet (aujourd'hui disparu) et Saint-Laon (abbaye fondée pour abriter les reliques de saint Lô). Pour faire face à l'arrivée de nombreux pèlerins, on construit le pont Saint-André au sud (aujourd'hui disparu) et le pont Saint-Jacques à l'ouest (détruit en 1944). Enfin devant l'augmentation de la population, on érige une nouvelle église en dehors des remparts : Saint-Médard-des-Champs.
Lors de son accession à la vicomté de Thouars en 1151, Geoffroy IV de Thouars est un fidèle allié du comte d'Anjou et du Maine Henri Plantagenêt. Mais en 1154, lorsque ce dernier devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II, il décide de s'allier au roi de France Louis VII. À cette époque, Thouars était coincée entre l'Anjou qui appartenait au roi Henri II et l'Aquitaine qui à la suite du divorce du roi de France Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine était redevenue indépendante. Or en 1152, Aliénor épouse Henri Plantagenêt. Par ce mariage, l'Aquitaine lie son destin au royaume d'Angleterre (sans toutefois en faire jamais partie) ; la vicomté de Thouars se retrouve donc enclavée au milieu de ce qu'on appellera plus tard « Empire Plantagenêt », ensemble de territoires liés d'une façon ou d'une autre à la couronne d'Angleterre. Considérant cet état de fait comme une rébellion, le , Henri II prend la ville d'assaut après trois jours de siège. L'église Saint-Médard est incendiée et le château de nouveau rasé.
Les successeurs de Geoffroy IV seront aussi opportunistes que lui, se rangeant tantôt derrière le roi de France, tantôt aux côtés du roi d'Angleterre. Au XIIIe siècle, pour faire face aux différents conflits entre Capétiens et Plantagenêt, la ville modifie son architecture. Une enceinte de neuf mètres de haut est construite, sa longueur avoisinant les 4,5 km. Elle est renforcée de 37 tours et de trois grandes portes permettant la surveillance et assurant les accès au nord et à l'est de la cité médiévale. De nos jours, seules la tour du Prince de Galles et la tour Porte au Prévôt subsistent. La porte de Paris (qui se trouvait à l'entrée de la rue piétonne) a été détruite au XIXe siècle.
Au milieu du XIVe siècle, l'Angleterre contrôle une grande partie de la France — dont la ville de Thouars, du fait de la rétrocession du Poitou par le traité de Brétigny. Le roi Charles V nomme alors Bertrand Du Guesclin connétable de France, et il le met à la tête d'une armée de 30 000 hommes pour entreprendre la reconquête des territoires perdus.
La ville de Thouars est assiégée en et c'est seulement cinq mois plus tard et après de lourdes pertes que le vicomte consort de Thouars Amaury IV de Craon capitule. Il ouvre la Porte au Prévost et remet les clés de la ville aux armées de du Guesclin.
La ville de Thouars fut ainsi définitivement rattachée à la France par Bertrand du Guesclin le .
Annexée à la couronne de France, la vicomté perd peu à peu de son autorité et de son autonomie. Puis en 1397, sa puissance va à nouveau décliner avec la mort de sa vicomtesse Péronnelle de Thouars, dernière descendante de la famille. La branche ainée des Thouars s'éteint donc après six siècles d'existence.
En 1424, Christophe d'Harcourt devient capitaine de Thouars durant un an avant de prendre le commandement de la garde du dauphin Charles VII en 1425.
La lignée des Thouars disparue, la ville va passer à la famille d'Amboise mais pour très peu de temps, puisque après une série d'intrigues, le vicomte Louis d'Amboise va être dépossédé de ses terres par Louis XI.
Louis XI passa son enfance en Touraine[27], mais après 1472, il prit l'habitude de venir chasser dans les forêts autour de Thouars en compagnie de son ami Philippe de Commynes, seigneur d’Argenton. Une fois sur le trône de France, Louis XI réside souvent à Plessis-lez-Tours et il aime venir à Thouars où il séjourne régulièrement, préférant l'hôtel des Trois-Rois au château seigneurial.
C'est alors que les intrigues contre le vicomte vont commencer.
Louis XI ne supportait pas le comportement du vicomte Louis d'Amboise. Il lui reprochait son train de vie luxueux et sa débauche légendaire. Le vicomte de Thouars se conduisit brutalement vis-à-vis de sa première femme Louise-Marie de Rieux, qu'il fit enfermer au château de Talmont ; puis sa seconde épouse Nicole de Chambes fut rapidement empoisonnée (elle inspira d'ailleurs à Alexandre Dumas son roman : la Dame de Monsoreau).
En 1469, avec la complicité de Louis Tyndo, seigneur de la Brosse, filleul du vicomte, il détruit quelques titres de propriété et annexe la Vicomté au royaume de France. En remerciement, Louis Tyndo est nommé conseiller du roi et premier président du parlement de Bordeaux. Il se fait également construire un bel hôtel particulier où il reçoit à plusieurs reprises Louis XI. Selon Hugues Imbert, l'hôtel Tyndo, serait construit sur les fondations d’un ancien palais du XIIe siècle, appelé « Résidence des Rois d’Angleterre ».
En , Louis XI octroya à Anne de France, fille aînée, la vicomté de Thouars en tant que dot[28], pour le mariage prévu avec Nicolas de Lorraine, jusqu'à la mort de ce dernier le [28].
Directement administrée par le roi Louis XI dès 1476[29], la ville entame une période de renouveau et de prospérité. De plus, le , le roi ordonne l'établissement d'un siège royal à Thouars[30]. Les enceintes du château médiéval sont restaurées et l'église Saint-Laon se dote d'une imposante flèche de style gothique.
Mais c'est surtout grâce à la reine Marguerite d'Écosse que l'abbaye Saint-Laon va acquérir un prestige particulier ; elle va y fonder une chapelle qui quelques années plus tard abritera son tombeau.
En ville, les grandes voies de communications s'améliorent. Le Pont-Neuf (l'actuel pont des Chouans), est fortifié et protège efficacement l'accès sud-est de la ville.
Avant de mourir, le roi Louis XI décide de restituer la terre de Thouars à ses propriétaires légitimes et c'est ainsi Louis II de La Trémoille, petit-fils de Louis d'Amboise, qui récupère la vicomté.
Louis de La Trémoille est un homme de caractère qui met souvent son épée au service de la couronne. Pendant qu'il guerroie au côté de François Ier, sa femme, Gabrielle de Bourbon entreprend de grands travaux dans la ville. Elle fait démolir près du château médiéval l'église Notre-Dame pour la rebâtir dans un style plus conforme au goût de l'époque. La collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame est unique en France.
En 1563, la vicomté de Thouars est érigée en duché en faveur des La Trémoille par le roi Charles IX. Mais cela ne change pas le quotidien des Thouarsais, car la ville qui est une citadelle du parti protestant, est durement éprouvée par les guerres de religion.
Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle que Thouars retrouve calme et prospérité. Le sud de la ville se transforme en vaste chantier puisque c'est ici que débute en 1635 la construction d'un nouveau château voulu par l'épouse du duc Henri III de La Trémoille : Marie de La Tour d'Auvergne.
Une série de dessins exécutée en 1699, montre les aménagements du site de la ville basse à la fin du XVIIe siècle. L'orangerie comptait 182 pieds d'arbres selon l'inventaire de l'époque. Au début du XVIIe siècle, Charles Belgique Hollande de La Trémoille, le petit-fils de Marie de La Tour d'Auvergne, fait redessiner les jardins du château, ce qui entraine la destruction des écuries et de la remise aux carrosses.
La construction de nouvelles écuries plus proches du château est alors confiée à l'architecte du roi Robert de Cotte. Jamais terminées, ces écuries seront successivement transformées au XIXe siècle en ateliers, école de jeunes filles et même en caserne. Aujourd'hui, elles abritent l'école municipale d'arts plastiques, le centre régional « Résistance et liberté » et le centre d’interprétation géologique du Thouarsais.
Thouars va connaitre au XVIIIe siècle une série de catastrophes naturelles : en 1708 une terrible sécheresse suivie d'un hiver glacial entraine mauvaises récoltes, famine et épidémies. On dénombrera 180 victimes, rien que dans la paroisse Saint-Médard. Un tremblement de terre et deux mois d'orages et de tempêtes éprouvent durement la ville.
Le , la flèche gothique de l'église Saint-Laon s'effondre à l'heure de la Grand Messe. Le bâtiment restera ainsi pendant plus d'un siècle.
À cette époque, les ducs de la Trémoille se désintéressent de la ville, les fastes de la Cour les retiennent à Versailles. Ils ne reviendront que très rarement à Thouars, ne se préoccupant du sort des Thouarsais qu'au moment de la récolte des impôts.
En ville, la rancœur est grande et la colère gronde. Les idées révolutionnaires de 1789 vont ainsi trouver un écho favorable dans toute la région. Au lendemain de la prise de la Bastille, les Thouarsais plantent un arbre de la liberté devant l'église Saint-Médard. Le consensus est grand parmi la population, et une partie du clergé va même embrasser les idéaux républicains. En 1791 le couvent des Jacobins — devenu bien national — est vendu, transformé en poudrière, pour être finalement en partie démoli. L'église Saint-Laon est interdite au culte catholique, et un hôtel de la patrie y est dressé dans le chœur. Le bâtiment sert également de salle de bals et de mariages.
Au pied du château, le Pont-Neuf est rebaptisé "Pont des Chouans" car c'est par lui que les armées royalistes de Vendée entrent triomphalement dans Thouars — lors de la bataille de Thouars — le . Ils quitteront la ville en , et les idées républicaines finirent par triompher.
La Restauration des Bourbons avec Louis XVIII en 1814 suscite un immense mécontentement. Des sociétés secrètes vont chercher à rétablir la République. L'une d'elles va choisir Thouars pour lancer son offensive : le , les "Chevaliers de la Liberté" commandés par le général Jean Baptiste Breton — dit « Berton » — surprennent les gendarmes dans leur sommeil et prennent la ville, puis essaient sans succès de convaincre les Thouarsais de les rallier... L’insurrection échoue : arrêté le , le Général Breton est jugé et guillotiné à Poitiers le . Ses complices Jaglin et Saugé furent guillotinés le sur la place Saint-Médard de Thouars.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1804.
La cité s'est beaucoup développée grâce à l'activité liée aux chemins de fer sur la fin du XIXe siècle et toute la première moitié du XXe siècle, lui valant un temps le surnom de « cité cheminote » tant la part de sa population liée au rail était importante. La gare est implantée sur l'axe Paris / Bordeaux et Tours / Les Sables-d'Olonne, il y circulait jusqu'à 65 trains de marchandises ou de voyageurs par jour.
De nos jours, la cité souffre d'un vieillissement et d'une baisse de sa population depuis le milieu des années 1970. Ceci conduit les divers responsables locaux à déployer leur énergie dans la recherche et l'accueil de nouvelles entreprises à l'échelon intercommunal et plus largement sur le Pays thouarsais, et par là même, d'une nouvelle population qui permettrait le maintien des écoles de la ville et un renouveau économique espéré.
Le , la commune étend son périmètre à Mauzé-Thouarsais, Missé et Sainte-Radegonde sous le régime de la commune nouvelle (arrêté préfectoral du )[31].
Créée en 1793, la commune de Thouars a absorbé en 1885 la commune « Les Hameaux ».
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires avant 1944
: SHAAPT (Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais)
Source | ||||
septembre 1944 | mai 1953 | Émile Poirault | SFIO | Propriétaire viticulteur Sénateur des Deux-Sèvres (1946 → 1948) Député des Deux-Sèvres (1945 → 1946) Conseiller général du canton de Thouars (1945 → 1949) Nommé maire par le préfet, il est élu en mai 1945 |
mai 1953 | mars 1965 | Jacques Ménard | CNIP | Vétérinaire Sénateur des Deux-Sèvres (1959 → 1986) Conseiller général du canton de Thouars (1949 → 1973) |
mars 1965 | mars 1977 | Raymond Vouhé | SFIO puis PS | Instituteur, directeur d'école, syndicaliste |
mars 1977 | mars 1989 | Jean Dumont | CNIP puis UDF-PR |
Vétérinaire Sénateur des Deux-Sèvres (1986 → 1995) Conseiller général du canton de Thouars-2 (1973 → 1988) |
mars 1989 | mars 2001 | Serge Moulin | PS | Cardiologue Conseiller général du canton de Thouars-2 (1988 → 1994) |
mars 2001 | octobre 2005 | Christian Valteau | UDF puis UMP | Géomètre |
octobre 2005 | mars 2008 | Alain Ligné | SE puis UMP[36] | Consultant Président de la CC du Thouarsais (2001 → 2008) |
mars 2008 | juin 2020 | Patrice Pineau[37] | PS | Chef du service de biologie du centre hospitalier Conseiller général du canton de Thouars-1 (2004 → 2015) Président de la CC du Thouarsais (2008 → 2014) Réélu maire de la commune nouvelle pour le mandat 2019-2020[38] |
juin 2020 | En cours | Bernard Paineau[39] | DVG puis PS | Chef d'entreprise Conseiller général du canton de Thouars-2 (1994 → 2015) Maire de la commune de Mauzé-Thouarsais (2001-2020) Président de la CC du Thouarsais (2014 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Thouars possède une unité de production d'énergie par méthanisation implantée dans la zone du grand Rosé à Louzy avec la reconversion du site militaire de l'Etamat (dépollué de 2010 à 2015[40]). Cette installation s'inscrit dans la ligne du projet « TIPER » (technique innovante pour la production d’énergies renouvelables), initié en par la Région Poitou-Charentes, la Communauté de communes du Thouarsais et le Conseil général des Deux-Sèvres et qui inclut trois autres projets : parc éolien, parc solaire photovoltaïque et biocarburants[41],[42].
Inaugurée le [43], cette partie du projet TIPER est basée sur un partenariat entre les parties prenantes locales (dont les agriculteurs) et des entreprises spécialisées dans le montage de projets de méthanisation territoriale. L’association ABBT a été ainsi créée, regroupant les producteurs de biomasse et la société TIPER Méthanisation, maître d’ouvrage de l’unité[41]. Les fournisseurs de biomasse bénéficient du « digestat »[n 1],[45], qui est épandu dans les champs comme fertilisant[43]. L'exploitant du site est Méthanéo, filiale d’Albioma[45] passée sous contrôle de Séchilienne Sidec en . Sur les 22 projets lancés par Méthanéo, celui de Louzy est à cette époque le plus avancé[46].
En 2017 l'unité de méthanisation de Louzy fait toujours figure d'avant-garde en France pour la taille de son installation. Méthalae, un programme de recherche national qui étudie les impacts de la méthanisation, a tenu à Thouars son premier séminaire : « L'idée est de présenter les enjeux de la méthanisation, pas uniquement d'un point de vue des économies d'énergie, mais aussi comment elle modifie la production agricole, ses enjeux sociaux et économiques, par exemple »[47].
La première année de fonctionnement, 2013, est prometteuse[43] ; mais dès la mise en service, les riverains se plaignent des odeurs ; rapidement, une pétition circule, et c'est seulement en que Méthanéo annonce enfin le lancement d’une étude sur le fonctionnement de la ventilation et du traitement de l’air de l'usine[45].
Car l'entreprise rencontre de grosses difficultés par ailleurs : l'année 2014 s'avère économiquement catastrophique, avec un chiffre d'affaires négatif et de nombreux problèmes techniques[43],[44],[n 2] et de sécurité ; Jean-Paul Costes, le nouveau directeur de Méthanéo, mentionne aussi la nécessité de restructurer l'entreprise[43]. En un arrêté préfectoral de mise en demeure est émis à l'égard de Tiper Méthanisation, lui donnant jusqu’au pour se mettre en conformité avec les règlements et avec l’administration en regard de modifications apportées aux capacités de stockage et au plan de masse lors de la construction du site, de la mise à jour du plan d’épandage, et de la présentation d'un dossier de conformité concernant les émissions industrielles[48]. L'usine de Tiper Méthanisation emploie à cette date 18 personnes à temps plein[43].
Fin 2015 les problèmes logistiques sont aplanis, l'usine fonctionne enfin correctement et les utilisateurs d’électricité, de chaleur et de digestat[n 1] sont satisfaits. Mais les profits financiers dégagés ne compensent pas les pertes engendrées par les problèmes récents et Jean-Paul Costes pense que « si une solution ne se profile pas rapidement, ce pourrait être la fin de l’usine »[44]. En Méthanéo est racheté par le groupe Evergaz, fondé en 2008 et un des leaders des énergies renouvelables en France. Par ce rachat, Evergaz se retrouve aussi actionnaire de Cap’ter à Saint-Varent (Deux-Sèvres) et de Sainter à Sainte-Hermine (Vendée) ; la société vise une productivité atteignant 91 % du temps à pleine puissance, soit 15 000 MWh au lieu pour Tiper Méthanisation des 12 800 MWh produits fin 2019. Cap’Ter et Sainter ne produisent que 50 % du temps ; Tiper fonctionne à 80 %, mais des réinvestissements sont prévus pour régler les problèmes d'odeurs, des systèmes de refroidissement, et des goulots d’étranglement techniques dus à des machines inadaptées[49].
En 2017 l'unité de méthanisation est la propriété de 92 actionnaires[42], dont environ 60 agriculteurs[45], situés dans un rayon de 10 km en moyenne et qui fournissent 80 000 t (annuelles) de biomasse (sous-produits agricoles et agroalimentaires), ce qui produit une puissance de 3 MW d’électricité et de chaleur (production en équivalent habitant : 12 000 habitants, électricité hors chauffage) selon la communauté de communes[42] ou 15 000 MWh soit 3 000 foyers, le même niveau qu’en 2016, selon la Nouvelle république[45] ; et a créé 9 emplois directs et indirects[42], dont cinq emplois créés entre et [45]. Fin 2019, l'unité Tiper de Louzy emploie onze salariés. Une centaine d’agriculteurs, réunie au sein d’une société, utilisent l’unité, qui alimente 16 000 foyers. Cap’ter en alimente 4 000[49].
Plus de 80 % des volumes traités sont constitués de fumiers, pailles et lisiers ; le reste de la biomasse fournie est constitué de sous-produits issus des industries agroalimentaires présentes sur le territoire[41]. Le « digestat »[n 1] est utilisé comme fertilisant agricole[44]. Ce fertilisant, à forte valeur agronomique et (en principe) désodorisé, remplace l'épandage de 220 000 kg d'azote pur soit 660 000 kg d'engrais chimique par an[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 14 000 habitants[Note 10], en évolution de +51,76 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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14 000 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le Thouarsais possède un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d’intérimaires et de saisonniers est néanmoins particulièrement élevé.
L'unité urbaine de Thouars (son agglomération), compte 15 023 habitants en 2010[53] tandis que son aire urbaine en compte 26 944[54].
La ville possède plusieurs établissements scolaires :
Le Thouarsais est réputé pour sa forte tradition associative, et le sport y est particulièrement présent. Avec plus d’une centaine de clubs, on recense plus de 10 000 pratiquants sportifs, dont 6 000 licenciés. Ainsi la communauté de communes du Thouarsais est sans doute l’un des territoires les plus sportifs de Poitou-Charentes. Régulièrement, les sportifs thouarsais se distinguent, tant dans les sports individuels que collectifs.
En raison de sa population cheminote, le football a été pendant longtemps une locomotive avec le Club Sportif des Cheminots Thouarsais (devenu Thouars Foot 79), et continue de dominer la vie sportive locale.
De nombreux autres sports sont également pratiqués aujourd’hui à Thouars, avec le soutien des collectivités et entreprises thouarsaises. Le basket-ball, très pratiqué dans cette commune, est représentée en Nationale 1 féminine depuis 2010.
Thouars possède un hôpital qui est intégré dans le centre hospitalier Nord Deux-Sèvres comprenant également les hôpitaux de Bressuire et de Parthenay.
Thouars est rattachée au diocèse de Poitiers.
Des sociétés de production de melon : les deux plus importants producteurs, le Rouge Gorge et Soldive, représentent à eux seuls plus de 20 % de la production nationale. Néanmoins leur activité a pris fin respectivement en 2019 et 2021[55]
La viticulture est également très présente. Avec près d’une trentaine de domaines répartis sur plus de 750 hectares de vignes, le Thouarsais peut s’enorgueillir de posséder les seules AOC Anjou et Saumur des Deux-Sèvres.
Le tissu économique est dense et diversifié et les entreprises sont présentes dans de nombreux domaines d’activités. L’industrie est composée de PME dont les centres décisionnels sont en majeure partie locaux. Le développement économique y est principalement de tradition endogène, preuve de la fidélité des responsables d’entreprises et de leur confiance dans l’économie locale. Thouars possède quelques entreprises connues. À titre d’exemples, citons Asselin, Leul menuiseries, Compagnie européenne des emballages R. Schisler, Loeul et Piriot, Anett, Rivadis (produits d'hygiène, distribution en collectivités et hôpitaux), Agenc'mag (vente en ligne de mobilier urbain et gondoles de magasin), poly-concept (agencement de magasin)…
Récemment, la compétence du développement économique a été dévolue à la communauté de communes du Thouarsais. Elle gère près d’une dizaine de parcs d’activités dont Talencia et met en œuvre, depuis peu, une politique offensive sur le plan de la prospection économique.
Thouars possède un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres.
Thouars accueille un conseil de prud'hommes qui dépend du Tribunal d'Instance de Bressuire.
Thouars est labellisée « Ville d'art et d'histoire ».
La commune dispose :
De son passé riche, la commune conserve de nombreux bâtiments ou monuments dont plusieurs sont inscrits aux monuments historiques.
L'apéritif Duhomard originaire de Thouars.
Certaines scènes du film Pleure pas la bouche pleine sont tournées à Thouars, au Café des Arts[79],[80].
En , Jean-Pierre Mocky tourne au collège Marie-de-la Tour-d'Auvergne, dans l'enceinte du château, certaines scènes d'un téléfilm devant être diffusé sur France 2[80] : L'Ultime Solution, de la série Myster Mocky présente, avec Daniel Russo[81].
Le cinéma Le Kiosque, situé sur le square Franklin Roosevelt, ouvre ses portes le [82], en remplacement du cinéma Le Familia[83].
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[87]. Thouars possède en effet 65 hectares d'espaces verts et une équipe de 34 jardiniers, ainsi que deux associations qui œuvrent pour la valorisation de la ville : Terra Botanica et les jardins familiaux.
Blasonnement :
D'or semis de fleurs de lys d'azur, au franc-quartier de gueules
Commentaires : Le blason de la famille de Thouars est issu des armes du vicomte de Thouars, Herbert II. |
Blasonnement :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier de gueules.
Commentaires : Lorsque la ville de Thouars adopta le blason, les couleurs furent inversées « d'azur au franc quartier de gueules, semé de fleurs de lys d'or », on ne sait pas exactement pourquoi. |
Anciennes armoiries de la Ville
Le blason porte les armes de la ville de Thouars avec un petit écusson d'azur semé de fleurs de lys d'or au franc quartier de gueule (angle supérieur gauche en rouge).
Le bleu et le rouge étaient les couleurs du drapeau de la France du XIIe au XVe siècle. Le bleu représentait la bannière de saint Martin de Tours et le rouge l'oriflamme de saint Denis. Elles rappellent que les Vicomtes de Thouars choisirent le parti du roi de France contre les prétentions du roi d'Angleterre, durant la guerre de Cent Ans.
Les armes de la ville sont portées par deux griffons d'or cabrés prenant appui sur un élément végétal. Ces animaux mythiques symbolisent la suprématie spirituelle (l'aigle) et la suprématie temporelle (le lion). L'élément végétal représente la suprématie matérielle.
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