Madeleine Saint-René Taillandier

femme de lettres française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Madeleine Saint-René Taillandier (née Madeleine-Marie-Louise Chevrillon) le à Ruelle-sur-Touvre et morte le à Paris 7e[2] est une femme de lettres et philanthrope française.

Faits en bref Présidente Union des femmes de France, 1938-1940 ...
Madeleine Saint-René Taillandier
Fonction
Présidente
Union des femmes de France
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Madeleine-Marie-Louise Chevrillon
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Georges Saint-René Taillandier (d)
Enfant
Parentèle
Autres informations
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9858, 1, date inconnue)[1]
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Biographie

Résumé
Contexte

Sœur d'André Chevrillon et nièce de Hippolyte Taine, elle épouse le diplomate Georges Saint-René Taillandier (fils de Saint-René Taillandier). Ils seront les parents de Camille Mayran et les grands-parents d'Andrée Putman et de Noémi Hepp.

Elle collabore au Figaro, au Gaulois et à la Revue des Deux Mondes.

En 1920, Edith Wharton, amie de son frère André Chevrillon lui demande de traduire son roman The Age of Innocence. Comme à son habitude, Wharton supervise la traduction, passant de nombreux après-midi et soirées avec Mme Taillandier et sa fille Marianne au Pavillon Colombe. Elles deviennent amies intimes, mais cette traduction restera leur seule collaboration professionnelle[3].

Membre de la Société des gens de lettres, de l'Union universelle des écrivains catholiques et de l'Académie racinienne, elle est présidente du jury du prix Femina de 1923 à 1945.

Elle est présidente de l'Union des femmes de France (UFF) de jusqu'à la fusion de l'UFF en 1940 avec les deux autres sociétés qui formaient la Croix-Rouge française, puis de la Commission des Affaires extérieures de la Croix-Rouge française à partir de 1940, ainsi que présidente de l'association d'Hulst depuis sa fondation en 1923 jusqu'en 1950.

L’Académie française lui décerne le prix Marcelin-Guérin en 1921, le prix Vitet en 1927, le prix Alice-Louis Barthou en 1939, le prix Eugène Carrière en 1942, le prix du Budget en 1943, le prix Thérouanne en 1946 et le prix Gustave-Le-Métais-Larivière en 1956[4].

Publications

  • En France et Belgique envahies : les soirées de la C.R.B. (1919)
  • Madame de Maintenon : L'énigme de sa vie auprès du grand roi (préface de Paul Bourget. Hachette, 1920), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1921
  • La princesse des Ursins : une grande dame française à la cour d'Espagne sous Louis XIV (Hachette, 1926)
  • Le mariage de Louis XIV (Hachette, 1928)
  • Le grand roi et sa cour (Hachette, 1930)
  • Henri IV avant la messe : l'école d'un roi (Grasset, 1934)
  • Le cœur du roi : Henri IV après la messe (Grasset, 1937)
  • Madame de Sévigné et sa fille (Grasset, 1938)
  • Racine (Grasset, 1940)
  • Mon oncle Taine (Plon, 1942)
  • La jeunesse du grand roi. Louis XIV et Anne d'Autriche (Plon, 1946), prix Thérouanne de l’Académie française en 1946
  • Ce monde disparu : souvenirs. 1. Syrie, Palestine, Liban, Maroc (Plon, 1947)
  • Adieu ! Madame de Sévigné (la Colombe, 1947)
  • La Tragédie de Port-Royal. La mère Angélique et la reine de Pologne (Plon, 1950)
  • Du Roi-Soleil au roi Voltaire : II. Lendemains du grand règne (1953)
  • Silhouettes d'ambassadeurs : Paul Cambon, Jules Cambon, Camille Barrère, J.-J. Jusserand, Maurice Paléologue, Philippe Berthelot (1953)
  • Du Roi-Soleil au roi Voltaire. En compagnie de Saint-Simon (1953)

Distinctions

Notes et références

Sources

Liens externes

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