Saint-Bonnet-le-Château
commune française du département de la Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Bonnet-le-Château (en occitan : Sant Bonet dau Chastèl) est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
Saint-Bonnet-le-Château | |||||
Tour de la collégiale de Saint-Bonnet. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Patrick Ledieu 2020-2026 |
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Code postal | 42380 | ||||
Code commune | 42204 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sambonitains, Sambonitaines, Cacamerlots, cacamerlotes ou cacamarlous | ||||
Population municipale |
1 477 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 790 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 28″ nord, 4° 04′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 779 m Max. 952 m |
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Superficie | 1,87 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Just-Saint-Rambert | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | st-bonnet-le-chateau.fr | ||||
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Ses habitants, auparavant appelés les Cacamerlots, sont désormais nommés les Sambonitains.
Saint-Bonnet-le-Château fait partie du Forez.
Située aux portes de l'Auvergne, au sud-ouest du département de la Loire, et à proximité des départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme, à 850 mètres d'altitude, la commune étend ses 173 hectares dans une zone champêtre offrant une alternance de forêts de conifères et de pâturages verdoyants.
Elle est implantée au sommet d'un promontoire rocheux de la pointe sud des monts du Forez d'où l'on peut jouir d'un panorama qui va de la plaine du Forez, au nord, au massif du Pilat et aux Alpes, à l'est.
Elle se situe à 28 kilomètres au sud de Montbrison[1] et à 25 kilomètres à l'ouest de Firminy[2].
Le village fait partie de l'aire linguistique de l'occitan[3]. Le dialecte de langue occitane qui est parlé est le nord-occitan vivaro-alpin[4]. Dans ce parler occitan la ville est appelée Sant Bonet dau Chastèl.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 851,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,2 | −1,1 | 1,2 | 3,8 | 7,4 | 11 | 12,8 | 12,7 | 9,3 | 6,8 | 2,2 | −0,3 | 5,4 |
Température moyenne (°C) | 2,2 | 2,8 | 6 | 8,9 | 12,8 | 16,8 | 18,8 | 18,7 | 14,5 | 11 | 5,7 | 3,1 | 10,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,7 | 6,8 | 10,8 | 14,1 | 18,2 | 22,5 | 24,9 | 24,6 | 19,7 | 15,3 | 9,3 | 6,5 | 14,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,7 13.01.03 |
−19,3 05.02.12 |
−17,3 01.03.05 |
−7,6 08.04.03 |
−1,9 15.05.1995 |
1 04.06.01 |
4,6 17.07.00 |
2,5 30.08.1998 |
−0,5 27.09.10 |
−7,8 25.10.03 |
−10,4 23.11.1999 |
−15,5 15.12.01 |
−19,3 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 01.01.22 |
21,6 20.02.1998 |
25,1 17.03.04 |
27,3 30.04.05 |
31,8 11.05.12 |
36,9 22.06.03 |
36,9 07.07.15 |
37 12.08.03 |
32,1 10.09.23 |
28 02.10.23 |
22,3 01.11.14 |
19,2 31.12.21 |
37 2003 |
Précipitations (mm) | 55,7 | 44,6 | 49,3 | 68 | 92,6 | 76,5 | 81,8 | 77,3 | 79,1 | 85,1 | 83,7 | 57,8 | 851,5 |
Au , Saint-Bonnet-le-Château est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,3 %), prairies (23,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (11,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le pays de Saint-Bonnet est habité dès l'époque néolithique. S'y succèdent Celtes, Romains et Francs.
Le site est christianisé aux premiers siècles de notre ère.
Jusqu'en 722, l'agglomération gallo-romaine s'appelle Castrum Vari alors que s'y arrête le cortège funèbre des reliques de saint Bonnet, ancien évêque auvergnat, allant de Lyon à Clermont-Ferrand. La ville le prend alors comme « parrain » et devient Saint-Bonnet-le-Castel.
On connaît, en 1145, un Guillaume de Saint-Bonnet, témoin avec le comte Guigues II de Forez, l'archevêque de Lyon Amédée, l'abbé d'Ainay Hugues Palatin, Guillaume de Lavieu et Guichard d'Oingt, du don d'une terre où se trouvait le prieuré de Jourcey à l'abbaye de Fontevraud. La tombe des membres de la famille de Saint-Bonnet se trouvait au prieuré d'Aurec (la famille noble forézienne de St-Bonnet est souvent dite de Lavieu, par confusion : la famille de Lavieu, qui fut importante en Forez, venait en fait du Lyonnais et n'avait pas de rapport à l'origine avec Lavieu comme on le croyait ; or cette supposition erronée a fait assimiler les de Lavieu à Lavieu en Forez, puis à St-Bonnet-le-Château au vu de la proximité géographique : la famille féodale de St-Bonnet a donc longtemps été présentée comme le rameau aîné des Lavieu, d'autant que les prénoms Guillaume et Jocerand se rencontrent dans les deux dynasties[15]).
Vers 1200, la seigneurie de Saint-Bonnet-le-Château est la plus importante du Forez. Territoire d'un seul tenant, elle a quatre châteaux : Miribel (à Périgneux), Château-le-Bois (à Saint-Maurice-en-Gourgois), Leignecq (à Estivareilles) et Montarcher pour lequel un hommage avait été rendu au comte du Forez dès 1167. Le territoire est entouré, au nord, par les mandements comtaux de Lavieu, Marols, Saint-Marcellin-en-Forez et Saint-Victor-Malescours et, au sud, par les mandements seigneuriaux d'Usson-en-Forez, Chalencon, Rochebaron et Cornillon.
Robert de Saint-Bonnet, seigneur de la ville, octroie à la cité, en 1223, une charte de privilèges qui attire de nombreux habitants. Les artisans fabriquent des cottes de maille, des couteaux, des limes et d'autres outils et, dès le XIVe siècle, des serrures, des clefs, des grilles à trous renflés, etc. Cette charte est rédigée en langue occitane (ancien occitan)[16].
Un premier hôpital est construit en 1222. Une première chapelle existe à Saint-Bonnet, relevant de la paroisse de Saint-Nizier-de-Fornas, en 1225.
Au Moyen Âge et à la Renaissance, la petite ville connaît un important essor industriel : tanneurs, tisserands et surtout travailleurs du fer y sont légion.
En 1291, le comte Jean Ier de Forez rachète Saint-Bonnet pour 8 000 livres viennoises aux héritiers de Dauphine de St-Bonnet, en s'engageant à payer les dettes de ladite Dauphine de Saint-Bonnet (dite à tort « Dauphine de Lavieu »), dernière héritière de la seigneurie allodiale de Saint-Bonnet[17].
En 1351, Saint-Bonnet devient une paroisse dont le premier curé est Matthieu Bolle et, en 1382, les habitants obtiennent le droit d'enterrer leurs morts à Saint-Bonnet au lieu de Saint-Nizier-de-Fornas.
La guerre de Cent Ans entraîne la construction de murailles pour défendre la ville contre les Anglais débandés et les brigands, à partir de 1357. Six portes permettaient d'entrer dans la ville. Il n'en reste les portes de la double enceinte du midi avec l'oratoire de la Vierge qui est, depuis les épidémies de peste noire du XIVe siècle, la protectrice de la ville. L'enceinte ceinture la ville jusqu'en 1820.
Devenu seigneur du comté de Forez, le comte Jean II exempte la ville de l'impôt du vingtain (vintain) en 1365 car les habitants assurent l'entretien des remparts. Il meurt sans postérité, en 1372.
Anne (1358-1417), fille du dauphin d'Auvergne Béraud II, et nièce du comte Jean II, mariée en 1371 à Louis de Bourbon, hérite du comté qui entre dans la famille de Bourbon, jusqu'en 1523.
Après le procès perdu par le connétable de Bourbon sur l'héritage des ducs de Bourbon, le comté devient la propriété de Louise de Savoie et entre dans le domaine royal, à sa mort, en 1531. François Ier confirme la charte de franchises en 1536.
Le , la première pierre de la chapelle basse de la nouvelle collégiale Saint-Bonnet est posée sur le site de l'église du XIIIe siècle, grâce au don d'un marchand drapier, Jean Taillefer, en 1399. Son exécuteur testamentaire Bonnet Greyset, marchand de fer, fait commencer la construction qui se termine, pour l'essentiel, en 1418.
Le XVe siècle est un siècle de prospérité pour la ville ; d'imposantes maisons sont construites par les familles les plus riches et certaines sont encore visibles.
En 1562, le baron des Adrets, chef protestant, s'empare de la ville ; il saccage l'église, en brûle les archives ; il pille, incendie la ville et massacre la population.
Au début du XVIIe siècle, les couvents des ursulines et des capucins sont fondés.
En 1620, les ursulines s'installent à l'emplacement du château fort du XIIe siècle. Françoise de Bermond, introductrice de l'ordre des ursulines en France, décide d'y finir ses jours et y meurt en 1628. Le couvent des ursulines est le seul qui subsiste à la suite de sa transformation en hospice, en 1792.
Le début du XVIIe siècle voit la ville livrée aux réquisitions, aux pillages par des troupes de passage et subir des épidémies de peste[18].
La ville se remet de ces troubles et développe une industrie de serrurerie.
En 1754, le contrebandier Mandrin passe à Saint-Bonnet et y rançonne les notables et les employés de la ferme générale. Une porte ancienne rappelle son passage.
La Révolution de 1789 touche Saint-Bonnet comme le reste de la France ; la ville s'appelle alors Bonnet-la-Montagne.
À la fin du premier Empire, les Autrichiens occupent la cité.
Au XIXe siècle, la ville, restée cinq siècles un centre important de serrurerie, connaît un nouvel essor en se tournant vers l'armurerie puis grâce à l'arrivée du chemin de fer, en 1873.
Dans la collégiale Saint-Bonnet, un caveau contient une trentaine de squelettes découverts en 1837. Ils conservent une chair parcheminée collée à la charpente osseuse avec, çà et là, un bout de toile fine laissant supposer qu'il pourrait s'agir de nobles. La science attribue cette conservation à la composition du sol qui contient certains éléments favorables, particulièrement de l'alun et de l'arsenic. Au moment de leur découverte la population, d'instinct, leur donna le nom de « momies ».
Au XXe siècle, les travailleurs du fer, maintenant leur longue tradition, inventent et exploitent la boule à jouer, en acier (la boule Obut). De plus, il y a toujours des industries travaillant pour l'automobile et de l'habillement.
La loi du institue les chemins de fer d'intérêt local.
En 1868, le département présente un projet qui prévoit, entre autres, une section Bonson - Saint-Bonnet-le-Château. La Compagnie anonyme du chemin de fer de Saint-Étienne en est le concessionnaire.
Les autorités locales et régionales se déclarent favorables au projet ; seules les communes de Saint-Marcellin-en-Forez et Saint-Jean-Soleymieux regrettent l'éloignement des gares devant les desservir.
En 1870, le conseil général demande au préfet la déclaration d'utilité publique mais, le , l'entrée en guerre contre la Prusse stoppe le projet.
Après la chute du Second Empire, le , et la déclaration de la République, le 4, le gouvernement provisoire signe le décret d'utilité publique le .
Le retard pris et les nombreuses avaries découvertes engendrent des difficultés financières de la compagnie.
Le , le premier train circule officiellement.
Les tarifs élevés et la ligne trop courte entraînent une exploitation déficitaire ; le , une convention est signée avec le PLM pour exploiter la ligne Bonson – Saint-Bonnet-le-Château. PLM propose au ministère des Travaux Publics un tracé pour la section Saint-Bonnet – Craponne-sur-Arzon, en . Les acquisitions foncières débutent en et s'achevèrent en ; les travaux débutent en et l’inauguration a lieu le , en présence du ministre de la Justice, Jean-Baptiste Darlan.
L’inauguration de la section Craponne-sur-Arzon - Sembadel a lieu le .
La ligne est fermée aux voyageurs en , puis au service marchandise entre 1974 et 1990, selon les sections.
Saint-Bonnet-le-Château faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château de 1996 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1885 | Lucien Bouchetal Laroche | |||
mai 1887 | Pierre Antoine Thavaud | |||
mai 1892 | Antoine Baleyguier | |||
août 1899 | Louis Charrerau | |||
novembre 1901 | 1912 | Jean Bruel | ||
mai 1912 | 1917 | Louis Charrerau | ||
janvier 1917 | 1925 | Antonin Cheyssac | ||
mai 1925 | 1941 | Joannès Vignal | ||
mars 1941 | 1947 | Antoine Thavaud | ||
octobre 1947 | 1953 | Émile Falabregue | ||
juillet 1953 | 1967 | Paul Armand | ||
janvier 1968 | 1971 | Louis Chometton | ||
mars 1971 | 1983 | Georges Souvignet | ||
mars 1983 | 1995 | Marcel Locca | ||
mars 1995 | 1998 | Jean Farges | ||
juillet 1998 | 2001 | René Marceiller | ||
mars 2001 | 2008 | Michel Avril | ||
mars 2008 | mai 2020 | Roger Violante[19] | sans étiquette | |
mai 2020 | En cours | Patrick Ledieu | DVD |
Saint-Bonnet-Le-Château est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 1 477 habitants[Note 1], en évolution de −4,83 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 477 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Parmi les activités économiques présentes à Saint-Bonnet-le-Château il y a :
Neobulle ( société pour puériculture) (Société forestière Rolly).
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