Aragnouet
commune française du département des Hautes-Pyrénées De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Aragnouet [aʁaɲwɛt] est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau).
Aragnouet | |||||
Le village d'Aragnouet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron | ||||
Maire Mandat |
Jean Mouniq 2020-2026 |
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Code postal | 65170 | ||||
Code commune | 65017 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aragnouetois | ||||
Population municipale |
250 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 47′ 20″ nord, 0° 14′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 956 m Max. 3 194 m |
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Superficie | 108,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neste, Aure et Louron | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « pic Long Campbielh », le « Néouvielle » et « estaubé, Gavarnie, Troumouse et Barroude »), deux espaces protégés (les Pyrénées-Mont Perdu (partie française), la réserve naturelle nationale du Néouvielle) et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aragnouet est une commune rurale qui compte 250 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Aragnouetois ou Aragnouetoises.
La commune d'Aragnouet se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)[I 1].
Elle se situe à 51 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 32 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 35 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Tramezaïgues (4,5 km), Cadeilhan-Trachère (7,1 km), Vignec (7,7 km), Saint-Lary-Soulan (7,7 km), Aulon (8,4 km), Vielle-Aure (8,6 km), Sailhan (8,7 km), Ens (8,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Aragnouet fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].
Aragnouet est limitrophe de l'Espagne (Aragon) et de sept autres communes françaises.
Liste des lacs d’Aragnouet :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génos », sur la commune de Génos, mise en service en 1969[13] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de précipitations de 1 483,6 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 49 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[19].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Pyrénées. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand Tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[22],[23],[24].
Trois autres espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[34],
Au , Aragnouet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (48,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,8 %), forêts (20 %), prairies (2,5 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %)[46].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Historiquement, Aragnouet se compose de 3 grandes entités, anciennes paroisses :
La commune est très étendue (108 km2) et contient de nombreux petits hameaux. Parmi ceux-là, on peut citer :
Cette commune est desservie par la route départementale D 929 depuis la vallée d'Aure. Depuis l'Espagne elle est accessible par le tunnel Aragnouet-Bielsa en provenance de Bielsa.
Le territoire de la commune d'Aragnouet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[47]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[48].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste et la Neste de Couplan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[49]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2001, 2009 et 2013[50],[47].
Aragnouet est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[51]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[52].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 5,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 199 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 43 sont en aléa moyen ou fort, soit 22 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[53],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[54].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1989, 1999 et 2013 et par des glissements de terrain en 1992[47].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[55],[56].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[58].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aragnouet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[59].
Une hypothèse ferait venir le mot « Aragnouet » du gascon aragnou, prunelle en français[60],[61], accolé avec le suffixe occitan « -et » qui dérive du suffixe latin « -etum » désignant un endroit associé à la végétation. Ainsi « Aragnouet » signifierait l'endroit où se trouvent des prunelles.
« Aragnouet » pourrait également provenir d'Aragonet, « petit Aragon ». En effet, comme le raconte Pierre de La Boulinière[62], à la conquête de la Peninsule ibérique par les Maures qui débuta en , quantité de chrétiens s’enfuirent vers la France et beaucoup d'Aragonais vinrent se réfugier en vallée d'Aure où ils furent accueillis. Mais le territoire habité ne pouvant suffire à tous, on installa les nouveaux venus dans la haute vallée encore inculte qui prit à cette occasion le nom de Val d'Aragonet[63], « petit Aragon ».
Une autre hypothèse ferait venir notamment « Aragnouet » d'aran (la vallée en basque) accolé à des suffixes diminutifs.
Aragnouet, Eget et Le Plan sont citées comme communes distinctes en 1790, elles sont réunies entre 1791 et 1801.
La commanderie d'Aragnouet est une commanderie templière construite entre 1160 et 1170 avant de devenir hospitalière, elle est alors desservie par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle était complétée d'un hospice aujourd'hui détruit, les Hospitaliers pouvaient ainsi héberger, jusqu'au 17e siècle, les voyageurs franchissant les cols. Au début du 14e siècle, la commanderie perd son statut de maison-mère au profit de la commanderie de Poucharramet. Pendant la Révolution, la chapelle a perdu toute son orfèvrerie. La chapelle a été classée en 1939, le clocher-mur en 1952[64].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1929 | 1935 | Jean Pierre Casteret | ||
1935 | 1953 | Gabriel Fouga | ||
1953 | 1974 | Jean Pichon | ||
1974 | mars 2001 | Roger Castagné | ||
mars 2001 | en cours | Jean Mouniq | SE | Médecin, ancien maire de Vielle-Aure (1977-1995) Ancien conseiller général du canton de Vielle-Aure (1992-1995) |
Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)[65].
Aragnouet fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au , qui réunit 47 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].
En 2021, la commune comptait 250 habitants[Note 10], en évolution de +1,63 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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249 | 250 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019[71].
En 2018, la commune compte 107 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 242 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 170 personnes, parmi lesquelles on compte 83,5 % d'actifs (80 % ayant un emploi et 3,5 % de chômeurs) et 16,5 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 209 emplois en 2018, contre 196 en 2013 et 210 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 139, soit un indicateur de concentration d'emploi de 150,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70,2 %[I 11].
Sur ces 139 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 94 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 68,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,2 % les transports en commun, 15,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Blasonnement :
Parti : au premier d'or à deux pals de gueules, au second de gueules à deux croisettes pattées de huit pointes l'une sur l'autre la première d'argent sur laquelle broche en cœur un besant du même, la seconde d'azur[78].
Commentaires : * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives. |
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