camps allemands de prisonniers, principalement en France, en zone occupée, à partir de 1940 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Frontstalags étaient des camps de prisonniers de l'Armée allemande situés principalement en France dans la zone occupée lors de la Seconde Guerre mondiale[1]. Ils font partie des différents camps d'internement ouverts en France entre la première guerre mondiale et la guerre d'Algérie.
Six de ces frontstalags sont souvent classés parmi les ilags car ils détenaient essentiellement des civils. Deux autres ilags ont été ouverts à Clermont[7] et Vittel.
S'y ajoutent: le oflag 65 de Strasbourg[8] où étaient détenus les officiers et les stalag 356 de Compiègne[9], XII-E de Metz, XII-F de Forbach et V-E de Mulhouse[10] où l'on regroupait les sous-officiers et hommes du rang.
Une vingtaine de frontstalags ont été ouverts[11] en Allemagne (11), mais également en Pologne (3), Belgique (1), Italie (1), Luxembourg (1), Grèce (1), Russie (1), Ukraine (1).
L'Allemagne nazie contenait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l'Armée française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la «pureté du sang aryen»[12].
Ils étaient dispersés dans les 66 Frontstalags dont celui de Vesoul, le camp de discipline pour les «indigènes coloniaux». Les soldats noirs détenus au seront encore 10 475. Certains d'entre eux parviendront à s'évader, ou seront libérés par les Forces françaises de l'intérieur (FFI) qu'ils rejoignirent souvent.
Remove ads
Il existait différents types de camps suivant l'origine: aviateurs, marins, civils, ou le grade: officiers, sous-officiers, hommes de rang.