Montélimar
commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montélimar est une commune du Sud-Est de la France dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, entre Valence et Avignon.
Montélimar | |||||
Collégiale Sainte-Croix. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération (siège) |
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Maire Mandat |
Julien Cornillet 2020-2026 |
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Code postal | 26200 | ||||
Code commune | 26198 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montiliens | ||||
Population municipale |
40 399 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 863 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
58 505 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 29″ nord, 4° 45′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 213 m |
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Superficie | 46,81 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Montélimar (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Montélimar (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Montélimar-1 et de Montélimar-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | montelimar.fr | ||||
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Historiquement, la ville se rattache au Dauphiné. Avec 40 399 habitants recensés en 2021, Montélimar est la deuxième ville la plus peuplée de la Drôme après Valence.
Ses habitants sont dénommés les Montiliens et Montiliennes[1].
La commune de Montélimar est située à environ 43 kilomètres au sud de Valence (préfecture).
Les communes limitrophes sont Rochemaure, Le Teil, Allan, Ancône, Châteauneuf-du-Rhône, Espeluche, Montboucher-sur-Jabron, Sauzet et Savasse.
Ancône Rochemaure (Ardèche) |
Savasse | Sauzet | ||
Le Teil (Ardèche) | N | Montboucher-sur-Jabron | ||
O Montélimar E | ||||
S | ||||
Le Teil (Ardèche) | Châteauneuf-du-Rhône | Espeluche Allan |
La superficie de la commune est de 4 681 ha (46,81 km2) ; son altitude varie entre 56 et 213 m[2]. Le point le plus haut de la commune est situé à l'est-sud-est du centre-ville, en bordure de commune, à proximité du plateau de Bondonneau.
La commune est située sur les promontoires de Géry et de Narbonne d'où l'on pouvait contrôler, à cet endroit, toute la plaine de la vallée du Rhône[réf. nécessaire].
Sites particuliers :
Le bassin de Montélimar s'étend du défilé de Cruas-Meysse au nord jusqu'au défilé de Donzère au sud et sur la plaine de la Valdaine et ses contreforts.
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,7 | 5,3 | 7,8 | 11,6 | 15,4 | 17,6 | 17,4 | 13,9 | 10,7 | 6,3 | 3,4 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6,6 | 10,2 | 13,1 | 17,1 | 21,1 | 23,7 | 23,5 | 19,2 | 14,8 | 9,5 | 6,2 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,8 | 10,5 | 15,1 | 18,3 | 22,5 | 26,9 | 29,8 | 29,6 | 24,4 | 18,9 | 12,8 | 9,1 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,4 05.01.1971 |
−17 23.02.1948 |
−7,4 02.03.05 |
−3,1 06.04.1970 |
−1,8 02.05.1938 |
3,5 03.06.1926 |
7,5 06.07.1954 |
5,6 21.08.1924 |
0,5 25.09.1928 |
−1,6 30.10.1932 |
−10 12.11.1921 |
−17,2 22.12.1938 |
−17,2 1938 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,3 10.01.15 |
22,4 23.02.1990 |
26,4 25.03.1994 |
30,6 23.04.1924 |
34 21.05.22 |
40,3 27.06.19 |
40 23.07.1929 |
41,1 13.08.03 |
36,2 09.09.1966 |
30,6 09.10.23 |
26,4 02.11.1924 |
19,9 04.12.1961 |
41,1 2003 |
Ensoleillement (h) | 106,6 | 135,8 | 199,9 | 218,7 | 260,2 | 299,7 | 330,4 | 298,6 | 231,2 | 155,9 | 109,7 | 94,5 | 2 441,1 |
Précipitations (mm) | 68,7 | 42,5 | 49 | 74,4 | 77,7 | 56,5 | 55,1 | 56,3 | 115,9 | 133 | 128,7 | 61,7 | 919,5 |
Au , Montélimar est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montélimar, une agglomération inter-départementale dont elle est ville-centre[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est la commune-centre[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), zones urbanisées (28,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), forêts (10,1 %), terres arables (6,1 %), eaux continentales[Note 2] (4,6 %), cultures permanentes (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville a un plan classique de ville gallo-romaine, avec un axe nord-sud (le Cardo), anciennement Grand'rue et aujourd'hui appelé rue Pierre-Julien (en l'honneur de Pierre Julien[16], résistant de la Seconde Guerre mondiale), croisé au centre de la ville par l'axe est-ouest (le Decumanus), l'actuelle rue Saint-Gaucher prolongée par la rue Montant-au-Château. À la croisée de ces deux axes principaux, on trouvait généralement, dans les villes romaines, le forum, haut lieu de la vie économique de la cité.
Par la suite, autour de ces deux axes d'origine romaine, la ville s'est construite selon un plan circulaire typique du Moyen Âge. Le plan du centre-ville ressemble donc à une cible : un cercle barré d'une croix, et un point de croisement au milieu. Le pourtour circulaire extérieur de la ville, calqué sur le tracé des anciens remparts est constitué des boulevards Aristide-Briand, Marre-Desmarais, Meynot et du Fust (ce dernier est communément appelé Allées provençales).
Site Géoportail (carte IGN)[3] :
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
En 1999, le nombre total de logements dans la commune était de 10 029. En 2009, il est de 10 500[a 1].
Parmi ces logements, 95,8 % sont des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. 53,7 % d'entre eux sont des maisons individuelles et 45,2 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales est de 49,4 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides est de 13,8 contre 16,7, leur nombre étant quasiment inchangé 2 217 contre 2 221([a 3].
À partir de 2001, sous l'impulsion du maire Franck Reynier, de vastes projets d'aménagement de zones commerciales ont été lancés. La ville s'est notamment dotée d'une double zone artisanale, au nord et au sud, qui forme une banlieue très étendue par rapport au centre-ville à la surface limitée[réf. nécessaire].
La commune est située dans la vallée du Rhône, ce qui lui permet un accès facile à de nombreuses infrastructures.
Les routes nationales 7 et 102 traversent la commune.
Les routes départementales 6, 56, 73, 237, 540 et 540A convergent toutes vers le centre-ville.
Montélimar est située à l'intersection de la route nationale 7 (Lyon-Valence / Avignon-Aix) et de la route nationale 102 (Aubenas, Le Puy-en-Velay, Clermont-Ferrand), une des principales voies de traversée du Massif Central. La première a fortement marqué la ville, que ce soit par les fameux « bouchons » dans les années 1960 ou par l'emballage des traditionnels nougats dans une boîte en forme de borne kilométrique « N7 ». L'ouverture d'une déviation poids lourds (plus tard intégrée dans la RN 7) et de l'autoroute A7 vers 1968 a permis de réduire sensiblement les encombrements.
Bien que ne traversant pas la commune, l'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, à l'est. Les deux péages les plus proches sont ceux appelés Montélimar-Nord (sortie 17, aux Tourrettes) et Montélimar-Sud (no 18, à Malataverne).
Montélimar dispose d'une gare SNCF, baptisée gare de Montélimar. Jusqu'à l'arrivée des TGV dans la vallée du Rhône, certains trains rapides s'y arrêtaient.
Depuis la mise en place de la desserte par TGV, ce sont quatre allers-retours quotidiens vers Paris qui sont assurés. La mise en service de la ligne TGV Méditerranée en a vu naître une desserte spécifique à la vallée du Rhône, desservant Valence-Ville, Montélimar, Orange, Avignon-Centre, Arles et Miramas. Les TGV pour Marseille et Montpellier circulent maintenant sur une voie dédiée à quelques kilomètres à l'est de la ville[réf. nécessaire].
La gare de Montélimar est desservie par de nombreux trains TER et propose des dessertes régulières vers Avignon au sud, Valence puis Lyon au nord. Six à huit fois par jour, la ville est également reliée par train à l'aéroport Marseille-Provence et à Marseille grâce à la relation interrégionale (Lyon)-Valence-Avignon-Marseille[18].
La gare de Valence-Ville assure les trajets vers les deux gares de Grenoble (Grenoble et Grenoble-Universités-Gières, cette dernière donnant un accès direct aux universités pour les étudiants de la région de Montélimar) puis celles d'Annecy et Genève[19].
La ville est située à proximité du Rhône. La dérivation de Montélimar, construite à la fin des années 1950 entre Rochemaure et Châteauneuf-du-Rhône, a contribué à la navigabilité du Rhône.
Un quai a été établi le long du canal mais l'utilisation de la voie d'eau au départ ou à l'arrivée de Montélimar reste faible[réf. nécessaire].
L'aérodrome de Montélimar-Ancône est situé au nord-ouest de la commune. Il est connu pour son musée européen de l'aviation de chasse[20] et sa grande activité ULM avec notamment le premier centre ULM de France et le deuxième constructeur mondial d'ULM pendulaire : DTA[réf. nécessaire].
La commune dispose aussi d'un héliport (nord-est)[3].
Depuis 1988, un réseau de transports urbains s'est développé progressivement. En 2021, le réseau, nommé Montélibus, est composé de 37 lignes urbaines desservant les principales zones et quartiers de la ville[21].
La commune est également desservie par les autocars départementaux (SRADDA)[22].
Les risques naturels les plus importants auxquels est soumise la commune sont essentiellement liés aux inondations du Rhône (la dernière crue de très grande amplitude date de 1856), du Roubion et du Jabron.
Le , la commune a ressenti un séisme de magnitude 5,4 dont l'épicentre était localisé en Ardèche. Ce séisme s'est produit sur une faille sismique non répertoriée et a été ressenti de Lyon à Montpellier ; c'est le tremblement de terre le plus puissant survenu dans la région depuis cinquante ans et en France depuis celui de Saint-Dié dans les Vosges en 2003. Quatre personnes sont blessées mais il n'y a pas eu de dégâts majeurs[réf. nécessaire].
La ville de Montélimar se situe entre deux centrales nucléaires, celle de Cruas distante de 10 km au nord, et celle du Tricastin à 30 km au sud. Elle est donc fortement concernée par un risque majeur d'accident nucléaire sur l'un de ces deux sites[23].
Au début du XIème siècle, la famille des Adhémar-de-Monteil s'implante dans la région, et se construit un palais afin de diriger ses possessions. Une ville s'installe autour du palais, et la localité prend le nom de Monteil-Adhémar. A l'usage, le nom finira par se contracter et devenir Montélimar[24].
En provençal, la ville est dénommée Mountelimar [muⁿteliˈmar] selon la graphie mistralienne[25],[26]. Le dialecte local est le vivaro-alpin.
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[27] :
Le nom de Montélimar provient du latin montellum « petit mont, colline » et de Aymard, nom de personne d'origine germanique (Adal « noble » et mar « grand, célèbre »), signifiant « Mont des Adhémar »[28].
Les Adhémar sont l'une des plus anciennes familles du sud de la France. Des généalogies non documentées la font remonter à 685 avec un Lambert Adhémar de Monteil dit « duc de Gênes, vicomte de Marseille, baron et seigneur de Monteil »[29].
La présence humaine à l'emplacement de Montélimar est très ancienne. Les premières traces sont un ensemble de silex taillés datant de 50 000 ans (époque du moustérien)[réf. nécessaire].
Le site de Gournier est occupé au mésolithique, à partir de 6000 av. J.-C.[réf. nécessaire].
En 2005-2006, des fouilles effectuées lors de travaux sur la zone 5 de Portes-de-Provence ont permis la découverte de foyers néolithiques à pierres chauffées datant du néolithique moyen chasséen[30].
Site du Gournier : la civilisation chasséenne s'y développe à partir de 3600 ans av. J.-C.[réf. nécessaire].
Le musée de Montélimar expose des objets de la préhistoire[31].
Montélimar appartient au territoire du peuple celte des Ségovellaunes. La cité est positionnée sur les deux promontoires de la ville : l'oppidum de Géry, lieu de l'ancien confluent du Jabron et de Roubion, et sur l'extrémité de la côte de Narbonne.
L'oppidum de Géry a souvent été assimilé au site de Dourion mentionné par Strabon, mais selon François Salviat, cette identification est erronée[32].
Montélimar se nomme Acunum mansio, une station romaine dont le nom se retrouve dans celui Aygu, un de ses faubourgs[27]. C'est un relais de poste installé près du pont sur le Roubion et qui est signalé par la table de Peutinger.
La via Agrippa a joué un rôle majeur dans le développement de l'agglomération[33].
La cité est probablement aussi un relais pour le commerce régional comme en témoigne une inscription mentionnant des utriculaires[34].
Au Ier siècle avant notre ère, l'emplacement de Géry est progressivement abandonné au profit de la ville nouvelle (centre-ville actuel de Montélimar)[réf. nécessaire].
Sont attestés :
Pendant les grandes invasions, la ville se sépare en deux entités distinctes : la ville nouvelle autour du promontoire de Narbonne et Acunum qui va fortifier le pont sur le Roubion[réf. nécessaire]. C'est là, autour du prieuré d'Aygu, que l'on retrouve, à l'époque moderne et jusqu'au XIXe siècle, plusieurs sépultures d'époque romaine et des inscriptions, dont les pierres sont parfois remployées lors de la construction des maisons du quartier Saint-James[36].
Vers le VIIe siècle[29], on voit apparaître la famille des Adhémar dans certaines sources. Une généalogie non fondée mentionne Lambert Adhémar de Monteil, né vers 685, duc de Gênes, baron et seigneur de Monteil[29]. La généalogie des Adhémar n'est vraiment établie que depuis le XIIe siècle[37].
Les Adhémar possèdent la seigneurie de Monteil dès le XIe siècle. En 1070, Guillaume-Hugues Adhémar est seigneur de Montélimar (« seigneur de Monteil »). Il pourrait être le frère d'Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat apostolique pour la première croisade. Cette parenté est discutée. Au XIIe siècle, les Adhémar font construire leur château sur le promontoire de Narbonne à la place d'un château plus ancien. La famille dominera la région de Montélimar jusqu'au XIVe siècle[réf. nécessaire].
La seigneurie[27] :
Entre le XIe siècle et le XIVe siècle, les Adhémar vont acquérir, construire ou étendre, autour de leur fief principal, de nombreux châteaux : Grignan, Châteauneuf-du-Rhône, Rochemaure, La Garde-Adhémar), etc. À leur apogée, ils contrôleront une trentaine de seigneuries. Grignan, par exemple, entre dans leurs possessions à partir du XIIe siècle[38].
Au XIIe siècle, Montélimar fait partie du marquisat de Provence qui s'étend jusqu'au confluent de l'Isère et du Rhône[39].
En 1198, la seigneurie de Montélimar est partagée entre deux frères, Giraud et Lambert Adhémar.
Dès le milieu du XIIe siècle, la cité des Adhémar est désignée sous le nom de « Monteil des Aimar »[réf. nécessaire].
Lorsque les comtes de Toulouse perdent leurs possessions de la rive gauche du Rhône à l'issue de la croisade dite "des Albigeois", celles-ci passent aux papes d'Avignon[39] et Montélimar restera sous leur suzeraineté jusqu'au XIVe siècle[réf. nécessaire].
En 1312, les biens de la commanderie des templiers sont recueillis par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[27].
En 1365, la majeure partie de la ville (qui est une co-seigneurie) est cédée par Giraud Adhémar au pape Urbain V. Celui-ci fait rénover le palais seigneurial et entretenir les remparts.
Les papes souhaitant étendre leur État (le Comtat Venaissin) vers le nord et l'unifier géographiquement, Clément VII échange Montélimar, en 1383, contre Grillon (voir Enclave des papes). Les papes conservent cependant certains droits féodaux sur la ville de Montélimar et son château[réf. nécessaire].
En 1376, Grégoire XI ramène la papauté à Rome. Dès lors, pour les papes, les possessions avignonnaises et dauphinoises deviennent moins stratégiques. En 1447, le pape Nicolas V cède ses droits sur Montélimar au dauphin, futur Louis XI, fils de Charles VII qui devient alors le maître de la ville et de son château[40].
1471 (démographie) : 279 familles et 9 juifs[27].
Pendant les guerres de religion, en 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets, la garnison est exécutée afin de venger les massacres d'Orange[41].
Les nobles s'enrichissent par le pillage et le peuple s'appauvrit. En réaction, les paysans commencent à s'assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l'année 1577. Le , les habitants de Montélimar refusent l'entrée à l'exacteur chargé de prélever la taille. Fin 1579, les paysans forment des armées qui expulsent les troupes de soudards de la vallée du Rhône, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante[42].
En 1587, la ville, défendue par les catholiques Laurent de Maugiron et François de La Baume, est assiégée par les troupes huguenotes du duc de Lesdiguières qui s'en rend maitre.
En 1599, la ville est presque entièrement protestante ; il ne reste plus que 10 % de catholiques.
Avec la Contre-Réforme, le nombre des catholiques repasse à 50 % en 1673, à la suite des prédications et des conversions imposées par les dragonnades[43].
Démographie :
Au XVIIIe siècle, les famines disparaissent mais les crises de subsistance provoquent régulièrement des disettes et des poussées de mortalité. Montélimar connaît ainsi des pics de mortalité en 1760, 1764, 1767, 1772, 1779, 1782 et 1786. Les trois principales sont celles de 1760 (plus de 250 morts pendant l'hiver), 1779 (près de 400 morts) et 1786 (idem)[44].
La population est majoritairement agricole : 41 % des habitants travaillent la terre ou sont bergers en 1796. Le secteur commercial et artisanal est important, avec 30 % de la population active. Enfin, la ville héberge des militaires[45].
Avant 1790, Montélimar était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tête des députés du troisième ordre, dans les États de cette province, le chef-lieu d'une élection et d'une subdélégation et le siège d'une sénéchaussée et d'un gouvernement de place[27] :
Montélimar était également une paroisse du diocèse, de Valence, dont l'église, sous le vocable de Sainte-Croix, était le siège d'un chapitre ou collégiale, qui, fondé en 1444 par le dauphin Louis (futur roi Louis XI), était composé d'un doyen, d'un sacristain faisant fonction de curé et de huit chanoines, qui avaient les deux tiers des dîmes de Montélimar, dont l'autre tiers appartenait à l'évêque diocésain.
Antérieurement au XIVe siècle, il y avait au moins deux paroisses à Montélimar, dont une sous le vocable de Saint-Pierre (voir ce nom)[27].
Division du diocèse de Valence, l'archiprêtré de Montélimar comprenait toutes les paroisses de ce diocèse, situées entre la Drôme et le Roubion (voir Introduction)[27].
En fait d'établissements religieux, il y avait encore à Montélimar[27] :
Sur l'emplacement de ce faubourg, existait, dès le XIIe siècle, un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe, qui fut uni en 1449 au chapitre de Sainte-Croix de Montélimar[46] :
Il y avait, dans cette rue, une église Saint-Pierre dépendance du prieuré d'Aygu (voir ce nom), qui fut un moment paroissiale et dont il n'est plus question dès 1549[47] :
L'hiver 1788-1789 est très froid : le Rhône gèle du 27 décembre au 26 février. Ce gel empêche les moulins de tourner et aggrave la disette causée par une récolte insuffisante. Le jour de Pâques, une émeute éclate, causée par la hausse du prix du pain[48].
En 1790, Montélimar devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Châteauneuf-de-Mazenc, Dieulefit, Donzère, Grignan, Marsanne, Montélimar, Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Sauzet, Suze-la-Rousse et Taulignan.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement comprenant les cantons de Dieulefit, Grignan, Marsanne, Montélimar, Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux ; et celui d'un canton comprenant les communes de Allan, Ancône, Châteauneuf-du-Rhône, Espeluche, Montboucher, Montélimar, Portes, Puygiron, Rac, Rochefort et la Touche[27].
En 1800, avec le Consulat et les réformes de Napoléon Bonaparte, Montélimar devient une sous-préfecture, chef-lieu de l'arrondissement de Montélimar et le reste jusqu'en 1926[réf. nécessaire].
En 1854, le chemin de fer arrive avec la création de la gare de Montélimar alors desservie par les trains de la section Valence - Avignon de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée. La ville est également desservie par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Drôme, qui la relie à Dieulefit de 1893 à 1936[réf. nécessaire].
Le 5 juillet 1941, l’ancien ministre de l’Intérieur du Front populaire Max Dormoy y est assassiné par d’anciens membres de la Cagoule, en représailles du démantèlement du mouvement en 1937.
Après le débarquement de Provence, les Allemands tentent de bloquer l'avancée des Alliés lors de la bataille de Montélimar du 21 au [49].
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | |||||||||||
Européennes 2014[50] | FN | 25,33 | UDI | 20,21 | UMP | 15,70 | PS | 11,40 | Tour unique | |||||||||||||||
Régionales 2015[51] | LR | 31,30 | FN | 29,82 | PS | 21,82 | PCF | 5,49 | LR | 39,85 | PS | 32,72 | FN | 27,43 | ||||||||||
Présidentielle 2017[52] | FN | 23,19 | EM | 22,57 | LR | 20,60 | LFI | 19,11 | EM | 63,98 | FN | 36,02 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2017[53] | LREM | 36,30 | UDI | 20,06 | FN | 14,43 | FI | 10,12 | LREM | 67,37 | FN | 32,63 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2019[54] | RN | 25,23 | LREM | 21,99 | EELV | 13,96 | LR | 9,54 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020 | LR | 34,23 | GRS | 25,59 | MR | 24,17 | LREM | 11,40 | LR | 46,78 | GRS | 28,16 | MR | 25,05 | ||||||||||
Présidentielle 2022 | LREM | 25,87 | RN | 24,36 | FI | 22,10 | REC | 8,57 | LREM | 56,08 | RN | 43,92 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2022[55] | NUP | 24,02 | RN | 22,02 | ENS | 21,25 | LR | 13,60 | RN | 55,02 | PS | 44,98 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2024[56] | RN | 33,78 | ENS | 13,62 | PS | 12,83 | LFI | 10,76 | Tour unique | |||||||||||||||
Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
---|---|---|---|---|
Montélimar | National | Montélimar | National | |
Emmanuel Macron | 22,57 % | 24,01 % | 63,98 % | 66,10 % |
Marine Le Pen | 23,19 % | 21,30 % | 36,02% | 33,90 % |
François Fillon | 20,60 % | 20,01 % | ||
Jean-Luc Mélenchon | 19,11 % | 19,58 % | ||
Benoît Hamon | 5,34 % | 6,36 % | ||
Nicolas Dupont-Aignan | 5,13 % | 4,70 % | ||
Votants | 97,52 % | 97,43 % | 88,42 % | 88,48 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
---|---|---|---|---|
Montélimar | National | Montélimar | National | |
Emmanuel Macron | 25,87 % | 27,85 % | 56,08 % | 58,55 % |
Marine Le Pen | 24,36 % | 23,15 % | 43,92 % | 41,45% |
Jean-Luc Mélenchon | 22,10 % | 21,95 % | ||
Éric Zemmour | 8,57 % | 7,07% | ||
Votants | 97,79 % | 97,80 % | 91,39 % | 91,34 % |
Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 30 000 et 39 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 39[59].
À la suite des élections municipales de 2020, la composition du conseil municipal de Montélimar est la suivante :
La communauté de communes Montélimar-Sésame a été créée le et comptait en 2008, quatorze communes pour environ 50 000 habitants[60] sur une superficie d'environ 221 km2. Cette communauté de communes devient communauté d'agglomération après adhésion d'une quinzième commune[61].
En 2014, Montélimar-Sésame, la communauté de communes du Pays de Marsanne et Manas forment Montélimar-Agglomération, comptant 26 communes pour une population de 60 586 habitants en 2012[62]. Elle est présidée par Franck Reynier[63].
En 2012, l'aire urbaine de Montélimar regroupait 29 communes[64] pour 74 692 habitants (contre 64 606 habitants en 1999) sur une superficie de 486 km2, soit une densité de population moyenne pour l'ensemble de cette aire urbaine de 154 habitants par kilomètre carré[65].
Montélimar relève du tribunal d'instance de Montélimar, du tribunal de grande instance de Valence, de la cour d'appel de Grenoble, du tribunal pour enfants de Valence, du conseil de prud'hommes de Montélimar, du tribunal de commerce de Romans-sur-Isère, du tribunal administratif de Grenoble et de la cour administrative d'appel de Lyon[66].
En 2014, la commune est récompensée par le prix Ville Fleurie : trois fleurs depuis l'année 2008[67],[68].
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 14,09 % | 0,00 % | 7,80 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 20,54 % | 0,00 % | 11,54 % | 2,12 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 67,85 % | 0,00 % | 44,42 % | 5,28 % |
Cotisation foncière des entreprises | 0,00 % | 25,84 % | 0,00 % | 0,00 % |
Voir aussi la page suivante (finances locales de Montélimar de 2000 à 2018)[70] (cliquez sur le lien wiki[71]).
Au , Montélimar est jumelée avec sept communes[72] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 40 399 habitants[Note 4], en évolution de +5,21 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
40 399 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Montélimar dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves de la commune commencent leurs études dans l'une des sept écoles maternelles, puis dans l'une des douze écoles élémentaires[78].
Ils poursuivent dans l'un des cinq collèges, puis dans l'un des trois lycées généraux et technologiques[79].
Le collège Gustave-Monod possède une section adaptée[80], ainsi que l'un des lycées généraux[81].
La commune dispose aussi d'un lycée des métiers du transport, qui comporte une partie lycée général technique (sections bac et BTS)[82], et une partie lycée professionnel (section BEP)[83].
Une université populaire est également à la disposition de tous, trois jours par semaine[84].
Plusieurs professionnels de santé sont installés à Montélimar, notamment vingt-neuf médecins généralistes[85], soixante-quatorze infirmiers[86].
Plusieurs associations loi de 1901 aident les personnes en situation de précarité : la Croix rouge, Les Restos du cœur, le Secours Populaire, Emmaüs, Drôme Insertion.
D'autres associations[89] luttent pour la prise en charge des risques médico-sociaux.
Un centre d'accueil de jour pour SDF nommé « l'Abri »[90] a récemment été délocalisé du centre-ville pour se retrouver à 4 km au nord de la ville. Cela a causé beaucoup de problèmes pour les personnes en difficulté - la majorité d'entre elles n'avaient pas de moyen de transport. Certains SDF ont préféré s'installer aux alentours du lac d'Ancone[réf. nécessaire].
Plusieurs manifestations culturelles sont organisées à Montélimar et sa région, notamment le « Festival de l'écrit à l'écran », en juin[91], la « Flute enchantée de Mozart » en [92].
Le festival Sésame a lieu sur Montélimar et les communes de l'agglomération[93].
La commune a accueilli une statue de Android Nougat le en partenariat avec Google[94]. Cette statue est différente de celle présente au Googleplex. D'abord exposée devant la mairie lors de son inauguration, elle est maintenant à côté du théâtre, sur l'avenue Charles de Gaulle.
Montélimar dispose de nombreux équipements sportifs : sept gymnases, quatre stades, dix courts de tennis, ainsi qu'une piscine, une piste de bi-cross, un centre équestre, un skate parc et un stand de tir[98].
La municipalité s'engage également dans l'aide des sportifs de haut niveau :
Chaque année, la saison cycliste locale débute sur une manifestation : Corima Drôme Provençale[101].
En 2006, Montélimar a accueilli, en tant que ville étape, le Tour de France les 15 et . Il s'agissait de la 13e étape du Tour de France 2006 reliant Béziers à Montélimar, puis de la 14e étape du Tour de France 2006 reliant Montélimar à Gap[réf. nécessaire].
Montélimar a été le départ d'une étape du Paris-Nice le (Montélimar - mont Ventoux).
Le Tour de France 2009 est revenu le 25 juillet 2009 (étape Montélimar - mont Ventoux), avant-dernière étape avant Paris.
Montélimar reçoit le départ d'une étape du Tour de France 2016 le (Montélimar- Villars-les Dombes Parc des Oiseaux)[102].
La commune héberge deux radios locales :
Elle participe à d'autres radios :
Elle reçoit aussi :
France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes sont diffusées sur Montélimar et son agglomération grâce au site d'émission TDF de la Montagne de Savasse[108].
La commune a été récompense par le prix Ville Internet en 2012[109].
Le territoire de la commune relève de la paroisse « Notre-Dame-du-Rhône » qui dépend du doyenné de Montélimar au sein du diocèse de Valence ; cette paroisse regroupe à Montélimar quatre lieux de culte : l'église Saint-James, la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose, l'église Saint-Joseph et la collégiale Sainte-Croix[110].
Les Montiliens disposent de plusieurs lieux de culte protestant pour les communautés liées à :
La communauté a eu une importance considérable pendant le XIVe siècle et la première moitié du XVe siècle.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, 150 familles juives se sont réfugiées à Montélimar[111].
La communauté musulmane dispose de trois lieux de culte[112] :
En 2009, plus de la moitié (50,9 %) des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[a 4].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 882 €, ce qui plaçait Montélimar au 25 026e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[113].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 22 461 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 59,6 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs[a 5].
On comptait 20 074 emplois dans la zone d'emploi, contre 16 322 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 13 481, l'indicateur de concentration d'emploi est de 148,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi et demi par habitant actif[a 6].
Montélimar possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme.
Au , Montélimar comptait 3 985 établissements : 78 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 224 dans l'industrie, 445 dans la construction, 2 648 dans le commerce-transports-services divers et 590 étaient relatifs au secteur administratif[a 7].
En 2011, 403 entreprises ont été créées à Montélimar[a 8], dont 199 par des autoentrepreneurs[a 9].
En 1992 : céréales, vignes, apiculture (miel), truffes[31].
La commune de Montélimar fait partie de la zone de production de plusieurs produits agricoles, ou issus de l'agriculture, protégés par un label : miel de Provence, ail de la Drôme, picodon, pintadeau de la Drôme, volailles de la Drôme, vingt-et-une sortes de vins, en IGP[114]. Les « Vins de pays des coteaux de Montélimar » font partie des vins produits sur la commune. Un décret définissant les conditions de production de ses vins a été publié en [115].
Au , Montélimar comptait 900 commerces[a 7] et réparation automobile, organisés autour d'un comité professionnel local, en contact avec la municipalité pour des créations d'évènements et animations du centre-ville. Notamment, est gérée une foire mensuelle, tous les seconds mercredis[116]. Le marché hebdomadaire est également organisé le mercredi[117]. Des marchés de quartiers ont également lieu le jeudi et le vendredi[118].
Initialement spécialité locale, le nougat de Montélimar fait partie, aujourd'hui, des secteurs économiques importants de la commune. Près d'une vingtaine de confiseurs spécialisés dans la fabrication de cette gourmandise sont installés dans la commune[réf. nécessaire].
La commune héberge l'une des quatre plates-formes logistiques d'Amazon d'une superficie de 36 000 m2.
Par décret du , la commune de Montélimar a été classée comme station de tourisme[119]. L'hébergement proposé aux touristes est varié : 42 hôtels[120], pour la plupart en 3 ou 4 *, 15 campings[121], 28 chambres d'hôtes[122].
Plusieurs manifestations ont lieu, au cours de l'année, autour de l'artisanat local (Montélimar terra potier en avril[123]), ou les productions agricoles (Montélimar couleur lavande[124]). Côté musées, la commune dispose d'un espace culturel, le centre d'art Espace Chabran, tourné vers l'art contemporain[125], la fabrique de nougat de suprem-nougat[126], ainsi que le Palais des Bonbons et du Nougat[127].
L'inventaire des monuments historiques recense une dizaine de lieux montiliens :
En outre, l'inventaire des monuments historiques recense à Montélimar 39 objets « classés »[140].
Montélimar dispose de nombreux lieux culturels[141] :
Montélimar a été le lieu de tournage de plusieurs films :
La commission du film Drôme Ardèche, basée à Montélimar, assure l'accueil des tournages en Drôme et en Ardèche. Elle a pour mission de favoriser et de susciter les activités de tournages et de post-production cinéma et audiovisuel[réf. nécessaire].
Georges Brassens intitule l'une de ses chansons Montélimar en 1976. Cette œuvre critique violemment certains automobilistes qui, venus du nord, seraient nombreux à abandonner leur animal de compagnie dans la région de Montélimar, située entre Lyon et la mer Méditerranée, durant les mois d'été[réf. nécessaire].
En 1891, Les armes de la ville de Montélimar sont d'azur au monde cintré et croisé d'or.
Les armes de Montélimar se blasonnent ainsi : |
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