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album de la série Corto Maltese De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Corto Maltese en Sibérie, est une aventure de Corto Maltese. Écrite et dessinée par Hugo Pratt, elle se déroule en 6 chapitres : Les Lanternes rouges – Le Prisonnier de Tchang – La Duchesse romantique – La Division sauvage – Ungern de Mongolie – La Fin du Dragon noir.
Corto Maltese en Sibérie | ||||||||
6e album de la série Corto Maltese | ||||||||
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Auteur | Hugo Pratt | |||||||
Dessin | noir et blanc | |||||||
Personnages principaux | Corto Maltese Raspoutine Marina Seminova Changhaï Li Le général Tchang Grigori Semenov Baron Ungern |
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Époque de l’action | 1918/1920 | |||||||
Éditeur | Casterman | |||||||
Collection | Les romans (À SUIVRE) | |||||||
Première publication | France : avril 1979 | |||||||
ISBN | 978-2-2033-3226-3 | |||||||
Nombre de pages | 128 | |||||||
Prépublication | Italie : Corte sconta detta Arcana, mensuel Linus, à |
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Albums de la série | ||||||||
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L'action s'étend du mois de au mois d', pendant la révolution russe. La piraterie règne en maître mais ici, les trains blindés qui courent sur les voies du Transsibérien et du Transmandchourien se substituent aux bateaux et les terres enneigées de Mandchourie et de Mongolie remplacent les océans.
Libéré des contraintes de la pagination imposées par la rédaction de l’hebdomadaire Pif Gadget, qui limitait ses histoires à une vingtaine de pages, Hugo Pratt revient avec un long récit au contenu historique dense et riche en rebondissements. Trois ans et demi ont été nécessaires pour le réaliser et on peut y déceler l’évolution du dessin, devenant plus maîtrisé, plus dépouillé.
L’importance de la représentation des trains dans cette histoire incite l’auteur à solliciter le concours de son ami, le dessinateur Guido Fuga (it). Celui-ci se charge également du dessin des avions et des armes lourdes. Cette première collaboration, sera suivie de bien d'autres pour les albums suivants.
Tant de mystérieuses cours et placettes échappent au regard à Venise ! Ainsi dans les arcanes des ruelles du vieux Ghetto, Hugo Pratt découvre une cour où « les éléments architecturaux se fondent harmonieusement. […] Pour connaître l’heure, Corto Maltese n’aura qu’à lever la tête et regarder le cadran solaire. »[1] Il la rebaptise : Cour secrète dite de l’Arcane (Corte sconta detta Arcana).
Ce texte apparait à la fin de l'épisode suivant, Fable de Venise. Au début de l’album, dans les éditions publiant l'introduction rédigée par Pratt, il y a une photographie de cette cour. Au-delà de l’imagination de l’auteur, cette preuve de son existence invite à partir à sa recherche. Pour ce faire, Le Guide de Venise de Guido Fuga et Lele Vianello est précieux[3]. Il nous dévoile qu'il s’agit en réalité de la Corte Botera, nichée non loin du Campo Santi Giovanni e Paolo (it)[4].
Le court passage vénitien du début de l'histoire présente quelques éléments de la culture italienne. Bouche Dorée, amie de Corto, explique être déjà venu dans cette ville en 1300, en compagnie du kabbaliste Mancello Giudeo, alors qu'ils étaient tous deux amis de Dante. Aussi, elle propose à Corto de lui servir du rosolio, liqueur italienne particulièrement populaire sous Catherine de Médicis.
Après l’abdication () du tsar Nicolas II, Lénine et Trotski ont renversé le gouvernement en place par une révolution du 6 au (24 au , dans le calendrier russe). La dictature du prolétariat a été instaurée. En Europe, la guerre est terminée depuis le . L’amiral Alexandre Koltchak et les fidèles du tsarisme montent une contre-révolution avec l’aide des Alliés et des Japonais. Les tsaristes contre les communistes. Les blancs contre les rouges. Pour s’opposer à ces contre-révolutionnaires, Trotski organise l’Armée rouge. La Russie plonge dans la guerre civile. Elle se déplace vers l’est où 100 000 soldats tchèques (anciens prisonniers de guerre), aux ordres de Koltchak et du général Janin, se sont emparés du chemin de fer transsibérien. Cette armée, déplacée vers Vladivostok à la suite du traité de Brest-Litovsk, s'était rebellée contre l'Armée rouge et finit par travailler pour le gouvernement contre-révolutionnaire. Elle occupera la Sibérie et l’Oural et sera battue par les Bolcheviques en 1920. La guerre civile s’achèvera fin mars 1921.
Dans la cour de la demeure de Bouche Dorée, Corto Maltese est plongé dans la lecture d’Utopia, de Sir Thomas More. Un livre qu’il ne réussit décidément pas à lire jusqu'au bout. Venise le rend paresseux. Si bien qu'il décide d'aller retrouver sa maison à Hong Kong.
À son arrivée, il s’enquiert des nouvelles du front : la guerre en Europe est finie. Elle continue en Sibérie où l’amiral Koltchak vient d’établir une dictature contre-révolutionnaire, ce mois de novembre 1918. Les blancs et les Alliés se battent à la frontière du nord, les Japonais à l’est, en Mandchourie. Il rend également visite à Longue vie, un des chefs de la triade chinoise. Celui-ci lui livre une interprétation du Yi-King (livre des mutations), en dessinant des ba gua et des taijitu et lui met en garde à propos du signe "Kui me", qui est lié à "la jeune fille à marier". Puis, il lui parle des différentes sociétés chinoises, telle que la Secte du lotus blanc.
La présence de Corto à Hong Kong ne passe pas vraiment inaperçue. À peine est-il entré chez lui, qu'une lettre l’attend déjà. C’est une vieille histoire. Il la croyait partie et pourtant « elle » est dans la ville… Mais où ?… Raspoutine, lui aussi, est dans la cité. D’ailleurs, il ne tarde pas à se manifester auprès de Corto pour tenter de faire équipe avec lui car il y a de quoi devenir riche avec le commerce des armes et le transport des mercenaires…
Il y a également de mystérieuses personnes qui surveillent ses faits et gestes. Apparemment, elles ne lui veulent aucun mal ; mais elles le protègeraient au contraire car elles le tirent opportunément d’un mauvais pas. C’est l’occasion de se présenter : « les Lanternes rouges te saluent, Corto Maltese. » et de lui proposer une affaire importante, si toutefois il veut bien les aider. Le train de l’amiral Koltchak transporte le trésor impérial. Il s’en est emparé au nom des contre-révolutionnaires à Iekaterinbourg, après le massacre du tsar déchu, Nicolas II et de sa famille, en juillet dernier. Depuis, ce trésor est convoité par beaucoup de monde et exacerbe les tensions : les contre-révolutionnaires qui, pas assez unis, se haïssent ou se méprisent et s’utilisent, les seigneurs de la guerre chinois qui se disputent. Les bandits mandchous, les sectes et autres sociétés secrètes ne sont pas en reste. Les « Lanternes rouges » aussi ont l’ambition de s’en emparer. Si possible avec son aide. L’accord conclu, Raspoutine s’impose d’autorité comme associé auprès de son ami…
En mer Jaune, tous deux voguent vers Shanghai pour donner des instructions aux « Lanternes rouges » de cette ville. Grâce à un des membres qui se trouve à bord, ils apprennent que l’équipage de la jonque est à la solde d’une société secrète, celle du Coucher de soleil rouge, qui leur a donné l’ordre de les liquider avant leur arrivée. Non loin de Shanghai, avec l’aide de leur informatrice, Corto et Ras décident d’attaquer sans tarder. Après un combat acharné, l’équipage est décimé et la jonque incendiée. Corto se retrouve à l’eau et nage vers la terre ferme.
Apparemment, il n'y a pas de survivants. Corto est seul sur le rivage. Alertés par l'incendie, une patrouille chinoise s'est approchée. Repéré, il est conduit devant le seigneur de guerre Tchang Tso-Lin. Ils découvrent qu’ils ont un ami commun, le milliardaire Song de Shanghai. Ou plutôt sa fille, Wee-Lee. Corto lui assure qu’il n’est pas venu en Chine pour la revoir. Si ce n’est pour cette femme, pense le général, c’est certainement pour le train d’or. Certain qu’en le faisant suivre par des hommes de sa secte des « Dragons noirs », il le conduira jusqu’au trésor tsariste, il lui rend la liberté. Au passage, apprenant que le serviteur du général, un moine tibétain surnommé "Une-oreille", a été mutilé parce qu'il a écouté quelque chose qu'il ne devait pas, Corto tire conclusion en évoquant l'histoire des trois petits singes.
Décembre 1918, au port de Shanghai, dans le delta du Yang Tsé Kiang. Corto se rend à l’adresse donnée par les « Lanternes rouges » où quelqu’un devrait l’aider à se rendre dans la ville de Kharbine en Mandchourie. Là, il rencontre le major Jack Tippit de l’United States Army Air Service, qui lui parle d’une fascinante duchesse, amie de l’amiral Koltchak. Marina Séminova, aristocrate russe qui parcourt toute la Sibérie en train en compagnie du cosaque Spatzetov[9]. Le major la connaît bien car il les Américains sont chargés de contrôler le Transsibérien. Tippit, qui doit aussi se rendre à Kharbine, invite Corto à faire le voyage dans son avion…
Justement, avant de décoller avec son DH.4 Dayton-Wright, Jack Tippit est averti par son état major que cette aristocrate russe est l'invitée de l'ataman Semenov et se trouve dans l'un de ses trains blindés. Ils le survolent trois jours plus tard. Le train se dirige vers Tchita, la capitale de Transbaïkalie. La présence de l'aéronef n'échappe pas à la vigilance de Spatzetov. Tippit est rapidement identifié. Informée, la duchesse ordonne de l’abattre. Touché, l’appareil se pose en catastrophe. Les rescapés sont recueillis. Marina Séminova feint la surprise et se dit désolée de les avoir pris pour des Bolcheviks…
Corto veut rester en dehors de leurs histoires et souhaite s’arrêter à la frontière.
L’ataman Grigori Semenov, chef de la « Division sauvage », accueille Marina Séminova dès son arrivée à la frontière. Il sait qu’elle va rencontrer l’amiral Koltchak pour se charger du transport de l’or en Mandchourie. Elle lui présente Corto Maltese et lui demande de l’aider à ce qu'il puisse se rendre à Kharbine pendant qu’elle continue son voyage avec le major Tippit… Semenov lui présente le "destructeur", canon monté sur un train que lui ont offert les Japonais. Corto critiquant la lourdeur de l'engin, qu'il saurait aisément détruire, l'ataman le prend en grippe et charge Spatzetov de l'éliminer. Mais au moment de l'exécution, le marin prend le dessus et le tue.
Janvier 1920. Alors que le major est parti pour Irkoutsk, Corto franchit la frontière Russo-Mandchoue et atteint le village de Mandchouli… Là, il reprend contact avec les « Lanternes rouges » et revoit la jeune femme qui leur avait prêté main-forte sur la jonque. Elle dit s’appeler Shanghaï Li. Le train d’or, surnommé le dragon doré, est à Verkhneudinsk, du côté du lac Baïkal. L’ataman va l’attaquer au nœud ferroviaire de Karymskoïe. Il n’y a pas de temps à perdre, il leur faut repasser la frontière pour se rendre à la gare et sauter dans le train de Semenov. Il neige, le temps est avec eux. Ils partent accompagnés d’un officier russe associé aux « Lanternes rouges » : le capitaine Nino. Il sera leur sauf-conduit auprès de l'ataman. Ils sont suivis à la trace par deux hommes des « Dragons noirs », envoyés par le général Tchang. Et voilà qu’en chemin, surgit un revenant : Raspoutine qui s’invite à nouveau dans la ronde.
Dans le train blindé de l'ataman Semenov, nos quatre compères roulent vers Tchita… Arrivé à la jonction ferroviaire de Karymskoïe, l’affrontement est proche car voilà déjà la locomotive de l’amiral qui s'engage sur la voie parallèle. Voyant le guet-apens dans lequel elle tombe, Marina Séminova doit faire face à cette traîtrise et regrette amèrement l’absence de son ami Koltchak. Semenov donne l’ordre d’ouvrir le feu. Sous le tir nourri des mitrailleuses et des canons, le train est promptement paralysé. Raspoutine et Corto, se portent volontaires pour détacher les wagons. Ras « s’occupe » ensuite de la duchesse…
Après avoir accroché son chargement, le train s’en retourne à Mandchouli avec son butin. Il faut maintenant éliminer Semenov. Le capitaine Nino est sur le point de s’en charger quand soudain, les « Dragons noirs » surgissent pour supprimer tout ce beau monde. La riposte est rapide. En trop petit nombre, le compte des deux hommes est vite réglé mais le général prend la fuite en tête du convoi. Alors que le train approche du croisement de Borzia, Corto part à sa poursuite avec l’objectif d’arrêter le train. Le fuyard est rattrapé et, au prix d'un corps à corps acharné, Semenov est précipité hors du train.
Pendant ce temps, Shanghaï Li fait dévier le train vers Savart Khan Nuur (Mongolie), puis décroche le wagon tant convoité. Dans une pente, la voiture prend de la vitesse et se met à dévaler la voie ferrée. Ne pouvant contrôler ni arrêter sa course folle, elle saute sur le ballast, juste avant qu’il déraille et s’abîme en contrebas dans les eaux gelées du lac des Trois Frontières[10] (Dalaï Nuur).
Plus tard, à peine se sont-ils rejoints sur les pentes enneigées, que Corto, Raspoutine et Li sont capturés par une patrouille du « Baron sanglant ».
… Présenté devant lui, Corto révèle ce pourquoi ils sont en Sibérie… Alors que le "destructeur" arrive, surveillé par des soldats japonais, Ungern demande ce que pense le marin des Japonais. Celui-ci lui répond en évoquant leur stratégie qu'il a vu en œuvre à Port-Arthur (Lüshunkou, en Chine) en 1905, lors de la guerre russo-japonaise, qui les mena à la victoire.
Un peu plus tard, Ungern[11] lui propose alors de se joindre à lui pour affronter Tchoïbalsan et Soukhé Bator, afin de conquérir le nouvel empire auquel il aspire. Corto en décline l'offre sans détour. Peu habitué à ce qu’on lui tienne tête, le « non » catégorique de Corto subjugue le baron qui voit en lui un homme digne de respect. Il décide de le laisser repartir avec ses compagnons, sous bonne escorte, jusqu’à la frontière qui sépare la Mandchourie de la Mongolie… Juste avant, un "mopa", sorcier tibétain, lui prédit son avenir, interprétant la langue des dieux, des nagas, des démons et des hommes, ainsi que ses visions du Monastère de Samyé, premier monastère bouddhiste construit au Tibet. Concernant le Baron fou, il ne lui reste que plus d'un an à vivre, avant de mourir et de finir dans le "Bardo" et, de plus, il doit épargner Corto. À ce dernier, le sorcier parle du dragon noir brisé dont il doit se souvenir. Il s'agit du général Tchang et à une secte militaire liée au fleuve Amour.
Le général Tchang, quant à lui, roule à bord du « Dragon noir » à la rencontre du train de Semenov, quand un message de ses services secrets de Pékin l’avertit de l’échec de ses 2 agents et de la perte du précieux chargement. Il décide alors de faire une halte à la frontière avant d’entrer en Mongolie. Arrivés à la frontière, Corto, ses compagnons et leur escorte sont arraisonnés par des révolutionnaires mongols. Changaï Li se présente à eux comme l’amie personnelle de leur chef, Soukhé Bator. Les retrouvailles ont lieu au quartier général de Bolkang, près du lac Bolkang-Nor.
Bardé de canons et de mitrailleuses, le « Dragon noir » du général Tchang, fait son entrée en gare de Bolkang pour l'arrêt prévu. Soukhé Bator veut profiter de l'aubaine pour le stopper à tout prix. Changaï Li et Corto Maltese se proposent de l’aider. Sous de nouveaux uniformes, Ras et Corto s’introduisent dans le train blindé avant qu’il reparte. En route, ils s’emparent d’une tourelle de tir et détruisent méthodiquement les défenses du « Dragon ». À terre, dominant et contrôlant la situation sur un promontoire, Changaï Li attend le moment propice pour déclencher l’opération finale. Dès que le « Dragon noir » s’engage sur le pont bourré de dynamite, elle donne l’ordre de le faire sauter…
Les héros ne meurent jamais. En février 1920, Corto et son ami Raspoutine sont transportés jusqu'à Hailar par des Bouriates, puis jusqu’à Kharbine. Là, le major Jack Tippit vient lui rendre visite à l’hôpital militaire où il est soigné. Le 15 mars il est vu à Hong Kong, où il assiste à l'arrestation et au suicide du général Tchang. Il serait aussi passé dans la province de Kiang-Si, un matin d’avril… Après avoir vainement attendu Corto, Wee-Lee Song est retournée en Europe. Quant à lui, il est revenu dans sa maison de Hong Kong, où il accueillit Raspoutine une semaine durant. Celui-ci lui vola son Gauguin, avant de partir, probablement vers l'Inde.
Le wagon englouti sera récupéré. L'or servira à la construction d’une importante centrale hydroélectrique qui profitera à la Chine, la Mongolie et l’Union soviétique.
Dans le bureau, du Security Office de Hong Kong, le lieutenant Barrow prouve qu'il connaît les antécédents de Corto en lui évoquant ses séjours en Chine au début du siècle, sa piraterie dans les mers du sud et son acquittement dans son procès pour homicide en Afrique. Le second fait est relaté dans La Ballade de la mer salée . Tandis que le troisième est évoqué dans Les Éthiopiques : Les Hommes-léopards du Rufiji. Enfin, le premier sera détaillé postérieurement dans La Jeunesse de Corto Maltese.
Dans cette histoire, Corto retrouve Raspoutine, qu'il n'avait pas vu depuis deux ans, alors qu'ils étaient tous deux Saint-Kitts (voir Sous le signe du Capricorne : …Et nous reparlerons des gentilshommes de fortune). Le second explique d'ailleurs au premier qu'il désire revivre des aventures avec lui, comme celles qu'ils avaient vécu dans La Ballade de la mer salée et Sous le signe du Capricorne.
Alors que Corto embarque à bord de l'avion du major Tipitt, un militaire commente la scène et dit avoir déjà rencontré le marin au Honduras (britannique, l'actuel Belize). C'est une allusion à l'épisode Sous le signe du Capricorne : À cause d’une mouette.
Enfin, dans un des épisodes suivants, La Maison dorée de Samarkand, on retrouve un personnage de l'épisode actuel. Il s'agit de Rossianov, ancien capitaine de la division asiatique du baron Ungern, qui finira dans l'armée de l'URSS.
Scénario et dessins de Hugo Pratt avec la collaboration de Guido Fuga (it) pour les dessins représentant les trains blindés.
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