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série de télévision américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
X-Files : Aux frontières du réel (The X-Files[1]), également connue sous les titres Aux frontières du réel (saisons 1 et 2), The X-Files : Aux frontières du réel (saisons 2 à 9), Aux frontières du réel (version remastérisée des saisons 1 à 9) et X-Files (saisons 10 et 11), est une série télévisée américaine de science-fiction en 218 épisodes[2] de 43 minutes, fondée par Chris Carter et diffusée entre le et le sur le réseau Fox.
Titre original | The X-Files |
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Autres titres francophones |
Aux frontières du réel (saisons 1 et 2) The X-Files : Aux frontières du réel (saisons 2 à 9) Aux frontières du réel (version remastérisée des saisons 1 à 9) X-Files (saisons 10 et 11) |
Genre | Policier, thriller, science-fiction, fantastique, horreur |
Acteurs principaux |
David Duchovny Gillian Anderson |
Musique | Mark Snow |
Pays d'origine | États-Unis, Canada |
Chaîne d'origine | Fox |
Nb. de saisons | 11 |
Nb. d'épisodes | 218 (liste) |
Durée | 43 minutes |
Diff. originale |
Diffusion originale : - Résurrection : – |
Site web | http://www.fox.com/the-x-files/ |
La série décrit les différentes enquêtes des agents spéciaux du FBI Fox Mulder et Dana Scully sur des dossiers classés X (« X-Files »), des affaires non résolues impliquant des phénomènes paranormaux, et la quête de Mulder visant à retrouver sa sœur, Samantha Mulder, disparue dans de mystérieuses circonstances lorsqu’elle était plus jeune.
La série est dans un premier temps diffusée entre septembre 1993 et mai 2002, avec la diffusion de neuf saisons pour un total de 202 épisodes. En parallèle, l'univers de la série s'étend, avec notamment le film The X-Files: Fight the Future en 1998 qui se déroule entre les cinquième et sixième saisons, une série dérivée diffusée en 2001 qui est centrée sur le trio The Lone Gunmen, ainsi que divers livres, comics et jeux vidéo. La série fait également partie de l'univers de la série Millennium (1996-1999), avec la diffusion en 1999 d'un épisode crossover. En 2008, un second film sort au cinéma, The X-Files: I Want to Believe. En 2016, la série fait son retour (en) avec la diffusion d'une dixième saison, qui sera suivie en 2018 par une onzième.
En France, la série a été diffusée à partir du jusqu'en 2003 sur M6, puis rediffusée en 2008 sur Paris Première, de 2009 à 2010 sur Jimmy, de 2009 à 2013 sur NRJ 12[3], et en 2013 sur Chérie 25. Elle est rediffusée à partir de 2018 sur AB1 et à partir de 2019 sur RTL9. Au Québec, la série l’a été à partir du sur TQS (saisons 1 à 6), sur Ztélé à partir de (saisons 6 à 9) et sur la chaîne Max (saison 10). En Belgique, la série a été diffusée sur RTL-TVI dès la fin de septembre 1993, à l'exception de la dernière saison qui a été diffusée sur une chaîne du même groupe, Plug TV. En Suisse, en juin 1994 la série a été diffusée dans son intégralité sur RTS Un et Deux. Au Luxembourg la série a été diffusée sur RTL TV pendant les 8 épisodes sur 2 épisodes du au . RTL-TVI et RTL TV puis TQS et M6 ont diffusé les premières saisons sous le titre Aux frontières du réel puis X-Files : Aux frontières du réel. Les nouveaux épisodes ont été diffusés sur M6 à partir du , puis rediffusés sur Paris Première et MCM en 2020. Depuis toutes les saisons, ainsi que les deux films dérivés, sont disponibles sur la plateforme en ligne de vidéo à la demande Disney+.
Les agents spéciaux du FBI Fox Mulder (David Duchovny) et Dana Scully (Gillian Anderson) sont les enquêteurs travaillant sur des dossiers non classés (les « X-Files »), des affaires non résolues impliquant des phénomènes paranormaux. Mulder croit en l'existence des extraterrestres et au paranormal, alors que Scully, médecin et plus sceptique, est affectée pour faire des analyses scientifiques sur les découvertes de Mulder, afin de l’amener à revenir vers des conclusions habituelles du FBI[4]. Au cours de ces enquêtes, ils seront confrontés à des monstres, des événements surnaturels, des conspirations et des phénomènes ayant un lien avec les extraterrestres, présentés comme étant à l'origine de l'enlèvement de la sœur de Mulder, Samantha. Au début de la série, les deux agents deviennent des pions dans un conflit plus vaste, et sont amenés à ne faire confiance qu'à eux-mêmes. Ils développent une relation étroite qui débute par une amitié platonique, puis évolue au fil des saisons, tout cela sous l’œil constamment menaçant de l'inquiétant homme à la cigarette.
Cette série oppose en permanence le normal et le paranormal, le possible et l'impossible, le naturel et le surnaturel, le réel et l'irréel, grâce au scepticisme de Scully et à l'irrationalisme de Mulder.
Au début des années 1990, Chris Carter est engagé par la Fox pour développer de nouvelles séries télévisées. En 1992, lors d'un dîner avec Peter Roth (président des productions télévisées de la Fox à cette époque), Carter lui propose l’idée de X-Files ; il lui explique qu'il souhaite créer une version moderne de la série Dossiers brûlants, qui était l'une de ses séries préférées[5],[6]. Au fur et à mesure que le projet avance, Carter ajoute de nouveaux détails, notamment après avoir vu un agent du FBI interviewé dans l’émission du célèbre Larry King, qui enquêtait sur le culte satanique. C’est ainsi que l’idée d’introduire le FBI dans le scénario lui est venue[6].
La série a été proposée deux fois à la Fox[7] avant d'être acceptée par la chaîne, qui souhaite néanmoins que l'héroïne soit pulpeuse et sexy. Selon les producteurs, Gillian Anderson n’était pas assez connue, pas assez grande ni assez blonde pour pouvoir jouer le rôle, mais Chris Carter les a convaincus de la garder pour ce rôle[5].
Trois ans avant X-Files, David Duchovny travaillait à Los Angeles, et voulait d’abord consacrer sa carrière au cinéma. Mais en 1993, son agent artistique Mélanie Green lui a donné le script pour l'épisode pilote de la série. Ils étaient tous deux convaincus que c'était un bon scénario, alors Duchovny a décidé de passer une audition pour le rôle de Fox Mulder[8]. Lorsqu’il a auditionné la première fois, c’était « impressionnant », mais il parlait assez lentement, et en début d’audition, Chris Carter pensait que Duchovny n'était pas assez « brillant » pour le rôle. Malgré tout, il est allé le voir et lui a demandé s’il pouvait « par pitié » s’imaginer comme un agent du FBI la semaine suivante. Le directeur de casting de la série a été très positif à son égard. Selon Carter, Duchovny s’est avéré être l’un des meilleurs acteurs qu’il connaissait[9]. Carter se rappelle avoir été contractuellement obligé de proposer à la Fox au moins deux acteurs pour le rôle, mais il était confiant concernant Duchovny. Il savait dès le départ que c’était le meilleur choix[10]. Après avoir obtenu le rôle, Duchovny pensait que la série ne durerait pas longtemps, ou qu’il n’y aurait pas beaucoup d’impact[11]. Scénariste de plusieurs épisodes, Duchovny réalise un épisode des saisons six, sept et neuf : The Unnatural, Hollywood A.D. et William[12].
Gillian Anderson a obtenu le rôle de Dana Scully grâce à l’insistance de Carter, qui disait qu’elle serait parfaite pour le rôle. Mais, au début, les dirigeants de la Fox étaient réticents face à cette inconnue au physique inhabituel à la télévision et voulaient une femme plus glamour[5], en espérant qu’il y aurait une dimension amoureuse dans la série. Cela a conduit Carter à insister sur le fait qu’il ne voulait pas que Mulder et Scully aient une relation, en citant le lien entre les personnages principaux dans la série Clair de lune en tant qu’exemple à éviter[13]. Dès le début de la série, Anderson a défini ses premiers travaux sur la série comme « une expérience d'apprentissage complète pour moi — le pilote était seulement le deuxième moment que je passais en face d'une caméra »[14]. Elle réalise l'épisode all things de la septième saison[15].
La série a aussi introduit le personnage de Walter Skinner, interprété par Mitch Pileggi, qui est devenu un personnage récurrent puis, plus tard, un personnage principal. Pileggi avait auditionné sans succès pour plusieurs autres personnages de la série avant qu’il n'auditionne pour le personnage de Skinner. Le fait qu'on lui ait demandé de revenir auditionner pour le rôle l'avait d'abord rendu perplexe, jusqu'à ce qu'il découvre la raison pour laquelle il n’avait pas été choisi pour les autres personnages. Chris Carter avait été incapable d'imaginer Pileggi comme n'importe lequel de ces personnages, en raison du fait que l'acteur avait rasé sa tête… Lorsque Pileggi a participé à l'audition de Walter Skinner, il était d'une humeur grincheuse et ses cheveux avaient légèrement repoussé. Le comportement de Pileggi correspondait bien au personnage de Skinner, et Carter présuma que l'acteur faisait semblant d'être grincheux. Après avoir obtenu le rôle, Pileggi réalisa sa chance de n'avoir été pris pour aucun des rôles précédents, qui lui auraient valu une seule apparition et ne lui auraient pas permis de jouer le rôle récurrent de Walter Skinner[16].
Avant la diffusion de la septième saison, Duchovny intente une action en justice contre la Fox, affirmant qu'elle avait sous-vendu les rediffusions de la série et ainsi réduit considérablement les redevances qu’il percevait, lui coûtant d'énormes sommes d'argent[17]. Sans lien avec l'affaire, il déclare au magazine Entertainment Weekly que cette saison sera également sa dernière : « Autant j'aime la série, autant je pense que pour moi ce sera la fin. J'ai toujours pensé que cinq ans suffisaient. Sept ans suffisent assurément. »[17]. L'acteur revient tout de même dans les deux premiers épisodes de la huitième saison, dans la seconde moitié de cette dernière, ainsi que dans le final de la neuvième saison, conclusion de la série à l'époque[18],[19],[20].
Pour compenser le semi-départ de Duchovny, les producteurs ont introduit l’agent spécial John Doggett, interprété par l’acteur Robert Patrick. Carter croyait alors que la série aurait pu encore continuer pendant une dizaine d’années, avec de nouvelles pistes. C’est ainsi que, pendant les deux dernières saisons, le générique change, afin d’y introduire le nouveau personnage et Skinner, qui est lui aussi devenu un personnage principal[21].
L'avenir de la série était incertain, car au cours des dernières saisons, la présence de John Doggett n’a fait que donner une légère poussée des audiences[22].
Le tournage de la série a débuté en , à Vancouver au Canada. Les cinq premières saisons ont été tournées et produites là-bas, mais à partir de la 6e saison (1998), la série a été tournée à Los Angeles, au sud de la Californie sur la côte Pacifique. David Duchovny en serait la cause, souhaitant se rapprocher de sa famille[23]. Gillian Anderson voulait aussi retourner aux États-Unis. Chris Carter a donc décidé de déplacer toute l’équipe de la série à Los Angeles après la 5e saison. La saison s’est terminée en avec l’épisode La Fin (The End), qui a été tourné à Vancouver et qui a réuni toute l’équipe ayant travaillé là-bas durant ces cinq saisons, incluant le directeur et producteur R. W. Goodwin et sa femme Sheila Larken (qui a joué et rejouera Margaret Scully)[24],[25].
Avec le déménagement à Los Angeles, beaucoup de modifications ont eu lieu pendant la 6e saison, particulièrement en coulisse avec le changement de certains membres de l’équipe technique. La nouvelle cheffe décoratrice (Corey Kaplan), la monteuse (Lynne Willingham), le scénariste (David Amann), et le réalisateur/producteur (Michael Watkins) resteront pendant plusieurs années. Bill Roe est devenu le nouveau directeur de photographie et les décors des épisodes sont généralement devenus plus secs, plus brillants en raison du climat ensoleillé de la Californie, par rapport à la pluie, au brouillard et aux forêts tempérées de Vancouver. Au début de cette saison, les producteurs ont profité de leur nouveau lieu de tournage pour réaliser des épisodes qu’ils n’auraient pas pu tourner auparavant[26]. Par exemple, l’épisode Poursuite (à propos d'un homme sujet à une maladie inexpliquée) a été un épisode d'action frénétique, inhabituel pour la série, notamment en raison de son emplacement sur les routes dans le désert du Nevada. Le double épisode Zone 51 (Dreamland) prend aussi place dans le Nevada, dans la célèbre Zone 51[27].
L’équipe de X-Files est retournée à Vancouver afin de filmer X-Files : Régénération. D’après Spotnitz, le scénario a été écrit spécialement pour que le film soit tourné là-bas[28]. Le tournage a donc débuté en , à Vancouver, sous la direction de Chris Carter[29], et s’est achevé le [28],[30].
Paul Rabwin, le coproducteur de la série, se rappelle que la création du générique avait été « un sacré voyage », et que Carter avait demandé à l’opérateur vidéo s’il était possible « d’étirer » le visage montré dans le générique[7]. C’est ainsi qu’ils l’ont étiré graphiquement, et qu’elle est devenue l’image célèbre du générique.
Pour la musique du générique, Mark Snow, le compositeur de la série, avoue que pour trouver la parfaite sonorité, il a fallu que Carter lui envoie « des tonnes de CD » pour lui dire ce qu’il aimait dans chacun de ces CD[7]. Le générique a donc été créé de cette manière. À l’époque, lorsque la série débuta, la musique et le visuel du générique étaient considérés comme réussis, du « jamais vu » à la télévision américaine, du fait de la rareté des moyens utilisés pour sa conception[7].
Le générique reste le même pendant les deux premières saisons, puis est réarrangé musicalement à partir de la saison 3. Il restera ensuite identique jusqu’à la saison 7 incluse. Lors de la huitième saison, il fut partiellement modifié, à la suite de la disparition de Fox Mulder et l'apparition de l'agent John Doggett. Ce générique aura plusieurs versions, selon la participation ou pas de David Duchovny à l'épisode, de même pour celle de Gillian Anderson. Pour la neuvième et dernière saison, il fut totalement remanié. Pour la saison 10, la série revient au générique original avec l'ajout de Mitch Pileggi.
Il se termine habituellement par la phrase « The truth is out there » (« La vérité est ailleurs » dixit Heidegger et Platon).
Dans plusieurs épisodes, cette phrase a été remplacée :
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Version française (VF) sur DSD Doublage[32], Allodoublage[33] et selon le carton de doublage.
Saisons | Allemagne | États-Unis / Canada | France | |||
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Dates de diffusion | Chaîne | Dates de diffusion | Chaîne | Dates de diffusion | Chaîne | |
Saison 1 (24 épisodes) | Du [34] au [35] | ProSieben | Du au | Fox Network Global |
Du au (dimanche) | M6 |
Saison 2 (25 épisodes) | Du [36] au [37] | Du au | Du au (vendredi) | |||
Saison 3 (24 épisodes) | Du [38] au [39] | Du au | Du au (samedi) | |||
Saison 4 (24 épisodes) | Du [40] au [41] | Du au | Du au (samedi) | |||
Saison 5 (20 épisodes) | Du [42] au [43] | Du au | Du au (jeudi) | |||
Saison 6 (22 épisodes) | Du [44] au [45] | Du au | Du au (jeudi) | |||
Saison 7 (22 épisodes) | Du [46] au [47] | Du au | Du au (jeudi) | |||
Saison 8 (21 épisodes) | Du [48] au [49] | Du au | Du au (mercredi) | |||
Saison 9 (20 épisodes) | Du [50] au [51] | Du au | Du au (mercredi) | |||
Saison 10 (6 épisodes) | Du au | Du au (jeudi) | ||||
Saison 11 (10 épisodes) | Du au | Du au (samedi) | ||||
Soixante-cinq épisodes constituent l'arc principal de la série[52], aussi appelée mythologie, ou encore mytharc. Ils sont listés ci-dessous.
Sources : Eric Alglave[57], TXF[58]
Ce service, créé dans le courant des années 1940, est découvert en 1991 par les agents Fox Mulder et Diana Fowley, et placé sous l'autorité du chef de section Scott Blevins puis du directeur adjoint Walter Skinner. Les locaux alloués à ce service en disent long sur l'intérêt porté par la hiérarchie du FBI aux activités de recherche de cette équipe : un petit bureau au sous-sol du John Edgar Hoover building, le siège du FBI à Washington.
Le service des affaires non classées (X-files en anglais, d'où le nom de la série) a pour mission de résoudre les enquêtes ne relevant pas des schémas classiques qu'emprunte normalement la police scientifique. Elles restent souvent non classées à cause du caractère incompréhensible et enveloppé de mystère qui les caractérisent. Les X-files sont des dossiers pour lesquels aucune conclusion n'a pu être apportée. Leurs contenus sont variés, mêlant tueurs en série, OVNI et affaires touchant à l'occultisme et au paranormal. Ils sont entreposés dans les locaux du service des affaires non classées. En 2002, le service des affaires non classées est définitivement fermé, avant d'être rouvert en 2016.
Au cours des neuf saisons, huit agents du FBI se succèdent dans ce service : Fox Mulder, Diana Fowley, Dana Scully, Alex Krycek, Jeffrey Spender, John Doggett, Leyla Harrison (qui n'est affectée aux X-Files que pour un épisode) et Monica Reyes.
Série anthologique, X-Files met en scène, en les renouvelant et en en proposant une vision quelque peu différente, toutes les « figures » du genre pour appâter en dérangeant son spectateur par la puissance de fascination que peut causer l'exception, même quand elle demeure du domaine de l'hypothétique. Ces thèmes abordés incluent : les extraterrestres, la télékinésie, la pyrokinésie, le corps astral, le vaudou, le voyage dans le temps, les fantômes, le chamanisme, la médecine chinoise, la cryptozoologie, les loups-garous, l'invisibilité, le cannibalisme, la combustion humaine spontanée, le clonage, les vampires, les anomalies et manipulations génétiques, l'électrokinésie, la mutation, la réincarnation, les miracles, la télépathie, la technophobie, la possession et les intraterrestres.
Ils sont assez discrets et cachés : leur existence est sans cesse remise en cause. De formes variées, ils sont tantôt de petits humanoïdes gris aux yeux noirs (« Petit-Gris (extraterrestre) »), tantôt une entité transportée par une sorte d'huile noire et prenant le contrôle d'êtres humains, tantôt des humanoïdes pouvant prendre l'apparence de n'importe quel humain mais possédant un sang de couleur verte fortement toxique pour les humains (« Les chasseurs de primes »). Ils possèdent des pouvoirs paranormaux comme un pouvoir de guérison.
Le , l’épisode pilote de la série est diffusé devant 12 millions de téléspectateurs, un lancement relativement correct. Les semaines suivantes, la série tient bon et la Fox la reconduit alors pour une deuxième saison. X-Files termine, lors de cette saison, 63e des séries les plus regardées aux États-Unis en attirant en moyenne 15,4 millions de téléspectateurs, soit plus que la première saison.
À la suite du cliffhanger de l'épisode final de la saison 2, Anasazi, le premier épisode de la saison 3 était un événement très attendu. C’est ainsi que le , cet épisode réunit 19,9 millions de téléspectateurs. La saison 3 réalise alors une très bonne moyenne de 16,3 millions de téléspectateurs, se classant à la 55e place des séries les plus regardées aux États-Unis. Après cette saison, X-Files fait définitivement partie des séries les plus regardées des États-Unis, et le nombre de ses fans augmente. L’épisode Régénérations, le 12e de la quatrième saison diffusé juste après le Super Bowl, réalise ainsi une audience spectaculaire de 29,1 millions de téléspectateurs, ce qui restera le record de la série. La saison 4 réunit finalement une moyenne de 19,2 millions de téléspectateurs et se classe cette fois-ci 12e.
La cinquième saison démarre sur les chapeaux de roue, avec une audience de 27,34 millions de téléspectateurs, son 2e meilleur score historique. La saison est d'ailleurs la saison la plus suivie avec une moyenne de 19,8 millions de téléspectateurs, et en se classant 11e des séries les plus regardées aux États-Unis[59].
Durant l’été 1997, le premier film de la série, The X-Files : Combattre le futur est tourné. Il sort dans les salles américaines le [60], pendant la pause estivale de la série. En réalisant plus de 80 millions de dollars de recettes sur le territoire américain[61], il permet d’attirer de nouveaux fans. C’est ainsi que le premier épisode de la sixième saison, Le Commencement, est regardé par 20,24 millions de téléspectateurs. Cependant, l’audience de la série connaît un déclin progressif, et cette saison s’achève devant 15,86 millions de téléspectateurs et 9,33 millions de foyers, mais sa moyenne saisonnière reste de 17,2 millions de téléspectateurs et la série se situe 12e des séries les plus regardées aux États-Unis[62].
La septième saison est lancée devant 16,18 millions de téléspectateurs, soit près de 4 millions de téléspectateurs en moins par rapport au premier épisode de la sixième saison. Le départ progressif de David Duchovny provoque une baisse d’audience, qui s'accentue à partir du 14e épisode de cette saison. En effet, cet épisode est suivi par 11,92 millions de téléspectateurs seulement, signant la plus mauvaise audience de la série depuis la deuxième saison. Mais ce n’est qu’un début, puisque le 19e épisode de la saison réunit quant à lui 10,81 millions de téléspectateurs. La septième saison s’achève tout de même devant 15,26 millions de téléspectateurs, mais elle termine cette fois-ci 29e des séries les plus regardées aux États-Unis[63], avec une moyenne de 14,2 millions de téléspectateurs.
Le premier épisode de la huitième saison, Chasse à l'Homme 1/2, est diffusé devant 15,87 millions de téléspectateurs, ce qui constitue une audience plutôt solide étant données les circonstances. Cette saison introduit un nouveau personnage, John Doggett, ce qui donne un nouveau souffle à la série, mais ça ne suffit pas. En effet, cette saison marque également le départ quasi-définitif de David Duchovny : les fans boudent alors la série, et cette saison réalise une moyenne de 13,93 millions de téléspectateurs seulement, se classant 31e des séries les plus regardées sur le territoire américain[64].
Le premier épisode de la neuvième saison, Nouvelle Génération (1/2), est regardé par 10,6 millions de téléspectateurs et 6,86 millions de foyers seulement, le plus mauvais démarrage de la série. Après ça, la saison continue mais réalise des audiences catastrophiques. Le 9e épisode réalise la pire audience historique de la série avec 7,3 millions de téléspectateurs et 4,64 millions de foyers. Le double épisode final de la saison (à l'époque le final de la série) réunit 13,2 millions de téléspectateurs, soit 2,8 millions de plus que l’épisode précédent, qui en réunissait 10,4. Celle qui était alors l'ultime saison réalise une moyenne de 9,3 millions de téléspectateurs, soit la pire de la série à cette date, et termine 63e des séries les plus regardées aux États-Unis.
La saison 10 est diffusée aux États-Unis d’Amérique à partir du , avec 8 millions de spectateurs en moyenne[65]. Chris Carter justifie la baisse du succès parce qu’il « a fallu qu’on relance tout, après avoir été absent pendant 12 ans. Il y a eu une certaine ré-approche qui devait être accomplie. Un peu comme si de vieux amis se remettaient ensemble. Il a fallu qu’on évacue une certaine tension, une certaine rigidité »[66]. Bien que l’audience ne constitue pas un record, le public répond suffisamment présent pour que la Fox décide de commander une nouvelle saison[67]. Si Chris Carter reste confiant pour la saison 11, diffusée à partir de , le succès ne sera pourtant pas au rendez-vous.
En 2019, le PDG du groupe FOX Entertainment (Charlie Collier) annonce que sa société est « extrêmement fière » de ses propres franchises et qu’il « n’y a actuellement aucun projet autour de Prison Break ou de nos autres marques, mais quand les créateurs de ces séries jugeront le temps venu de mettre en chantier une suite, nous les accueillerons les bras ouverts »[68].
La première saison diffusée sur M6 est peu suivie. Pendant l'été 1995, l'émission L'Odyssée de l'étrange, présentée par Jacques Pradel sur TF1, parle de l'extraterrestre de Roswell et popularise les thèses complotistes américaines en France, ce qui permet à la deuxième saison de rencontrer une réussite inattendue. Le succès se poursuit les saisons suivantes et font entrer le téléspectateur dans le monde du complot des puissants cyniques et des extraterrestres conquérants mais invisibles[69].
Pour la saison 10, la critique n'est pas des plus favorables. Le HuffPost n'a pas trouvé le résultat à la hauteur[70], et le site Sens Critique affirme que « si l’ambiance de la série demeure remarquablement préservée pour les fans de la première heure, la qualité de l’ensemble reste peu abordable et peinera probablement à convaincre de nouveaux publics », mais attribuera tout de même un 7/10 à l’ensemble[71]. Le site Écran Large va même plus loin en désignant l’intrigue de l’ultime saison comme « un tour de passe-passe grossier, nullissime, que personne n’avait tenté depuis un twist resté historiquement impopulaire dans… Dallas »[72].
En 2018, sur son site, Allociné explique le manque d’intérêt pour ces deux dernières saisons par l’émergence d’Internet, des smartphones et de l’accès rapide aux informations, qui rendent « le travail d’enquête de terrain de Mulder et Scully beaucoup plus compliqué et moins efficace. Et plus besoin des deux agents du FBI pour pointer des complots du doigt, puisque n’importe qui peut aujourd’hui le faire […]. X-Files n’a pas réussi à aller au-delà et évoluer pour s’inscrire pleinement dans cette nouvelle époque »[65].
Depuis 1994, la série a reçu plus de 140 nominations et 65 récompenses[73], ce qui en fait l’une des séries les plus récompensées au monde.
Parmi les plus prestigieuses, elle a reçu cinq Golden Globes et seize Emmy Awards[74].
C'est le pilier sur lequel se fonde toute la série. Les deux personnages sont résolument opposés jusque dans les moindres détails. Fox Mulder est un homme imaginatif, intuitif et volontiers paranoïaque. Dana Scully est une scientifique, foncièrement rationnelle et sceptique. Les deux se rejoindront pourtant dans la passion qu'ils mettront à mener à bien leurs recherches au sein du département des affaires non classées et dans leur quête de la vérité.
Sur le plan personnel, les deux personnages sont tout aussi éloignés. Mulder, s'il a séduit de nombreuses femmes avant d'intégrer le service des affaires non classées, montre envers elles une absence de confiance. L'épisode Les Bandits solitaires, dont l'action se situe en 1989, suggère que Mulder a été marié[76]. Il compense néanmoins l'absence de vie sociale et sexuelle en regardant des films pornographiques (Zone 51 - 1re partie) et en se réfugiant dans l'alcool (Combattre le futur).
Scully n'a pas de vie sentimentale, elle se concentre sur ses recherches scientifiques. Elle a cependant deux relations (Plus jamais). Elle témoigne de la jalousie envers les femmes flirtant avec Fox Mulder (L'Incendiaire, La Guerre des coprophages, Âmes damnées, Le Roi de la pluie, La Fin). Mulder quant à lui n’échappe pas à ce sentiment comme le prouvent certains épisodes (Plus jamais, Le shérif a les dents longues, À cœur perdu).
Dès le début de la série, les médias et le public souhaitaient voir exploitée la relation entre Mulder et Scully. Leur relation est, d'emblée, ambiguë, bien que ni l'un ni l'autre ne témoignent directement de sentiments ; il leur arrivera toutefois de se tenir la main, le bras ou de se prendre dans les bras. Une scène coupée de l'épisode Journal de mort montre les deux agents du FBI en train de s'embrasser[77]. Dans le film The X-Files : Combattre le futur, la scène du baiser est avortée au moment où une abeille pique Scully. Enfin, elle est dupée par deux fois (La Queue du diable, Zone 51 - 2e partie), par des individus ayant pris l'apparence de Mulder, sans qu'ils parviennent à leur fin.
Préférant éviter le plus longtemps possible le piège d'une histoire banale commune à tant de séries ou de films, les auteurs ont ménagé le suspense jusqu'à la sixième saison, où une scène de baiser y est présentée (Triangle). Dans cet épisode, Mulder est pris au piège dans le triangle des Bermudes en essayant d'en savoir plus sur un navire de croisière britannique, le Queen Ann, perdu corps et biens en 1939. Il y embrasse pourtant une femme, jouée par Gillian Anderson, chargée de protéger un scientifique. Ce n'est donc pas, au sens strict, un baiser d'amour entre Mulder et Scully. Lors de la septième saison, les personnages s'embrassent (Millenium) et Scully porte un enfant (Requiem). Lors de la huitième saison, il est révélé que le géniteur est Mulder (Per manum).
La concrétisation de leur union suscite un avis partagé entre l'aboutissement quasi inéluctable d'une histoire d'amitié vieille de sept ans et, d'autre part, la fin de cette relation spéciale, créant une complicité et une proximité fortes et mystérieuses.
Les recherches de Fox Mulder sont motivées par la disparition de sa sœur Samantha Mulder à l'âge de huit ans. Le caractère paranormal de cet enlèvement forgera la conviction de l'agent Mulder selon laquelle sa jeune sœur a été enlevée par des extraterrestres. Après avoir mené de brillantes études en psychologie, il entrera au FBI. Le bureau ne sera pour lui que l'endroit où les moyens nécessaires à ses recherches seront à sa disposition. Au fil de ses enquêtes, il mettra au jour des indices concernant sa famille, le passé de ses parents étant également un puissant moteur de la recherche de l'agent Mulder.
De son côté, Dana Scully semble aboutir au FBI par hasard ou par goût du risque. Après avoir mené des études de médecine, elle délaisse l'exercice de sa pratique pour devenir l'agent Scully. Bien que les raisons de ce choix ne soient pas clairement expliquées, il semble qu'elles soient le résultat de l'opposition de la jeune femme à son père. En effet, le capitaine William Scully semble avoir lourdement influencé sa fille aînée, en particulier dans son parcours universitaire. La réorientation de cette jeune médecin fraîchement diplômée peut être interprétée comme un acte de rébellion envers l'identité paternelle. Mais rapidement, son enlèvement, l'assassinat de sa sœur Melissa Scully, la découverte d'un implant et plus tard sa lutte contre le cancer seront autant de motivations qui la pousseront toujours plus avant dans ses recherches.
La série eut un tel succès qu'un certain nombre de personnes écrivirent au FBI pour savoir comment entrer aux affaires paranormales. Le bureau d'investigation répondait invariablement que cette division n'existait pas en son sein. C'est du moins ce qu'affirme le dossier spécial X-Files de DVDrama[78].
En France en 1997, deux vagues d'apparitions de lésions dermatologiques chez 107 des 2 000 élèves d'un établissement scolaire du Nord, ont été attribuées par les médecins de la DDASS et de la DRASS locales à un phénomène psychogénique de masse déclenché par la diffusion de la série[79].
« À l’époque où Scully a débarqué sur les écrans, on ne voyait pas ce genre de femmes à la télévision : un personnage féminin sûre d'elle, respectée par son collègue masculin. Bon nombre de filles se sont retrouvées dans ce personnage. »
— Gillian Anderson, The Scully Effect[80],[81]
En 2018, l'institut Geena Davis Institute on Gender in Media (en) s'est interrogé sur « L'effet Scully »[82]. Sur 2 021 femmes américaines âgées d'au moins 25 ans, dont 49 % suivaient un parcours scientifique ou avaient occupé un poste scientifique, deux groupes ont été composés : celles ayant regardé plus de huit épisodes (39 %) et celles qui en ont regardé moins de huit (61 %)[83].Les premières sont 28 % à estimer que le personnage les a encouragées à étudier les sciences contre 22 %[83]. Elles sont également 24 % contre 16 % à estimer que le personnage les a encouragées à y travailler[83].
L'acteur William B. Davis, interprète de l'homme à la cigarette, a par la suite utilisé son image afin de donner des conférences sur le scepticisme durant divers évènements, dont pour la conférence CSICon (en) de la Committee for Skeptical Inquiry[84].
Pendant la diffusion de la série, ou même près de dix ans après son arrêt, plusieurs séries rendent hommage à X-Files, en insérant dans un ou plusieurs épisodes ce qu’on appelle des clins d’œil. En voici une liste non exhaustive :
The X-Files, le film, sorti en 1998, est une adaptation de Rob Bowman (script de Chris Carter et Frank Spotnitz) avec David Duchovny et Gillian Anderson. L'histoire du film est liée à la mythologie de la série, puisque l'intrigue s'articule autour du complot et de la colonisation à venir de la Terre. Elle concerne particulièrement la mystérieuse huile noire. Au niveau chronologique, l'histoire prend place entre la cinquième et la sixième saison. Pour un budget de production de 66 millions de dollars, The X-Files, le film rapporta 189 millions aux box office, dont 105 à l’international[92].
X-Files : Régénération, sorti en 2008[93], est une adaptation de Chris Carter (script de Chris Carter et Frank Spotnitz). Plus de cinq ans après la fin de la série télévisée et malgré le passé, le FBI reprend contact avec Fox Mulder et Dana Scully afin de résoudre une affaire non classée concernant un agent disparu. Ce film traite davantage de la relation complexe entre Mulder et Scully et se focalise sur ce couple, plutôt que d'être un retour aux sources. Le film a été accueilli plutôt tièdement par le public et la critique[94].
La série de 67 épisodes Millennium, diffusée entre 1996 et 1999, se déroule dans le même univers que celui de la série[95].
En mars 2001, la Fox débute la diffusion du dérivé The Lone Gunmen, qui est centré sur le trio de personnages John Fitzgerald Byers, Melvin Frohike et Richard « Ringo » Langly, déjà apparus dans la série[96]. La série est rapidement annulée et ne connait qu'une saison de 13 épisodes[97].
En avril 2017, une série audio disponible à partir de juillet de la même année sur le site Audible.com est annoncée[98]. Basée sur les comics (en) de Joe Harris (en), Cold Cases se déroule entre le film I Want to Believe et la dixième saison[98].
La suite, Stolen Lives, est disponible à partir d'octobre de la même année[99].
Entre chaque diffusion américaine et française des saisons de X-Files, des compilations d'épisodes appartenant à la mythologie de la série ont été éditées par 20th Century Fox Home Entertainment sous la forme de dossiers ou longs-métrages vidéo (VHS et DVD). Par ailleurs, The X-Files : Combattre le futur est disponible dans ces formats, ainsi qu'en LaserDisc.
Dossiers et longs métrages vidéo
hors-série : L’Épave (L’Épave parties 1 et 2)
hors-série : Le Baiser (Millennium)
Du fait de l'arrivée du DVD au début des années 2000, la neuvième saison de X-FIles n'est jamais sortie en coffret VHS mais uniquement sous le format coffret DVD.
En plus des coffrets individuels par saison et des coffrets Intégrale (un coffret avec toute la série des saisons 1 à 9), X-Files : Aux frontières du réel existe également sous la forme d'une collection kiosque aux éditions Atlas. Cette collection était constituée d'un DVD comprenant en général quatre épisodes envoyé régulièrement à l'abonné. Cinq livres comprenant les résumés de chaque épisode, les secrets de la mythologie de la série et des articles sur des réalités ayant inspiré la série, ainsi que des coffrets de rangement pour les DVD, venaient compléter la collection. Les deux premiers DVD pouvaient être achetés en kiosque, tandis que les suivants pouvaient être commandés sur abonnement.
20th Century Fox Home Entertainment édita en Blu-ray, à partir de , une version director's cut du second film, X-Files : Régénération qui exploita la technologie BD-Live, ainsi qu'une réédition du premier film The X-Files : Combattre le futur.
20th Century Fox Home Entertainment a édité une intégrale en coffret 55 blu-ray le aux États-Unis et en France, avec près de 23 heures de bonus (déjà présents dans les éditions DVD). Le ratio image est en 16/9 Full HD en audio français et anglais 5.1 avec sous-titres intégrés[105].
Un magazine publié par les Éditions de Tournon S.A. sort en France à partir de jusqu'en [106]. Vingt numéros de 64 pages au total sont publiés, ainsi que cinq hors-séries et deux numéros spéciaux. Chaque numéro présente des infos, interviews et dossiers sur la série. Une bande dessinée paraît également dans ce magazine, dont voici la liste complète des aventures :
Ce magazine n'est autre que la version française du magazine américain, qui lui sera publié jusqu'au numéro 50.
La musique de la série et des films est signée Mark Snow[107]. Plusieurs CD sont sortis :
Des épisodes des premières saisons ont été adaptés en romans (en France aux éditions J'ai lu) par Les Martin, Ellen Steiber, Neal Shusterman, Garth Nix, Eric Elfman et Everett Owens.
D’autres romans reprennent l'univers, mais avec une intrigue originale.
Les dossiers des acteurs :
Une collection de guides officiels :
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