Église Saint-Jean-Baptiste de Montréjeau
église située en Haute-Garonne, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L'église Saint-Jean-Baptiste de Montréjeau est une église catholique située à Montréjeau, dans le département français de la Haute-Garonne en France.
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Au XIIIe siècle a été fondée la bastide de Mons Regalis de Riparia "Mont-Royal de Rivière dit Montréal-de-Rivière" où fut construite une église[2].
Devant l'église était construite une tour fortifiée qui est aujourd'hui la base du clocher. La tour faisait partie d'un rempart de l'enceinte (aujourd'hui disparu) entourant la bastide.
La base de la tour était la porte de la bastide (porte Saint-Jean) avec un pont levis et des douves sèches.
Aux XVe et XVIe siècles, l'église est agrandie avec quatre chapelles latérales et est reliée à l'ancienne tour de défense où un clocher-mur est construit.
L'église est surélevée avec la construction d'une charpente évoquant la carène d'un navire. La charpente était le support d'une fausse voûte en plâtre décorée avec des peintures.
L'église est pillée par Gui le bâtard de Bourbon en 1438-1439, puis en 1569 par les huguenots lors des guerres de Religion[2].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le clocher-mur est enlevé pour surélever la tour d'un tiers de sa hauteur et y placer le clocher. Des pierres où sont inscrites les dates 1618 et 1641 ont été placées sur la tour pour marquer les deux étapes de la construction.
Lors de la Révolution, l'église s'enrichit d'un mobilier exceptionnel, comprenant des retables (retables de Notre-Dame-de-Pitié[3], de la Vierge à l'Enfant[4] et de saint-Joseph[5],[6]) et statues provenant de la chapelle de l'ancien couvent des Augustins (qui fut détruit)[2].
Au XIXe siècle, le portail sud est fermé par une cloison de briques, des autels néogothiques sont ajoutés, et les horloges avec leurs encadrements monumentaux sont mises en place (1889[2]).
Entre 1854 et 1857, un faux-plafond est réalisé (restauration de l'ancienne ou nouveau faux-plafond ?), il fut démoli en 1957 car il menaçait de s'effondrer laissant de nouveau apparaître la charpente que l'on voit aujourd'hui.
Entre 1957 et 1970, l'église est entièrement décapée du plâtre (et des peintures) recouvrant les murs pour laisser les pierres apparentes, seuls les restes d'anciennes fresques où est reconnaissable le blason de Comminges ; elle est aussi débarrassée du mobilier baroque provenant du couvent des Augustins transféré lors de la Révolution[7],[8].
Les vitraux ont été réalisés de 1961 à 1963 par le peintre verrier Henri Guérin.
En 1970, l'église est restaurée pour lui redonner un aspect ancien.
En 2008, des travaux sont effectués à l'entrée de l'église avec la mise en place d’un soutènement métallique pour consolider l'arche en pierres supportant le parement est du clocher.
En 2019, une nouvelle entrée avec portes vitrées a été réalisée[9] apportant plus de luminosité à l'intérieur et une meilleure accessibilité. Des travaux de restauration ont été également faits dans la chapelle de la Vierge Marie.
L'ancienne entrée était faite avec deux portes battantes latérales en bois, munies de deux draps blancs abaissés quand elles étaient ouvertes.
La nouvelle entrée avec des portes vitrées a été réalisée en 2019[9].
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
La crèche de Noël avec un décor en arrière-plan des Pyrénées commingeoises est installée dans l'ancienne entrée de l'église.
Le retable représente trois scènes de la vie de saint Joseph :
L'autel est en bois sculpté et doré, sur la façade est représenté le portait de saint Joseph avec de chaque côté des fleurs de lys.
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
À l'origine la chapelle était dédiée au Sacré-Coeur et une statue du Christ en croix était placée au centre du retable[12].
Au centre du retable monumental, une statue de saint Bertrand posée sur le tabernacle.
Au sommet du retable est représenté Dieu le Père avec sa main gauche posée sur le globe terrestre.
Sur la façade de l'autel en bois sculpté est représenté :
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
Le grand vitrail de l'abside a été offert par la famille de Lassus, il représente la crucifixion de Jésus-Christ au Golgotha.
La statue de la Vierge à l'Enfant (où l'Enfant Jésus tient entre ses mains une colombe) est datée du XVIIIe siècle.
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
Ce retable monumental de la Vierge à l'Enfant daté du XVIIIe siècle, a été commandé par Marc François de Lassus en 1728 au sculpteur Marc Ferrère pour la chapelle du couvent des Augustins, il fut transféré à l'église lors de la Révolution.
Les colonnes autour de la statue de la Vierge à l'Enfant sont décorées avec des fleurs et des roses. Les côtés gauche et droit du retable sont décorés avec des feuillages, des anges et divers objets utilisé pour célébrer la messe :
Sur la base du retable sont représentés des objets selon les litanies de Lorette, de gauche à droite : La tour de David, la maison d'or, la porte du ciel et un vase d'honneur.
Au sommet du retable est écrit Ave Maria au milieu des nuages et des anges. Au-dessus est représenté l'Annonciation.
Entre le retable et la voûte est représenté avec une sculpture en plâtre la Trinité.
La voûte est décorée de fleurs et de végétaux colorés.
L'autel est en marbre gris, sur la façade sont représentés deux cœurs, le Sacré-Cœur de Jésus et le Cœur Immaculée de Marie.
Sont classés au titre objet des monuments historiques :
Ce retable monumental de la pietà daté du XVIIIe siècle[3], a été commandé par Marc François de Lassus en 1728 au sculpteur Marc Ferrère[4], pour la chapelle latérale gauche de l'église des religieux Augustins, car dans le sol de cette chapelle étaient inhumés 23 membres de la famille de Lassus-Nestier depuis le début du XVIIe siècle. Lors de la Révolution, le retable fut transféré à l'église.
Les colonnes autour de la pietà sont décorées avec des feuilles de vigne et des grappes de raisin.
Les côtés gauche et droit du retable sont décorés avec les objets (reliés par une corde) utilisés lors de la Passion de Jésus-Christ :
La partie haute du retable est endommagée (au-dessus des colonnes), deux anges dorés étaient placés[3], ils ont été volés.
Au sommet du retable est représentée l'Agonie de Jésus-Christ au Jardin des Oliviers, au-dessus est sculpté et doré le visage du Christ (sur un linceul ?), il est surmonté d'une croix sur laquelle est enroulé un serpent (un caducée ?).
L'autel est en marbre gris. Le petit tabernacle est fait de plaques en métal dont la porte est en cuivre avec une croix dorée.
Fichier audio | |
Chants de la Veillée de Noël | |
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Extraits de la messe de la veillée de Noël de l'ensemble paroissial de Montréjeau à l'Église Saint-Jean-Baptiste de Montréjeau le .
Extraits de la messe de l'ensemble paroissial de Montréjeau à l'Église Saint-Jean-Baptiste de Montréjeau le .
Fichiers audio | |
Chant d'entrée | |
Chant de communion | |
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