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service régional généraliste de télévision et de radio diffusé en outre-mer détenu par France Télévisions De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Outre-mer La Première (souvent abrégé Outre-mer La 1re ou encore La 1re) est un réseau de télévision et de radiodiffusion public français détenu par France Télévisions. Il est composé de neuf chaînes de télévision et neuf stations de radio de proximité diffusées dans l'outre-mer français, ainsi que d'une webradio nationale (Outre-mer La Première). De plus, il est l'opérateur des multiplex ROM1 et ROMU de la TNT en outre-mer. Sa couleur d'identification au sein du groupe de télévision public est le jaune.
Outre-mer La Première | |
Création | |
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Dates clés | : Renommée SORAFOM : Renommée OCORA : Renommée FR3 DOM-TOM : Renommée RFO : Renommée Réseau France Outre-mer (RFO) : Intégration à France Télévisions : Renommée Outre-mer Première : Renommée Outre-mer La Première |
Siège social | Malakoff France |
Direction | Sylvie Gengoul |
Actionnaires | France Télévisions |
Activité | Réseau de télévision et radiodiffusion |
Produits | Télévision, station de radio (en) et World Wide Web |
Société mère | France Télévisions |
Sociétés sœurs | (voir activités de France Télévisions) |
Filiales | Guadeloupe La Première Polynésie La Première Réunion La Première Saint-Pierre-et-Miquelon La Première Nouvelle-Calédonie La Première Martinique La Première Mayotte La Première Guyane La Première Wallis et Futuna La Première |
Site web | la1ere.francetvinfo.fr |
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Créé le , le service de la Radiodiffusion de la France d'outre-mer (RFOM) regroupe alors les radios d'outre-mer. Il connaît différents noms au fil des années (SORAFOM en 1955, OCORA en 1964, FR3 DOM-TOM en 1975) et s'enrichit de chaînes de télévision locales dans les années 1960. Le , le réseau devient une société nationale de programme dénommée Société de radiodiffusion et de télévision pour l'outre-mer, plus communément appelée RFO. Elle est rebaptisée Réseau France Outre-mer (RFO) le et devient une filiale de France Télévisions le . Elle devient Outre-mer Première le , puis Outre-mer La Première le .
En 1929, La Réunion est le premier DOM-TOM à se doter d'une station de radio, Radio Saint-Denis. D'autres radios sont à leur tour lancées dans les autres DOM-TOM : Radio Club à Saint-Pierre-et-Miquelon en 1930, Radio Nouméa Amateur en Nouvelle-Calédonie en , Radio Martinique en Martinique en , Radio Guadeloupe en Guadeloupe, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin en 1937, Radio Tahiti en Polynésie française en 1949, et Radio Cayenne en Guyane en .
Le décret du crée le service de la Radiodiffusion de la France d'outre-mer (RFOM), qui regroupe toutes les radios d'outre-mer. Elle est placée sous la tutelle du ministère de la France d'outre-mer[1],[2],[3].
Le , la RFOM est remplacée par la Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer (SORAFOM), placée sous l'autorité de la Société financière de radiodiffusion (SOFIRAD), qui gère les participations de l'État dans les stations de radiodiffusion et de télévision[2],[3].
En , la SORAFOM crée Radio Comores à Mayotte.
Le , la SORAFOM est remplacée par l'Office de coopération radiophonique (OCORA). Cette dernière se voit rapidement placée sous la direction de la nouvelle Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) créée quelques mois plus tard[2],[4]. L'ORTF lance la chaîne de télévision locale ORTF Martinique en , puis les chaînes ORTF Guadeloupe et ORTF Réunion en décembre de la même année, Télé Nouméa et Télé Tahiti en , ORTF Guyane en et ORTF Saint-Pierre-et-Miquelon en avril de la même année.
Le , l'ORTF est démantelé en sept sociétés. Trois sociétés nationales de programmes de télévision autonomes et concurrentes sont créées le : Télévision Française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3)[5],[6]. L'OCORA, qui rassemble les stations de radio et de télévision d'outre-mer, est confiée à France Régions 3 (FR3) au sein d'une délégation appelée FR3 DOM-TOM[7],[8]. Les chaînes de télévision locale sont renommées du nom du lieu géographique de diffusion précédé de FR3, comme FR3 Martinique.
En , l'État français lance la radio FR3 Wallis-et-Futuna à Wallis-et-Futuna.
Le décret du créé la société nationale de programme de radiodiffusion sonore et de télévision pour l'outre-mer, dénommée Société de radiodiffusion et de télévision pour l'outre-mer, et communément appelée RFO[9]. Le capital est détenu à 47,5 % par France Régions 3 puis France 3, à 40 % par l'État, et à 12,5 % par Radio France[10]. La nouvelle société est autonome et possède son propre président-directeur général. Les chaînes de télévision locale sont renommées du nom du lieu géographique de diffusion précédé de RFO, comme RFO Martinique.
Entre 1983 et 1988, un second canal de télévision est mis en service en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane française, à la Réunion, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. En 1986, RFO lance RFO Mayotte et RFO Wallis-et-Futuna. En , les chaînes d'outre-mer sont renommées RFO 1 et RFO 2[8] puis de 1987 à 1992 sur M6 (Métropole Télévision) avec quelques émissions dans les dom-tom puis Kromatik l'émission musicale.
En 1985, RFO crée l'Agence Internationale d'Images de Télévision (AITV) pour fournir des images d'actualité à l'ensemble des télévisions francophones du continent africain, à plus de 25 télévisions latino-américaines en espagnol et au Proche-Orient en anglais[11].
Le , RFO inaugure la première liaison satellite par compression numérique entre Paris et la Nouvelle-Calédonie. Les Néo-Calédoniens peuvent alors accéder à des programmes en quantité et en qualité, avec seulement quelques jours de décalage par rapport à la métropole, voire en direct. Jusqu'alors, ils devaient attendre presque un mois, le temps que les émissions soient acheminées sur cassettes par avion. Le PDG Gérard Bélorgey compte étendre la diffusion satellite par compression numérique à toutes les stations de RFO[12] puis de 1994 à 2000 quelques émissions dans les dom-tom qui diffuse sur La Cinquième.
En 1995, le groupe crée le Prix RFO du livre qui récompense un ouvrage francophone de fiction ayant un lien avec l'outre-mer français ou les zones géographiques et géopolitiques environnantes[13].
En 1996, RFO se voit réformée à la suite d'une grève des stations privées de La Réunion qui contestent le monopole de la RFO en outre-mer. La société publique ne peut plus utiliser gratuitement aux programmes de TF1 et doit supprimer la publicité de RFO 2. Les radios doivent se soumettre aux mêmes règles très restrictives d'accès au marché publicitaire que Radio France[14].
En , Jean-Marie Cavada devient le nouveau président de RFO[15]. Il a pour priorité d'offrir une meilleure « visibilité » aux programmes de la société en France métropolitaine, où vivent plus de 1,5 million de Français originaires d'outre-mer. Ainsi, le groupe lance le RFO Sat, une nouvelle chaîne de télévision consacrée à l'outre-mer et diffusée sur le câble et les bouquets satellite (Canalsatellite et TPS). La chaîne, qui ne diffuse au départ que quatre heures par jour, reprend les programmes des chaînes locales d'outre-mer[16]. En 1998, RFO déménage dans son nouveau siège situé à Malakoff, dans la banlieue parisienne[17]. Les salariés jusqu'alors répartis sur différents sites sont regroupés dans un nouveau bâtiment de 7 400 m2[18]. À cette occasion, les équipements et réseaux sont modernisés et les installations techniques passent au numérique. Certaines stations locales changent également de siège comme celles de Polynésie, de Guyane et de Guadeloupe[17].
Le , la société de programme est rebaptisée Réseau France Outre-mer, gardant le même sigle RFO. À la suite de ce changement, RFO 2 devient Tempo, une chaîne culturelle et éducative dont les programmes sont issus de ceux du service public (France Télévisions, Arte) et aussi de TF1 (jusqu'en 2003). Le , les chaînes RFO 1 sont renommées Télé Pays (où Pays est remplacé par le nom du DOM-TOM), et en février, les radios sont à leur tour renommées Radio Pays. Les Télé Pays reprennent les émissions des chaînes métropolitaines (France Télévisions, TF1...) et produisent leurs propres émissions locales. Elles diffusent également des programmes dits « de réseau », c'est-à-dire qui ont été créés par l'une des neuf stations d'outre-mer à destination de toutes les autres[8],[19],[20],[21].
À la suite de la loi du , la société de programme Réseau France Outre-mer (RFO) est intégrée au groupe audiovisuel public France Télévisions, par fusion-absorption de la société RFO Participations. RFO conserve son statut de société anonyme à conseil d'administration mais qui est désormais présidé par le PDG de France Télévisions[20],[22],[23]. À la suite de cette intégration, le , la chaîne RFO Sat est renommée France Ô, dans le même esprit que les autres chaînes du groupe[22],[24]. France Ô intègre la TNT d'abord en Île-de-France le , puis sur l'ensemble du territoire français le [25].
Le , RFO lance la webradio Radio Ô. Au départ essentiellement consacrée à la musique d'outre-mer, elle diffuse progressivement des émissions d'informations et d'autres programmes[26].
Le , la télévision numérique terrestre (TNT) arrive en outre-mer. À cette occasion, Réseau France Outre-mer (RFO) change de nom pour devenir Outre-mer Première[22],[27] et adopte un nouveau logo[28]. La société a été choisie par le CSA pour être l'opérateur du multiplex ROM1 de la TNT d'outre-mer, diffusant les chaînes de France Télévisions, Arte et France 24[29]. Pour libérer de la place pour la TNT, la chaîne Tempo s'arrête[30]. Chaque DOM-TOM ne possède alors plus qu'une télévision locale et une radio locale du nom de Pays Première[8]. Les chaînes de télévision locales ne peuvent plus reprendre les programmes des chaînes nationales de France Télévisions car ces dernières sont désormais diffusées en outre-mer. Elles doivent donc devenir des chaînes de plein exercice avec leurs propres grilles de programmes[31].
Le , Outre-mer Première devient Outre-mer La Première, à la suite d'une médiation intervenue entre France Télévisions et le Groupe M6, propriétaire de la chaîne câblée Paris Première, qui voyait, rien que sur le nom, un risque de confusion entre cette dernière et les chaînes du réseau public ultramarin pour les téléspectateurs. Ceci a poussé la chaîne câblée a saisir le Tribunal de Grande Instance en 2012 qui a déclaré sa demande inacceptable, mais celui-ci a, en revanche, demandé une période de médiation qui a duré 18 mois et un accord a finalement été conclu en 2014. Cet accord prévoit notamment d'introduire entre le nom de la localité et le suffixe « Première », un article déterminant qui est dans ce cas, « La ». Ainsi par exemple en Guadeloupe, la dénomination des services de télévision et de radio devient Guadeloupe La Première et la même formulation s'applique à toutes les stations régionales d'outre-mer[32].
Le , les chaînes de France Télévisions ainsi qu'Arte passent en haute définition sur le satellite en outre-mer (sauf en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna)[33].
À partir de et à la suite de la libération des fréquences exploitées par France Ô après son arrêt en , les chaînes du réseau Outre-mer La Première peuvent passer en haute définition sur la TNT[34].
Depuis , tous les services de télévision du réseau Outre-mer La Première sont diffusés en haute définition sur la TNT et le satellite[35].
En janvier 2024, la société Outre-mer La Première est choisie par l'Arcom pour être l'opérateur du multiplex ROMU de la TNT d'outre-mer, diffusant la chaîne France 2 en qualité UHD[36].
En 1990, l'agence Gédéon crée le logo de RFO : trois carrés de couleurs (vert, orange et bleu) avec les lettres inscrites à l'intérieur en blanc. En 1999, l'agence Dragon rouge conserve les trois carrés de couleur mais change l'ordre des couleurs et déplace les lettres pour les écrire en haut à droite de chaque carré[37].
À la suite de la loi du , Réseau France Outre-mer (RFO) est intégrée à France Télévisions[20],[22]. Le , la société arbore une identité visuelle plus proche des autres chaînes du groupe avec un changement de logo : des trapèzes et la couleur orange, tout comme la chaîne France Ô[38].
Le , Réseau France Outre-mer (RFO) devient Outre-mer Première[22],[27]. Ce dernier adopte un nouveau logo calqué sur ceux des autres chaînes de France Télévisions : un trapèze de couleur jaune avec le chiffre 1 inscrit en blanc à l'intérieur[28],[46].
Le , France Télévisions dévoile les nouveaux logos de ses chaînes, en forme de point de chaque couleur selon ces dernières, qui ont été mis à l'antenne le . Parallèlement, le , Outre-mer Première devient Outre-mer La Première.
Autres logos
De 1955 à 1962, la Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer (SORAFOM) est dirigée par un président, puis de 1962 à 1969, l'Office de coopération radiophonique (OCORA) est dirigée par un directeur général. La société est ensuite sous la direction des organismes la chapeautant : l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) de 1969 à 1974, et France Régions 3 (FR3) de 1975 à 1982. De 1982 à 2004, la Société de radiodiffusion et de télévision pour l'outre-mer ou RFO puis Réseau France Outre-mer (RFO) est une société nationale de programme qui possède son propre président-directeur général.
Depuis la loi du , Réseau France Outre-mer (RFO), puis Outre-mer Première, puis Outre-mer La Première est intégrée au groupe audiovisuel public France Télévisions[20],[22]. Son président-directeur général est donc celui de sa maison mère, et un directeur général lui est délégué.
À sa constitution en 1982, la Société de radiodiffusion et de télévision pour l'outre-mer ou RFO est détenue à 47,5 % par France Régions 3, à 40 % par l'État, et à 12,5 % par Radio France[10].
Depuis la loi du , Réseau France Outre-mer (RFO), puis Outre-mer Première, puis Outre-mer La Première est intégrée au groupe audiovisuel public France Télévisions par fusion-absorption de la société RFO Participations[20],[22],[23]. Sa société mère, France Télévisions, est détenue à 100 % par l'État français via l'agence des participations de l'État (APE).
Les missions d'Outre-mer La Première sont précisées dans le cahier des charges de France Télévisions, fixé par le décret no 2009-796 du [55].
« Outre-mer La Première est un réseau de services régionaux généralistes de télévision et de radio diffusés en outre-mer qui privilégient la proximité dans leur offre de programmes. Ces services font appel à tous les genres dans une ligne éditoriale proche des cultures et environnements des territoires ultra-marins français et contribuent à l'expression des langues régionales.
France Télévisions assure également la continuité territoriale des programmes des services de télévision et de radio édités par les sociétés nationales de programme ou leurs filiales répondant à des missions de service public, de la métropole vers l'outre-mer et de l'outre-mer vers la métropole.
La programmation quotidienne des Outre-mer La Première comprend des journaux d'information concernant l'actualité locale, régionale, nationale et internationale. Ces services programment des émissions traitant de la vie des populations d'outre-mer à travers leur culture, leur histoire, leurs traditions et leurs spécificités économiques et sociales. »
— Article 3 du décret no 2009-796 du [56].
Le premier siège social de RFO, à sa création en 1982, est situé au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement de Paris. Cet immeuble abrite d'autres chaînes comme TF1, Antenne 2 et France Régions 3. Plus tard, le siège se situe au centre Bourdan, au 5 avenue du Recteur-Poincaré dans le 16e arrondissement[57], mais la présidence siège au 173 rue de la Croix-Nivert dans le 15e arrondissement. La société loue également des sites périphériques à Paris : avenue de Versailles et rue Jean-de-La-Fontaine (1986), avenue Milleret-de-Brou (1990), boulevard Ney (1993) et rue du Ranelagh (1994). Le centre Bourdan et les sites périphériques représentent 5 767 m2[58],[59].
Depuis 1998, le siège de Réseau France Outre-mer (RFO), puis Outre-mer Première, puis Outre-mer La Première se situe au 35-37 rue Danton à Malakoff, dans la banlieue parisienne[60]. Le réseau rassemble ainsi tous ses salariés dans un seul bâtiment de 7 653 m2 dont 3 396 m2 de locaux techniques et 4 257 m2 de bureaux de toute nature. L'achat de cet immeuble, d'une valeur de 140 millions de francs, s'est fait en échange de la vente de l'ancien siège, le centre Bourdan[17],[61].
Le réseau est implanté localement dans chaque région, département ou collectivité d'outre-mer :
Outre-mer La Première gère neuf chaînes de télévision et neuf stations de radio généralistes de proximité, diffusées dans les onze régions, départements ou collectivités d'outre-mer habitées. Elles portent le nom de Pays La Première, où Pays est remplacé par le nom du DROM-COM. Le groupe détient également la webradio nationale Outre-mer La Première.
Logo | Nom | Date de création |
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Outre-mer La Première Webradio nationale consacrée à l'outre-mer. |
Début , France Télévisions lance une nouvelle offre numérique interactive et multiformats baptisée le Portail des outre-mer et liée à France Info[72]. Le réseau Outre-mer La Première est également présent sur la plateforme France.tv[73].
L'Agence Internationale d'Images de Télévision (AITV) est une agence de presse et de production d'images télévisées spécialisée sur l'actualité d'Afrique et du Proche-Orient.
France Télévisions Publicité Inter Océan (FTPIO) est la régie publicitaire des chaînes d'outre-mer. Auparavant, Régie Inter Océans a été chargée de la régie publicitaire de RFO.
Outre-mer La Première est l'opérateur des multiplex ROM1 et ROMU de la télévision numérique terrestre (TNT) d'outre-mer[74],[36]. Il diffuse :
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