Le prix Eugène-Carrière est un prix de l'Académie française annuel créé en 1941 mais reconstitué en 1994 par le regroupement des fondations et des prix Eugène Carrière[1], Charles Blanc, Hercule Catenacci et Antoine Girard.
Il est « destiné à récompenser l’auteur d’un ouvrage d’histoire de l’art »[2],[3].
Eugène Carrière, né le à Gournay-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et mort le à Paris 18e, est un artiste peintre, enseignant et lithographe symboliste français qui eut une influence sur l'éclosion du Fauvisme.
- 1941 :
- 1942 :
- 1944 :
- Henri Gougelot (1906-....) pour La Romance française sous la Révolution et l'Empire et Les Romances françaises parues sous la Révolution et l'Empire
- 1953 :
- Maurice Andrieux pour Mademoiselle Aïssé
- Gaston Bardet pour Demain, c’est l’an 2000 ! ou La Technique, cette inconnue
- Édouard Bornecque-Winandy pour Histoire de la Police
- Jean Germain pour Sauve, antique et curieuse cité
- René Huyghe pour Le Carnet de Gauguin et Le culte Mahorie
- André Lebois pour Villiers de l'Isle-Adam et Les tendances du symbolisme à travers l'œuvre d'Elemir Bourges
- Emmanuel Roblès pour Cela s'appelle l'aurore
- 1954 :
- 1955 :
- Abbé Jean Annat pour Le clergé du diocèse de Lescar pendant la Révolution
- Antoine de Bouillé pour Un conseiller de Charles VII : le Maréchal de La Fayette, 1380-1463
- Henri Légier-Desgranges (1879-1963) pour Madame de Moysan et l’extravagante affaire de l’Hôpital Général
- André Lemonnier pour Paisible Normandie
- Georges-Gustave Toudouze pour Monsieur de Vauban
- Henri Valentino pour Madame de Condorcet
- Antonina Vallentín (1893-1957) pour El Greco
- 1956 :
- Claude Dulong pour Trente ans de diplomatie française en Allemagne
- Jean Brunet-Moret pour Le général Trochu
- René de La Croix de Castries pour Le Maréchal de Castries
- André Delavenne pour Recueil généalogique de la Bourgeoisie ancienne
- Pierre de Gorsse pour Pyrénées et Côte Basque
- Gaston Hadancourt pour Clemenceau, homme d'État, homme d'esprit
- Raymond Herment (1903-1985) pour Sous la poussière des panonceaux
- Georges Huisman pour La vie privée de Mme Roland
- François Ingold pour Les dialogues des soldats morts
- Roger Langeron pour Un conseiller secret de Louis XVIII : Royer-Collard
- Maurice Léo d'Armagnac del Cer, Comte de Puymège (1907-....) pour Les vieux noms de France
- Adrien Thierry (1885-1961) pour Diane de Poitiers
- 1957 :
- 1958 :
- 1959 :
- 1960 :
- Alphonse Couson pour Les capitales du monde
- Micheline Dupuy pour Un homme, un journal
- 1961 :
- Henry Harrel-Courtès (1896-1978) pour L'Italie des Étrusques, promenades au pays des ombres
- Jacques-Henri Lefebvre pour Verdun, la plus grande bataille de l'histoire
- 1966 :
- Paul Vernière (1916-1997) pour son édition des Œuvres politiques et Mémoires pour Catherine II, de Diderot
- 1977 :
- James Mc Cearney (1945-....) pour Maurras et son temps
- 1981 :
- Béatrice Canoui pour Un crocus en hiver
- René Dubos pour Courtisons la terre
- 1982 :
- Mme Mino Hervelin-Michaut pour ... mon amour quotidien
- Guy Tellenne pour Tout nous sera rendu
- 1987 :
- Marie-Christine Gloton pour Pierre et François Puget, peintres baroques
- 1988 :
- 1989 :
- Michel Bloit (1924-2000) pour Porcelaine de Paris
- 1990 :
- 1991 :
- Jean-Pierre Bayard pour La Tradition cachée des cathédrales
- Victor Merlhès pour Paul Gauguin et Vincent Van Gogh, Lettres retrouvées, sources ignorées
- 1992 :
- 1993 :
- 1994 :
- Jacqueline Beaujeu-Garnier pour Paris, hasard ou prédestination ?
- Jean-Paul Bouillon pour Maurice Denis
- M. Claude Chevreuil (1937-....) pour Les Mémoires de Giorgione
- Max Diorfel (1923-2016) pour L’Esthétique, Par-delà le beau et le laid
- Françoise Pitt-Rivers pour Balzac et l’art
- 1995 :
- Thierry de Champris pour Cathédrales. Le Verbe géométrique
- Anne Chayet pour Art et archéologie du Tibet
- Georges Detersannes (1932-....) pour Le Filigrane
- Alexis Kugel pour Émaux de Limoges de la Renaissance
- Jean-Marie Lhôte pour 'Histoire des jeux de société : géométries du désir
- André Turcat pour Étienne Jamet (alias Esteban Jamete), sculpteur français de la Renaissance en Espagne
- 1996 :
- Suzanne Amaudric du Chaffaut (1909-....) pour Gypseries en Haute-Provence. Cheminées et escaliers, XVIe – XVIIe siècles
- Pierre Caye pour Le Savoir de Palladio
- Anne Lajoix pour L’âge d’or de Vallauris
- Pauline Prévost-Marcilhacy pour Les Rothschild, bâtisseurs et mécènes
- 1997 :
- André Barret (1923-2007) pour Les Peintres du fantastique
- Michael Barry pour Faïences d’azur
- Léon Krier pour Architecture, choix ou fatalité
- 1998 :
- Hervé Lacombe pour Les voies de l’opéra français au XIXe siècle
- Michel Martin (1948-....) pour La Statuaire de la Mise au tombeau du Christ, des XVe et XVIe siècles
- Édouard Pommier pour Théories du portrait, de la Renaissance aux Lumières
- 1999 :
- François Bœspflug pour Les Très Belles Heures du Duc de Berry
- Jean-Michel Leniaud pour Les Bâtisseurs d’avenir. Portraits d’architectes, XIXe – XXe siècles
- Philippe Morel (1953-....) pour Les Grotesques. Les figures de l’imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la Renaissance
- 2000 :
- Jean-Pierre Babelon et Mme Mic Chamblas-Ploton pour Jardins à la française
- Marie-Claude Chaudonneret pour L’État et les artistes
- François d'Ormesson (1951-....) et Pierre Wittmer (1942-....) pour Aux jardins de Méréville
- 2001 :
- 2003 :
- Guillaume Glorieux pour À l'enseigne de Gersaint. Edme-François Gersaint, marchand d'art sur le pont Notre-Dame (1694-1750)
- 2004 :
- 2005 :
- Michel Hochmann (1957-....) pour Venise et Rome, 1500-1600, deux écoles de peinture et leurs échanges
- Jean-Marie Pérouse de Montclos pour L’art de France. De la Renaissance au siècle des Lumières 1470-1770
- 2006 :
- Catherine Monbeig Goguel pour Dessins toscans XVIe – XVIIIe siècles
- 2007 :
- Nicole Reynaud (1927-....) pour Jean Fouquet, "Les Heures d'Étienne Chevalier"
- 2008 :
- Annick Lemoine (1969-....) pour Nicolas Régnier
- 2009 :
- 2010 :
- Alain Mérot (1951-....) pour Du paysage en peinture dans l’Occident moderne
- 2011 :
- Patrick Michel (1954-....) pour Peinture et plaisir. Les goûts picturaux des collectionneurs parisiens au XVIIIe siècle
- 2012 :
- Audrey Adamczak (1976-....) pour Robert Nanteuil (ca 1623-1678)
- Diane Bodart pour Pouvoirs du portrait sous les Habsbourg d’Espagne
- 2013 :
- Alexandre Cojannot (1974-....) pour Louis Le Vau et les nouvelles ambitions de l’architecture française (1612-1654)
- 2014 :
- Françoise Bercé (1935-....) pour Viollet-le-Duc
- Christian Michel (1958-....) pour L’Académie royale de peinture et de sculpture (1648-1793). La naissance de l’école française
- 2015 :
- Mme Dominique d'Arnoult pour Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783). Un portraitiste dans l’Europe des Lumières
- 2016 :
- Pierre-Yves Kairis (1958-....) pour Bertholet Flémal (1614-1675). Le « Raphaël des Pays-Bas » au carrefour de Liège et de Paris
- 2017 :
- Michel Hochmann (1957-....) pour Colorito. La technique des peintres vénitiens à la Renaissance
- 2018 :
- Sophie Join-Lambert (1953-....) et Anne Leclair pour Joseph-Benoît Suvée (1743-1807). Un artiste entre Bruges, Rome et Paris
- 2019 :
- Sophie Mouquin pour Versailles en ses marbres. Politique royale et marbriers du roi
- 2020
- 2021 :
- Valérie Carpentier-Vanhaverbeke et Alexandre Maral pour Antoine Coysevox (1640-1720), le sculpteur du Grand Siècle
- 2022 :
- Jean-Pierre Cuzin pour La Tour
- 2023 :
- Joseph Assémat-Tessandier pour Louis Lagrenée (1725-1805)
- Laure Schnapper pour Musique et musiciens de bal. Isaac Strauss au service de Napoléon III
- 2024 :
- Marie Fournier pour Nicolas-Guy Brenet (1728-1792)
- Pierre Sérié pour Résistances à l’idée d’art moderne dans la peinture. Paris, Londres, New York, 1848-1931