Télévision en France
activités télévisuelles en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La télévision en France, est progressivement établie par différents organismes publics successifs tels que la RDF, la RTF puis l'ORTF. En 1975, l'ORTF est démantelé en plusieurs sociétés publiques distinctes parmi lesquelles on compte les trois chaînes nationales TF1, Antenne 2 et FR3. Après l'arrivée au pouvoir de la gauche en mai 1981, de nouveaux canaux destinés aux chaînes privées sont concédés avec la chaîne à péage Canal+ en 1984 puis La Cinq et TV6 en 1986. La télédistribution par câble et surtout la télédiffusion directe par satellite permettent de constituer des bouquets de chaînes thématiques, le plus souvent, payantes. En 1987, la droite revenue au pouvoir, lance la privatisation de TF1, confirmant le modèle économique de chaînes commerciales gratuites financées par la publicité. Au début des années 2000, l'arrivée des opérateurs IPTV et de leur offre accessible par Internet permet à la fois d'élargir l'offre télévisuelle et de faciliter certains services de consommation des émissions de télévision.
Au 31 décembre 2023, 30 services de télévision à vocation nationale étaient diffusés en métropole par voie hertzienne terrestre dont 25 accessibles gratuitement et 5 diffusés sous condition d’accès. 28 de ces services sont diffusés en haute définition. 56 services de télévision à vocation locale sont autorisés à diffuser leurs programmes par voie hertzienne terrestre, dont 43 sur le territoire métropolitain et 13 sur les territoires ultramarins. 293 services (hors services de télévision destinés aux informations sur la vie locale) étaient conventionnés ou déclarés pour une diffusion sur les réseaux n’utilisant pas de fréquences assignées par l’Arcom (câble, satellite, ADSL, mobile, internet…)[1].
En complément des chaînes nationales, régionales ou locales françaises, une très riche offre de chaînes étrangères gratuites est également disponible en réception satellite, dont certaines sont reprises sur les réseaux câblés et les box IPTV des opérateurs Internet.
L'histoire des techniques de télévision fait l'objet d'un article séparé.
Entre 1949, l'année du lancement du service public télévisuel réellement national et l'année 1995 où apparaissent les premières télédiffusions numériques par satellite, le nombre de foyers équipés d'au moins un téléviseur connaît une forte croissance, notamment en 1958 avec le million d'unités atteint puis 10 millions dix années plus tard et enfin, on compte 20 millions d'appareils en fonction en 1990 sur environ 22 millions de foyers en France. L'équipement en téléviseurs couleur à partir de 1967 est plus lent mais il tend à s'accentuer fortement, notamment à partir du milieu des années 1970 et le milieu des années 1980 avec l'arrivée de nouvelles chaînes, du magnétoscope puis quelques années plus tard, des offres payantes du câble et du satellite. Sources : Monique Sauvage, Isabelle Veyrat-Masson : « Histoire de la télévision française », Editions du nouveau monde, 2012 et « Chronique de la télévision ». Chronique Editions. 1996.
La précision concernant les Techniques de télévision fait l'objet d'un article séparé.
En 2005, la plupart des Français regardent encore la télévision hertzienne analogique, le nombre de foyers possédant l'accès à la télévision par le câble, le satellite, l'ADSL ou la TNT étant d'environ 5 millions (sur environ 35 millions de foyers dont 25 millions équipés d'une télévision).
Les six réseaux nationaux de télévision hertzienne analogique en France métropolitaine sont attribués aux chaînes en fonction d'une numérotation officielle nationale.
Le canal premier historique à Paris est Radio-PTT Vision (1935 - 1937), suivi par celui de la Radiodiffusion nationale Télévision (1937 - 1939) précédant la chaîne allemande d'occupation Fernsehsender Paris dite « Télé Paris » (1943 - 1944) remplacée à la Libération par RDF Télévision française puis par RTF Télévision (1944 - 1963) avec une diffusion en noir et blanc 441 lignes puis en 819 lignes à partir de 1949 sous le nom RTF Télévision 1 en 1963. Nommée Première chaîne de l'ORTF (1963 - 1975) diffusée en noir et blanc à 819 lignes, la chaîne publique est nommée TF1 (Télévision Française 1) (1975 - 1987). A partir du , la première chaîne publique émet en couleur l'après-midi, en utilisant les émetteurs de FR3 puis jusqu'en 1983, la mise en oeuvre de nouveaux émetteurs adaptés permet en quelques années le passage à la couleur pour tout son programme et sur tout le territoire national. En 1987, TF1 est privatisée et est la propriété du Groupe TF1 dont la concession court jusqu'en 2033, déjà renouvelée en 1986, 2007, 2020 et 2023[2].
Ce deuxième canal est successivement exploité par RTF Télévision 2 le 16 mai 1963 uniquement à Paris puis officiellement lancée au plan national, le 21 décembre 1963. Elle est nommée Deuxième chaîne de l'ORTF, le 25 juillet 1964 (1964 - 1975). Diffusée en noir en blanc 625 lignes à son lancement, la Deux passe officiellement à la couleur au standard SÉCAM, le , après des années d'expérimentations depuis 1961. Après l'éclatement de l'ORTF, la deuxième chaîne publique nationale devient Antenne 2 (1975 - 1992) avant d'être nommée France 2, faisant partie du groupe public France télévisions.
Lors de l'éclatement de l'ORTF en 1975, ce canal est exploité par la troisième chaîne couleur de l'ORTF (1972 - 1975) est renommée FR3 « France Régions 3 » (1975 - 1992) puis est nommée France 3, faisant partie du groupe public France télévisions. À partir du 1er septembre 1975, TF1 utilise simultanément le réseau de télédiffusion SECAM de FR3 pour retransmettre ses émissions de l'après-midi en couleur sur tout le territoire métropolitain, jusqu'en 1983. En 1990, la chaîne culturelle franco-allemande La Sept utilise l'antenne de FR3 chaque samedi, de 15h[3] du [4] au , dans le cadre de La Sept sur la 3[5].
Ce quatrième réseau national est utilisé par la chaîne chaîne privée à péage Canal+ à partir de 1984, principalement contrôlée par le Groupe Havas. Cette chaîne commence par exploiter les émetteurs VHF de l'ancien réseau 819 lignes en noir et blanc abandonné par TF1 avant d'epxloiter quelques canaux dans la bande Ultra haute fréquence. Durant les années 1990, elle fait partie du Groupe Canal+ puis devient l'une des chaînes du groupe Vivendi puis du Groupe Bolloré.
Initialement, le réseau national est occupé par La Cinq, chaîne commerciale privée ( - ) (disparue) puis ce canal est partagé du au , le soir (de 19 h à 3 h) par Arte France, chaîne publique franco-allemande lancée le et la journée de 5 h 30 à 19 h par Télé emploi, chaîne publique du 28 mars au , elle même remplacée par La Cinquième, chaîne publique à partir du et jusqu'au ou elle est nommée France 5, faisant partie du groupe France télévisions (depuis le .
L'antenne est exploitée par TV6, chaîne musicale privée du groupe Publicis, créée le et supprimée le . Elle est aussitôt remplacée le , par M6 (Metropole TV), chaîne privée faisant partie du Groupe M6. Après plusieurs reconductions hors appel à candidatures, la chaîne obtient une nouvelle autorisation d'émettre pour une durée de 10 ans, à compter du [2].
De manière générale, ces chaînes diffusent le même programme sur tout le territoire métropolitain. France 3, chaîne à vocation régionale, propose à ses téléspectateurs des décrochages régionaux ou locaux (essentiellement des journaux télévisés et des magazines), ainsi que des émissions en langue régionale.
D'autres chaînes régionales francophones comme RTL Télévision ou Télé Monte-Carlo peuvent également être rçues en France depuis les années 1950 mais elles n'ont pas d'autorisation d'émettre au plan national sauf en étant reprises dans des offres sur les réseaux câblés ou par satellite. En 1988, plusieurs autres projets de chaînes nationales comme « Canal Enfants » sont également étudiés. Seule la chaîne musicale MCM Euromusique parvient à utiliser les canaux de Télé Monte-Carlo puis d'autres chaînes régionales, notamment à Lyon.
Un projet de canal multiville réservé aux chaînes régionales ou locales est élaboré à partir de cette date.
Depuis le , les septième et huitième réseaux de télévision analogique hertzien sont attribués dans certaines villes ou régions à des chaînes locales publiques ou privées. Au lancement de la télédiffusion numérique terrestre en France au début de l'année 2005, le canal numéro 7 est officiellement attribué à la chaîne culturelle Arte France.
Des chaînes de télévision publiques destinées aux départements et territoires d'outre-mer sont éditées par le réseau RFO qui a intégré le groupe audiovisuel public France télévisions en 2005. Une chaîne par satellite baptisée France Ô est diffusée en Métropole jusqu'en 2020 pour permettre aux "Domiens" d'avoir une fenêtre sur leurs régions.
Les programmes de cette chaîne se composent d'une partie de ceux des chaînes publiques du groupe France télévisions, d'une partie de ceux de TF1 et de productions propres donnant la priorité à la proximité.
Les programmes de cette chaîne se composent entièrement de reprises des programmes des chaînes publiques du groupe France télévisions et ARTE.
La Télévision numérique terrestre française (TNT) a commencé ses programmes le . La France compte 7 réseaux (multiplexes) numériques hertziens transmettant 30 chaînes (25 gratuites et 5 payantes) en MPEG-4 et une chaîne en HEVC. Selon les régions, des chaînes locales sont disponibles.
La télévision par câble coaxial débute en France à Cergy-Pontoise qui la lance officiellement le avec la réception de 7 chaînes de télévision TV5 Monde, TMC, RTL9, Sky 1, 2 chaînes locale et Canal J, suivie par Paris le , puis Nice et Montpellier le , ensuite la télévision par câble se répand peu a peu partout dans certaines villes françaises au fil des années, et en avril 2016 c'est la date de la disparition des abonnés par le câble en remplaçant par la Box, la fibre et ADSL.
En France, du jusqu'en , il y avait des opérateurs spécialisés dans la télévision par câble. Le dernier opérateur spécialisé dans la télévision par câble en France, Numericable, il disparait le en France ; il a été racheté par l'opérateur de télécommunications SFR qui vend le ADSL, la fibre ou la La Box Fibre de SFR.
Canal+ est le premier opérateur de télévision par satellite lancé le pour installer dans toutes les villes, villages et lieux-dits en France.
Dans les années 1990 apparaissent TPS, AB Sat et Canal Satellite, offres payantes avec une boxe et une antenne spécifiques offrant l'accès à des dizaines de nouvelles chaînes câblées telles que Cinécinéma, CinéCinéfil, Comédie!, MTV, MCM, Canal J, Canal Jimmy, Fun TV, Equidia, TV5, Téva... dont certaines nécessitent un abonnement supplémentaire comme Disney Channel, XXL ou encore Canal 27.
Aujourd'hui les principaux bouquets de télévision par satellite sont Canal+ (groupe Canal+), Bis Télévisions (AB Groupe), TNT Sat (groupe Canal+) et Fransat de (Eutelsat).
France Telecom/Orange édite un bouquet satellite depuis le : La TV d'Orange.
Le premier service de télévision par ADSL et box en France, Freebox, a été lancé le par le fournisseur d'accès Internet Free (groupe Iliad) disponible dans toutes les villes, villages et lieu-dit en France.
Parmi les autres acteurs s'étant positionnés sur ce marché, on peut citer France Télécom (Orange) avec Ma Ligne TV devenue Orange TV en (en partenariat avec le groupe TF1 et son bouquet satellite TPS ainsi qu'avec le groupe Canal plus et son bouquet satellite Canalsat), Neuf Télécom et Cegetel devenus SFR avec Neufbox TV (en partenariat avec le groupe Canal plus et son bouquet satellite Canalsat) et enfin iliad avec Alice TV.
Aujourd'hui en France les principaux bouquets de télévision par ADSL et fibre (FTTH) sont : Freebox TV de Free, La box de SFR de SFR, Livebox de Orange et Bbox de Bouygues Telecom.
Depuis le , la chaîne internationale francophone TV5 rediffuse dans le monde certains programmes des chaînes publiques partenaires (françaises, suisses, belges et canadiennes). Elle est devenue TV5MONDE le .
Le à 20h29 a été lancée la Chaîne Française d'Information Internationale ("CII"), France24.
Depuis le , l'instance de régulation de l'audiovisuel en France est l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). L'Arcom a été précédé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de 1989 à 2022, par la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL) de 1986 à 1989 et par la Haute Autorité de la communication audiovisuelle de 1982 à 1986.
La réforme de 2009 bouleverse le système de France Télévision en supprimant la publicité entre 20 h 0 et 6 h 0 du matin et en permettant au président de la république de nommer le président de France Télévision avec possibilité de véto du CSA.
Les chaines diffusant depuis la France sont par ailleurs soumis à un certain nombre de quotas et d’obligations de financement en matière de diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles[6]:
L'audience des chaînes est mesurée par la société Médiamétrie. En , les Français de 4 ans et plus ont regardé la télévision en moyenne 3h41 par jour, chiffre stable par rapport au même mois de l'année précédente[7]
Les audiences présentées ci-dessous prennent en compte les audiences cumulées, c'est-à-dire l'audience réalisée lors des diffusions ajoutée à celle des services de rattrapage. Ce sont les audiences du mois d' (mesurées entre le et le ).
Rang | Chaînes | Part d'audience (en %) | Variation avec |
---|---|---|---|
1 | TF1 | 20,2 | 1,1 |
2 | France 2 | 13,3 | 0,8 |
3 | M6 | 9,6 | 0,1 |
4 | France 3 | 9,1 | 0,1 |
5 | D8 | 3,7 | 0,2 |
6 | France 5 | 3,3 | stable |
7 | TMC | 2,7 | 0,5 |
8 | W9 | 2,5 | 0,1 |
9 | Canal+ | 2,2 | 0,8 |
10 | Arte | 2,1 | stable |
11 | France 4 | 2,0 | 0,3 |
12 | NRJ 12 | 2,0 | stable |
13 | RMC Découverte | 1,9 | 0,4 |
14 | HD1 | 1,9 | 0,7 |
15 | BFM TV | 1,8 | 0,1 |
16 | NT1 | 1,8 | 0-3 |
17 | Gulli | 1,6 | 0,1 |
18 | 6ter | 1,3 | 0.l,2 |
19 | D17 | 1,3 | 0,1 |
20 | I-Télé | 1,0 | 0,1 |
21 | LCP | 1,0 | 0,3 |
22 | L'Équipe 21 | 0,9 | 0,4 |
23 | France Ô | 0,9 | 0,2 |
24 | Numéro 23 | 0,9 | stable |
25 | LCI | 0,3 | 0,2 |
Selon l'enquête MédiaCabSat de Médiamétrie, les chaînes les plus regardées du câble et du satellite sont (décembre 2005 à juin 2006)[réf. nécessaire] :
rang | chaînes | part d'audience (en %) | variation avec / |
---|---|---|---|
1 | Eurosport 1 | 1.6 | -0.7 |
2 | RTL9 | 1.4 | -0.1 |
3 | TV Breizh | 1.3 | = |
4 | Canal+ Sport | 1.1 | +0.2 |
Canal J | 1.1 | = | |
6 | Paris Première | 1.0 | = |
Tiji | 1.0 | = | |
6 | LCI | 0.9 | +0.1 |
13ème rue | 0.9 | = | |
7 | Canal+ Sport 360 | 0.7 | +0.1 |
8 | Comédie+ | 0.6 | +0.1 |
9 | Canal+ Cinéma | 0.5 | = |
Disney Channel | 0.5 | = | |
MCM | 0.5 | +0.1 | |
Télétoon | 0.5 | + | |
Téva | 0.5 | -0.1 | |
10 | Ciné+ Frisson | 0.4 | = |
Ciné+ Premier | 0.4 | = | |
L'Équipe TV | 0.4 | = | |
MTV | 0.4 | +0.2 | |
Planète+ | 0.4 | = | |
Sci Fi | 0.4 | +0.1 | |
Série Club | 0.4 | = | |
TV5 Monde | 0.4 | = |
Plus de résultats d'audience sur l'article Médiamétrie
À la télévision française, les cadres supérieurs sont 15 fois plus présents que les ouvriers dans les œuvres de fiction et les programmes d’information[8]. Les données du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) établissent que 4 % des personnes interviewées et/ou visibles à la télévision sont des ouvriers et 60 % des cadres[9].
D'après l'historienne Ludivine Bantigny, la représentation des grèves et mouvements sociaux à la télévision est généralement dénigrante et disqualifiante :« De Nuit debout aux manifestations des gilets jaunes, les scènes de violence sont représentées à la télévision, alors que ces images ne sont généralement pas représentatives du mouvement dans son ensemble. Dans la séquence télévisée au Grand journal, en 2015, le syndicaliste Xavier Mathieu est très ému, très en colère, bouleversé par le traitement qui a été réservé aux grèves des salariés d’Air France que de nombreux discours ont traînés dans la boue après l’affaire de la « chemise arrachée » alors que ce sont des vies qui sont brisées avec les destructions d’emplois. Les télévisions n’ont retenu que cette chemise arrachée d’un DRH et pas du tout la violence que ces salariés subissent en perdant leur emploi avec, comme conséquences, des dépressions, des burnout ou des tentatives de suicide. Cette représentation s’explique par deux dimensions : d'un côté, la violence est représentée parce qu'elle est dramaturgique et fait du « buzz » télévisuel, de l’autre, elle permet de disqualifier le mouvement social. »
Jeux diffusés sur TF1
Jeux diffusés sur France 2
Jeux diffusés sur France 3
L'émission phare de la télévision française est le journal télévisé de la mi-journée (13h00) et de la soirée (20h00). Surnommé "la grande-messe" du petit écran, le JT réunit chaque soir plus de dix millions de téléspectateurs. Trois chaînes principales programment leur journaux télévisés. TF1 diffuse "LE13H" et "LE20H" depuis le 16 février 1981. Le journal de 20H de TF1 est présenté en semaine par Gilles Bouleau. Le journal de 13H de TF1 est présenté en semaine par Marie-Sophie Lacarrau. Anne-Claire Coudray assure la présentation des journaux télévisés de 13 et 20 heures le week-end. Les JT de TF1 sont ceux attirant généralement le plus de téléspectateurs et sont concurrencés par les éditions de France 2. Le Journal de 20H de France 2 est présenté en semaine par Anne-Sophie Lapix, et le journal de 13H par Julian Bugier. En week-end, Leïla Kaddour-Boudadi assure la présentation du 13 heures, tandis que Laurent Delahousse assure la présentation du 20h. Ce dernier présente également des magazines d'informations à la mi-journée et en soirée en complément des journaux télévisés, rendez-vous nommés 13h15, le samedi, 20 h 30 le samedi, 13 h 15, le dimanche et 20 h 30 le dimanche.
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