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historien de l'art français (1906-1997) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
René Huyghe, né le à Arras et mort le à Paris 14e[1], est un conservateur de musée, historien de l'art et psychologue de l'art français.
Fauteuil 5 de l'Académie française | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
René Louis Huyghe |
Pseudonyme |
Maiastra |
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Enfant |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Personnes liées |
Paul Cailleux (d), Jean-François Lefranc (d), Armand Dorville, Germain Bazin |
Distinctions |
Il est notamment conservateur du musée du Louvre, professeur au Collège de France et membre de l'Académie française.
René Huyghe suit des études classiques au lycée Montaigne à Paris et au lycée Michelet à Vanves, puis une année d’hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il suit ensuite des cours de philosophie et d’esthétique à la Sorbonne tout en préparant l’École du Louvre, avant d'obtenir une licence ès lettres.
En 1930, il est nommé conservateur-adjoint des peintures au musée du Louvre à Paris, puis, conservateur en chef et professeur à l’École du Louvre en 1937. Il fonde et dirige les revues L’Amour de l’Art et Quadrige.
Il est un des premiers à réaliser des documentaires sur l’art, dont un Rubens en son temps avec Jacques Jaujard primé[Quand ?] à la Biennale de Venise et fonde la Fédération internationale du film sur l’art[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en lien avec Jacques Jaujard et Maurice Sérullaz, il organise l’évacuation des tableaux du musée du Louvre en zone non occupée et leur protection jusqu’à la Libération[3]. Parallèlement, il fait partie de la résistance dans l’état-major des groupes Veny.
En 1950, il est élu au Collège de France et occupe la chaire de psychologie des arts plastiques.
Le , René Huyghe est élu à l'Académie française au fauteuil n°5 occupé précédemment de Robert Kemp, par 15 voix contre 10 à Paul Vialar. Il est reçu dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne le [4],[5].
En 1966, il reçoit le prix Érasme à La Haye. Il se définit comme psychologue et philosophe de l'art. En 1974, il est nommé directeur du musée Jacquemart-André à Paris et publie La Relève du réel.
En , il fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés[6] (CIEL). En 1979, il participe, selon Alain de Benoist, à la rédaction sous le pseudonyme collectif de « Maiastra » de Renaissance de l'Occident ?, paru chez Plon[7]. Dans le même temps, il appartient au comité de rédaction de Nouvelle École[8].
Bien qu'il soit l'auteur de nombreuses émissions sur l'art à l'étranger, il voit ses projets presque toujours refusés par les responsables des chaînes françaises. À partir de la victoire du candidat du Parti socialiste, François Mitterrand, à l'élection présidentielle de 1981, il devient persona non grata à la télévision française[9].
Il préside la commission internationale d’experts de l’UNESCO pour la sauvegarde de Venise et le Conseil artistique des musées de France.
Il est le père de l'écrivain François-Bernard Huyghe. Son épouse, née Lydie Bouthet le , est décédée le à Paris (13è).
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