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philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-François Courtine, né le , est un historien de la philosophie et spécialiste de phénoménologie et de l'histoire de l'ontologie.
Directeur Archives Husserl de Paris (d) | |
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- | |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
Historien de la philosophie, directeur de collection, philosophe, professeur d'université, historien |
Conjoint |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Institut international de philosophie (en) () Institut universitaire de France |
Directeur de thèse | |
Étudiant de thèse | |
Distinctions |
Après des études secondaires à Paris (Collège des Oratoriens, Cours Hattemer), et des années de classes préparatoires hypokhâgne au lycée Montesquieu du Mans, puis khâgne aux lycées Janson-de-Sailly et Henri IV à Paris où il est l'élève de Jean Beaufret, il obtient deux licences de lettres classiques et de philosophie à l'Université de Paris ainsi qu'un diplôme d'études supérieures sous la direction de Maurice de Gandillac.
Agrégé de philosophie, il a soutenu sa thèse de doctorat d'État ès lettres en 1987 sous la direction de Pierre Aubenque: Le tournant suarézien : étude sur la formation du système de la métaphysique scolaire.
Après avoir enseigné au lycée de Saint Germain-en-Laye, puis en classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand, il a été recruté en 1973 comme attaché de recherches au Centre Léon Robin (Centre de recherches sur l'histoire de la pensée antique), alors dirigé par Pierre Aubenque. Il devient ensuite chargé de recherches, puis directeur de recherches, avant d'être nommé professeur des universités à l’université de Poitiers (1988-1990), puis professeur à l'École normale supérieure (1990-1998).
À l'École normale supérieure, il a fondé puis dirigé le Département de Philosophie. Il y a également refondé, avec Didier Franck, les Archives de Husserl de Paris (LA 106, puis UMR 8547 Ens - Cnrs[1]) qu'il a ensuite dirigées de 1987 à 2009, succédant ainsi à Paul Ricœur et Henri Birault.
En 1999, il est nommé professeur à l'Université Paris-Sorbonne, où il joue un rôle actif en tant que membre du conseil scientifique de l'université, Vice-Président du conseil scientifique, puis professeur délégué à la recherche, sous le mandat du Président Georges Molinié. Il a ensuite présidé la 17e section du Conseil national des universités de 2007 à 2011, et a été vice-président de la commission permanente du même conseil de 2009 à 2011.
De 1987 à 2015, il dirigé plusieurs collections chez Vrin : « Bibliothèque d'Histoire de la philosophie », « Problèmes & controverses », « Études et commentaires ».
Professeur invité dans de nombreuses universités, en Europe et en Amérique Latine, il a été membre de l'Institut universitaire de France (chaire : ontologie, théorie de l'objet), de 2002 à 2013 et est membre de l'Institut International de Philosophie (de) depuis 2000[2]. Il en démissionne en 2021 en raison d'un désaccord relatif à la politique de cooptation.
Ancien élève de Jean Beaufret et de Pierre Aubenque, il a notamment traduit et commenté de nombreux textes de Schelling et de Heidegger[3]. Il est également un spécialiste reconnu de l'histoire de la métaphysique, et a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire de l'ontologie et du vocabulaire de l'être.
Il est l'un des phénoménologues français que Dominique Janicaud avait accusé de participer à un «tournant théologique de la phénoménologie française » dans un pamphlet publié en 1992[4]. Pour répondre à ces accusations, il organise un colloque à l’ÉNS auquel participèrent notamment Paul Ricœur, Michel Henry, Jean-Luc Marion et Jean-Louis Chrétien, et qui donne lieu à une publication[5].
En 2013, Jean-François Courtine a reçu le grand prix de philosophie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre[6]. Il est membre honoraire de l'Institut universitaire de France.
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