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régiment militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 6e régiment de cuirassiers (ou 6e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment du Roi cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 6e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.
6e régiment de cuirassiers 6e régiment de cavalerie | |
Insigne régimentaire du 6e cuirassiers | |
Création | 1635 |
---|---|
Dissolution | 2009 |
Pays | France |
Type | Régiment de Cuirassiers |
Rôle | Cavalerie |
Fait partie de | 2e brigade blindée |
Ancienne dénomination | Régiment du Roi cavalerie 6e régiment de cavalerie 6e régiment de cuirassiers |
Inscriptions sur l’emblème |
Fleurus 1794 Hohenlinden 1800 Wagram 1809 Moskowa 1812 L'Avre 1918 L'Aisne 1918 Montdidier 1918 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Saint Georges |
Guerres | Guerres napoléoniennes Première Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 2 palmes une étoile de vermeil Croix de guerre 1939-1945 1 palme |
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1873-1879 au Quartier Ordener à Senlis (source : plaque commémorative des régiments ayant occupé le Quartier Ordener de Senlis)
1969-1979 au Quartier Mangin à Couvron et Aumencourt (Aisne)
1979-2009 au Quartier Valmy à Olivet (Loiret)
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Officiers blessés ou tués en servant au 6e RC entre 1808 et 1814 :
Il participe en 1823 à la prise du Trocadéro.
Pendant la guerre de Crimée, il est aux ordres du colonel Crespin. Les 30 mai et 1er juin 1855, le régiment est transporté en Crimée pour arriver début juin sous Sébastopol[2]. Le 6e cuirassiers s’installe sur les rives de la Tchernaïa puis il est à Kanghil, le 10 à Baidar et se retire à Morwindorff-Seraï[3].
En 1892, le régiment est en garnison à Paris.
En 1910, le colonel Rossignol était le commandant de ce régiment de cavalerie situé a Sainte-Menehould[4].
La 4e division de cavalerie est transformée en juillet 1935 en 1re division légère mécanique, qui a pour régiments les unités suivantes :
Le 6e cuirassiers devient le régiment de découverte (reconnaissance) de la nouvelle DLM.
Le 6e cuirassiers fait partie de la 7e armée du général Henri Giraud qui, en mai 1940, forme l'aile nord du plan Dyle dans la bataille des Pays-Bas. Il avance jusqu'à Tilbourg en Brabant-Septentrional mais, en infériorité face aux Panzerdivisions et à l'aviation allemandes, doit se replier vers Anvers[5].
Il fait ensuite partie de l’armée d'Armistice à Limoges. Il forme le régiment de cavalerie attaché à la 12e division militaire (Limousin). Un tel régiment regroupe deux escadrons montés, deux escadrons à cheval, trois escadrons cyclistes (équipés notamment de mitrailleuses et de mortiers de 81) et d'un escadron d'AMD Panhard 178 privées de canon antichar[6].
Le 6e cuir, stationné à Sissonne, est envoyé en Algérie, dans le secteur de Mondovi. Constitué en bataillon de marche du 6e cuir. En fin 1956, début 1957, il est redevenu régiment de cavalerie, 6e régiment de cuirassiers.
Le quartier général et l'atelier régimentaire est basé à Guébar.
En de retour à Sissonne le régiment est dissous. Les hommes sont mutés vers différents régiments de cavalerie. Le , le 8e dragons, en garnison à Sarrebourg en Allemagne, change de nom pour devenir le 6e régiment de cuirassiers. Le régiment est constitué de 3 escadrons de Patton M47, d'un escadron de chars AMX-13 SS 11 et d'un escadron de commandement et des services. Les manœuvres se déroulent a Munsingen, Sissonne, Mailly et à Baumholder dans le cadre des forces de l'OTAN.
Rentré en France en 1968 aux ordres du Colonel Bertrand de Montaudoüin. En 1969, ce régiment commandé par le lieutenant-colonel d'Arcangues est rééquipé d'AMX 30 et est stationné au quartier Mangin à Laon-Couvron (ancienne base aérienne de l'US Air Force). En 1974, il est commandé par le lieutenant-colonel (qui deviendra colonel) rinjonneau, puis par le lieutenant-colonel Gamache. En 1976, toujours au même endroit, il est commandé par le lieutenant-colonel Bernard Soulet, secondé par le lieutenant-colonel Raymond Le Corre (qui deviendra par la suite le général commandant la Légion étrangère). En 1976, au quartier Mangin de Couvron, sont stationnés également le QG de la 14e brigade mécanisée, ainsi que le 4e régiment d'artillerie (le premier régiment nucléaire, équipé de Pluton, installés après 1974). Le 6e cuir est alors équipé de 52 chars AMX-30, d'une douzaine de chars AMX 10 P. Les 52 AMX 30 sont répartis dans quatre escadrons de combat, les AMX-10 P sont au cinquième escadron. Il y a également un escadron de commandement et de services, il est stationné à Olivet (Loiret) au quartier Valmy en .
En 1994 il fusionne avec le 12e régiment de cuirassiers au sein du 6e-12e régiment de cuirassiers. Le RC80 "Leclerc Cavalerie" est commandé par le Colonel Huberdeau, le GE 6RC par le Lieutenant-Colonel de Chambord. Les traditions du 6e de cuirassiers sont maintenues par le groupe d'escadrons-6e cuirassiers. Ce régiment est équipé de chars Leclerc. Il est dissous puis son étendard est enroulé le à Saumur.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7],[8] :
Sa cravate est décorée:
A servi dans ce régiment au moins un homme resté célèbre: Il s'agit de l'écrivain Guy de Larigaudie, modèle des Routiers, alors maréchal des logis, et tombé au champ d'honneur le à Bois-de-Musson; il était alors au II/25° GRCA, tout nouvellement créé.
Joseph Gérard (1834-1898) y a servi avant d'entrer dans l'escadron des cent-gardes.
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