Madeleine Saint-René Taillandier (née Madeleine-Marie-Louise Chevrillon) le à Ruelle-sur-Touvre et morte le à Paris 7e[2] est une femme de lettres et philanthrope française.
Présidente Union des femmes de France | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 93 ans) 7e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Madeleine-Marie-Louise Chevrillon |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie | |
Conjoint |
Georges Saint-René Taillandier (d) |
Enfant | |
Parentèle |
Hippolyte Taine (oncle) Olivier Chevrillon (neveu) |
Membre de | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9858, 1, date inconnue)[1] |
Biographie
Sœur d'André Chevrillon et nièce de Hippolyte Taine, elle épouse le diplomate Georges Saint-René Taillandier (fils de Saint-René Taillandier). Ils seront les parents de Camille Mayran et les grands-parents d'Andrée Putman et de Noémi Hepp.
Elle collabore au Figaro, au Gaulois et à la Revue des Deux Mondes.
En 1920, Edith Wharton, amie de son frère André Chevrillon lui demande de traduire son roman The Age of Innocence. Comme à son habitude, Wharton supervise la traduction, passant de nombreux après-midi et soirées avec Mme Taillandier et sa fille Marianne au Pavillon Colombe. Elles deviennent amies intimes, mais cette traduction restera leur seule collaboration professionnelle[3].
Membre de la Société des gens de lettres, de l'Union universelle des écrivains catholiques et de l'Académie racinienne, elle est présidente du jury du prix Femina de 1923 à 1945.
Elle est présidente de l'Union des femmes de France (UFF) de jusqu'à la fusion de l'UFF en 1940 avec les deux autres sociétés qui formaient la Croix-Rouge française, puis de la Commission des Affaires extérieures de la Croix-Rouge française à partir de 1940, ainsi que présidente de l'association d'Hulst depuis sa fondation en 1923 jusqu'en 1950.
L’Académie française lui décerne le prix Marcelin-Guérin en 1921, le prix Vitet en 1927, le prix Alice-Louis Barthou en 1939, le prix Eugène Carrière en 1942, le prix du Budget en 1943, le prix Thérouanne en 1946 et le prix Gustave-Le-Métais-Larivière en 1956[4].
Publications
- En France et Belgique envahies : les soirées de la C.R.B. (1919)
- Madame de Maintenon : L'énigme de sa vie auprès du grand roi (préface de Paul Bourget. Hachette, 1920), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1921
- La princesse des Ursins : une grande dame française à la cour d'Espagne sous Louis XIV (Hachette, 1926)
- Le mariage de Louis XIV (Hachette, 1928)
- Le grand roi et sa cour (Hachette, 1930)
- Henri IV avant la messe : l'école d'un roi (Grasset, 1934)
- Le cœur du roi : Henri IV après la messe (Grasset, 1937)
- Madame de Sévigné et sa fille (Grasset, 1938)
- Racine (Grasset, 1940)
- Mon oncle Taine (Plon, 1942)
- La jeunesse du grand roi. Louis XIV et Anne d'Autriche (Plon, 1946), prix Thérouanne de l’Académie française en 1946
- Ce monde disparu : souvenirs. 1. Syrie, Palestine, Liban, Maroc (Plon, 1947)
- Adieu ! Madame de Sévigné (la Colombe, 1947)
- La Tragédie de Port-Royal. La mère Angélique et la reine de Pologne (Plon, 1950)
- Du Roi-Soleil au roi Voltaire : II. Lendemains du grand règne (1953)
- Silhouettes d'ambassadeurs : Paul Cambon, Jules Cambon, Camille Barrère, J.-J. Jusserand, Maurice Paléologue, Philippe Berthelot (1953)
- Du Roi-Soleil au roi Voltaire. En compagnie de Saint-Simon (1953)
Distinctions
Notes et références
Sources
Liens externes
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