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commune française du département des Hautes-Pyrénées De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sarrancolin est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Sarrancolin | |||||
Le village de Sarrancolin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron | ||||
Maire Mandat |
Yann Helary 2020-2026 |
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Code postal | 65410 | ||||
Code commune | 65408 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sarrancolinois | ||||
Population municipale |
552 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 58′ 03″ nord, 0° 22′ 41″ est | ||||
Altitude | 630 m Min. 600 m Max. 1 890 m |
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Superficie | 32,10 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neste, Aure et Louron | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Le site de la mairie | ||||
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste, le canal de la Neste, le ruisseau de Nistos, le ruisseau de baricave, le ruisseau de Beyrède et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatorze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sarrancolin est une commune rurale qui compte 552 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 492 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Sarrancolinois ou Sarrancolinoises.
La commune de Sarrancolin se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 21 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 16 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ilhet (0,5 km), Beyrède-Jumet (0,9 km), Camous (2,4 km), Fréchet-Aure (4,0 km), Aspin-Aure (4,8 km), Ardengost (5,1 km), Hèches (5,6 km), Pailhac (6,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Sarrancolin fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].
Son territoire s'étend de part et d'autre de la vallée, et entoure complètement vers l'est celui d'Ilhet ; il atteint ainsi le pic du mont Aspet (1 849 m) qui domine la Barousse ; une petite station de ski dite de Nistos-Cap Nestès a été aménagée sur cette partie orientale du territoire de Sarrancolin, mais son accès se fait par Nistos. La commune de Beyrède-Jumet, qui a eu 650 hab. en 1831 mais se dépeuple encore (-18 hab. de 1999 à 2004), s'étend vers l'ouest et héberge la troisième route en direction de Bagnères par le col de Beyrède, un peu plus bas que l'Aspin (1 417 m). Au-dessus s'élève le signal de Bassia (1 921 m), d'où l'on a une vue étendue, au nord vers les Baronnies, au sud sur la haute chaîne pyrénéenne.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Neste, le canal de la Neste, le ruisseau de Nistos, le ruisseau de baricave, le ruisseau de Beyrède, L'Arrieu, le ravin de l'Oule, ravin de rieulong, le ruisseau Coume de Castet, le ruisseau d'Arbiesse, le ruisseau d'Arbiesse, le ruisseau d'Artala, le ruisseau de Hournadets, le ruisseau de la Cuneille, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montréjeau, après avoir traversé 34 communes[9].
Le canal de la Neste, d'une longueur totale de 28,8 km, prend sa source dans la commune de Beyrède-Jumet-Camous et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Bouès à Capvern, après avoir traversé 9 communes[10].
Le ruisseau de Nistos, d'une longueur totale de 18,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Neste à Mazères-de-Neste, après avoir traversé 8 communes[11].
Le climat de Sarrancolin est semi-continental. En effet, ce climat peut se retrouver ailleurs que dans l'Est du Pays. L'hiver est modérément froid, et les moyennes sont comparables à des villes comme Besançon, Dijon, Mulhouse ou encore Strasbourg, avec du gel la nuit, et des températures positives en journée. L'été quant à lui est chaud et un peu plus sec.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3,1 | −2,5 | −0,1 | 2 | 5,8 | 9,1 | 11,5 | 11,1 | 7,9 | 4,7 | 0,3 | −2,2 | 3,7 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3,5 | 6,1 | 7,9 | 11,7 | 15 | 17,6 | 17,3 | 14,4 | 11 | 5,7 | 2,5 | 9,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 9,4 | 12,3 | 13,8 | 17,6 | 21 | 23,6 | 23,5 | 20,8 | 17,2 | 11 | 7,1 | 15,4 |
Record de froid (°C) | −19 | −23 | −20 | −8,2 | −5 | −2 | 1 | 0 | −3 | −7,5 | −15,8 | −20 | −23 |
Record de chaleur (°C) | 19 | 27,5 | 27 | 29 | 36 | 37 | 38,5 | 38 | 35 | 30,5 | 25,2 | 22,5 | 38,5 |
Précipitations (mm) | 90 | 60,9 | 70,2 | 84,6 | 88,2 | 66,7 | 59,4 | 61,2 | 62,4 | 70,9 | 93,2 | 87,1 | 894,8 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[13], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] :
et six ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] :
Au , Sarrancolin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,8 %), prairies (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Cette commune est desservie par la route départementale D 929.
Ancienne ligne ferroviaire reliant Lannemezan à Arreau - Cadéac.
Le territoire de la commune de Sarrancolin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste, le canal de la Neste et le ruisseau de Nistos. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009, 2013, 2015 et 2022 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2015[34],[31].
Sarrancolin est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 344 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 17 sont en aléa moyen ou fort, soit 5 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[31].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[39],[40].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[43].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sarrancolin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].
Le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[45] rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Nom occitan : Sarrancolin.
Sarrancolin, bourg médiéval et fortifié, a été longtemps réputé pour son marbre. Sarrancolin s'est développée autour d'un prieuré bénédictin, dont l'existence est attestée dès le XIe siècle par un acte de donation d'Arnaud, comte d'Aure. Le prieuré dépendait de l'abbaye de Simorre, et était le siège de lieutenance royale et a longtemps donné à la ville le privilège d'être la capitale des Quatre-Vallées (Aure, Neste, Barousse, Magnoac). L'église paroissiale Saint-Ébons, des XIe et XIIe siècles, est contiguë aux vestiges du prieuré dont il reste quelques éléments à l'extérieur.
Contrairement à ce qui a pu être dit, la vallée d'Aure n'a jamais été une voie empruntée par les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle en suivant cette fameuse mais bien hypothétique Ténarèze dont il est depuis longtemps prouvé qu'elle n'a jamais existé[réf. nécessaire].
La tradition industrielle de la ville remonte à la période d'extraction des marbres, au XVIIe siècle. Sur les gisements Beyrède, Ilhet et Sarrancolin. Ces marbres, déjà exploités par les Romains, furent utilisés par Mansart et le duc d'Antin pour la décoration du Petit Trianon du château de Versailles, des châteaux de la Loire, de l'Opéra Garnier à Paris, des hôtels particuliers, et plus récemment, dans les années 1930, de l'entrée de l'Empire State Building de New York.
De cette première période industrielle, a fait suite l'implantation de verreries, de fabriques de chapelets avec le buis des vallées adjacentes, de nombreux métiers liés au fil de l'eau, moulins, scieries, filatures.
La configuration géologique de la vallée d'Aure et son verrou glaciaire ont rendu possible, dans les années 1860, la prise d'eau du canal de la Neste qui permet d'alimenter les rivières de Gascogne qui prennent naissance sur le plateau de Lannemezan. Plus récemment encore, en 1890, la vallée se dote d'un chemin de fer (abandonné depuis les années 1995 au bénéfice du transport par camion), ligne de Lannemezan à Arreau - Cadéac et gare de Sarrancolin, en direction d'Arreau, grâce aux équipements hydroélectriques du fond de vallées, permettant l'installation d'unités industrielles métallurgiques. Ainsi, au début du XXe siècle, apparaissait la fabrication d'abrasifs de corindon, qui se poursuit actuellement à Beyrède, et qui a influencé considérablement le développement de Sarrancolin et des villages environnants.
Cet impact se retrouve encore en observant l'architecture du bâti tout au long de la traversée de la ville.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1797 | Baptiste SARRAT | ||
1798 | 1800 | Bernard Rom d'ABBADIE | ||
1801 | 1807 | J.J. DUCASSE | ||
1808 | 1810 | Pierre GOUAUX | ||
1810 | 1816 | Antoine GUIZERIX | ||
1816 | 1821 | J.B. SARRAT PIQUE | ||
1821 | 1832 | J.P. SARRAT VILETTE | ||
1833 | 1842 | J.J. Blaize GUIZERIX | ||
1843 | 1848 | Bertrand COUSSOLE | ||
1849 | 1870 | P. SARRAT BATIRAND | ||
1871 | 1877 | J.F.A. GUIZERIX | ||
1878 | 1881 | J.B.A. SARRAT - PIQUE | ||
1882 | 1884 | L.F. VERDIER | ||
1885 | J F A GUIZERIX | |||
1886 | 1888 | François ROTGE-CURIE | ||
1889 | 1901 | Auguste LAVIGNE | ||
1902 | 1914 | Albert CLAVERIE | ||
1914 | 1919 | Jean LEGRAND | ||
1920 | 1925 | François GARET | ||
1926 | 1942 | Edouard LAVIGNE | Révoqué par le Gouvernement de Vichy | |
1942 | 1944 | HENRI BAUDON | Président de la délégation municipale | |
1945 | Edouard LAVIGNE | |||
1945 | 1946 | Alphonse LEGRAND | ||
1947 | Bernard PUJOLLE | |||
1948 | 1953 | Raymond NOGARO | ||
1953 | 1959 | Alphone LEGRAND | ||
1959 | 1974 | Alphonse LEGRAND | ||
1974 | 1989 | Bernard PUJOLLE |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 2014 | Robert Marquie | PS | Médecin, conseiller général du canton d'Arreau (1992-2011) |
mars 2014 | Francis Bossuat | |||
2015 | 2020 | Albert Bazerque | ||
mars 2020 | en cours | Yann Hélary |
Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton de Sarrancolin (1790), d'Arreau (depuis 1801)[46].
Sarrancolin appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49]. En 2021, la commune comptait 552 habitants[Note 6], en évolution de −3,16 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
La commune a eu deux pics de population, l'un vers 1 500 hab. en 1820, l'autre à 1 000 dans les années 1960 ; elle perd quelques habitants depuis (-30 entre 1999 et 2005).
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019[52].
Groupe médical, pharmacie, infirmières, ambulances.
En 2018, la commune compte 296 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 562 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 460 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,9 % | 6,7 % | 5,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 325 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 187 en 2013 et 186 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 228, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 11].
Sur ces 228 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Le principal employeur est l'usine Alcan de Beyrède, spécialisée dans les produits abrasifs (corindon) et réfractaires, qui emploie un peu plus de 100 personnes dans une usine créée en 1906.
Sarrancolin possède l'une des dernières filatures artisanales du département des Hautes-Pyrénées. On y trouve également deux scieries de type traditionnel fermées depuis 10 ans.
Arrêtées au milieu du XXe siècle, les marbrières de Beyrède et d'Ilhet sont en activité[53] en 2017 et se situent de part et d’autre de la Neste.
Blasonnement :
D'or à 3 fleurs de lis d'argent[54].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie). |
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