Lusignan (Vienne)
commune française du département de la Vienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Lusignan est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Lusignan | |||||
Anciens remparts | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Grand Poitiers | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Ledeux 2020-2026 |
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Code postal | 86600 | ||||
Code commune | 86139 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mélusins | ||||
Population municipale |
2 589 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 08″ nord, 0° 07′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 159 m |
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Superficie | 37,82 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Lusignan (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lusignan (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | https://www.lusignan.fr/ | ||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Mélusins et les Mélusines[1].
Lusignan est un bourg d'environ 2 700 habitants située au sud du Pays de Lusignan et de Vouillé. Il est bâti sur un promontoire escarpé qui domine la boucle de la vallée de la Vonne et est situé à 25 km au sud-ouest de Poitiers (Vienne) sur l'ancienne RN 11 en direction de Niort et La Rochelle. Paris se trouve à une distance d'un peu moins de 400 km par l'autoroute A10 au sud de Poitiers.
La région de Lusignan présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. La commune est traversée par la Vonne sur une longueur de 8 km. Le terroir se compose de[2] :
La commune est traversée par 7,9 km de cours d'eau, principalement par la Vonne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1965 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,8 | 3,6 | 5,2 | 8,8 | 11,7 | 13,6 | 13,4 | 10,9 | 8,5 | 4,5 | 2,3 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,4 | 8 | 10,2 | 13,9 | 17,3 | 19,6 | 19,5 | 16,4 | 12,8 | 7,8 | 5,1 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 9 | 12,5 | 15,1 | 19,1 | 22,9 | 25,6 | 25,5 | 22 | 17,1 | 11,2 | 8 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 16.01.85 |
−12 12.02.12 |
−11,1 01.03.05 |
−4,1 07.04.08 |
0 03.05.79 |
3,2 03.06.75 |
5,8 06.07.65 |
4 30.08.86 |
1,4 20.09.12 |
−3,7 30.10.97 |
−7 24.11.98 |
−11,9 31.12.85 |
−17,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 15.01.75 |
23,6 15.02.98 |
24,3 20.03.05 |
28,7 30.04.05 |
32 30.05.01 |
37,9 22.06.03 |
39,4 23.07.19 |
39,6 05.08.03 |
34,7 14.09.20 |
29,2 02.10.11 |
22,3 08.11.15 |
18,4 07.12.00 |
39,6 2003 |
Précipitations (mm) | 82,2 | 59,3 | 59,8 | 67,7 | 67,6 | 58 | 51,5 | 50,6 | 59,8 | 88,3 | 86,5 | 86,4 | 817,7 |
Lusignan a sa propre gare.
Les autres gares et haltes ferroviaires proches de la commune:
Les aéroports et aérodromes proches de Lusignan sont:
Au , Lusignan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lusignan[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[12]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), forêts (16,4 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lusignan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1997, 1999, 2010, 2011, 2013 et 2014[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[19]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[20]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 1997, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010 et 2019[16].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lusignan est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Le nom de Lusignan pourrait dériver du nom d'un propriétaire foncier gallo-romain : Licinius[24].
Lusignan était déjà un oppidum au temps des Celtes.
Du Xe au XIVe siècle, l'histoire de la ville se confond avec celle des Lusignan, famille puissante et turbulente, et l’une des plus anciennes du Poitou.[réf. nécessaire][25]
En 1353, l’armée du roi de France prend Saint-Jean-d'Angély et Lusignan.[réf. nécessaire]
De 1568 à 1570, la guerre de Religion reprend après une période d'accalmie. La ville de Poitiers est tenue par le parti catholique représenté par le comte de Lude. Poitiers ne peut plus être la capitale du protestantisme : La Rochelle prend sa place. En 1569, Coligny qui commande les troupes protestantes manœuvre dans le Limousin puis revient occuper Châtellerault et Lusignan, obligeant ainsi le comte de Lude à lever le siège de Niort. L'amiral de Coligny s'empara de la forteresse mais fut forcé de la rendre en septembre de la même année.
Le , durant la cinquième guerre de religion, le duc de Montpensier attaqua les faubourgs de Lusignan et, après les avoir conquis, mit le siège du château et de la ville. Dans une seule sortie, les assiégés tuèrent cinq capitaines. L'assaut du fut encore très-meurtrier. Commandée par le vicomte de Rohan, la garnison réduite à 500 hommes, demande enfin à capituler le [26],[27].
Le régiment de Sarrieu prit alors possession de la ville, y demeura quelque temps en garnison puis démolit le château.
Au XVIIe siècle, les fortifications sont rasées sur l'ordre de Louis XIII. Profitant de sa position sur la route de Paris à La Rochelle, le faubourg de la ville basse s'enrichit et se développe.[réf. nécessaire]
Lusignan accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Un autel de la Liberté est ajouté à son pied. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la célébration de l’anniversaire de la fin de la Terreur (9 thermidor)[28].
Elle est chef-lieu du district de Lusignan de 1790 à 1795.
Au XIXe siècle, Lusignan était connue pour sa production de graines de trèfles et de luzerne, la fabrication de serges et de grosses étoffes de laine.[réf. nécessaire]
De 1920 à 1933, une ligne de chemin de fer reliait Lusignan à Lencloître. Sur le trajet, de nombreuses stations avaient été installées : Jazeneuil, les Chaumes de Curzay, Sanxay, Nèdes-Lilairière, Benassay, Lavausseau, Latillé, Chiré, Vouillé, Cissé, Yversay, Neuville, Bellefois, Vendeuvre, Signy, Ouzilly, l’Epinette, Lencloître.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, la Vienne accueille 40 000 réfugiés de Moselle dont de nombreux habitants de L'Hôpital (Moselle), qui sont logés souvent chez l’habitant et répartis dans toutes les communes. Lusignan accueille ainsi des réfugiés, qui s’intègrent, notamment dans les équipes sportives. Le club de football de l’Union sportive mélusine compte ainsi six équipiers mosellans sur onze en 1940[29]. Une partie de la population mosellane est autorisée à réintégrer la « zone interdite » après l'armistice de juin 1940.
Après la drôle de guerre, c’est la bataille de France et l’effondrement de l’armée française. Les combats se rapprochent, et la Luftwaffe bombarde la gare le : une maison est endommagée, sans faire de victime[30].
Un camp de prisonniers de l’armée d'Afrique est établi par les Allemands à Lusignan : ils sont utilisés pour les travaux agricoles. Progressivement, ils sont renvoyés en Afrique par l’occupant ; un certain nombre d’entre eux ont disparu[31].
Depuis 2015, Lusignan est dans le canton de Lusignan (no 9) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Lusignan était dans le canton no 13 de Lusignan dans la 3e circonscription. La Communauté de Communes du Pays Mélusin (9 communes de l'ancien canton de Lusignan) a fusionné au avec Grand Poitiers communauté d'agglomération. Au La communauté d'agglomération est devenue communauté urbaine. René Gibault, maire de Lusignan a été élu vice-président de la communauté urbaine chargé du tourisme.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Maire en 1972 | mars 1977 | Pierre Moyon | Pharmacien | |
mars 1977 | juin 1995 | Lionel Huguet | UDF-PR | Ingénieur agricole Conseiller général du canton de Lusignan (1985 → 2004) |
juin 1995 | mai 2020 | René Gibault | PS | Retraité de la fonction publique hospitalière Conseiller général du canton de Lusignan (2004 → 2015) Président de la CC du Pays Mélusin (? → 2016) Réélu en 2001, 2008[32] et 2014 |
mai 2020 | En cours | Jean-Louis Ledeux | DVD | Conseiller départemental du canton de Lusignan (depuis 2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux ou à leur remplacement par de simples relais souvent gérés par des fonctionnaires communaux. Toutefois, celle de Lusignan a pu maintenir le sien.
Lusignan est jumelée avec la ville allemande de Altusried depuis 1976 et la ville chypriote de Lefkara depuis 1997. Lusignan est également jumelée avec la ville de l'Hôpital depuis Le .
Lusignan bénéficie du label "station verte".
Depuis 2012, la commune s'est dotée d'un parc de trois éoliennes. La puissance de l'ensemble des machines est de 6 MW. La production annuelle globale du parc est évaluée à environ 12 GWh soit l'équivalent de la consommation électrique d'environ 6 000 habitants. Ce parc permet une économie de 3 700 tonnes de CO2 par an[33].
Les mâts sont hauts de 78 m et la longueur des pales est de 48 m. Le poids d'une de ces éoliennes est de 258 tonnes. La vitesse de rotation avoisine les 16,6 tr/min. La durée de vie d'une éolienne est estimée à 20 ans[33].
Depuis le , la commune de Lusignan est signataire de la Charte Terre Saine "Votre commune sans pesticides. La charte Terre Saine Poitou-Charentes invite les communes et les établissements publics intercommunaux à participer à la réduction des pesticides et à la préservation d'un environnement sain en région Poitou-Charentes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2021, la commune comptait 2 589 habitants[Note 7], en évolution de −2,38 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 589 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l'Insee, la densité de population de la commune était de 69 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 2 669 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (51 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 2 618 habitants.
La répartition par sexe de la population est la suivante :
Le nombre de célibataires était de
Les couples mariés représentaient
Les divorcés son t:
Le nombre de veuves et veufs était de
Le solde naturel de Lusignan de 1999 à 2009 : -301 habitants soit -10 %
Le solde migratoire de Lusignan de 1999 – 2009 : +243 habitants soit +10 %.
La commune de Lusignan dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et ses deux écoles primaires dépendent de l'inspection académique de la Vienne. Trois établissements scolaires sont localisés sur la commune:
Hôpital local et maison de retraite.
Foyer-logement pour personnes âgées.
Cinq infirmiers, quatre médecins omnipraticien, quatre orthophonistes, deux masseurs-kinésithérapeute, un dentiste, une pédicure-podologue.
Une pharmacie.
La ville de Lusignan est dotée :
Sont installés sur les communes de Lusignan et de Rouillé le plus grand site de l'INRA par la surface exploitée, 240 hectares environ, et le lycée agricole de Venours.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que 25 exploitations agricoles en 2010 contre 35 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 2 576 hectares en 2000 à 2 628 hectares en 2010[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[39].
47 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour 84 % des surfaces céréalières mais aussi orges et maïs), 36 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 2 % pour les protéagineux, 7 % pour le fourrage et 2 % restent en herbes[38].
Six exploitations en 2010 (contre huit en 2000) abritent un élevage de bovins (611 têtes en 2010 contre 949 têtes en 2000). trois exploitations en 2010 (contre sept en 2000) abritent un élevage en expansion de caprins (1 245 têtes en 2010 contre 971 têtes en 2000)[38]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[40] six exploitations en 2010 (contre treize en 2000) accueillent un élevage d'ovins (180 têtes en 2010 contre 379 têtes en 2000). L'élevage de volailles est surtout destiné à une autoconsommation : 153 têtes en 2000 répartis sur dix fermes contre 221 têtes en 2010 répartis sur onze fermes[38].
La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :
Lusignan dispose d’une zone artisanale et compte de nombreuses entreprises dans des secteurs d’activités divers :
Lusignan offre:
Le taux d'activité était de 72,6 % en 2006 et 71,2 % en 1999.
Le taux de chômage:
La lutte contre le chômage s'organise autour de deux structures :
Les retraités et les pré-retraités représentaient 33,3 % de la population en 2006 et 25 % en 1999.
Les catégories socioprofessionnelles :
Le château de Lusignan était sans doute l'un des plus grands châteaux forts de France[réf. nécessaire]. La légende dit qu'il a été construit par la fée Mélusine pour son mari Raymondin. Il fut le berceau de la maison de Lusignan dont des membres furent rois de Chypre et de Jérusalem.
Le château est démantelé sur ordre du roi Henri III en 1586 ; seule la tour Mélusine subsiste jusqu'en 1622[41]. La promenade de Blossac sera emménagée sur le site du château au XVIIIe siècle sur les ordres du comte de Blossac, alors intendant royal en Poitou.
L’église Notre-Dame-et-Saint-Junien est de style roman. Elle est classée monument historique depuis 1862[42].
Elle a été fondée par Hugues IV de Lusignan en en l'honneur de Notre-Dame. À la demande du comte de Poitou, Guillaume le Grand, le roi de France, Robert le Pieux, permet à cette église de recevoir des donations qui ne seront sujettes à aucun seigneur. Le pape, à la requête de Hugues IV, appuyé par l'évêque de Poitiers, place l'église sous sa protection.
Il y eut deux campagnes de construction : l'une au début du XIe siècle concerne les murs Nord et Sud de la nef, le croisillon Nord et son absidiole ; l’autre durant la seconde moitié du XIIe siècle concerne le reste de l'édifice à l'exception du porche d'entrée. Cette seconde campagne de 1110 à 1130 a été impulsée par Hugues VI de Lusignan en remerciement d'avoir échappé à la mort au cours d'une croisade.
Au long des siècles, elle connut beaucoup de revers. Le conflit qui opposa le roi Henri II Plantagenet au seigneur de Lusignan et qui aboutit en 1168 à de graves dommages au château, a, sans doute, également été à l'origine de destructions dans l'église. Ce pourrait être la raison de l'implantation de seize piliers pour porter les voutes gothiques. De cette époque datent aussi le carré du transept qui porte un élégant clocher carré, le bras droit du transept avec une absidiole plus profonde que celle du bras nord, le chœur en hémicycle sur une crypte à trois nefs de mêmes dimensions.
Pendant la guerre de Cent Ans, en 1373, les Anglais s'emparent de Lusignan, puis Bertrand Du Guesclin vint assiéger la forteresse proche de l'église. C'est au cours de ces combats que le clocher s'effondra et que les voutes cédèrent. En 1377, Jean de Berry, comte de Poitou, fit restaurer l'ensemble.
Il fallut reprendre, de façon sévère, la façade occidentale et refaire les voutes des cinq premières travées de la nef.
Certains espaces naturels de la commune ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que :
Certains espaces naturels de la commune bénéficient de protections réglementaires :
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[45], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un pin parasol situé au lieu-dit les Brousses.
À quelques kilomètres au sud de Lusignan et représentant 6 % de la superficie de la commune, la forêt de Saint-Sauvant est une vaste chênaie de 800 hectares. Elle fait partie d’un espace de 2 000 hectares classé comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Elle occupe un vaste plateau dont l’altitude moyenne est de 140 mètres. Ce plateau appartient à une entité géologique originale qui s’étend sur une vaste zone à cheval sur le sud-est du département des Deux-Sèvres, le nord du département de la Charente et le Sud-Ouest du département de la Vienne. Ce sont les «Terres Rouges à châtaigniers ». Sur ce type de sol et dans le contexte climatique local caractérisé par une pluviométrie assez forte (jusqu’à 900 mm/an) pour la région, la forêt est surtout caractérisée par la présence d'une chênaie où le chêne sessile est dominant. Il est généralement accompagné du chêne pédonculé et du hêtre. Le châtaignier autrefois introduit par l’homme est de nos jours totalement naturalisé. Avec quelques plantations de conifères, ils apportent un peu de diversité à la forêt de Saint-Sauvant.
La forêt abrite une riche avifaune dominée par les rapaces comme c’est souvent dans les forêts de surface importante. Il est ainsi possible d’observer :
La flore présente un intérêt moindre que l’avifaune. Toutefois, il est possible de découvrir certaines espèces rares telles que :
La forêt est gérée par l'Office national des forêts.
La forêt est exploitée pour la production de bois d'œuvre.
Plusieurs sentiers pédestres balisés ont été aménagés : un parcours du souvenir (guerre de 39-45), et des circuits équestre et VTT. La forêt est, aussi, traversée par le GR 364 qui rejoint les bois du Grand Parc de Lusignan à ceux de Rom dans le département des Deux-Sèvres. Un sentier de découverte permet d'agrémenter la balade familiale dans la nouvelle aire d'accueil de la partie sud de la forêt. Dans la partie nord, le sentier des mares permet de découvrir une faune et une flore très caractéristiques des milieux humides.
Spécialités des alentours :
La commune a une bibliothèque municipale.
Le centre André-Léo qui abrite la Maison du Tourisme, l’association Les Lusignan et Mélusine, et une exposition sur la vie et l’œuvre de cette personnalité hors du commun.
Blasonnement :
Burelé d'argent et d'azur, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout.
Commentaires : Armes des rois de Chypre issus des seigneurs de Lusignan, devenues par usage séculaire celles de la ville. |
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