Rue François-Ier
rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La rue François-Ier est une rue du 8e arrondissement de Paris, située au cœur du quartier du Triangle d'or.
8e arrt Rue François-Ier
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Champs-Élysées | ||
Début | 1, avenue Franklin-D.-Roosevelt et place du Canada | ||
Fin | Place Paul-Émile-Victor et 16, rue Quentin-Bauchart | ||
Morphologie | |||
Longueur | 850 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3828 | ||
DGI | 3814 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Elle commence à hauteur du 1, avenue Franklin-D.-Roosevelt et de la place du Canada, pour se terminer avenue George-V. Dans le quart sud de sa longueur, elle traverse la place François-Ier.
Elle porte ce nom en raison de la proximité de la place François-Ier.
Une Société des Champs-Élysées, créée par le colonel Brack et M. Constantin en 1823 avait entrepris de développer un nouveau quartier situé entre l'allée d'Antin (avenue Franklin-D.-Roosevelt), le cours la Reine (cours Albert-Ier) et l'allée des Veuves (avenue Montaigne).
Le quartier fut appelé François Ier parce que le colonel Brack y avait fait remonter, sur une maison dite de François Ier située à l'angle du cours la Reine et de la rue Bayard, une façade provenant d'une maison dont on disait qu'elle avait été bâtie par le monarque de la Renaissance pour la duchesse d'Étampes[1].
Un deuxième lotissement, dit de Chaillot, fut ensuite créé près de l'arc de triomphe de l'Étoile. Néanmoins, le quartier tarda à se construire. Son essor ne démarra qu'avec la création de la rue François-Ier, par ordonnance du , qui réunissait les deux lotissements. Elle fut immédiatement construite d’hôtels particuliers ou d’immeubles de rapport destinés à la haute bourgeoisie et à l’aristocratie du Second Empire.
Agénor de Gramont (1851-1925), duc de Guiche, et la duchesse, née Marguerite de Rothschild (1855-1905), s'installèrent dans cet immeuble après leur mariage en 1878 et avant d'emménager en 1888 dans un hôtel particulier rue de Constantine, puis rue de Chaillot : « Un petit appartement arrangé selon le mauvais goût qui a caractérisé la seconde moitié du XIXe siècle : partout, ce ne sont que tentures et peluches placées par le tapissier à la mode, Pijassou. Le salon est bouton d'or avec des tapis bleus, la salle à manger Henri II, un petit fumoir classique pour Agénor et un cabinet de toilette fruste, avec soupente noire et étoffe de calicot rayé cachant les objets de toilette, pour Marguerite : tout dans l'ameublement de la maison révèle un manque de sensibilité de la part du jeune couple. Il n'y a pas un seul objet d'art pour enjoliver les étagères ou les murs où ne se trouvent accrochés que des tableaux de famille. “L'élégance jouait sur d'autres valeurs que celles du mobilier” (Élisabeth de Clermont-Tonnerre, Au Temps des équipages. Mémoires I, Paris, Grasset, 1928, p. 64) : bien que peu fortunés […] les Guiche ont deux ou trois valets, des chevaux magnifiques et reçoivent souvent leurs amis à dîner[3]. » En 1888, l'hôtel particulier du 1, rue François Ier fut acquis par le professeur et Mme Odilon Lannelongue. Le no 1 ayant l'avantage sur les autres immeubles de la rue d'avoir une vue directe sur la Seine avec les fenêtres du grand salon donnant directement cours Albert-Ier (cours la Reine à l'époque). Grands voyageurs, les Lannelongue meublent leur résidence de toutes sortes de meubles et d'objets d'art venant particulièrement de Venise, où ils allèrent chaque année. À la suite de la mort de Marie Lannelongue en 1906 et d'Odilon Lannelongue en 1911, leurs nièces, Marie et Laure Lannelongue, héritèrent du titre de propriété de l'hôtel au printemps 1912. Leurs jeunes époux, toux deux agenais, ne souhaitaient pas conserver un immeuble de cette taille à Paris, nécessitant des travaux importants et coûteux de rénovation des caves et fondations à entreprendre à la suite des inondations de 1910. Enfin le bruit de la circulation cours la Reine devenait de plus en plus gênant avec la popularisation de l'automobile. Tout cela a poussé les deux sœurs à transformer l'hôtel en immeuble de rapport. Elles ont donc divisé l'immeuble en appartements qu'elles ont ensuite mis en location, jusqu'à la revente de l'immeuble dans les années 1930. Aujourd'hui, l'immeuble est uniquement occupé par des bureaux, dont, en 2013, l'ambassade du Soudan du Sud.
L'acteur Alain Delon y a vécu[4].
En 1907, s'y trouve l'ambassade des États-Unis[5].
À cette adresse se trouve une propriété du clan du président gabonais Ali Bongo[6].
Pendant le XXe siècle, le prince et collectionneur Wladimir Argoutinsky-Dolgoroukoff possédait un hôtel particulier à cette adresse[7].
L'auberge de jeunesse Adveniat Paris est située au n°8 de la rue François-Ier dans le 8e arrondissement de Paris[8]. l'histoire de ce lieu est profondément liée à celle de la congrégation des Assomptionnistes fondée par Emmanuel d'Alzon en 1861[8].
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