Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles portant le même nom.
Dievoort ou Dietvoort est un nom de lieu dans la région de Bréda[1]. Il ne faut pas le confondre avec le lieu-dit Diervoort[2], à la frontière des communes de Nimègue et de Wijchen, où se trouve une Diervoortseweg (chemin de Diervoort), qui est un endroit composé actuellement uniquement d'une grande ferme fromagère, et non plus d'un "cluster of houses" comme lors des combats qui s'y déroulèrent en 1944 et qu'aucun monument n'indique.
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références».
Ce nom est également sous diverses variantes un patronyme et d'autres toponymes ayant la même étymologie se retrouvent dispersés en Europe.
1) Diet+voorde, nom de lieu d'origine germanique.
Le nom de lieu Dievoort, qu'on rencontre dans la région de Bréda (Dietvoort ou Dievoort) est composé des deux mots Diet, qui signifie « peuple » (cf. moyen haut allemand diet « peuple » du protogermanique*þeudā, d'où adjectif deutsch / duits, équivalent du vieil irlandaistūath, du proto-celtique *teutā signifiant également « peuple » ou « tribu »[3] et du mot voorde qui signifie « gué » (voorde en néerlandais, comme Furt en allemand et ford en anglais du protogermanique *furdu[4] équivalent du proto-celtique *ϕritu- latinisé en ritum, vieux gallois rit, moderne rhyd et du protofrançais roy, roi / ray, rai (encore dans les noms de lieux), équivalents du latin portus. Ce nom de lieu signifie donc le "gué public" c'est-à-dire un gué important, géré par la tribu ou le peuple et souvent défendu par un fort ou un château.
D'autres gués sont désignés par leur usage: koevoort, dierenvoort, riddervoorde etc. destinés aux vaches, aux animaux ou aux cavaliers[5].
2) Divo+ritum, nom de lieu d'origine celtique.
Il existe d'autres lieux de ce nom comme celui de Duivenvoorde, Dievoert, Dievoet, qui viendrait du celtique Divoritum et signifierait un "gué sacré", divoritum, ou un gué dédié au dieu Týr (Tiwaz), (Zeus), ou bien à une déesse (dia) des eaux. Ainsi Jort (Calvados), jadis Iort, Diort et Divort, viendrait du gaulois Divoritum[6].
Dans la mythologie celtique, le gué avait une grande importance comme lieu de passage ou de limite, une déesse particulière Ritona lui était consacré[7]. La coutume celtique voulait que les duels entre héros ou guerriers s'y déroulassent comme le racontent de nombreux récits[8]. Ainsi l'on a trouvé de nombreuses armes dans les anciens gués en pays Celtes. D'ailleurs de nombreux objets de bronze tels que haches, pointes de lance, étaient jetées intactes en offrande aux divinités des eaux vives, principalement en des endroits privilégiés comme les passages à gués.
Jusqu'à l'Antiquité la construction des ponts (briva) a été inconnue en Europe centrale. On traversait les rivières à gué, ou bien, quand elles étaient trop profondes ou trop larges au moyen de barges[9].
Allemagne
En Allemagne il existe de nombreux lieux ou villes du nom de Ditfurt, Dietfurt etc. qui ont la même étymologie que Dievoort:
Ditfurt[10], cité en 974 sous la forme latinisée Deotfurdum, puis Dhietvorden (1148), Ditvorde (1288), Ditforde (1458), village fortifié située au nord-est de la province du Harz, dans la vallée de la Bode.
Dietfurt, partie de Vilsingen(de), quartier d'Inzigkofen dans la région de Sigmaringen, Baden-Württemberg. C'est là qu'on voit le château fort de Dietfurt, célèbre ruine médiévale située dans la commune d'Inzigkofen, dans la province de Sigmaringen dans le Bade-Wurtemberg, Allemagne. C'est en 1095, concernant ce burg que le nom Dietfurt a été nommé pour la première fois dans un acte concernant la fondation de l'abbaye d'Alpirsbach, quand les frères Heinrich, Eberhard et Hermann von Dietfurt y furent cités comme témoins. En dessous du Burg Dietfurt ont été faites les plus importantes découvertes de restes du Paléolithique récent tardif et du Mésolithique d'Allemagne du Sud.
Differten faisant actuellement partie de la commune de Wadgassen dans le cercle de Sarrelouis (Sarre). Differte s'appelait originellement Diffurthe (c'est-à-dire tiefe Furt, "gué profond"); ce nom s'écrivait également Diefurt, Diffurde, Diffurte, Diffurthe, Diffurt, Diffurten[11] ainsi que Dyffurthe.
Les noms Dievoort (souvent écrit Dievoet en néerlandais du sud) ou Ditfurth(de) (en haut allemand) se retrouvent également dans de nombreux noms de famille:
van Dietvoirt: à Lierre est cité en 1418 un Peter van Dietvoirt[16].
Verdievoert: à Vorst est cité un Hendrick Verdievoert en 1515[17].
Dievort: en 1539 est cité Peter Dievort à Deurne-Anvers[18].
Dyvoet: nom d'un imprimeur hollandais de Leyde. A publié en 1659: Weyman, Daniel, Antwoorde en versoeck, vande heeren Weyman ende Copez, Leiden, Jan Dyvoet, 1659; 16cm. Jan Dyvoet, imprimeur à Leyde en 1659, y avait son adresse en 1659 qui était «naest d’Academie», «à côté de l’Académie».
Dyvoort ou Dijvoort: Cornelis Dyvoort, imprimeur à Gouda entre 1654 et 1697, cité de 1662 à 1697 comme «stadsdrukker», «imprimeur de la ville». Son adresse était, de 1655 à 1662, «de Korte-Groenendal, puis, de 1665 à 1697, «de Markt, by’t Stadthuis», «le Marché, près de l’Hôtel de Ville». De 1654 à 1697 son enseigne était «in’t Vergulde ABC» ou «ABC» '"à l'Alphabet d'Or"[20].
Dyvoet est cité également en 1780 dans les archives du Fonds de Plotho, Rijksarchief, Kortrijk: no4243, année 1780, Sint-Eloois-Vijve, "Proces voor de wet van Sint-Eloois-Vijve" entre A. Cottens en A. Dyvoet.
Deeford, existe en Angleterre comme lieu et comme patronyme à ne pas confondre avec le village de Desford dans le Leicestershire.
van Dievoort, (surtout en Belgique dans la province d'Anvers). Dans le roman "Argent et Noblesse" de l'écrivain flamand Henri Conscience, un des personnages imaginaire est un certain chevalier Van Dievoort, qui dit:
«Précisément le marquis de Hooghe venait de prétendre qu'il pouvait prouver qu'un de ses ancêtres était monté sur les murs de Jérusalem en même temps que Godefroid de Bouillon, lorsque le sire Van Dievoort s'écria en riant: -Bah! tout cela, c'est des sottes histoires! Que m'importe que mes ancêtres aient ou n'aient pas été louvetiers, ambassadeurs ou porte-queue de Charlemagne ou de Jacqueline de Bavière? On est ce qu'on est, et non pas ce que d'autres ont été avant nous. Si l'un de nous était venu au monde à Constantinople, il aurait certainement été Turc. Nous, les Dievoort, nous sommes Bruxellois de père en fils. En 1700, mes parents étaient encore tisserands. Mon grand-père était, en 1740, doyen de sa corporation, et parce que sa grande fortune lui permit de tirer d'embarras le prince de Kaunitz, chancelier de Marie-Thérèse, l'impératrice lui octroya des lettres de noblesse. Oui, oui, je descends d'une famille d'ouvriers, et je m'en vante»
.
van Dietfoert: à Bergen-op-Zoon une Elisabeth Ren était citée le 20 mars 1663 comme veuve d'un Jan van Dietfoert[21].
van Divoert, (Le 10 juin 1605, un Fransen van Divoert est cité à Malines, comme ayant prêté serment à la corporation des brasseurs[22].
van Dievoedt, l'on trouve cette orthographe dans le roman de la romancière néerlandaise Julie van Mechelen intitulé Het geheim van de tweeling, édition "Een Favoriet Roman", Nr. 18, Studio 4, où un des personnages se nomme Julius van Dievoedt.
Anne van Dievoet épousa Pierre van den Gheyn, qui décéda à Malines, paroisse Notre-Dame, le 14 mars 1561, dont est issue la famille des fondeurs de cloche, carillonneurs, organistes et clavecinistes Van den Gheyn[27],
Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte crénelée de quatre pièces de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti d’or et de gueules, à la plante d'un pied dextre humain, aussi de l'un en l'autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, l'une de gueules et l'autre d'or et en pointe d'un croissant parti de l’écu.[33]
Pierre Van Dievoet, sculpteur bruxellois, membre de la famille Van Dievoet ci-dessus.
Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti de gueules et d’or à la bordure de l’un en l’autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre.
famille du baron et des écuyers van Dievoet (Sint-Katherina-Lombeek, Louvain),
D'argent à une main de justice de gueules, le champ chapé du même, à deux croix ancrées du premier. Heaume: d'argent couronné. Lambrequins: d'argent et de gueules. Cimier: une croix de l'écu. Devise: Houd voet bij stuk, d'argent sur un listel de gueules. En outre, pour le baron Josse-Émile van Dievoet, Couronne de baron, et comme supports: deux lions d'or, armés et lampassés de gueules.
une famille von Dietfurt. Il s'agit sans doute des armoiries des possesseurs du château de Dietfurt, situé à Vilsingen (Inzigkofen) dans la région de Sigmaringen, Baden-Württemberg.
d'argent, au lion d'azur, coiffé d'un chapeau pyramidal de gueules, retroussé d'argent[32].
"Bernardus miles dictus de Ditvorde", scelle le 18 octobre 1268 d'un sceau: fascé de quatre pièces d'or et d'azur. Un "Hoimarus de Dhietvorden ministerialis est cité en 1148 à Ditfurt dans le cercle d'Aschersleben dans le Harz[34]. (Famille von Ditfurth) et porte ces mêmes armes.
fascé de quatre pièces d'or et d'azur.
Famille von Ditfurth. Depuis le XVesiècle jusqu'en 1923, cette famille von Ditfurth portait traditionnellement ces armes, toutefois, depuis le 27 mai 1923, cette famille a repris les armes figurant le 18 octobre 1288 sur le sceau de Bernardus miles dictus de Ditvorde mentionné ci-dessus nonobstant le fait que la filiation prouvée ne commence qu'en 1458
De gueules à une fasce d'or remplie d'azur. Casque couronné. Cimier: deux proboscides fascées de cinq pièces d'or, de gueules, d'or, d'azur et de gueules. Lambrequin: d'or de gueules et d'azur.
Famille von Diefurt
de gueules au cerf rampant d'argent à la tête contournée et couronné d'or
[[Fichier:Blason à dessiner.svg|160px
centré|sans_cadre]]
Divorde. Il s'agit là de la famille de noblesse féodale d'origine hollandaise van Duvoorde, dont le nom a évolué en Dievenvoorde, Duvordt, Duvoort, Du-voort, Duvevord, Duvevoirt, Duvoorde, Duvenvoorde, Dievoorde, Divorde, ou van Dievoert (à Bruxelles, voir BR Fonds Houwaert, 6595, 45-51; famille van Duvenvoorde, Duvoert, Dievoert).
Guillaume van Duvoorde Hauwaert, donne à Guillaume van Duvoorde les armoiries suivantes:
d'argent à trois croissants de sable, à la cotice de gueules brochant sur le tout.
Famille Ditford, à Londres
or, three bars argent over all a saltier counterchanged, within a bordure invected gules[36].
Fermer
Chr Buiks, Laatmiddeleeuws Landschap en Veldnamen in de Baronie van Breda, p.46
Albert Joseph Carnoy, Origines des noms des communes de Belgique, y compris les noms des rivières et principaux hameaux, 1948.
Frans Debrabandere et Peter De Baets, Woordenboek van de familienamen in België en Noord-Frankrijk = Dictionnaire des noms de famille de Belgique et du Nord de la France = Wörterbuch der Familiennamen in Belgien und Nordfrankreich = Dictionary of the surnames in Belgium and North France, Amsterdam et Anvers, Éditions L.J. Veen, 2003
Nomina geographica Neerlandica, par la Koninklijk Nederlands Aardrijkskundig Genootschap.
Chr. Buiks, Laatmiddeleeuws Landschap en Veldnamen in de Baronie van Breda, p.46. Voir également: K. Leenders qui cite 'Dietvoort' à Bréda, année 1447: "die hoeve te Dietvoort".
Miranda Green (1997). Dictionary of Celtic Myth and Legend. Thames and Hudson Ltd. London, 1997; Lothar Schwinden. "Muttergöttin der Treverer: Ritona", dans: Sabine Faust et al., Religio Romana: Wege zu den Göttern im antiken Trier. Rheinisches Landesmuseum Trier, 1996.
"Le passage du gué et les combats qui s’y livrent ne sont pas l’apanage des insulaires, et, parmi d’autres exemples, Rabelais nous montre Gargantua buvant le Thouet au gué de Ligaine, près de Taizé. (....) On l’a vu, en Irlande, la divinité féminine tutélaire du gué, c’est donc la Morrigane, déesse de la guerre, et le fait que le gué, dans la Razzia des Vaches de Cooley soit le lieu des combats singuliers de Cuchulainn contre les guerriers envoyés par les Irlandais en fait un point de rencontre ou une limite qu’on ne traverse que si on le peut, par exemple si l’on est initié".
Gerard Goris, Les delices de la campagne a l'entour de la ville de Leide, Leide, 1713, p.236, 237, 239, 248: «La Famille la plus ancienne et très illustre est celle de Wassenaer, (Veromerus, Wasserher, Veermeyer, Vassenarus) ayant son origine des anciens Vicomtes ou Burgraves de Leide et du château de Bretagne, seigneurs de toute la Rhinlande;(...) De l’llustre et très ancienne lignée de Wassenaer la branche aînée est celle de Duvordt, Duvoort, Du-voort, Duvevord, Duvevoirt, Duvoorde, Duvenvoorde. De cette famille est descendu Guillaume de Duvoorde, Chevalier, fort renommé pour sa sagesse et grande industrie. Il avoit plus que septante mille florins de revenues par an, il mourut l’an 1353».
Toggenburg, Kuno von...
J. Barth, Hohenzollernsche Chronik, 1862, p. 253: «Graf Allwig von Sulz hatte eine Adelheid von Dietfurt und Nulplingen zur Gemahlin. Bei der Stiftung der Klosters Alpirsbach 1096 erscheinen drei Brüder Heinrich. Eberhard und Hermann von Dietfurt als Zeugen.»
Voir: Annales de la fédération archéologique et historique de Belgique, XIIe Congrès-Malines, 1897, p.: «M. Hermans fait l'historique des fondeurs Malinois et communique à la section, la généalogie, dressée par lui, des van den Gheyn. Il a relevé 77 noms différents (......) puis Pierre van den Gheyn, qui décéda à Malines, paroisse Notre-Dame, le 14 mars 1561, époux d'Anne van Dievoet, dont vint une nombreuse postérité.»
Michèle Bimbenet-Privat, Les orfèvres et l'orfèvrerie de Paris au XVIIe siècle, Paris, 2002, tome I, p.121: "Le département de la Garde-Robe compte aussi parmi ses officiers un orfèvre recruté pour le service du dauphin: Philippe Vandives ou Vandivout émarge à ce titre de 1680 à la mort de Monseigneur. C'est un Bruxellois, doté de lettres de naturalité en mars 1685, qui doit son intégration au groupe des orfèvres royaux à la protection de son beau-père, l'horloger Martinot, lui-même logé aux galeries du Louvre".
Alain van Dievoet, «Quand le savoir-faire des orfèvres bruxellois brillait à Versailles», dans: Cahiers bruxellois, tome XXXVII, 1999-2003, Bruxelles, 2004, p.41: «Archives générales du Royaume, Notariat général de Brabant, notaire Jean Pilloy, protocole no1242, acte du 20 août 1714 (no132): "Ce jourdhuy vingtième d'août 1714 par devant moy Jean Pilloy notaire royal resident a Bruxelles, et les témoins sousnommez, fut present Sr. Philippe Vandive Conseiller du Roy sindic general des Rentes de l'hotel de ville de Paris demeurant ordinairement en ladite ville de Paris estant de present en cette ville de Bruxelles».
Pierre Van Dievoet, artiste musicien, né à Bruxelles le 29 septembre 1781, mort célibataire vers 1825, fils de Pierre-Jacques-Joseph Van Dievoet, négociant en lin et fabricant de cotonnettes, doyen de la Corporation des marchands de toile en gros en 1788 et franc-maçon membre de la Loge de "La constance de L'Union", demeurant Langeridderstraet, né le 17 mai 1748 et décédé en son domicile à Saint-Josse-ten-Noode le 21 novembre 1828 (acte de décès no56 du 23 novembre) et d’Anne-Marie Meskens. Pierre Van Dievoet est cité notamment comme interprète de Mozart: Henri Vanhulst, Belgique, professeur à l'Université libre de Belgique, "La diffusion de la musique de Mozart à Bruxelles avant 1816", dans Mozart: les chemins de l'Europe: actes publiés par Brigitte Massin, p. 166: "Liste chronologique des œuvres de Mozart exécutées à Bruxelles lors de concerts (avant 1816): 2 janvier 1804. Finale de la Flûte enchantée (Société des Amateurs de Musique), musique de Mozart; par Mlle Roelens, MM. Moris, Vandievoet (N. B. il s'agit de Pierre Van Dievoet), Dehoux et Drault.". Pierre Van Dievoet, "musicien, âgé de 30 ans, domicilié Section 8 -rue de la Madeleine 399- né à Bruxelles" est cité lors du recensement de 1812 (Antoine Massin, Bruxelles. Qui est qui en 1812, Bruxelles, 1997, tome II, p. 948. Voir aussi: Le Guide musical: revue internationale de la musique, volume 21: "Permets-moi, romance de Lamparelli, arrangée pour le violon avec variation et acc. d'un violon, alto et basse. À Anvers, au magasin de musique et d'instruments, chez Fridzeri. Gravé par P. Vandievoet…".
Georges Dansaert, Nouvel armorial belge, Bruxelles, 1949, p.200. Ces armes sont celles qui furent reconnues dans l'attestation d'armoiries familiales que le 14 octobre 1698, Jean-Baptiste van Dievoet, époux d'Anne van der Borcht, se fit délivrer par le roi d'armes Joseph van den Leene (1654-1742), et dont voici la copie: «Messire Joseph van den Leene Seigr: de Lodelinsart et de Castillon Conseillier de sa Majesté Cath: Le Roy Ntre Sire (que Dieu conserve) et son premier Roy d'arme es pays de pardeca costre de Namur et Tresorier de l'Église Collégiale et paroissiale de notre Dame a Walcort en la ditte province a atteste que les armes cÿ dessus depeintes et figures en ces meteaulx et couleurs (qui sont un escus d'argent partÿ de sable au château de lun en lautre charge en cœur d'un escusson d'or partÿ de guelles a la plante d'un pié dextre humain aussi de l'un en l'autre et accompagne en cheff de deux Étoiles a six rais l'un de guelles et l'autre d'or et en pointe dun croissant partÿ de l'escus) sont celles de famille de VANDIEVOET en temoin de ce jai signè cette et muni du cachet de mes armes. Fait ez Chambris Héraldique Palais en la ville de Fort bruxelles ce 14e jour du mois d'octobre 1698. dos D.J. Vandenleene. reg:». La revue Le Parchemin, "Héraldique vivante", Bruxelles, mars-avril 1999, no320, donne une description héraldique et un dessin erronés en transformant la "plante d'un pied dextre humain ()" en une "empreinte de pied", de même la tour n'est pas comme y écrit "soutenue d'un croissant" (ce qui signifie que les pointes du croissant lui sont tangentes) mais est "accompagnée en pointe d'un croissant".
figure au folio 34 de l'Armorial de la Toison d'Or et de l'Europe (1440-1461) (Paris, Bibliothèque de l'Arsenal, ms.4790) (cité par Michel Pastoureau, Traité d'Héraldique, Paris, 1993, p.164 et p.397.)
Thomas Robson, The British herald, or Cabinet of armorial bearings of the nobility & gentry of Great Britain, 1830, sub verbo DIPFORD, or DITFORD, p.480 et 481: Lire en ligne; ainsi que John Woody Papworth, An Alphabetical Dictionary of Coats of Arms Belonging to Families in Great Britain and Ireland, 1874, p.45, sous trois graphies différentes: DIFFORT, DIPFORD, DITFORD Lire en ligne