1971: recréation en tant que régiment de réserve prévu en mobilisation et pratiquant l'auto-instruction, stationné à Guingamp. En cas d'activation, le peloton blindé du 64e Régiment d'infanterie de Coëquidan, destiné à la formation des élèves-officiers et composé d'AML 60, d'AML 90 et de VAB, devenait l'Escadron blindé du 48e RI.
Allemagne 1800: Kizchberg - Hohenlinden - Ips - au combat de Kizchberg, le chef de bataillon Armand, à la tête de la 48edemi-brigade culbute trois bataillon et un régiment de cavalerie autrichiens, fait 1 000 prisonniers et enlève 8 pièces de canon.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période: à Krasnoé (Russie 1812), le colonel Pelet charge plusieurs fois les Russes à la tête de son régiment. Le bras fracassé d'un coup de biscaïen, il reste à cheval jusqu'au moment où, atteint aux deux jambes, il tombe et est emporté de force hors du champ de bataille par ses soldats.
De 1830 à 1848
1830: Une ordonnance du créé le 4ebataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[4].
Au , le 48erégiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 2e régiment de tirailleurs algériens du colonel Suzzoni, le 48eforme la 2e Brigade aux ordres du général Lefebvre.
Cette 2e Brigade avec la 1rebrigade du général L'Hériller, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 3edivision d’infanterie commandée par le général de division Raoult. Cette division d'infanterie évolue au sein du 1ercorps d'armée ayant pour commandant en chef le maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta. (Bataille de Frœschwiller-Wœrth.)
Le Labyrinthe (devant leur ténacité et les pertes qu'ils causèrent aux Allemands, ces derniers baptisèrent les soldats du 10ecorps dont le 48eBouchers du Labyrinthe).
Le courage de deux officiers du 48e RI en 1914-1918
CapitaineBrébant très vigoureux, énergique, brave, ayant fait toute la campagne.
Commandant de haute valeur de la 3e compagnie, perpétuellement au contact de l'ennemi pendant huit jours de bataille a réussi à plusieurs reprises dans des conditions difficiles à rompre le combat sans laisser un homme même blessé aux mains de l'ennemi. Il s'est distingué plus récemment par son entrain à la tête de sa compagnie qui a fait une centaine de prisonniers, une blessure deux citations. Cet officier fut blessé grièvement le d'un éclat d'obus, puis brûlé par l'ypérite au Bois de la tuilerie le lors de l'attaque du Bois du Plessier. Au cours des opérations du au , n'a cessé de se dépenser sans compter. Toujours sur la brèche, de jour comme de nuit communiquant à tous son énergie, exaltant le moral de ses hommes, faisant lui-même le coup de feu. Il a été un bel exemple pour sa compagnie qui, malgré de dures fatigues, a fourni un effort extraordinaire et causé à l'ennemi des pertes élevées.
Commandant Paul Adolphe Champel.
Il est né à Agon en 1866. Le , il est à la tête du 1erbataillon lors de l'assaut du Mont Cornillet, à l'est de Reims; blessé et fait prisonnier, il est soigné dans l'ouvrage allemand creusé dans le mont. Il est tué dans l'explosion de l'obus français de 400 mm qui anéantit l'ensemble des personnels des galeries souterraines allemandes le . Son corps, retrouvé en 1974 dans l'infirmerie de la forteresse, a été inhumé dans l'ossuaire no16 du cimetière franco-allemand de Warmeriville[15].
À l'issue de la Première Guerre mondiale, le 48erégiment d'infanterie vient tenir garnison à Guingamp. Au cours de la période de l'entre-deux guerres, certains de ses éléments sont détachés à Brest, puis à Saint-Brieuc et à Landerneau.
À la mobilisation de , le 48erégiment d'infanterie est dirigé avec le 65e RI et le 137e RI sur la frontière dans le secteur de Sarreguemines.
Le 48e est embarqué à destination du Pas-de-Calais direction Boulogne où il prend ses quartiers d'hiver.
À la suite de l'offensive allemande du , le 48e est envoyé en Belgique où il doit tenir la position défensive sur la rive de l'Escaut au nord-ouest d'Anvers.
Le , une puissante attaque d'infanterie ennemie à Armentières sur la route de Boulogne, puis à Lambres, appuyée par de l'artillerie et des mortiers sur Witternesse est repoussée. Le 48e RI se replie sur une voie ferrée de Berguette; à court de munitions, il est capturé après une attaque de chars et de l'infanterie. Le 3ebataillon subit le même sort. Les morts du 48e RI au cours des combats (environ 80 hommes) ont été enterrés par des civils au cimetière de Blessypagesperso-orange.fr (lien).
Campagne: Algérie 1956-1958, Béni, Ouazzane, Eugène-Étienne, Pont de l'Isser, Tlemcen, Snoussi, Lavayssière, Négrier, Montagnac, Ras Arfour.
Dissous le . En tout, le régiment participera à 22 mois de campagne, 7 tués au combat.
"Ordre du jour no 8" le général de division Henri Berthon commandant la 12edivision d’infanterie et la zone de l'ouest Oranais. «Le 48e bataillon d’infanterie participant aux opérations dans divers secteurs, assurant la protection des personnes et des biens dans une région sensible, ce bataillon a rempli les diverses missions qui lui étaient confiés avec brio. Élevant nos pieuses pensées vers ceux qui sont tombés, saluant respectueusement le sacrifice de ceux qui restent meurtris dans leur chair, nous adressons au 48e bataillon d'infanterie, à ses cadres, à ses hommes, le souvenir affectueux et fraternel de ses camarades de combat. Les honneurs à nos morts.»
De 1971 à 1998, il sera régiment de réserve prévu en mobilisation et pratiquant l'auto-instruction, stationné à Guingamp.
le dissolution du 48e, le drapeau sera roulé devant le régiment rassemblé par le chef de bataillon le lieutenant-colonel Dubois J. P.
Insigne régimentaire du 48e RI.
Insigne régimentaire du 48e Régiment Interarme Divisionnaire (RIAD), DUR comme ROC.
Son insigne est constitué d'un écu d'argent à la champagne semée d'hermine avec le nombre 48. Au-dessus, sur une banderole d'émail blanc, est inscrite sa devise. La partie supérieure, un dolmen d'argent soutenant un chêne feuille de sinople (en abîme brodant le tronc du chêne).
Le 48erégiment d'infanterie, deux fois cité à l'ordre de l'Armée, fut décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes, reçut la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le .
Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 - 1918 décernée au 48e RI.
Le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 - 1918. Signé général Mangin.
Diplôme décerné au lieutenant Brébant du 48e RI (1re bataille de la Marne 1914).
Diplôme décerné au lieutenant Brébant du 48e RI (Verdun 1916).
Certificats: citations et chevalier de la Légion d'honneur du capitaine Brébant
Ouvrage et bibliographie fournie par le lieutenant-colonel Jean-Paul Dubois, ancien chef de bataillon du 48e RI en 1998.
Bibliographie fournie par l'association de recherches et d'études sur la vie des Bretons dans la Grande Guerre, président monsieur Prigent.j (association bretagne 1914-1918)
Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie francaise, tome 5, Volumes 1 à 8, J. Corréard, Paris, 1871, p. 260 à 290
Bibliographie fournie par l'association de recherches et d'études sur la vie des Bretons dans la Grande Guerre, président monsieur Prigent.j (association bretagne 1914-1918)