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créateur de costumes français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christian Gasc est un créateur de costumes français pour le cinéma, le théâtre et l'opéra, né le à Dunes (Tarn-et-Garonne) et mort le à Paris[1],[2],[3], .
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Christian André Gasc |
Nationalité | |
Activité |
Personne liée |
Marie-France Pisier (Friend) |
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Distinctions |
Il a remporté quatre César des meilleurs costumes et un Molière. Il est fait Chevalier des Arts et des Lettres et de la légion d’honneur.
Né à Dunes en Tarn-et-Garonne, Christian Gasc est d'origine modeste. Son père était mécanicien, et c'est sa mère, couturière, qui lui donne dès l'âge de huit ans la passion du septième art, l’emmenant au cinéma l’Apollo de Valence d’Agen, où il grandit. À 19 ans, il se rend à Paris avec l’objectif de faire carrière dans le cinéma. Sa rencontre, au tout début des années soixante-dix, avec son amie Marie-France Pisier, est déterminante.
Il remporte dans sa carrière quatre Césars pour Madame Butterfly, Ridicule, Le Bossu et Les Adieux à la reine.
Christian Gasc est retrouvé sans vie, le , dans son appartement parisien[4].
Christian Gasc commence sa carrière sur Aloïse de Liliane de Kermadec, sorti en 1975.
Suivront plusieurs films avec André Téchiné, comme Souvenirs d'en France (1975), Barocco (1976), Les Sœurs Brontë (1979) ou Hôtel des Amériques (1981), qui l’imposeront comme l’un des plus grands créateurs de costumes de son époque.
Les films s'enchaîneront avec des cinéastes comme Jeanne Moreau (Lumière, 1975), François Truffaut (La Chambre Verte, 1978), Benoît Jacquot (Les Ailes de la colombe, 1981), Jean-Luc Godard (Passion, 1982), Marguerite Duras (Les Enfants, 1985), Claire Denis (Chocolat, 1988), Bertrand Blier (Mon homme, 1996), Patrice Leconte (Ridicule, 1996) ou Philippe de Broca (Le Bossu, 1997).
Au théâtre, de nombreux metteurs en scène font appel à sa créativité comme Pierre Romans, Jean-Baptiste Sastre, Catherine Hiegel ou Aurélien Recoing.
Sur les scènes des opéras de Monte-Carlo, Genève, Milan, Paris, Londres, et bien d'autres, il habille de nombreux interprètes comme Renée Fleming, Anne-Sophie Von Otter, Jonas Kaufmann, Ruggero Raimondi ou Anna Netrebko.
En 2014, il participe à la dernière production de La traviata de Verdi à l'Opéra de Paris, mise en scène par Benoit Jacquot, après son triomphe de Werther (Jules Massenet) sur cette même scène.
En 2015, une exposition est organisée au Musée de la dentelle de Caudry[5] sur son travail à propos des costumes du film Les Adieux à la Reine.
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