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discipline intellectuelle étudiant l'évolution des arts à travers le temps De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'histoire de l'art est la discipline qui a pour objet l'étude des œuvres d'art dans l'histoire. Elle étudie également les conditions de création des artistes, la reconnaissance du fait artistique par un public, ainsi que le contexte environnemental, culturel, cultuel, spirituel, anthropologique, identitaire, idéologique et théorique, économique et social de la création artistique.
Partie de |
Sciences de l'esprit, lettres, enseignement de l'art (en) |
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Pratiqué par |
Historien ou historienne de l'art, professeur d'histoire de l'art (d) |
Objets |
Œuvre d’art histoire des arts (en) |
Cette discipline universitaire est fondée sur la recherche, l'actualisation et la transposition de problématiques historiques, scientifiques, autour de phénomènes artistiques et culturels. Ainsi, l'histoire de l'art est spécialisée dans la création artistique et ses divers dimensions et concepts (parfois compris comme des fictions) : idée (l'art, la culture), objet (l'œuvre, la technique, la matière), individu (l'artiste, le spectateur), langage (les discours portés dans et autour de l'objet d'art, le medium, la perception), expérience poétique (qu'est-ce que faire œuvre ?) ou imaginaire (la représentation, la figure).
On retrouve ces questions face à des collections d'objets et des pratiques depuis l'Antiquité méditerranéenne (Xénocrate de Sicyone, Pline l'Ancien[1], Pausanias le Périégète), l'Inde classique (Muni Bharata[2], Abhinavagupta), la Chine ancienne (Confucius, Xie He[3], Su Shi[4]), l'Islam médiéval (Al-Kindi, Al-Farabi[5], Avicenne), jusqu'à la Renaissance (Dante, Cennini, Ghiberti, Alberti, Léonard de Vinci, Vasari) ainsi que, depuis, dans les diverses traditions d'écrits et de propos sur l'art[6], comme la critique d'art, les traités d'artistes, d'antiquaires, de voyageurs, etc. C'est dans le contexte du renouvellement des questions scientifiques des XVIIIe et XIXe siècles (en particulier avec Winckelmann, Rumohr[7] et Burckhardt), que l'histoire de l'art prend forme, en parallèle au développement de l'archéologie, des bibliothèques et des musées publics en Occident (dans chaque cadre national naissant[8]), comme une spécialité de la philosophie et de l'histoire complémentaire à l'étude de textes, de la littérature.
En dehors de l'Allemagne et de l'Italie où pour des raisons historiques[9], elle reste une matière bien intégrée au cursus universitaire, voire scolaire, on remarque que l'histoire de l'art continue d'être considérée comme un domaine marginal ou mineur en dépit de sa relative bonne image dans le public. De son côté la discipline est particulièrement subdivisée en sous-spécialités très hétérogènes (périodes historiques, aires culturelles, traditions méthodologiques, affinités institutionnelles[10], etc.), entre lesquelles les rapports sont parfois tendus et l'unité fragile (cf. H. Belting, D. Riout, É. de Chassey).
Par exemple, en France, selon le président de l'université Paris IV-Sorbonne[11], le taux d'échec aux examens des étudiants en première année d'histoire de l'art et archéologie est de 70 % (mais 45 % sur le site de Paris-I)[12]. Le cursus est régulièrement pris en exemple des dysfonctionnements de l'université (décalage entre les objectifs des étudiants au moment de leur première inscription et la réalité des enseignements, débouchés professionnels et formation permanente, encadrement et moyens des départements[13], cohérence des contenus et refus de l’interdisciplinarité, recrutement des enseignants, évaporation des doctorants, etc.).
Discipline universitaire en France, l'histoire de l'art est souvent confondue avec l'histoire des arts. Christian Vieaux[14] précise en 2008 que l'une et l'autre sont pourtant distinctes. Si l'histoire de l'art comme l'histoire des arts traitent des mêmes objets, à savoir les œuvres d'art, des questions d'approches comme de mises en œuvre les distinguent. À ce titre, l'histoire des arts est d'abord définie [15] comme un enseignement de culture artistique partagé qui est enseigné en école primaire[16], au collège puis au lycée quand l'histoire de l'art est associée à l'enseignement supérieur (tant les universités que les écoles d'art). De surcroît, contrairement à l'histoire de l'art, l'histoire des arts est enseignée par tous les enseignants, indépendamment de leur discipline de recrutement ce qui nécessite une approche interdisciplinaire[17], les œuvres y sont travaillées davantage dans une perspective culturelle, historique et sensible.
On distingue très sommairement deux approches en histoire de l'art[18], selon leurs objectifs (voir aussi les théories structurelles et individualistes[19], ainsi que l'opposition formes/contextes[20], en particulier dans le monde anglo-saxon[21]) :
Plus largement, on peut présenter son domaine d'application comme tout ce qui relève de l'œuvre poétique (au sens large, qui provoque un écart esthétique) et de son contexte culturel et spirituel, depuis ses conditions de production par son auteur, de présentation et de diffusion, jusqu'à sa perception variable dans le temps par un public reconnaissant – ou non – un caractère artistique à l'objet[32], ou à l'acte de l'artiste, et à sa représentation.
La mise en œuvre d'une histoire de l'art fait donc appel simultanément à différents savoirs et expériences, et il est plus simple de souligner ce qu'elle n'est pas censée être (un jugement sur l'art, un catalogue de collection, une lecture exhaustive de l'œuvre[33], un parti pris idéaliste[34], etc.), que de définir ce qu'elle est parfois (un travail critique, une interprétation, une épistémologie – un discours sur la connaissance), mais cela toujours avec une certaine érudition (un « savoir approfondi » ; soit une ambition en matière de documentation et d’interprétation des œuvres[35]).
Quatre étapes du travail de l'historien de l'art face à un objet peuvent rapidement être mises en valeur :
Du fait que de nombreux contributeurs à l'histoire de l'art[38] ne se sont pas qualifiés ni situés comme historiens de l'art[39] (voire hors du champ de la science), elle est parfois présentée comme une science transdisciplinaire ou multidisciplinaire[40]. Mais on discute aussi beaucoup de sa place dans les sciences humaines (cf D. Arasse) et sociales (est-ce une science appliquée aux musées ? Quelle est l'autonomie de la discipline ? Par exemple).
On constate ainsi que l'histoire de l'art s'approprie de nombreuses méthodologies et perspectives scientifiques, par exemple : phénoménologique (Maurice Merleau-Ponty, etc.), psychologique (René Huyghe, etc.) et psychanalytique (Meyer Schapiro, etc.), sociologique (Arnold Hauser, Pierre Francastel, Howard Becker), structuraliste (Aby Warburg, Erwin Panofsky, Hubert Damisch, Pierre Daix), marxiste (Michael Baxandall, Françoise Bardon, etc.), formaliste et sémiologique (Heinrich Wölffin, Roland Barthes, Umberto Eco), postmoderniste (Achille Bonito-Oliva, Jean-François Lyotard, Jacques Derrida).
De plus, il serait fastidieux de citer toutes les disciplines auxquelles font appel les historiens de l'art, de l'histoire culturelle, sociale, à l'anthropologie de l'art ou culturelle en passant par l'esthétique, la linguistique, l'économie de la culture, la théorie de la littérature, la communication ou la médiologie, les Visual, Gender, Cultural ou Queer studies, et des diverses études comparées, conséquences des nouvelles questions épistémologiques contemporaines.
Schématiquement, l'histoire de l'art telle qu'on l'a conçue de la Renaissance - depuis Giorgio Vasari et sa Vie des Artistes célèbres (Le Vite), en passant par le XVIIIe siècle de Johann Joachim Winckelmann jusqu'au XIXe siècle hégélien - est l'histoire d'un progrès de l'art.
L'art est supposé passer d'un stade archaïque à un stade classique, avant de tomber en décadence.
Les arts grec et romain sont présentés en exemple de cette courbe de développement.
Pour l'art grec, la notion d'art était différente de celle qui est présente dans la civilisation occidentale. En effet, en grec, le mot « art » se disait tekhné, la technique. Les Grecs ne faisaient ainsi aucune différence entre l'artisan et l'artiste ; seul le « faire » semblait avoir son importance.
La période archaïque correspond à l'art minoen, mycénien et cycladique ; la période classique à l'apogée de la création attique (le Parthénon à Athènes contemporain des sculptures de Phidias du théâtre d'Aristophane et des philosophes Platon, Socrate...) ; s'ensuit la décadence de la république athénienne et celle concomitante de l'art hellénistique jusqu'à l'invasion romaine[réf. nécessaire].
Pour l'art romain, la période archaïque est celle de l'art fruste et austère de la République ; l'art classique correspond à l'apogée de l'Empire ; l'art du Bas-Empire (en particulier paléochrétien) aux formes simplifiées était perçu comme une décadence sous les coups de boutoir des invasions barbares.
Le changement de cette perception a lieu avec la publication, en 1901, à Vienne, de l'ouvrage d'Aloïs Riegl, L'art du Bas-Empire romain qui montre que la création artistique qui accompagne la chute de l'Empire romain ne doit pas être interprétée comme décadence, mais comme changement de norme et naissance d'un nouveau paradigme. On notera la concordance entre la publication de cet ouvrage théorique et la pratique artistique de la Sécession viennoise qui s'affranchit alors des canons des Beaux-Arts, quelques années plus tard Kandinsky et Kupka créent les premières œuvres abstraites et Picasso et Braque le cubisme ; comme pour donner raison à Riegl…
À partir de là, l'histoire de l'art (jusque-là prisonnière du paradigme de la Renaissance : faire « revivre » l'apogée des arts antiques et expliquer quelles sont les conditions esthétiques – mais aussi politiques, économiques – de la création d'un art « classique ») reconnaît la pluralité des normes stylistiques simultanées (d'où aussi, étant donné l'effondrement d'un effort dogmatique et normatif, la multiplication des courants artistiques) et s'attache à constater, répertorier, comparer, expliquer les arts plutôt que l'art.
voir plutôt (ces paragraphes sont à réécrire) :
Conséquence des divergences sur la définition de l'art[41], des difficultés à l'aborder dans sa globalité[42] et d'une méconnaissance des spécificités de l'histoire de l'art (qui n'est qu'observatrice de phénomènes historiques, et est à l'image de ses présupposés), les querelles sur la classification des arts et les catégories artistiques sont une « figure imposée »[43] de l'histoire de l'art et de l'esthétique (par exemple la querelle des Anciens et des Modernes en littérature).
Les termes alors retenus nous renseignent au moins autant sur ceux qui les énoncent (quand ? Où ? Dans quelle perspective ? Quel contexte ?) que sur les œuvres qu'ils sont censés regrouper ou décrire. En plus de proposer une nouvelle grille généalogique de l'art, ils se définissent couramment « contre » (un autre mouvement, une école, etc.) ou par l'exclusion (hors du champ de l'art, d'une pratique). Il est remarquable que leurs significations soient extrêmement variables dans le temps, et soient passées de négatives à positives de nombreuses fois (baroque, impressionnisme, etc.).
Ces dernières années[Quand ?], certains réduisent l'histoire de l'art à l'histoire de l'art visuel, surtout pour la distinguer de la musicologie, de l'étude du spectacle vivant (théâtre, danse, cirque, etc.) ou de la littérature (voire de l'architecture), bien qu'en parallèle d'autres l'associent au champ très large du patrimoine culturel. Effectivement, dans certains contextes scientifiques (en histoire et en linguistique particulièrement), il est habituel d'isoler la culture visuelle de la culture orale ou écrite pour en étudier les spécificités (les sources non écrites et le langage non verbal).
Ainsi on peut préférer le terme image (dans le sens de toute représentation, quelle qu'elle soit) pour éviter l'ambiguïté des termes art ou œuvre, considérés comme qualitatifs. Mais il ne faut pas confondre l'image perçue par l'œil avec l'idée de l'œuvre, souligné par la formule La pittura è cosa mentale[44] (La peinture est « chose mentale », un signe[45] ? Une expérience intime ?), extraite des réflexions de Leonardo da Vinci sur l'art et la science[46]. Enfin l'expérience esthétique fait appel à plusieurs sens simultanément et rares sont les pratiques artistiques qui se développent sans interactions avec d'autres.
Les arts visuels traditionnels réfèrent aux œuvres d’art visuelles, perçues par l’œil, très souvent des peintures, qui sont mises à une certaine distance du spectateur, qui lui est considéré comme passif[47]. Elles stimulent le regard des spectateurs et l’offre une certaine perspective. L’œuvre qui est créé par l’artiste, considérer comme ayant une certaine autorité sur cette dernière, est considérée comme fixe, le spectateur ne change pas et ne participe pas à l’œuvre en question.
Dans le monde francophone, il en est de même de la triade classique (figée à la fin du XIXe siècle) beaux-arts / arts décoratifs / arts industriels, qui est reformulée à partir des années 1960 en arts plastiques (et graphiques) / architecture et architecture d'intérieur / arts appliqués, mode et design[48]. Cette catégorisation est plus la conséquence de traditions institutionnelles[49], commerciales ou industrielles, qu'une frontière (qui serait due à l'expérience de l'artiste, à son statut d'auteur, aux fonctions de l'œuvre, à sa technologie ou à son public) entre production artistique et artisanale. Plusieurs mouvements nous font remarquer l'arbitraire de ces limites, comme le mouvement Arts & Crafts britannique, l'Art nouveau français ou le Bauhaus allemand, ainsi que le pop art, le kitch, etc.
Pour ce qui est du fondement historique de l'adjectif plastique, certains[50] remarquent qu'à la Renaissance italienne, l'arte del designo (les arts du dessein) regroupaient les arts du volume (modelage, sculpture, architecture) et ceux de la surface (dessin, peinture, gravure). On retrouve respectivement aujourd'hui cette opposition dans les expressions « arts plastiques » et « arts graphiques ». Le point commun de ces pratiques manuelles, mais sans exclusivité serait alors l'action sur la matière, leur caractère évocateur.
Enfin, l'expression correspond, surtout depuis Joseph Beuys et le succès du terme plasticien, à une « façon d'être un artiste » et opportunément « d'éviter l'assignation à des catégories d'activités artistiques dépassées par la pratique » selon Nathalie Heinich[51].
Signalons par ailleurs que le débat actuel, en France, sur les arts visuels (ainsi que celui sur l'histoire des arts, en rapport avec les historiens d'art), succédant à celui plus ancien sur les arts plastiques, est aussi lié aux réformes de l'éducation artistique[52] (perçu comme « expression d’une idéologie dominante[53] »). Ces réformes sont l'objet de nombreux corporatismes (bien sommairement, entre les cursus esthétique/arts plastiques et ceux d'histoire de l'art/conservateurs de musée), particulièrement amplifiés dans un contexte de réduction des effectifs[54] et des moyens par l'opposition entre deux ou trois ministères[55] (culture, éducation et recherche).
Bien qu'imprécises[56] ou critiquables (et faisant l'économie des questions du statut de l'œuvre et de l'artiste), ces terminologies sont cependant significatives des enjeux contemporains, de la vitalité des lieux de créations et de réflexions artistiques actuels, au-delà du morcellement ou de l'appropriation des approches (et de l'enseignement) de l'art ou de son commerce, mais elles n'impliquent pas, en soi, un rétrécissement du champ d'études de la discipline histoire de l'art.
Le découpage chronologique (en relation avec les aires géographiques et culturelles[57]) pose les mêmes problèmes de pertinence qu'aux historiens (voir les remarques au début des articles suivants) : Préhistoire et Protohistoire, Antiquité et Antiquité tardive, Moyen Âge, Époque moderne, Époque contemporaine. Et il est significatif que les grands ensembles non occidentaux restent relativement sous représentés ou traités à part dans les histoires générales de l'art, en particulier les arts dits premiers[58] (l'art d'Afrique, d'Océanie, de l'Arctique, des Amériques), l'art de l'Asie (d'Asie centrale, de l'Inde, de l'Asie du Sud-Est, de Chine, et du Japon) et ceux de la civilisation musulmane ou du Proche-Orient.
Remarquons qu'entre autres imprécisions, il faut pour l'art moderne distinguer le temps qui correspond à l'époque moderne des historiens (entre le Moyen Âge et le XIXe siècle) et les œuvres qui ont participé aux idées de modernité[59] et d'avant-garde dans l'art (depuis le milieu du XIXe siècle, ou le début du XXe) plutôt associées à la période contemporaine en histoire. Effectivement on considère habituellement que l'art contemporain recouvre tout l'art actuel pour un groupe d'individus (évidemment avec des restrictions très variables sur ce qui est reconnu comme actuel[60], vivant, nouveau ou à la mode), mais aussi l'art qui a des conséquences directes sur l'art actuel (dans le cas des œuvres de Marcel Duchamp, par exemple).
Au XXe siècle, à la suite de la révolution industrielle (XIXe siècle), qui a bouleversé la société profondément, on voit apparaître la vie moderne et donc l’art moderne. Cette période se déroule des années 1980 au milieu des années 1990, avant la période de l’art contemporain[61]. On peut remarquer une rupture par rapport à la place privilégiée de la peinture comme forme artistique traditionnelle. Certains artistes critiquent les standards du milieu artistique traditionnel, qui était de représenter la réalité le plus juste possible, et se dirige vers un style artistique plus abstrait. L’art abstrait et le surréalisme, sont deux des mouvements artistiques importants, qui participent à cette remise en question. Les artistes développent des positions et perceptives individuelles et unique par rapport aux autres[62]. Un bon exemple de ceci, est Le Déjeuners sur l’herbe d’Édouard Manet, artiste peintre français en 1863. Il joue avec les perceptives, en illustrant une des femmes avec des mauvaises proportions et de la représentation de femmes prostituées dans un contexte accepté, et même anodin.
D’autres mouvements artistiques propres à l’art moderne, comme le cubisme et le futurisme, ont été développés par des artistes de l’avant-garde[63]. Ils désirent provoquer, expérimenter avec les nouvelles technologies amenées par la révolution technologique et ils réfutent les principes traditionnels de l’art.
Ces diverses difficultés posent en plus la question de l'universalité de l'art (comment comparer ce qui est comparable ? Peut-on l'appréhender dans une seule « histoire » ?). En ce sens, l'approche synchronique et diachronique des œuvres (« à un moment précis » et « dans ses évolutions ») permet aussi d'aborder les langages de l'art hors de limites chronologiques et géographiques perçues comme arbitraires.
Voir en premier lieu le portail de l'Histoire de l'art, et parmi les nombreuses publications[8],[39] comme :
Voir surtout la catégorie sur les thèmes artistiques.
Certains de ces deux caractères (de critique et d'amateur d'art) se retrouvent chez le (en) connoisseur anglo-saxon.
On distingue[65] aussi l'historien de l'art avec :
Ces postures face à (et dans) l'art se combinent plus qu'elles ne s'excluent et il est habituel d'alterner plus ou moins heureusement, deux, trois, ou plus, de ces attitudes au XXIe siècle (et pas seulement avec celle d'historien de l'art).
La notion européenne d'art a absorbé au XXe siècle à la fois d'autres civilisations et des produits industriels. Désormais, à l'heure du tout-écran, se posent des questions de frontières et de disciplines. Voilà pourquoi les historiens ont intégré le visuel (dont l'art) dans leurs sources d'études et voilà pourquoi s'est créée une histoire générale de la production visuelle humaine intégrant l'art et ses spécificités (Laurent Gervereau[69]).
Parmi les critiques[70], on reproche parfois à l'histoire de l'art :
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