Raphaël Maurice Drouart est né le à Choisy-le-Roi, fils de Marie Louis Jules Drouart et Louise Emma Bouchinet, marchands de nouveautés en cette ville au 13 place de l'Église[2].
Drouart commence à maîtriser les différentes techniques de gravure (cuivre, bois, eau forte, lithographie) avant 1914, mais mobilisé au début de la Première Guerre mondiale, il ne réussit à exprimer son art qu'après 1918. Durant le conflit, il est fait prisonnier en Argonne (1915) et reste à Gießen en Allemagne durant trois ans et demi[4],[5]. Il présente ses premières estampes au Salon de 1919[6].
Alfred de Vigny, Eloa ou la sœur des anges, 19 lithographies, Paris, Georges Crès, 1928.
Myriam Harry, La Nuit de Jérusalem, lithographies, Paris, E. Flammarion, 1928.
Henri de Régnier, Le Bon Plaisir, roman, Paris, Édition du Trianon, 1929.
Pierre Louÿs, Poésies, 74 eaux fortes, Paris, Georges Crès, 1930.
Abel Hermant, Supplément au Banquet de Platon, cuivres et bois originaux, Paris, Édition du Trianon, 1930.
Henri Heine, Intermezzo lyrique, Paris, Henri Babou, 1931.
Charle-Auvrey, Périples, bois, Paris, La Caravelle - Le Livre et l'image, 1934.
[catalogue] Graveurs et lithographes contemporains, tome 1: «Catalogues de l'œuvre gravé et lithographié de Robert Bonfils, André Dauchez, Raphaël Drouart», 3 planches originales, Paris, Imprimerie Minerve, exposition universelle de 1937.
L'Amateur d'estampes, vol.2-5, (lire en ligne), p.34:
«Fait prisonnier en Argonne, il passa trois années et demie à Giessen dans une captivité pendant laquelle, ainsi qu'il l'a écrit, il se «recueillit et médita».»
Cité dans (de) Robert E. Dechant et Filipp Goldscheider, Goldscheider. Firmengeschichte und Werkverzeichnis. Historismus, Jugendstil, Art Déco, 1950er Jahre, Stuttgart, Arnold, 2007.