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officier français de la 1ère et 2nde Guerre mondiale et de la Guerre du Rif, termina sa carrière colonel De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Théophile Marie Brébant (Plésidy, – Guingamp, ) est un officier français qui participa à la Première Guerre mondiale, à la Guerre du Rif et à la Seconde Guerre mondiale. Il termina sa carrière avec le grade de colonel[1].
Théophile Marie Brébant | ||
Colonel Brébant | ||
Surnom | « Vieux brave », surnom que lui donnaient ses hommes au 117e RI |
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Naissance | Plésidy, France |
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Décès | (à 75 ans) Guingamp, France |
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Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1908 – 1947 | |
Commandement | Compagnie du 48e R.I Compagnie du R.M.L.E Compagnie du 146erégiment d'infanterie de forteresse 2e Bataillon du 117e R.I |
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Conflits | Première Guerre mondiale Guerre du Rif Seconde Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Bataille de la Marne Bataille de Verdun Bataille de France |
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Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 (4 citations dont 1 à l'ordre de l'armée) Croix de guerre 1939-1945 (2 citations à l'ordre de l'armée) Croix de guerre des TOE (1 citation à l'ordre de la division) Croix du combattant |
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Hommages | Nom d'une rue à Guingamp Nom d'une rue à Ploumagoar |
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Engagé le jusqu'au , il fut incorporé au cours de sa carrière dans les unités suivantes : 48e RI · 1er REI · 3e REI · 41e RI · 146e RI · 117e RI.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est commandant de compagnie et reçoit durant la campagne quatre citations[2].
« Cet officier est blessé grièvement le d'un éclat d'obus, puis brûlé par l'ypérite au bois de la tuilerie le lors de l'attaque du bois du Plessier[3]. Au cours des opérations du 30 mai au , n'a cessé de se dépenser sans compter. Toujours sur la brèche, de jour comme de nuit communiquant à tous son énergie, exaltant le moral de ses hommes, faisant lui-même le coup de feu. Il a été un bel exemple pour sa compagnie qui, malgré de dures fatigues, a fourni un effort extraordinaire et causé à l'ennemi des pertes élevées[4]. »
« Commandant de compagnie de haute valeur. Perpétuellement en contact avec l’ennemi pendant huit jours de bataille, a réussi à plusieurs reprises dans des conditions difficiles, à rompre le combat, sans laisser un homme, même blessé, aux mains de l’ennemi, s’est distingué plus récemment par son entrain à la tête de sa compagnie qui a fait une centaine de prisonniers[5]. »
Après la guerre, il est nommé comme capitaine dès le au Maroc, où il se fait remarquer le dans la région de Fez avec la 3e compagnie du 3e régiment étranger (RMLE) en assurant la protection du flanc gauche menacé par les insoumis. Il n'a décroché qu'à 18 heures, donnant ainsi le temps nécessaire à la 2e compagnie de s'installer sur les nouvelles positions[6]. Il est présent au Maroc jusqu'au affecté au 3e Étranger notifiée (service)[6].
Puis réintégré en France au 41e régiment d'infanterie (Rennes) à compter du , où il prend le commandement de la 6e compagnie jusqu'au .
Le , il prend les fonctions de capitaine major de fortification au camp de Zimming au 146e régiment d'infanterie de forteresse où il reçoit un témoignage de satisfaction du général commandant la région fortifié de Metz[7] :
« Chargé de diriger les travaux d'organisation défensive sur la ligne Maginot sur la position de couverture, s'est donné à cette tâche avec un dévouement et ardeur dignes d'éloges ; a obtenu dans l'exécution le meilleur rendement. »
Il est affecté au 117e régiment d'infanterie (au Mans) le , commandant du 2e bataillon jusqu'au . Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il commande un régiment qui est engagé dans la zone d'armée D le , où il a pour mission de tenir le village de Berny-en-Santerre avec le 2e bataillon du 117e du Mans qui se trouve réduit par les assauts des chars et de l'infanterie ennemie. Il est alors cité à l'ordre de l'armée[8],[9] Lors des combats qui se sont déroulés du 25 mai au , il s'est emparé, à la tête de son bataillon, d'un village tenu par l'ennemi en prenant directement le commandement de ceux qui hésitaient devant une contre-attaque ennemie, les a portés en avant, les galvanisant par son exemple[9].
Il est prisonnier du au en Allemagne à Hoyerswerda, au camp d'Elsterhorst « Oflag IVD » en Silésie à la limite de la frontière germano-polonaise[9].
Le , de retour en France, il est soigné à l'hôpital du Val de Grâce. Puis il est placé en convalescence jusqu'au . Ensuite, il est rayé des cadres de l'armée et placé en retraite.
Rappelé à l'activité le , il est affecté au bureau de garnison du Mans, jusqu'au . Promu au grade de lieutenant-colonel de réserve à titre définitif le .
Autorisé à servir par contrat de six mois renouvelable, il se voit confier par le colonel directeur des DPGA (dépôts de prisonniers de guerre de l'Axe) de la 4e région[10], le commandement du dépôt no 403 PGA (Camp de prisonniers allemands à Mulsanne) (Sarthe) du au [11].
Démobilisé à l'expiration de son contrat, âgé de 57 ans, il se retire au Mans, 101 rue du Bourg-Belé. Il est ensuite rayé des cadres de réserves de l'armée de terre par décret du . Il décédera le à Guingamp à l’âge de 75 ans.
Robert Levêque dit « Nous nous sentions invulnérables avec notre commandant, il aurait pu et dû finir général ».
Son frère Albert Marie Brébant, né en 1898 à Ploumagoar, un des plus jeunes engagés de la Marine nationale à 16 ans et demi[16] a combattu pendant toute la Première Guerre mondiale et a reçu la croix de guerre avec plusieurs citations. Son beau-frère, Hubert Mespléde, né en 1903 et sous-officier de carrière, a reçu l'ordre honorifique, la Nichan Iftikhar, puis la médaille militaire[17]. Son gendre le professeur André Lemariey, un des créateurs de l'ORL infantile, chef du service à l'hôpital Trousseau de Paris[18]. Ancien interne des hôpitaux de Paris lauréat de l'assistance publique (prix d'otologie 1927) Assistant du service de Laryngologie de l'hôpital Saint-Antoine. Ancien moniteur de tubage et de trachéotomie à l'hôpital Trousseau. Maintenant, un pavillon porte son nom[19].
On trouve aujourd'hui une rue au nom du « Colonel Brébant » à Guingamp et à Ploumagoar.
* commandeur le
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