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commune française du département de la Gironde De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cadaujac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Cadaujac | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montesquieu | ||||
Maire Mandat |
Francis Gazeau 2020-2026 |
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Code postal | 33140 | ||||
Code commune | 33080 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cadaujacais, cadaujacaise | ||||
Population municipale |
6 671 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 435 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 21″ nord, 0° 31′ 47″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 36 m |
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Superficie | 15,33 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Brède | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | mairie-cadaujac.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Cadaujacais et Cadaujacaises.
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine. Cadaujac est une commune du Canton de La Brède, située à 10 km au sud de Bordeaux, s'étend sur 6 km le long de la Garonne.
Les communes limitrophes sont Camblanes-et-Meynac, Isle-Saint-Georges, Léognan, Martillac, Quinsac, Saint-Médard-d'Eyrans et Villenave-d'Ornon.
La commune est située sur la rive gauche de la Garonne. Elle est traversée par l'Eau Blanche, et la Peguillére.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,9 | 2,6 | 4,9 | 7,2 | 10,6 | 13,6 | 15,2 | 15,1 | 12,1 | 9,6 | 5,7 | 3,5 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 6,7 | 7,4 | 10,3 | 12,8 | 16,4 | 19,5 | 21,4 | 21,6 | 18,3 | 14,7 | 9,9 | 7,2 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,5 | 12,2 | 15,8 | 18,4 | 22,1 | 25,5 | 27,6 | 28,1 | 24,6 | 19,9 | 14,1 | 11 | 19,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,8 17.01.1987 |
−10,5 09.02.12 |
−9,5 01.03.05 |
−2,6 04.04.1996 |
1,6 06.05.19 |
4,7 08.06.1989 |
6,6 04.07.1990 |
5,3 30.08.1986 |
2,9 30.09.1987 |
−4,1 30.10.1997 |
−7,3 24.11.1998 |
−10,6 17.12.01 |
−15,8 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,4 13.01.1993 |
25,5 27.02.19 |
27,7 29.03.23 |
30,6 17.04.13 |
35,3 30.05.01 |
39,9 22.06.03 |
41,5 23.07.19 |
40 05.08.03 |
37,8 12.09.22 |
32,9 02.10.23 |
26,3 08.11.15 |
21 31.12.22 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 86,5 | 64,7 | 61,3 | 75,9 | 75,2 | 71,9 | 51,2 | 63,8 | 76,3 | 78,7 | 112 | 100,8 | 918,3 |
Au , Cadaujac est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,4 %), zones urbanisées (29 %), forêts (12,6 %), cultures permanentes (10,2 %), terres arables (6,5 %), eaux continentales[Note 4] (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
On peut accéder à Cadaujac par la Rocade (sorties 18a et 20), ou par l'autoroute vers Toulouse A62 ( 1), ainsi que par la SNCF gare de Cadaujac.
Le réseau TBM, anciennement TBC jusqu'en 2016, desservait la commune, via la ligne 89 reliant celle-ci à Villenave-d'Ornon. Cette desserte est supprimée depuis 2016 pour des raisons financières, à la suite de la décision prise fin 2014 par le Conseil Départemental de la Gironde d'arrêter de participer au financement de la ligne[16]. Les cadaujacais doivent désormais se rendre à Villenave-d'Ornon pour utiliser le réseau TBM.
La ligne 503 relia la station de tram Talence Peixotto à Saint-Symphorien. Depuis septembre 2020, c'est la ligne 4812 Talence Peixotto à Cabanac bourg qui dessert la commune.
Le territoire de la commune de Cadaujac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[19]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1999, 2008, 2009, 2010 et 2020[21],[17].
Cadaujac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[22]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[23],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 239 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 239 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le toponyme Cadaujac est attesté sous les formes anciennes Cadauac (1273), Cadanyaco (pour *Cadauyaco, XIIIe siècle), Cadaujac (1273)…
C'est un nom de domaine en -acum basé sur le nom de son propriétaire. Celui-ci devrait être le nomen Catalius[28], attesté en Gaule cisalpine[29]. La formation *Cataliacum aurait été traitée en deux termes *Catal-jaco[30] donnant logiquement Cadau-jac en gascon.
Cadaujac étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple le Courdouney, l'Esclopey, les Brousteys, le Junca, l'Esquillot, la Péguillère[31]...
Sur la carte de Cassini, sont mentionnés entre autres lieux :
La mise au jour de divers vestiges, cimetière, vases et voie romaine, démontre une occupation bien établie à l'époque gallo-romaine, comme le laisse présumer le toponyme en -ac[33]. La vie de Cadaujac semble avoir été concentrée aux environs de l'actuel lieu-dit « Paté » (pastum, pâture). Un cimetière à incinération du IIe siècle, composé d'urnes funéraires, y a été découvert en 1884[34].
Lors du transfert du cimetière de l'église, plusieurs sarcophages ont été découverts et l'un d'eux dessiné par J.-A. Brutails[34].
Des monnaies découvertes sur place donnent la datation approximative de 138 à 161 après J.C. : elles faisaient partie du Trésor de Garonne recueilli en face du château Malleret en novembre 1965, lors de dragages dans le fleuve. Plus de 4000 pièces ont été restaurées et étudiées, en majorité des sesterces, probablement en provenance du naufrage d'un navire marchand[35].
À un kilomètre de là, aujourd'hui sur la commune de Saint-Médard-d'Eyrans, des mosaïques, des fragments de céramiques de luxe, des fragments de verrerie et des briques striées attestent de la présence d'une "villa" romaine[34]. En 1805, ont été découverts deux superbes sarcophages sculptés en marbre de Paros, actuellement exposés au Musée du Louvre, et dont la date de réalisation est estimée au premier tiers du IIIe siècle. Dans le parc du château Lamothe une statue du Ier ou IIe siècle d'un jeune homme vêtu d'une chlamyde accompagné d'un enfant a été aussi découverte : elle représente peut-être Mercure. Elle est exposée au Musée d'Aquitaine.
Le ruisseau qui sépare Cadaujac de Saint-Médard-d'Eyrans « la Bugonne » (Fontaine des pâturages ou fontaine des bœufs, d'après Joseph Béraud-Sudreau[36]). Enfin, la source miraculeuse de « Joye » était réputée pour avoir la particularité de guérir les maux d'yeux et peut-être d'autres afflictions, si on se réfère au nom du lieu-dit voisin, l'« Esclopey ».
Sur la commune passe également la voie romaine qui allait de Burdigala (Bordeaux) à Aginnum (Agen) et qui est connue aujourd'hui sous le nom de "route de Saint-Médard-d'Eyrans".
Cadaujac a été probablement évangélisée vers le VIIIe ou IXe siècle et une première église fut bâtie au Xe siècle sur l'emplacement de l'actuelle église Saint-Pierre.
La baronnie de Cadaujac a probablement été constituée sous l'égide du Royaume d'Aquitaine à une date indéterminée et est devenue un fief des ducs d'Aquitaine.
En l'an 1100, Guillaume IX d'Aquitaine (grand-père d'Aliénor d'Aquitaine) donne, avant de partir en Croisade, la baronnie au Chapitre de Saint-André de Bordeaux. Auparavant, en 1098, l'année de la consécration de la cathédrale, il avait confirmé le droit de monnayage et de tonlieu[Note 5], accordé au Chapitre par son père.
Les habitants de Cadaujac vivaient de trois ressources : l'élevage, la vigne et la forêt. La baronnie possédait deux châteaux : le Château des Freytets (fruitiers) et le Château des Fougères ou Faugères. Aujourd'hui, de ce dernier, il ne reste qu'un mamelon de terre, par contre, le château des Freytets est en partie conservé. Il est connu, depuis le XIXe siècle, sous le nom de château d'Eck.
À partir des rôles Gascons, conservés à Londres, qui listent tous les actes signés par les ducs d'Aquitaine entre 1317 et 1468, des archives du Chapitre de Saint-André et les archives conservées par la mairie de Cadaujac, on peut apercevoir et suivre[37] la construction des maisons nobles et les accords de privilèges dans le développement de Cadaujac :
Cadaujac se développe tranquillement à l'abri des grands conflits. La population augmente, l'église est agrandie et le bourg se forme.
Le XVIIIe est un grand siècle pour Cadaujac. L'enrichissement de Bordeaux, grâce au commerce extérieur avec les îles, et le développement de la navigation fluviale profitent aux Bordelais qui se font construire de belles maisons de campagne au bord de la Garonne. Le négoce du vin est en plein essor, les vins blancs des Graves acquièrent une renommée européenne.
Après la Révolution, l'église est fermée ; les statues brisées ; l’argenterie, les meubles et le château des Fougères sont confisqués. Le Château est ensuite vendu par l'état à M. Dauvion, qui possède déjà La Grâce. À cette époque, Fougères est encore entouré de bois, de prés et de vignes et sa grande allée aboutit à l'église.
Le Second Empire est une époque de prospérité matérielle pour Cadaujac.
Au début du XXe siècle, les liaisons avec Bordeaux sont encore difficiles. Il y a un train le matin à 7 heures. Le trajet est le plus souvent réalisé au moyen d'une "gondole" à vapeur qui accoste à 8 heures au port de Grima et dépose les voyageurs quai Richelieu à Bordeaux. Côté route, des "diligences" font un arrêt au Bouscaut.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 1945
: Cadaujac à travers les âges, Abbé Pierre Abrard
Source | ||||
1956 | Christian de Sigoyer | Propriétaire du château Bardins | ||
Guy Fleury | DVD | Administrateur civil | ||
(démission) |
Gilbert Rousselot | RPR puis UMP | ||
[40] | en cours | Francis Gazeau | UMP → LR ? | Cadre Vice-président de la CC de Montesquieu, suppléant de la Députée MoDem Sophie Mette |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[41].
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2021, la commune comptait 6 671 habitants[Note 7], en évolution de +12,91 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 217 | 6 671 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 57 | 50 | 57 | 45 | 49 | 51 | 52 | 46 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
En tant que commune viticole du vignoble des Graves, Cadaujac a l'autorisation des produire les vins: AOC Pessac-Léognan, AOC Crémant de Bordeaux, AOC Bordeaux supérieur, AOC Bordeaux, AOC Graves et AOC Graves supérieures[54].
Pour l'A.O.C. Pessac-Léognan on trouve les producteurs suivants : Château Bardins ; Château Baulos-Charmes ; Château Bouscaut ; Château Lamothe-Bouscaut ; Château d'Eck ; Château Valoux; Château Haut Vigneau;
À partir du XIe siècle le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle devient l'un des grands pèlerinages de la Chrétienté médiévale. Cadaujac voit régulièrement passer les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils arrivent sur la rive droite de la Garonne à Quinsac ou Cambes et traversent la rivière par l'île de Lalande.
Une borne (hauteur 0,67 m ; largeur 0,31 m ; épaisseur = 0,17 m) fut trouvée sur le Domaine de Droit à 100 mètres de la Garonne. Sur une face, tournée vers la rivière, on voit un bourdon encadré par deux coquilles saint Jacques, sculptées en relief sur la pierre. Sur la face opposée, la croix de Saint-André, qui signifie que l'endroit était une possession du chapitre de Saint-André de Bordeaux. Elle indiquait l'emplacement d'un passage emprunté par les pèlerins et aussi un lieu de rassemblement pour la bénédiction de leurs besaces et bourdons.
En 1967, pour permettre sa sauvegarde, la borne fut déplacée à gauche de l'entrée principale de l'église Saint-Pierre, au centre historique du village. Les quatre anneaux en fer qui tiennent la borne sur son socle ont été ajoutés lors de ce déplacement.
On rencontre dans les campagnes des bornes seigneuriales ou ecclésiastiques portant des armoiries et signes divers, qui limitaient jadis les confins des territoires ou de paroisses. Cette borne, portant une croix les emblèmes des pèlerins de Saint-Jacques-de-Composte sculptés, paraît unique en Gironde.
Le chemin des pèlerins
Cette pierre ornée de sculptures, qui indiquait primitivement un point de rassemblement de pèlerins est devenue par la suite un point d'accueil du chapitre Saint-André de Bordeaux distribuant ses bénédictions. La borne, d'où rayonnaient trois routes en direction des paroisses voisines, était également un point géographique marquant l'intersection des communes de Cadaujac, Saint-Médard-d'Eyrans et l'Isle-Saint-Georges.
On peut également trouver sur la commune : le Château Millefleurs, le Château de la Grâce, le Château de La Pontrique ainsi que des maisons nobles comme celles du Pont de Langon, ou encore de Lamothe-Bouscaut.
Les armes de Cadaujac se blasonnent ainsi : Écartelé de gueules et d'azur, au premier aux deux clefs renversées d'argent passées en sautoir, au deuxième au château d'argent ouvert et ajouré de sable, la tour de senestre plus haute et essorée du même, au troisième aux trois coquilles d'argent mal ordonnées, au quatrième aux deux bâtons de pèlerin d'argent non pommetés passés en sautoir, celui en barre au pied fiché |
La symbolique du blason : les clefs de saint Pierre, Patron de l'église ; les coquilles, symboles des pèlerins de Sait-Jacques de Compostelle ; le château Fougères, la résidence des Chanoines du Chapitre de Saint-André de Bordeaux et la croix de saint André pour rappeler que le Chapitre était aussi le seigneur de Cadaujac.
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