Byblis (revue)
revue d'art (1921-1931) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Byblis, miroir des arts du livre et de l'estampe est une revue trimestrielle artistique française, fondée en 1921 et disparue en 1931, consacrée principalement à la gravure et aux métiers du livre.
Byblis | |
Couverture du premier numéro (hiver 1921-1922). | |
Pays | France |
---|---|
Langue | français |
Format | 24 x 30,5 cm |
Date de fondation | Hiver 1921-1922 |
Date du dernier numéro | 1931 |
Ville d’édition | Paris |
Directeur de publication | Albert Morancé |
Directeur de la rédaction | Pierre Gusman |
ISSN | 2113-5258 |
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Début sort à Paris[1] le premier numéro de Byblis, miroir des arts du livre et de l'estampe, une revue trimestrielle fondée par l'historien d'art et graveur Pierre Gusman. Le nom « Byblis » a été choisi pour deux raisons : d'abord, symboliquement, en référence à la nymphe devenue fontaine ou source, d'autre part, par homophonie, « byblis » évoque le préfixe « biblio- ».
L'éditeur Albert Morancé, qui lança par la suite les « Documents d'art » et le premier numéro de la revue Cahiers d'art, assure la diffusion et la vente, hébergeant l'équipe au 30 rue de Fleurus[2]. Cette première livraison fut élaborée en 1921, mais, prête pour l'hiver 1921-1922, elle connut quelques semaines de retard à la fabrication. Exigeant, Pierre Gusman, ancien collaborateur de Gustave Doré, antiquisant, graveur hors pair, est un bibliophile passionné : souhaitant « servir la gravure et la typographie françaises », il met sur pieds autour de sa revue un comité appelé « La Maison des maîtres graveurs contemporains », regroupant Louis Barthou (nommé président d'honneur), l'archiviste Robert Burnand, l'imprimeur parisien Frazier-Soye, les papeteries Lafuma, le tireur Alfred Porcabeuf et le graveur Schmied (pour les ornementations), qui sont des acteurs du monde des livres travaillant en marge de l'industrie et privilégiant des pratiques artisanales (beau papier, typographie soignée, gravures en tirage direct, etc.). Autant dire que les chiffres d'impression sont, dans ces conditions, peu élevés : avec 500 exemplaires sur papier « vélin pur fil » et 100 sur vélin d'Arches avec épreuves signées, la revue s'adresse bien à un public d'amateurs éclairés et se veut le reflet des arts décoratifs du livre. Une devise latine, liber galliae semper florens (les livres français toujours florissant) s'exprime dans la vignette de couverture.
Le premier fascicule fait 43 pages, affiche un prix de 25 francs pour l'édition courante[3], imprimé au format 24 x 30,5 cm : au bout d'un an, 4 fascicules forment un volume de 198 pages constituées en feuillets mobiles + 56 gravures hors-texte. Gusman réussit le tour de force à maintenir le rythme de 4 publications par an sans discontinuité jusqu'à l'hiver 1931, le 40e numéro clôturant la série. Au total, Byblis proposa 154 planches (eaux fortes, aquatintes, bois originaux, lithographies, héliotypies), dont quelques retirages prestigieux (à partir de matrices en cuivre ou en bois) et quantités d'articles spécialisés sur les arts du livre.
Byblis publia des études inédites de spécialistes pour la plupart contemporains : Robert Burnand, Noël Clément-Janin, Ernest de Crauzat, Loÿs Delteil, Raymond Escholier, Pierre Gusman, Hector Lefuel, Pascal Pia, Claude Roger-Marx, Léon Rosenthal, Charles Saunier (1865-1941), Claude Terrasse, Jean Vallery-Radot, Christian Zervos...
Le choix d'estampes montre un mélange entre goût néo-traditionnel et modernité, avec des sujets résolument figuratifs[4] :
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