Isbergues

commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Isberguois.

Faits en bref Administration, Pays ...
Isbergues
Isbergues
L'église Sainte-Isbergue d'Isbergues,
classée monument historique.
Blason de Isbergues
Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
David Thellier
2020-2026
Code postal 62330
Code commune 62473
Démographie
Gentilé Isberguois
Population
municipale
8 653 hab. (2022 )
Densité 602 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 27″ nord, 2° 27′ 27″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 44 m
Superficie 14,37 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Isbergues
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Isbergues
Liens
Site web https://www.ville-isbergues.fr
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    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    La commune est située à 195 km de Paris, à 40 km de Lille et d'Arras, à 60 km de Boulogne-sur-Mer et de Calais.

    Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental[1].
    À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.

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    Carte interactive (cliquer sur la carte).

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 14,37 km2 ; son altitude varie de 16 à 44 m[2].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

    La commune est traversée par cinq cours d'eau :

    • le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[4] ;
    • le Guarbecque, cours d'eau naturel de 11,87 km, qui prend sa source dans la commune de Norrent-Fontes et se jette dans la Lys, au niveau de la commune d'Haverskerque[5] ;
    • la Rivièrette ou Lys, cours d'eau naturel de 7,99 km, qui prend sa source dans la commune de Mazinghem et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune Guarbecque[6] ;
    • le Courant de Berguette, cours d'eau naturel de 3,23 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la rivièrette ou Lys, toujours au niveau de la commune[7] ;
    • le ruisseau la rivièrette, cours d'eau naturel de 0,5 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune de Guarbecque[8].
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    Réseau hydrographique d'Isbergues[Note 1].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d’une superficie de 136 ha et d'une altitude variant de 15 à 20 mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d’ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture[15].

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    Carte de la ZNIEFF sur la commune.

    Espèces faunistiques et floristiques

    L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Isbergues est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), zones urbanisées (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), prairies (1,6 %), forêts (0,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    [22]

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 281, alors qu'il était de 4 190 en 2013 et de 4 130 en 2008[I 2].

    Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,5 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Isbergues en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 3].

    Davantage d’informations Typologie, Pas-de-Calais ...
    Le logement à Isbergues en 2018.
    Typologie Isbergues[I 2] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89,4 86 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 10,3 7,6 8,2
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    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par des trains TER Hauts-de-France à la gare d'Isbergues.

    La commune est desservie par la ligne 511 du réseau Mouvéo. Elle est également desservie par la ligne 74 ainsi que le service de transport à la demande Allobus F du réseau TADAO.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Iberga en 1138 ; Ybergha en 1202 ; Hibergue en 1209 ; Ibierghe en 1296 ; Yberghe en 1316 ; Dibergue en 1375 ; Bergue en 1400 ; Yberga vers 1512 ; Ybergue en 1515 : Ysberghe en 1559 ; Isebergue en 1720[23], Isbergue en 1793 ; Isbergue et Isbergues depuis 1801[2].

    Étymologie

    Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga[24], ou īwa + berga (mont aux ifs)[25]. Iberge en flamand.

    Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette[24].

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux.

    La seigneurie locale releva des Nedonchel et des Le Sergent.

    Berguette, ancienne seigneurie de l'abbaye de Ham (devenu Ham-en-Artois), a pris une certaine importance grâce au voisinage d'Isbergues.

    Molinghem, anciennement « Molingahem », est citée en 1083. La seigneurie, qui dépendit des Lens et des Bournonville, fut érigée en marquisat en 1654.

    Isbergues a connu un fort développement industriel à partir du XIXe siècle grâce à la proximité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Afin d'augmenter leurs ressources, le maire de Berguette Jacques Napieraj propose la fusion de Molinghem, Berguette et Isbergues, ce qui intervient le . L'ensemble ainsi formé garde le nom d'Isbergues[2],[26].

    L'acier et la métallurgie

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    Les hauts fourneaux, au début du XXe siècle.

    En 1968, la construction d'une aciérie d'une capacité de 100 kt/an, spécialisée dans la production d'aciers spéciaux fortement alliés est décidée. Cette usine complète l'usine d'aciers spéciaux de Pompey, qui bénéficie également d'un investissement portant sa capacité de 500 à 600 kt/an. L'ensemble du projet est porté par un consortium franco-allemand groupant Roechling (qui fonde la Société Nouvelle des Aciéries de Pompey) et, pour la partie française, Ugine Kuhlmann, la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire, la Société des Forges et Ateliers du Creusot, Châtillon-Commentry, Neuves-Maisons et les Hauts Fourneaux de la Chiers[27].

    En 1976, la Société des Hauts Fourneaux de la Chiers avec la Société des Aciéries Tréfileries de Neuves-Maisons Châtillon mettent en service une usine d'agglomération des minerais[28].

    La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'€ sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.

    Projets
    • ArcelorMittal annonce en 2008 vouloir ouvrir en 2009 une nouvelle unité de coproduits de sidérurgie (« Recyco » qui doit recycler des déchets aujourd'hui mis en décharge, essentiellement importés du site de Dunkerque (40 000 tonnes provenant des hauts fourneaux) qui seront valorisés en fonte, laitier et poussières de zinc à recycler). Ce projet fait l'objet mi-2008 d'une enquête publique. l'investissement annoncé est de 20 millions d'€.
    • Un investisseur indien propose d'installer en bordure du site une unité de récupération d'acier à grain orienté (prestataire : Métalux).
    • une autre unité nommée Terra Nova devrait recycler les cartes électroniques[29].
    • Eurofield propose en 2008 de s'installer sur le même site pour y produire des gazons artificiels pour aire de jeux[30].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte
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    La mairie d'Isbergues.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Norrent-Fontes[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Aire-sur-la-Lys

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Isbergues était le siège de la communauté de communes Artois-Flandres, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Jacques Napieraj obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 861 voix (44,89 %, 21 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[31] :
    - Bernadette Duponchel (DVD, 1 337 voix, 32,25 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
    - Nathalie Delzongle (FG-PCF, 947 voix, 22,84 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 40,84 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, où le maire sortant Jacques Napieraj (PS) ne se représentait pas, la liste SE menée par David Thellier[32] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 648 voix (56,55 %), 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement la liste PS menée par Thierry Dissaux[33], qui a recueilli 1 266 voix (43,44 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,39 % des électeurs se sont abstenus[34],[35]

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[36],[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1798 Pierre Wallart    
    1798 1808 François Cocud    
    1808 1826 Pierre Wallart    
    1826 1827 François Milon    
    1827 1831 André Berdou    
    1831 1848 Louis Legrand    
    1848 1864 Pierre Réant    
    1864 1877 Bertin Toulotte    
    1877 1897 Henri Boulinguez   Propriétaire herbager,
    Conseiller d'arrondissement de Norrent-Fontes (1883 → 1904)
    1897 1919 Henri Ponche    
    1919 1920 Aimé Vasseur    
    1920 1925 Paul Massart    
    1925 1945 Aimé Vasseur    
    1945 1947 Charles Guilmain    
    1947 1954 Henri Famechon PS  
    1954 1959 Jean Topart PS Maire d’Isbergues
    1959 1965 Louis Delmare PS  
    mars 1965 février 1998 Roland Huguet[37] PS Professeur de collège
    Conseiller général de Norrent-Fontes (1970 → 1981)
    Président du Conseil général du Pas-de-Calais (1981 → 2004)
    Député du Pas-de-Calais (8e cir. (1973 → 1993)
    Sénateur du Pas-de-Calais (1992 → 2001)
    février 1998 mai 2020[38] Jacques Napieraj[39],[40],[41],[26] PS Professeur de mathématiques retraité
    Maire de Berguette avant la fusion des communes (1977 → 1998)
    Président de la C.C. Artois-Flandres (2005 → 2016)
    Conseiller général de Norrent-Fontes (2008 → 2015)
    mai 2020[42],[43] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    David Thellier SE Huissier des finances publiques
    Vice-président de la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2020 → )
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    Équipements et services publics

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Isberguois[44].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

    En 2022, la commune comptait 8 653 habitants[Note 6], en évolution de −3,28 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2018 2022 - - - - - - -
    8 7458 653-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    715693737775789758764742745
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7367407988121 0309522 1572 2932 427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7213 0393 9294 3674 3904 0304 3704 3895 089
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 5685 7615 9905 6805 1459 8369 5039 3959 038
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 223 hommes pour 4 522 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,9 
    8,0 
    75-89 ans
    12,8 
    17,7 
    60-74 ans
    19,5 
    21,5 
    45-59 ans
    20,0 
    17,8 
    30-44 ans
    16,5 
    16,1 
    15-29 ans
    13,7 
    18,2 
    0-14 ans
    15,6 
    Fermer
    Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,6 
    5,6 
    75-89 ans
    8,9 
    16,7 
    60-74 ans
    18,1 
    20,2 
    45-59 ans
    19,2 
    18,9 
    30-44 ans
    18,1 
    18,2 
    15-29 ans
    16,2 
    19,9 
    0-14 ans
    17,9 
    Fermer

    Manifestations culturelles et festivités

    Grand Prix d'Isbergues

    Le Grand prix d'Isbergues' est une course cycliste créée en 1945 dans le quartier du Pont-à-Balques. La municipalité a officialisé l'évènement en 1947. C'est la seule course exclusivement professionnelle du Pas-de-Calais. Elle est classée 1.1 par l'UCI et elle est inscrite au calendrier de l'UCI Europe Tour.

    Elle est aussi inscrite comme épreuve comptant pour la Coupe de France de cyclisme.

    Le Grand Prix d'Isbergues a connu des grands champions comme Anquetil, Poulidor, Eddy Merckx ou encore Hinault et Lemond.

    Le Grand Prix d'Isbergues est devenue une tradition en quelques années sur Banquise FM. En effet depuis de nombreuses années la radio soutient le Grand Prix d’Isbergues et le commente en direct lors de son passage à travers les routes de la région.

    Ville Ouverte

    Cette fête annuelle se déroule chaque année début septembre et réunit de nombreuses animations[réf. nécessaire].

    • Marché aux puces ;
    • Marché artisanal.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument historique

    • L'église Sainte-Isbergues d'Isbergues, sa tour fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [50], et plusieurs éléments meubles et décoration sont classés monuments historiques à titre d'objets : autels, retables, reliquaires, stalles, lambris, confessionnaux, orgues et statues[51].

    Autres lieux et monuments

    • La chapelle Sainte-Isbergues et sa fontaine, à Isbergues.
    • La chapelle Saint-Éloi d'Isbergues.
    • L'église Saint-Pierre de Berguette.
    • La chapelle, rue des Écoles à Berguette.
    • L'église Saint-Maurice de Molighem, à l'intérieur une statue de sainte Isbergues et une pietà monument aux morts paroissial.
    • La gare d'Isbergues.

    Lieux de mémoire

    • Le monument aux morts de Isbergues, du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1921. Ce monument commémore les guerres de conquête coloniale, les guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, les guerres d'Indochine, Algérie et post-coloniales[52].
    • Au cimetière communal d'Isbergues : neuf tombes de la guerre 1914-1918 de la Commonwealth War Graves Commission.
    • Dans l'église d'Isbergues : un vitrail du souvenir par Dumez commémorant la guerre 1914-1918[52].
    • Les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Isbergues.
    • Le monument aux morts de Berguette, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1940-1945[52].
    • Les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière de Berguette.
    • Le monument aux morts communal de Molinghem, commémorant la guerre de 1870-1871, la campagne de Chine (1900), et les guerres de 1914-1918, de 1939-1945, d'Indochine et d'Algérie[52].
    • Le monument aux morts paroissial de Molinghem, dans l'église, commémorant la guerre de 1914-1918[52].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Fermer

    Pour approfondir

    Résumé
    Contexte

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    Bibliographie

    Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[53] :

    • J.-M. Dissaux, Histoire de Molinghem des origines à nos jour, Isbergues, ALPHA, 2000.
    • G. Pouchain, Histoire d'une chrétienté locale. La paroisse Saint-Maurice de Molinghem de 1802 à 1954, Isbergues, Association locale pour l'histoire de l'Artois, 2001.

    Articles connexes

    Liens externes

    Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

    Notes et références

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