Montréjeau
commune française du département de la Haute-Garonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montréjeau (prononcé [mɔ̃ʁeʒo] ; Montrejau en gascon[1]) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune appartient au pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, la Neste, le ruisseau du Lavet de Derrière, le ruisseau du Lavet de devant et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montréjeau est une commune rurale qui compte 2 700 habitants en 2021. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréjeau et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Montréjeaulais ou Montréjeaulaises ou Montréjolais.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur la Garonne, inscrit en 1984, le château de Valmirande, classé en 1992, la halle aux bestiaux de Montréjeau, inscrite en 2004, l'hôtel de Lassus, inscrit en 2005, et l'Hôtel du Parc, inscrit en 2005.
La commune de Montréjeau se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Montréjeau fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[2].
Elle se situe à 91 km à vol d'oiseau de Toulouse[3], préfecture du département, et à 13 km de Saint-Gaudens[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Gourdan-Polignan (1,6 km), Ausson (2,2 km), Huos (2,3 km), Mazères-de-Neste (2,5 km), Cuguron (2,9 km), Les Tourreilles (3,4 km), Seilhan (3,8 km), Ponlat-Taillebourg (3,9 km).
La superficie de la commune est de 821 hectares ; son altitude varie de 409 à 543 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein de la circonscription administrative de bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Garonne, la Neste, le ruisseau du Lavet de Derrière, le ruisseau du Lavet de devant, un bras de la Garonne, le ruisseau des Arnaudes, le ruisseau du Pécoup et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique des Hautes-Pyrénées de 8 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[10].
La Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet (65) et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 34 communes[11].
Le ruisseau du Lavet de Derrière, d'une longueur totale de 14,3 km, prend sa source dans la commune de Cantaous (65) et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans le Lavet à Ponlat-Taillebourg, après avoir traversé 8 communes[12].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 5 km à vol d'oiseau[15], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[21].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives de l'Union européenne (habitats et oiseaux), constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[23], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] :
Au , Montréjeau est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréjeau[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,5 %), zones urbanisées (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), eaux continentales[Note 8] (3,4 %), forêts (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
TER Occitanie par la gare de Montréjeau - Gourdan-Polignan : ligne de Montréjeau - Gourdan-Polignan à Luchon et ligne Toulouse-Bayonne, avec des trains directs de Paris à Bagnères-de-Luchon.
Aéroports : aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées (65 km) - aéroport de Toulouse-Blagnac (110 km). Les deux aéroports sont accessibles directement par l'A64.
Routes : nationale 117, autoroute A64 sortie 17.
Autobus pour Saint-Gaudens, Bagnères-de-Luchon, Tarbes et l'Espagne.
Le territoire de la commune de Montréjeau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste et le ruisseau du Lavet de Derrière. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013 et 2022[36],[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 100 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[34].
La commune est en outre située en aval des barrages du Portillon, de Cap de Long (Hautes-Pyrénées) et de l'Oule (Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montréjeau est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[40].
Montréjeau est la francisation de l'occitan gascon : Mont Rejau[1] qui veut dire « Mont-Royal ».
La bastide de Montréjeau est née du traité de paréage (association de plusieurs seigneurs) entre Eugène de Beaumarchais, sénéchal du roi de France Philippe III le Hardi, et Arnaud d'Espagne-Montespan, vicomte de Couserans, conclu en 1272 au château de Montespan[41]. Cette fondation s'inscrit dans la politique d'expansion de l'autorité royale dans le sud de la France, avec la réunion du comté de Toulouse au domaine royal (1271). Pour Arnaud d'Espagne-Montespan, il s'agit d'établir une place forte au cœur de ses possessions. La position du site présente de nombreux avantages. Proche de la cité épiscopale de Saint-Bertrand, au confluent de la Neste et de la Garonne, Montréjeau commande aussi la route d'Espagne. La ville est construite selon le modèle ordinaire des bastides, c'est-à-dire un quadrilatère doté d'un place centrale entourée d'arceaux, sur laquelle s'élève une halle (disparue en 1944), et organisé selon un plan en damier. L'ensemble est doté de murs d'enceinte, percés de quatre portes (le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste est un vestige de la porte Saint-Jean). Une première église est située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Jean-Baptiste. Montréjeau est en outre rapidement dotée d'un couvent de frères Augustins.
Dès le XIVe siècle, la cité joue un rôle économique majeur au sein de la région en raison de sa situation géographique avantageuse. Cet essor est favorisé par la construction d'un pont sur la Garonne permettant de relier la ville aux vallées de la Barousse et du Luchonnais. La cité se développe alors à l'extérieur de ses murailles, avec le faubourg du Barry au sud, et autour de la chapelle Sainte-Barbe (aujourd'hui détruite) au nord[42]. De 1469 à 1790, Montréjeau fait partie du pays d'élection de Rivière-Verdun.
À la mort de Roger IV d'Espagne-Montespan (1555), la co-seigneurie passe à la maison de Pardaillan de Gondrin[43]. Le Comminges connaît à cette époque une succession d'épreuves. En 1563, la peste entraîne la construction d'un lazaret à l'extérieur de la ville, actuel manoir de Sarrieu, afin d'accueillir les malades. Durant les guerres de Religion, la ville reste fidèle au roi et à la foi catholique. Mais elle est occupée en 1569 par le chef protestant Montgoméry[44]. Lors de la Fronde, deux bataillons du prince de Condé demeurent dans la cité (1647). Les malheurs du temps n'empêchent pas un certain essor culturel grâce à Bertrand Larade, poète occitan, auteur de La Margalide gasconne (1604)[45], œuvre dans laquelle il chante son amour pour une jeune montréjeaulaise.
Au XVIIIe siècle, sous l'action de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, Montréjeau se transforme. Les rues sont élargies et les remparts disparaissent. Marc-François de Lassus, contrôleur-général des marbres du roi, y fait bâtir un somptueux hôtel. La ville s'ouvre sur l'extérieur avec la création de la route de Luchon.
Durant la Révolution française, Montréjeau est le théâtre d'une bataille[46]. Le , une insurrection royaliste est écrasée aux portes de la ville. Deux montréjeaulais émergent de cette période, Dominique Lacombe, évêque constitutionnel de Bordeaux (1797 - 1801), et le général d'Empire Pierre de Pelleport.
Au cours du XIXe siècle, la cité se dote de structures modernes. Un pont en pierre est construit sur la Garonne en 1825, puis avec l'arrivée du chemin de fer, Gustave Eiffel édifie le pont ferroviaire de Sarrieu (1878). Enfin, entre 1893 et 1899, le baron Bertrand de Lassus fait construire par l'architecte Louis Garros le château de Valmirande, inspiré du château de Chambord, et doté d'un vaste parc dessiné par les paysagistes Denis et Eugène Bühler.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-trois[47],[48].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et du canton de Saint-Gaudens (avant le redécoupage départemental de 2014, Montréjeau était le chef-lieu de l'ex-canton de Montréjeau). Avant le , elle faisait partie de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1952 | Jean Grand | ||
1952 | 1953 | Jean Bertrand Dufor | ||
1953 | 1956 | Hyppolite Paul Lestrade | ||
1956 | mars 1971 | François Bouché | ||
mars 1971 | mars 1983 | Jean Pousson | PS | Conseiller général de Montréjeau |
mars 1983 | mars 1989 | Jean Jorda | RPR | |
mars 1989 | juin 1995 | Jean Pousson | PS | Conseiller général de Montréjeau |
juin 1995 | mars 2001 | Jean Jorda | RPR | Conseiller régional de Midi-Pyrénées |
mars 2001 | mars 2008 | Robert Pons | PS | Conseiller général de Montréjeau |
mars 2008 | En cours | Éric Miquel | FG app. puis SE |
Ancien employé de la Cellulose du Rhône et d'Aquitaine, syndicaliste Président de la CC Nebouzan-Rivière-Verdun (2008-2014) Réélu en 2014 et 2020 |
Liste des maires avant 1944
|
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50]. En 2021, la commune comptait 2 700 habitants[Note 9], en évolution de −5,69 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[53] | 1975[53] | 1982[53] | 1990[53] | 1999[53] | 2006[54] | 2009[55] | 2013[56] |
Rang de la commune dans le département | 15 | 21 | 33 | 47 | 63 | 67 | 70 | 71 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 1875, la commune cède 60 % de son territoire et un peu plus de 700 habitants à l'occasion de la création de la commune des Tourreilles.
La station d'épuration a été réhabilitée en 2015[58],[59],[60].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 336 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 2 491 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 270 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]). 34 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 13,9 % | 16,8 % | 17 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 522 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (52,9 % ayant un emploi et 17 % de chômeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 162 emplois en 2018, contre 1 153 en 2013 et 1 272 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 829, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 12].
Sur ces 829 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 291 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
299 établissements[Note 13] sont implantés à Montréjeau au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 299 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 24 | 8 % | (5,7 %) |
Construction | 27 | 9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 87 | 29,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 5 | 1,7 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 14 | 4,7 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 10 | 3,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 49 | 16,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 62 | 20,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 21 | 7 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (87 sur les 299 entreprises implantées à Montréjeau), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 16 | 12 | 7 | 6 |
SAU[Note 15] (ha) | 317 | 313 | 335 | 483 |
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 483 ha[64],[Carte 6],[Carte 7].
Son blasonnement est : D'argent au chêne arraché de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or ou chef cousu de France. |
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