Loading AI tools
régiment de cavalerie de l'Armée de terre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 12e régiment de cuirassiers (ou 12e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment du Dauphin cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 12e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.
12e régiment de cuirassiers 12e régiment de cavalerie | |
insigne régimentaire du 12e régiment de cuirassiers. | |
Création | 1668 |
---|---|
Pays | France |
Branche | armée de terre |
Type | Régiment de cuirassiers |
Rôle | Cavalerie |
Fait partie de | 2e brigade blindée de la 3e division |
Devise | In periculo ludunt (Ils jouent dans le danger) Au danger mon plaisir |
Inscriptions sur l’emblème |
Austerlitz 1805 Iéna 1806 La Moskova 1812 Solférino 1859 L’Yser 1914 L'Avre 1918 Saint-Mihiel 1918 Paris 1944 Strasbourg 1944 |
Batailles | Bataille de Hannut |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 et olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 2 palmes Croix de Guerre 1939-1945 3 palmes 1 étoile d'argent Croix de la valeur militaire 1 palme Médaille d'or de la ville de Milan Presidential Unit Citation |
modifier |
En 1994, il est amalgamé avec le 6e régiment de cuirassiers pour former le 6e-12e régiment de cuirassiers, basé à Olivet dans le Loiret.
En 2009, à la dissolution du groupe d'escadrons 6e cuirassiers, il y eut une réorganisation du régiment à 60 chars et le maintien des traditions du 12e cuirassiers.
Le régiment, dit RC80 (régiment de chars à 80 chars), comprend de 1994 à 2009 le 12ème régiment de cuirassiers ainsi que le 6ème régiment de cuirassiers. A ces unités s'ajoutent de surcroît l'escadron de maintenance régimentaire (EMR), l'escadron de base et d'instruction (EBI) et l'escadron de réserve[1].
Voici la liste de ses chefs de corps :
(*) Ces officiers sont devenus généraux de brigade par la suite
Le 12e régiment de cavalerie a fait les campagnes de 1792 à 1794 à l’armée du Rhin. Il a fait les campagnes des ans IV et V à l’armée de Rhin-et-Moselle ; an VI à l’armée d’Allemagne ; de l’an VII à l’an IX à l’armée du Rhin.
Le 12e régiment de cuirassiers a fait les campagnes de l’an XIV au corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée ; de 1806 à 1808 au 4e corps de réserve de cavalerie ; 1809 et 1810 aux armées du Rhin et d’Allemagne (3e et 2e corps de cavalerie de réserve) ; 1811 et 1812 au corps d’observation de l’Elbe ; 1813 et 1814 au 1er corps de cavalerie de réserve de la Grand Armée et garnison de Hambourg ; 1815 à la 1re division de cavalerie de réserve.
Licencié, son fonds est versé en 1816, ainsi que l’ancien régiment du Roi, dans le 2e régiment de cuirassiers.
Par décret du 1er janvier 1791, il prend le nom de 12e Régiment de Cavalerie. Engagé à Spire, Francfort, Brumpt et Frankenthal en 1792. En 1796, il s’illustre à Biberach, Müllheim, Neustadt, Engen, et lors de la bataille de Hohenlinden[2].
Sous l’Empire, il participe à plusieurs batailles : Essling, Wagram, Friedland, Eckmühl et Ratisbonne. En 1812, il combat en Russie, à Krasnoë, Smolensk, la Moskova et Moscou. Durant la campagne de France, il charge avec bravoure à Dresde et Ligny. À Waterloo, il se bat héroïquement avant d’être dissous le 16 juillet 1815[2].
(*) Bataille porté au drapeau
Chefs de corps du 12e cuirassiers tués ou blessés lors des campagnes du Premier Empire :
Officiers tués et blessés pendant qu'ils servaient au 12e cuirassiers lors des campagnes du Premier Empire :
Le régiment de cuirassiers de la Garde impériale rejoint l'armée du Rhin au déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870[3]. Il combat notamment lors de la bataille de Rezonville où sa charge est repoussée par l'infanterie allemande[4]. Replié à Metz, les cuirassiers de la Garde, après avoir mangé leurs chevaux, capitulent le avec le reste de l'armée assiégée[5].
Son dépôt est formé à Saint-Germain-en-Laye en juillet 1870 avec un peloton hors-rang et le 5e escadron. Cet escadron, envoyé à Paris en août[6], est amalgamé en septembre à l'escadron des cent-gardes[7], au 4e escadron du régiment de carabiniers de la Garde impériale[8] et du 5e escadron du 1er régiment de cuirassiers[9], pour former le 2e régiment de marche de cuirassiers. Ce régiment, engagé dans le siège de Paris, est renommé 12e régiment de cuirassiers le . Après la fin de la guerre, il fusionne le dans le 2e régiment de cuirassiers[10].
En septembre, le dépôt rejoint Lyon puis Orange, avant de s'installer à Perpignan le 26. Il forme entre novembre et janvier trois escadrons de marche : le 7e, versé au 5e régiment de marche de cuirassiers, le 8e escadron, versé aux 7e et 9e régiments de marche de cuirassiers et le 9e escadron, versé au 11e régiment de marche de cuirassiers et au camp d'Arles[6]. Le , le dépôt des cuirassiers de l'ex-Garde prend le nom de dépôt du 12e régiment de cuirassiers[10].
Le , le dépôt du 12e régiment de cuirassiers fusionne à Saumur avec le 9e régiment de marche de cuirassiers. Il s'installe au Mans en mai 1871[11].
En octobre 1873, le régiment prend garnison à Lyon[11], qu'il quitte en juin 1880 pour Angers. En 1888, le régiment part en garnison à Lunéville, avec dépôt à Troyes[12].
En 1914, le 12e régiment de cuirassiers est en garnison à Rambouillet et appartient à la 6e brigade de cuirassiers, elle-même appartenant à la 7e division de cavalerie.
D'abord à cheval, les cavaliers du 12e Régiment de cuirassiers se battent à Poelcappelle et Bixchoote, à Ypres, et à Chouilly, dans la Marne. Puis ils sont mis à pied. Le régiment est ensuite incorporé dans la 25e division d'infanterie.
Le 1er janvier, le régiment cantonne à Houtkerque, au nord de St Omer. Il reste dans cette région jusque début février, sans prendre part à aucune opération. Le , il quitte la Flandre et s'installe, après 3 étapes entre Auxy le Château et Abbeville. Pendant les mois de février, mars et avril, il prend les tranchées en avant de Wailly et de Rivière, au sud d'Arras.Au mois de mai, il remonte vers la Canche. Le , il s'installe à Auxy le Château, où il reste jusqu'au .Les 17 et il est au bivouac à Magnicourt sur Canche. Le 20, il s'installe à Fontaine sur Maye. Le il va s'installer au nord d'Hesdin, à Blingel et à Béallencourt, puis à Blangy. Le , il cantonne à 20 km au sud d'Amiens, à Tilloy les Conty. Le 11, il embarque à la gare de Conty, et passant par Beauvais, Pontoise, St Germain, Versailles, Nogent sur Seine, il débarque au sud de la Champagne Pouilleuse le et cantonne à Conflans sur Seine et Pontangis. Il participe à l'offensive du . Après un crochet vers le sud ouest, au-delà du camp de Mailly, il remonte vers le nord, par les marais de St Gond. Il arrive à Chouilly le et s'y installe pour plusieurs mois.
Le , le 12e régiment de cuirassiers, est démonté, devient « régiment de cuirassiers à pied » et prend le nom de 12e régiment de cuirassiers à pied
Dans les tranchées de la Pompelle près de Reims, et de la ferme d'Alger, le régiment subit les mines, les gaz et l'artillerie conventionnelle.(350 tués, blessés ou intoxiqués)
En , le 12e régiment de cuirassiers à pied[N 1], au sein de la 2e division de cavalerie à pied, avec les 5e et 8e régiments de cuirassiers à pied.
Jusqu'à l'armistice, Dauphin Cavalerie est de toutes les affaires, faisant en septembre 1166 prisonniers dont 19 officiers. Ce fait d'armes lui vaut une citation à l'ordre de l'armée (Ordre no 13.560 du ).
Le général Fayolle fixe la fourragère de la croix de guerre à l'étendard le à Mayence.
En 1925, caserné à Paris, le régiment est rattaché à la 1re division de cavalerie[13]. Fin , le régiment est dissous dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée. Les cuirassiers rejoignent le 11e régiment de cuirassiers et le 2e bataillon de dragons portés[14].
Le régiment est conservé dans le cadre de l'armée d'Armistice, mise sur pied à l'été 1940. Il prend garnison à Orange[réf. souhaitée] et devient le régiment de cavalerie (deux escadrons montés, trois escadrons cyclistes et un escadron d'AMD Panhard) de la 15e division militaire (Marseille)[15].
Le régiment est dissous en novembre 1942 après l’invasion allemande de la Zone Libre et le sabordage de la flotte française à Toulon.
Au printemps 1945, l’unité est rattachée à l’armée commandée par le général de Larminat et chargée de la réduction des poches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il est affecté à la reconquête de la pointe de la Coubre[16].
En 1945, le régiment est en garnison en Allemagne, à Tübingen, sous le commandement du lieutenant-colonel Jean Baguenault de Viéville.
En garnison à Tübingen (en RFA) dans les années 1960, il forme avec le 2e régiment de cuirassiers, le 73e régiment d'artillerie blindée et le 24e groupe de chasseurs portés, la 5e brigade blindée, avec PC à Tübingen, une des composantes de la 3e division blindée française dont le QG était à Fribourg.
De juin 1968 à 1991, le régiment est basé à Müllheim (au sein des Forces françaises en Allemagne : FFA) en co-casernement avec le 34e régiment d'artillerie.
En 1994, regroupé avec le 6e régiment de cuirassiers, le régiment entre dans la composition d'un RC 80 (régiment de chars à 80 chars, constitué de 2 groupes d'escadrons à 40 chars), sous le nom de 6e-12e régiment de cuirassiers. Il appartient à la 2e brigade blindée, héritière de la célèbre division Leclerc et est basé à Olivet dans le département du Loiret, près d'Orléans.
En 2009, à la dissolution du groupe d'escadrons 6e cuirassiers, le régiment est réorganisé à 60 chars, et reprend l'appellation et les traditions du 12e cuirassiers. Sa garnison demeure Olivet.
Le régiment utilise différents types de véhicules de guerre[17] :
En octobre 2018, le régiment a perçu les deux premiers VT4.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[19] :
Sa cravate est décorée :
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 et olive aux couleurs de la croix de guerre 1939-1945.
L'insigne du régiment est un dauphin blanc sur un écu bleu. Le dauphin est celui qui marquait les armes des Dauphins de France, soit des héritiers présomptifs du royaume de France. Ce dauphin se trouvait alors au revers de l'étendard du Dauphin Cavalerie lors des débuts du régiment. L'animal semble sourire, ce qui illustre la devise du régiment[21].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.