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photographe, journaliste d'investigation et grand reporter français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Revon, né le à La Clayette, est un photographe, journaliste d'investigation et grand reporter français.
Jacques Revon | |
1977 Autoportrait Ecully Jacques Revon. | |
Naissance | La Clayette |
---|---|
Profession | journaliste |
Spécialité | photographe |
Autres activités | écrivain, reporter, cameraman |
Années d'activité | 1970-2008 |
Médias actuels | |
Pays | France |
Média | Presse écrite Presse TV |
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Il apprend la photographie avec son père, portraitiste de métier. Son oncle lui aussi photographe, l’a beaucoup inspiré dans ses approches photographiques[1].
En 1970, il entame sa carrière de photographe au service photo des Usines Citroën à Paris alors en plein apogée.
En 1972, il est de retour dans sa région d’origine. Il est embauché au Centre Léon Bérard à Lyon de 1976 à 1981, un hôpital où il crée un service photo destiné à l’image médicale.
Il passe par la société ILFORD ex Ste Lumière à Lyon, cinq années durant lesquelles lors de ses différentes missions.
En 1981, Jacques Revon devient journaliste reporter d’images à France 3 Lyon, puis rédacteur à France 3 Dijon, il consacre notamment quinze ans de sa carrière à une investigation obstinée sur l’affaire Saint-Aubin[2],[3]. En 1992, il crée et présente un magazine de société info-service « Vecteur Jeunes » diffusé pendant sept années sur France 3 Bourgogne .
Cette émission, pionnière en France, invite les jeunes (16-25 ans) sur un plateau de télévision et leur laisse totalement la parole sur les sujets qui les préoccupent. Ils obtiennent des réponses pratiques auprès de personnes dites « ressources » (experts, médecins, travailleurs sociaux, avocats, politiques.)
Il participera également à la création du DU Action Humanitaire à l’Université de Bourgogne (Médecine) et interviendra sur le module « Médias et ONG ».
À la retraite depuis 2008 à proximité de Dijon.
Son CAP de photographe en poche, Jacques part faire son service militaire en 1968 à Paris. Il en profite pour suivre les cours du soir à l'École Nationale de Photographie de Vaugirard.
En 1971, il travaille comme technicien dans un laboratoire photo couleur à Vienne puis, pendant plusieurs mois à Lyon, comme assistant du photographe René Basset (prix Niépce 1958).
Il est embauché de 1972 à 1977 comme photographe médical et scientifique au Centre anti-cancéreux Léon-Bérard à Lyon.
À la demande du corps médical, il essaye de répondre aux multiples demandes photographiques des différents services. Il crée petit à petit un vrai laboratoire photo au sein de cet hôpital.
Durant ces cinq années marquées par des recherches personnelles, il permet, grâce à une nouvelle technique photographique de reproduction sur diapositive, une meilleure lecture des détails des radiographies et mammographies, lorsque celles-ci sont projetées sur grand écran. Une technique qu’il nomme IR /JR. Les radiographies, mammographies noir et blanc sont photographiées par transparence à l’aide d’un négatoscope modifié, équipé de lampes infra-rouge spéciales, le boitier est lui équipé d’une émulsion Kodak également infra-rouge[4],[5],[6].
En parallèle à son métier de photographe à plein temps, Jacques Revon effectue des piges cinéma sur film 16 mm pour les actualités télévisées régionales de l’ORTF puis pour FR 3. C’est en 1976 qu'il obtient sa carte de Presse de journaliste professionnel. Grâce à son épouse devenue médecin, il peut enfin envisager de changer d’air et de quitter le milieu hospitalier.
De 1977 à 1981, il est embauché comme photographe-technicien chez Ilford, à l’usine de St-Priest, ex Société Lumière[7].
Le groupe ILFORD fabrique à St-Priest des papiers argentiques barytés renommés, et sur d’autres sites en Angleterre, des films noir et blanc pour la prise de vue, des films destinés aux arts-graphiques et des émulsions pour la radiographie.
Au cours de ses différentes et très nombreuses missions photographiques, il rencontre dans tous les domaines du monde de la photo de très grands praticiens de l’image fixe argentique.
En 1979 puis en 1980, aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles, Jacques fait lui-même partie du staff des Rencontres, dans l’équipe de Lucien Clergue. Durant la nuit, il développe les films des stagiaires et de quelques grands photographes de passage à Arles, comme Hubert Grooteclaes[8].
C’est aux Rencontres d’Arles que Jacques Revon côtoiera et photographiera Manuel Alvarez Bravo, André Kertesz, Guy Le Querrec, Jacques Henri Lartigue, Jerry Uelsmann, Roger Corbeau, Ralph Gipson, Fulvio Roiter, Eiko Hosoe… et plus discrètement Henri Cartier-Bresson ce jour-là en compagnie d’Hervé Gloaguen et de Martine Franck.
C’est également dès 1978 à la Fondation Nationale de la Photographie, installée à Lyon qu’il va là aussi côtoyer et photographier les plus grandes signatures de la grande époque de la photographie argentique. (John Batho, Robert Doisneau, Willy Ronis, William Klein, Jean-Philippe Charbonnier, Jean Dieuzaide, Marc Riboud, Roger Pic et bien d’autres…)
Ses différentes missions à la fois de photographe et de technicien au sein de la société ILFORD l’amènent à travailler sur le terrain dans toutes les conditions possibles, au contact des reporters photographes des plus grandes agences de Presse et de ceux de la presse écrite régionale et nationale Jean-Claude Francolon, Daniel Simon (ex agence Gamma), Patrick Chauvel, Henri Bureau, Leonard de Raemy, Marc Jeudy, Eva Rubinstein… Jacques teste avec eux de nouveaux films et de nouvelles émulsions, comme le film HP5 / 72 vues qu’ILFORD souhaiterait voir adapté aux moteurs des boitiers 24×36, ou bien encore une nouvelle émulsion noir et blanc développable à haute température dans un révélateur destiné initialement aux films négatifs couleur.
En , Jacques Revon est autorisé exceptionnellement par les Houillères du Centre Midi à descendre dans des mines de charbon et particulièrement dans le dernier puits d’extraction en activité du bassin de la Loire, à la Ricamarie au puits Pigeot. À 1000 m de profondeur, il réalise un reportage photographique qui sera publié, exposé et fera l’objet d’un ouvrage, Le Cœur au fond des yeux[9],[10].
C’est aussi en 1982 qu’il rencontre Raymond Depardon, celui qui à ses yeux, avec Robert Doisneau, qu’il a eu le bonheur de photographier en 1978 dans son très petit labo de son appartement à Montrouge, représentent ce qu’il aime le plus dans la photographie : l’approche humaniste.
Toute cette longue histoire, Jacques Revon l’a racontée dans un livre : Une histoire de la photographie, photographes…photographiés, ouvrage paru aux Éditions L'Harmattan en 2015.
De 1981 à 1984, Jacques est caméraman à France 3 Lyon et souhaite approfondir ses compétences. En 1983, dans le cadre de la formation permanente, France 3 lui permet en tant que JRI, de suivre une formation de rédacteur au CPJ/ CFJ rue du Louvre à Paris. Il se forme aux différentes techniques de reportage, écriture et interviews, décryptage des dépêches d’agences de presse, présentation en plateau, etc.
En , il va devenir rédacteur à la station de Dijon pour France 3 Bourgogne. Jusqu’en 2008 date de son départ à la retraite de la télévision du service public, il présente le journal régional, réalise des reportages en région, part en reportage à l’étranger pour couvrir divers évènements et réaliser de petits magazines.
En 1992, il crée une émission d’information-service hebdomadaire de 52 minutes destinée à la jeunesse, et aux 16 / 25 ans, une émission qu’il baptise Vecteur Jeunes, au concept participatif et unique en matière de télévision[11],[12],[13],[14]. L’émission donne une totale liberté de parole aux jeunes invités de ce magazine régional et ce, dans tous les sujets de société qui les intéressent. Au total, de 1992 à 1998, 187 émissions seront réalisées avec la participation de 5000 jeunes et 500 personnes dites « ressources », invitées pour répondre aux questions de tous ces jeunes.
Ces émissions sont diffusées sur les huit départements qui composent la grande région Bourgogne-Franche-Comté.
En 1996, il est nommé grand reporter[15].
Reportages humanitaires, conflits divers, rallyes aériens, sujets économiques et sociaux, médicaux et scientifiques, échanges culturels, tournés dans de nombreux pays… Suède, Italie, Roumanie, Algérie, Égypte, États-Unis, Pakistan, frontière et zone tribale afghane, Arabie saoudite, Koweït, Somalie, Canada, île de la Réunion, Guyane, Sénégal, Mexique, Chine, Bénin.
La fin de sa carrière de journaliste est marquée par la possibilité de transmettre son métier et son vécu du terrain.
En 2004 à la demande de France 3 Nationale, à cette époque désireuse de donner une chance à des jeunes en difficulté, qui souhaiteraient devenir journalistes, Jacques se porte volontaire pour devenir tuteur. Sur quatre années, il forme à la station de Dijon deux jeunes femmes par alternance à ce métier. L'une à la fonction de JRI - rédacteur, (bi-qualification) et la seconde comme rédacteur.
À la retraite, Jacques Revon continue de photographier et de témoigner du monde qui l’entoure.
Il réalise de nombreux reportages pour France 3 dans le domaine du jazz, et en photographie pour Culture Jazz et Media Music, il couvre de nombreux festivals [15],[16].
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